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Les bienfaits du yoga pour toutes les phases de la vie
yoga saint maximin la sainte baume
Le yoga, discipline millénaire en provenance de l’Inde a fait une entrée fulgurante en Occident depuis plus d’un demi-siècle. Aujourd’hui plus que jamais, ses bienfaits sur la santé globale sont vantés partout! Les campagnes publicitaires diverses l’ont bien compris et se servent d’images de yogis pratiquant des postures pour vanter les mérites de tel produit ou service pour votre bonheur et votre sérénité!
Si le yoga peut contribuer, entre autres, à améliorer la santé cardio-vasculaire et cardio-respiratoire, à réduire les troubles musculo-squelettiques, à traiter l’insomnie, les maux de tête, la dépression, etc., il est bon de se rappeler encore et toujours, comme Swami Sivananda le disait souvent : « une once de pratique vaut mieux qu’une tonne de théorie ».
Voyons donc alors ensemble comment le yoga peut convenir par sa pratique à toutes les phases de la vie humaine et s’intégrer dans un style de vie des plus bénéfiques à tout âge.
La grossesse
Une femme enceinte, dès le premier trimestre de grossesse, a tout avantage à pratiquer du yoga prénatal, spécialement adapté pour cette période si magnifique et si intense de la vie. Autant sur le plan physique, psychologique qu’émotionnel, la grossesse et l’accouchement constituent une aventure aux multiples perturbations pour un corps humain. Le yoga, travaillant toutes les dimensions de l’être dans sa globalité (pour les unir), s’attardera donc grâce aux postures visant à soulager le dos, le nerf sciatique et à préparer le bassin et le plancher pelvien. Mais il préparera aussi la future maman, grâce à la respiration, la relaxation, la visualisation et la méditation à affronter le grand jour de la naissance avec plus de sérénité et de conscience.
L’enfance
Une fois le bébé arrivé, dès qu’il a deux mois et demi, une maman peut sans crainte faire du yoga avec son poupon, permettant ainsi la création d’un lien affectif unique par le toucher, le mouvement et la respiration tout en se remettant en forme en douceur. Je suis toujours émerveillée de voir ces bébés qui après 2 ou 3 séances de yoga suivent la relaxation guidée, blottis contre leur mère, et reviennent au mouvement progressivement quand elle est terminée et que je les y invite.
Dès son plus jeune âge, le bambin va s’adonner à certaines postures de yoga en imitant un adulte. Rappelons-nous que, sans le savoir, son émerveillement dans l’instant présent, sa concentration et son application dans le jeu sont autant d’attitudes de yogi.
Le yoga n’étant pas seulement une gymnastique physique se limitant à des postures mais bien plus une qualité de vie et de connaissance de soi, de recherche de l’union entre le corps, le mental et l’esprit. C’est un immense cadeau que l’on fait à son enfant que de l’initier très tôt à cette merveilleuse discipline.
Dès 3 ans l’enfant pourra suivre seul ou avec ses parents, frères et sœurs une petite séance de yoga spécialement adaptée pour lui ou pour la famille.
De plus en plus de parents, de garderies, d’écoles utilisent le yoga ponctuellement ou même à chaque jour pour aider les enfants à mieux gérer leur stress, tout en découvrant leur corps et ses multiples possibilités de mouvement dans un climat de respect, de non-violence et de non-compétition. Les enfants aux besoins particuliers (hyperactifs, déficit d’attention, autistes, etc.) en retirent également d’immenses bienfaits.
D’un naturel flexible les enfants s’adonnent avec grand plaisir à ce jeu fascinant qui consiste à imiter des animaux ou des éléments de la nature. La relaxation leur est aussi extrêmement bénéfique et ils vont même la réclamer avec hâte à la fin d’une séance, pour se reposer des efforts physiques accomplis, mais aussi parce qu’ils veulent s’évader dans « le petit écran en arrière de leurs yeux. ».
L’adolescence et les adultes
Dès la fin de son primaire un jeune pourra suivre plus facilement les mêmes postures et enchaînements qu’un adulte. À l’adolescence, le yoga peut aussi merveilleusement aider les adolescents à accepter et à bien vivre les changements intenses vers l’âge adulte, autant sur le plan physique, hormonal, psychologique qu’émotionnel.
Le yoga s’adapte à chaque personne et non le contraire et c’est au professeur d’adapter la pratique en fonction de l’âge mais aussi de la condition physique, des limitations éventuelles, de la morphologie et de l’état de santé de la personne.
Selon l’enseignement classique du yoga pour porter ses fruits, le yoga doit être adapté adéquatement à chacun.
Les aînés
Les aînés pourront eux aussi, de façon sécuritaire, s’adonner à cette discipline et ils pratiqueront alors plus souvent avec une chaise et adapteront les postures pour répondre aux changements inévitables que le temps imprime sur leur corps.
Une chose est certaine : maintenir une activité physique quotidienne contribue à garder un corps sain et un esprit serein !
Tout le monde peut s’adonner aux postures de Hatha-yoga; nul besoin d’être très souple comme un gymnaste ou un athlète olympique. Le yoga est pour tous, en autant que l’on choisisse la forme de yoga et le type d’enseignement qui nous conviennent, en vérifiant toujours l’expérience et la formation du professeur, pour se laisser guider adéquatement vers son mieux-être.
Gaëlle Cosnuau
la respiration yoguique complète
Le grand André Van Lysebeth affirmait que la respiration yogique complète est la seule normale puisqu’elle englobe en un seul processus les diverses façons partielles de respirer:
« a) la respiration abdominale, provoquée par l’aplatissement et l’abaissement du diaphragme;
- b) la respiration costale, réalisée par l’écartement des côtes;
- c) la respiration claviculaire, ou respiration haute, produite par le soulèvement du sommet du thorax. »
Comment apprendre, en pratique, cette respiration?
Ecoutons-le lorsqu’il nous explique comment procéder.
« Une bonne respiration commence non seulement par une expiration complète et lente, mais aussi que cette EXPIRATION parfaite est la condition sine qua non d’une inspiration correcte et complète, pour la raison bien simple qu’on ne peut remplir un récipient que s’il a été préalablement… vidé! Impossible de bien respirer si nous n’expirons pas d’abord à fond. »
Une fois cet air résiduel réduit au maximum, la respiration yogique complète peut commencer. Elle englobe les trois modes de respiration qu’elle intègre en un seul mouvement ample et rythmé.
« L’apprentissage se fera couché sur le dos de préférence. »
En voici en raccourci les diverses phases.
Tout d’abord l’inspir:
« Commencez par une inspiration lente et profonde du ventre, et lorsque vous sentez que celui-ci ne peut se gonfler davantage, écartez les côtes et faites pénétrer encore plus d’air dans les poumons. Quand les côtes sont ouvertes au maximum, soulevez les clavicules pour faire entrer encore un peu d’air. Vous êtes, cette fois, rempli d’air au maximum. Toutefois, il ne faut pas vous gonfler comme un pneu, cela doit rester aisé et confortable.
Evitez de contracter les muscles des mains, ou ceux du visage ou du cou, spécialement pendant la dernière phase (claviculaire) de la respiration. Les trois mouvements, comme nous l’avons dit au début, doivent s’exécuter en «fondu enchaîné» tout en restant nettement distincts et discernables pour un observateur extérieur. »
Durant toute l’inspiration l’air doit entrer progressivement, sans saccades, en flux continu. Vous ne devez faire aucun bruit en respirant. Il est essentiel de respirer silencieusement.
TRES IMPORTANT: votre esprit doit être concentré entièrement sur l’acte respiratoire. »
Puis l’expir:
« Quand vous avez empli les poumons complètement, expirez dans l’ordre de l’inspiration, toujours lentement, sans saccades ni effort. Bien rentrer l’abdomen à la fin de l’expiration. Recommencer ensuite à inspirer de la même façon. Vous pouvez prolonger cet exercice autant que vous le désirez. Il ne doit provoquer ni gêne, ni fatigue. »
Puis Van Lysebeth nous rappelle qu’on peut pratiquer à tout moment, au travail, en marchant, partout. Qu’il est très important de respirer consciemment et aussi complètement que possible. Peu à peu, cette respiration deviendra facile et s’améliorera au fur et à mesure du temps passé à pratiquer. Il est bon de réserver chaque jour un moment, par exemple le matin au réveil, le soir avant de s’endormir, pour pratiquer pendant quelques minutes.
« Quand vous vous sentirez fatigué, déprimé, découragé, faites quelques respirations complètes: votre fatigue disparaîtra comme par enchantement, votre mental s’en ressentira et vous vous remettrez au travail avec un entrain renouvelé. »
Tout comme l’expiration, l’inspiration doit être silencieuse, lente, continue et aisée. Inutile de se gonfler comme un ballon, ne jamais forcer.
Puis Van Lysebeth nous met en garde contre une erreur assez répandue : après avoir gonflé le ventre en aplatissant le diaphragme, certaines personnes cessent de faire entrer de l’air à ce moment et rétractent le ventre comme pour faire remonter l’air dans le haut des poumons, du moins le croient-elles.
Quels sont les bénéfices liés à la pratique de la RESPIRATION DIAPHRAGMATIQUE?
Tout d’abord , cette respiration est extrêmement relaxante.
Ensuite elle améliore de façon remarquable la circulation générale. En effet le diaphragme se comporte comme un second cœur : ses mouvements de piston aspirent du sang veineux en abondance, alimentant le cœur proprement dit en sang par l’arrière, et massant de façon très efficace – massage à la fois doux et puissant – les organes abdominaux.
Le foie est décongestionné et la vésicule évacue la bile en temps opportun, ce qui prévient la formation des calculs. La rate, l’estomac, le pancréas, et tout le tube digestif sont massés et tonifiés. Les stases sanguines sont éliminées. Les «glou-glou» entendus pendant la pratique sont un excellent indicateur de l’activation du péristaltisme digestif !
Avec l’entraînement, cette respiration devient rapidement de plus en plus ample et souple, relaxée et rythmée. Au début elle était saccadée et difficile, du moins chez les personnes tendues. Elles seront surprises de leurs progrès rapides et de la paix qui s’installe en elles durant la pratique et dure encore de longues heures après !
Cette respiration décongestionne tout le plexus solaire, notre cerveau abdominal végétatif dont l’importance nous échappe trop souvent. Toute notre anxiété se cristallise à cet endroit, ce qui explique l’effet calmant et apaisant de la respiration abdominale.
Remarque: chez les personnes respirant habituellement seulement du haut des poumons, la respiration yogique complète provoque une sensation de vertige, anodine mais déplaisante. Pourquoi ?
L’effet de succion aspire littéralement le sang veineux du cerveau ce qui est très favorable. Toutefois chez les personnes légèrement hypotendues, cette légère baisse de tension intra-cérébrale entraîne une sensation de vertige.
Comment y remédier: rien de plus simple !
« Il suffit d’amener les jambes à la verticale, donc perpendiculairement au tronc puisque l’on pratique couché; la tension se rétablit aussitôt et le vertige s’efface instantanément. » Et ce ne sera pas une raison d’interrompre la pratique, car « en peu de jours l’organisme s’y adapte et ce léger inconvénient anodin disparaît. »
Pour conclure, n’oublions pas que:
« Oui, respirer c’est vivre. Mais respirer lentement c’est vivre longtemps. Et en bonne santé. »
J’apprends le yoga. André van Lysebeth. Ed. Flammarion
http://planeteyoga.hautetfort.com/
Dharana (Concentration)
YOGA ST MAXIMIN LA SAINTE BAUME
CONCENTRATION SUR plexus solaire
Plexus solaire est souvent appelé le cerveau abdominale. Il est un centre important des nerfs, connecté avec le système nerveux sympathique. Il est situé dans la région épigastrique, derrière le creux de l’estomac de chaque côté de la colonne vertébrale. Il a le contrôle sur les principaux organes internes de l’homme. Il joue un rôle beaucoup plus important que ce qui est généralement reconnu. Il prend une part importante dans le contrôle des émotions et des différentes fonctions corporelles. Il est composé de blanc et gris matière cérébrale. Il est l’une des parties les plus vitales de l’organisme. Un coup sur le plexus solaire est bien connu des hommes à la boxe comme un moyen facile de rendre un adversaire inconscient ou à tout impuissants de taux. Il est le magasin-maison de Prana. Il est la maison de puissance. Il est le plus important de tous les supports (Adharas) du corps, qui sont au nombre de seize. Il est un fait connu que les hommes ont été instantanément tué par un coup sévère sur le plexus solaire. Le plexus solaire est littéralement le soleil du système nerveux. Lorsque le soleil brille harmonieusement, l’ensemble du système physique est harmonieux. Elle irradie force et d’énergie à toutes les parties du corps. Pensées et Prana, lorsqu’elle est dirigée vers ce centre par pranayama, vont stimuler et éveiller le soleil y latente.
Tenez-vous droit dans Padmasana ou Siddhasana. Ferme tes yeux. Dessinez l’air lentement par la narine gauche aussi longtemps que vous pouvez faire avec confort. Gardez la droite fermée avec le pouce droit. Répétez Om mentalement. Puis retenir le souffle. Ont l’attention bien dirigée vers le plexus solaire. Concentrez votre esprit là. Avoir la pensée centrée sur elle. Ne faites pas de pression excessive de l’esprit ou effort excessif d’aucune sorte. Direct consciemment le Prana dans la région du plexus solaire par le souffle retenu. Imaginez: « Je respire dans Prana, le bonheur, la joie, la force, la vigueur, l’amour. » Puis expirez lentement par la narine droite. Puis inspirez par la narine droite, le conserver comme avant et expirez par la gauche. Répétez le processus 12 fois dans la matinée. La peur, la dépression, la faiblesse et autres émotions indésirables, qui se dressent sur le chemin de l’avancement spirituel, vont disparaître. Vous allez devenir de plus en plus confiants de la réussite dans la réalisation du Soi.
http://www.sivanandaonline.org
Pourquoi j’ai commencé à pratiquer le Yoga et le pratique encore
cours yoga saint maximin la sainte baume
Juliane Reinartz
J’avais fréquemment pensé à suivre un cours de Yoga. Mais comme souvent, je trouvais toujours quelque chose d’autre qui m’empêchait de le faire, jusqu’à ce que mon médecin de famille me diagnostique de l’hypertension artérielle lors d’un contrôle médical de routine. Cette tension artérielle devait être traitée avec des comprimés pharmaceutiques.
Ayant des antécédents familiaux, je dus bien me faire à l’idée de souffrir d’hypertension, mais néanmoins je trouvais que cela m’arrivait bien tôt – n’ayant pas trente-cinq ans. Le médecin de famille me dit que je devrais prendre ces médicaments tout le reste de ma vie. Ne me résignant pas à ce diagnostic, je demandai au docteur ce que je pouvais faire d’autre (en dehors de toute médecine) pour limiter la dose médicamenteuse au minimum aussi longtemps que possible. Il me recommanda des sports d’endurance, mais il me parla aussi du Yoga afin de devenir plus calme. Ainsi je me suis inscrite pour mon premier cours de Yoga.
Au début, même rester allongée calmement était très difficile pour moi. Se concentrer sur un seul point, en ne donnant aucune importance à mes pensées, me semblait presque impossible. Lentement, j’ai réussi à me concentrer pendant de courtes périodes. Après le premier cours, ma tension artérielle n’avait pas changé. Mais, puisque je voulais au moins réduire mes prises de médicaments, j’ai continué.
En fait, je ne réalisais aucun des changements me concernant depuis que j’avais commencé les leçons de yoga car je donnais trop d’importance à ma tension artérielle. En pratiquant la concentration, j’ai appris à ne pas répondre de manière fébrile et agitée aux tâches en attente. J’ai appris à faire face à tout ce qui m’attend de manière plus efficace et efficiente en adoptant une respiration profonde et en pratiquant de courtes contemplations. Le non-attachement est toujours très difficile pour moi aussi, mais avec l’aide du yoga et de la concentration je suis progressivement parvenue à me détacher de toutes ces petites choses que je porte inutilement ; et je trouve la paix intérieure. Même ma conception de la vie a changé de façon positive. Autrefois tout devait être structuré avec précision à l’avance ; je sais maintenant prendre les choses comme elles viennent sans être perturbée. Quand quelque chose ne correspond pas à mes idées, je découvre qu’il y a d’autres voies. Ces voies peuvent ne pas mener exactement au même but, mais le nouveau but peut aussi s’avérer être meilleur ou plus adapté que l’ancien. Aujourd’hui je fais face à la vie avec l’esprit plus ouvert. Je suppose que l’abaissement de ma tension artérielle a été provoqué grâce à ces seuls changements.
Après un certain temps, j’ai pu réduire la dose de médicaments. J’ai noté aussi que le yoga m’a non seulement servie à devenir plus calme, mais a également provoqué certaines modifications physiques. Je dors très bien, ma digestion est devenue normale et pendant mes périodes menstruelles je n’ai pratiquement plus de problèmes.
J’ai essayé de pratiquer le yoga à la maison ; cependant je n’arrivais pas à me concentrer de la même manière. Par conséquent j’ai continué mes cours de Yoga. Les instructions de mon professeur sont très utiles pour améliorer mes postures et mes attitudes. Je sais notamment que je dois lutter contre ma tendance à éviter l’effort quand cela devient difficile ou que cela fait mal. Pratiquer au sein d’un groupe de personnes d’intérêts proches apporte aussi un très grand soutien.
Avec le temps, j’ai même pu arrêter mes pilules pour l’hypertension. Je dois toujours surveiller ma tension artérielle, mais je l’ai vaincue grâce au yoga ! Même mon médecin de famille est convaincu que le yoga y est pour beaucoup.
Puisque le yoga a des effets très positifs sur moi, je continuerai à le pratiquer !
http://www.yogakshemam.net/
LA PLACE DU HATHA YOGA AU SEIN DES DIFFERENTS YOGA
Le yoga est à la fois unique et multiple. Unique car il utilise toujours le corps comme instrument. Multiple car ses voies d’expression sont adaptables à la diversité des êtres humains. Il y a donc différents yoga : hatha, râja, karma, jñâna, bhakti, tantra, mantra, nidra etc , qui sont intégrés dans leyoga.
Le yoga le plus connu et le plus pratiqué en occident est le hatha yoga.
Le premier verset de la hathapradîpikâ le qualifie de « science glorieuse qui resplendit comme une échelle pour qui désire atteindre les cimes du râja yoga. »
Le râja yoga – qui est la perfection en yoga – est présenté comme le fruit obtenu au moyen du hatha yoga. Ce dernier étant la méthode la plus efficace pour atteindre l’état de libération.
« La multiplicité d’opinions divergentes proposant différentes voies d’approche du râja yoga ne fait que plonger les aspirants dans la confusion et l’obscurité. A cette obscurité, seul le hatha yoga peut les arracher, étant le seul moyen efficace d’obtenir la maîtrise en râja yoga. » ( hatha yoga prâdipika, p.83, extrait du commentaire de Brahmânanda, traduit par Tara Michael, Édition Fayard)
Le hatha est un yoga complet, une démarche de vérité par rapport à soi : accepter de se voir tel que l’on est, agir en se donnant les moyens de vivre en harmonie avec le monde, sans se couper de ses racines et en respectant ses aspirations spirituelles profondes.
La spiritualité est universelle, l’homme se posera toujours les mêmes questions sur son être individuel, son implication sociale, le sens de sa vie.
Le hatha yoga donne des moyens de résoudre ces questions. Athées ou croyants trouveront des réponses. « Le hatha yoga concerne tout autant ceux qui sont encore en proie à la souffrance que ceux qui sont déjà engagés dans une voie de yoga. Négativement il a la caractéristique de détruire toute douleur, et positivement, celle de permettre le succès dans n’importe quelle branche du yoga. »
(cit. idem Tara Michael)
« Il n’y a rien de tel que le yoga pour l’apaisement de l’esprit et la libération [de l’enchaînement] des actes. »
(cit. idem Tara Michael).
POUR QUI ?
L’enseignement est conçu pour s’adapter et répondre aux besoins spécifiques de chacun, quel que soit son âge, son mode de vie, la saison, ses capacités et son état de santé.
La pratique du yoga permet de répondre aux besoins de l’homme moderne : être maître de ses sens et de ses émotions, gérer son stress, prendre du recul par rapport à ses soucis, améliorer sa concentration, accroître son dynamisme, sa joie de vivre.
Maintenir une hygiène de vie, une alimentation équilibrée qui corresponde à son âge, à son corps, vivre à son rythme grâce au yoga.
La pratique du hatha yoga est recommandée aux femmes enceintes pour leur permettre de vivre une grossesse épanouie, d’être bien préparée à l’accouchement, d’absorber la fatigue durant la période du retour de couches tout en améliorant aussi la sécrétion et la qualité de la lactation pour nourrir le nouveau-né.
Lehatha yoga est enseigné aux enfants, dans certaines écoles. C’est pour eux l’occasion de découvrir une activité sans compétition.
LES COMPOSANTES DE LA PRATIQUE
âsana
« Âsana, (la posture assise) forme le premier élément du hatha yoga. Elle a pour résultat la fermeté de la posture, la disparition de toute maladie et la légèreté physique. » hathapradîpikâ,, I, 17a
Il existe une multitude de postures selon la tradition indienne. Certaines sont décrites dans les traités de hatha yoga ;
Gheranda Samhitâ, II, 1: « 84 centaines de mille » (lakhs);
Goraksha Shatakam, 6: « D’entre leurs 84 centaines de milliers… »;
Shiva Samhitâ, III, 84: « Quatre vingt quatre postures différentes.
Ces chiffres symboliques signifient une multitude et désignent aussi des mises en forme d’états de conscience, c’est là leur clé.
Elles portent un nom symbolique (tortue, sauterelle, cobra, arc, paon et…). Elles sont efficaces pour équilibrer l’ensemble des membres et des fonctions organiques, et, pour maîtriser l’agitation mentale, l’inertie, la paresse. La plus connue étant la pose dite du Lotus ou padmâsana, l’assise jambes croisées.
Âsana libère la respiration qui l’anime et prépare àprânâyâma.
prânâyâma
La respiration est la clé de voûte du hatha yoga.
Diriger l’attention sur la respiration a pour effet de ralentir naturellement son rythme. L’agitation ou la confusion du mental (les pensées qui se succèdent à une cadence effrénée) cesse pour faire place à un état de sérénité. Quand le mental et la respiration sont en union, les mouvements du souffle sont maîtrisés, contrôlés.
Il existe plusieurs sortes de prânâyâma. nadi shodhana, sûrya bhedana, ujjayi, sitali, bhastrika…Ceux-ci sont décrits dans les textes tels que hatha yoga pradîpika, Gheranda samhitâ, Goraksha satakam …
« Le prânâyâma est la principale de toutes les méthodes de yoga. S’il est parfaitement accompli, la perfection (en pratyâhâra, c’est-à-dire le retrait des sens de leurs objets correspondants ) découle d’elle-même. Le développement du prânâyâma confère tous les autres anga (stades ou états de conscience) duyoga (dhârana ou concentration,dhyâna ou contemplation,samâdhi ou parfaite union). »
mudrâ
Celui qui est parvenu à maîtriser le mouvement respiratoire a du même coup la capacité d’arrêter les modifications et les mouvements de l’esprit. Pour entretenir cette maîtrise, le yogin doit s’entraîner également à pratiquer les mudrâ du hatha yoga, des positions spécifiques qui « scellent » le souffle à l’intérieur du corps, imposent une limite à la dispersion de perception et mettent fin aux afflictions physiques, mentales et spirituelles. « Cesmudrâ confèrent aux yogin la réalisation » (Gheranda samhitâ III,3) mahâ mudrâ, mahâbandha, mahâvedha, viparîta karanî, associées à des bandha, ou ligatures, vajrolî, khecarî, tâdâgî, bhujanginî etc… sont énoncées dans les traités. Quant à la manière de les pratiquer elle est particulière à chaque Ecole car ces mudrâ sont enseignées traditionnellement de maître à élève dès que l’enseignant juge l’élève apte à en apprécier la valeur.
La pratique desâsana, prânâyâma etmûdra duhatha yoga n’est pas anodine et ne peut être apprise par les livres. Il faut être guidé par un enseignant pratiquant expérimenté qui en connaisse parfaitement tous les effets et contre-indications.
LES EFFETS DE LA PRATIQUE
Si certains courants considèrent que la relaxation est un des piliers majeurs du Yoga ( yoga nidra…) elle n’est cependant pas à considérer comme un moyen technique proprement dit de la tradition indienne. Elle devrait plutôt être considérée comme un effet résultant de la pratique lorsque celle-ci est correctement accomplie. La relaxation est une technique qui a été créée en occident pour remédier au stress de la civilisation de consommation. La tradition indienne du yoga accorde une place importante au repos et à la détente corporelle et mentale. La position de repos « shavâsana » est décrite précisément dans le traité hathapradîpika I,32 : elle dissipe la fatigue et apporte à l’esprit la tranquillité. Elle permet aussi d’absorber les tensions provoquées par la pratique des âsana, et de ce fait, la pensée est également mise au repos. Une telle stabilisation du corps et de la pensée augmente la présence à soi-même, la vigilance, améliore l’attention, la disponibilité et la compassion envers soi et ses semblables.
LES TEXTES FONDATEURS
La pratique du hatha yoga s’appuie sur une expérience millénaire mais elle se révèle très actuelle et concerne l’Homme contemporain.
Le traité ancien le plus complet sur le yoga et les états mentaux est le « yogasûtra » de Patañjali. Il a été commenté par de nombreux érudits indiens comme Vyâsa, Bhoja, Vacaspati Misra….
Le hatha yoga est transmis dans les traités tels que hatha yoga pradîpikâ, Gheranda samhitâ, Siva samhtâ, Goraksa sataka, Siddha siddhanta paddhati, Goraksha paddhati…
LaBhagavad gîtâ, lesUpanishad, lesSamkhya karikâ, leRamayana permettent quant à eux d’aborder l’aspect philosophique duyoga.http://www.fidhy.fr/
https://yoga-sainte-baume.fr/534
Les Yamas sont les règles morales en société ou les observances par rapport aux autres, qui permettent au yogi d’être en harmonie avec ses semblables et la société; les Niyamas sont les observances qu’il pratique pour lui-même, ses disciplines personnelles, pour progresser sur le chemin du yoga.

Loin de moi l’idée de de vous répéter les définitions qui pullulent sur le web. J’aimerais vous rendre ces deux mots amis. Je souhaiterais que Yamas et Niyamas ne soient pas à vos yeux des règles de conduite privatives, réductrices, mais des tremplins vers la liberté, des outils quotidiens qui vous aident à tracer vous-même votre propre route.
Yama, Niyama, une introduction
Les Yamas et les Niyamas se situent dans le cadre des Yoga Sutras, texte de base du yoga classique. Yamas et Niyamas constituent même les deux premières étapes de l’Ashtanga Yoga, le chemin des huit étapes vers la réalisation du Soi. Ils ont déjà été mentionnés dans un article général sur les Yoga Sutra de Patanjali.
Écrire sur les Yamas et les Niyamas, c’est un peu remettre en perspective sa pratique du yoga:
Qu’est-ce que le yoga fondamentalement pour moi? Un suite de postures et de respirations, ou plus encore?
Quand commence et quand se termine ma pratique du yoga?
Qu’est-ce que j’en attends?
Le but du Yoga
Une démarche complète en Yoga – qui ne se limite pas aux exercices physiques – vise un changement radical de soi.
Le but suprême du Raja Yoga, la Voie Royale, c’est de changer d’état. Le Raja Yoga s’appelle la Voie Royale du Yoga parce qu’il vise l’étude puis la maîtrise du mental. D’un état «habituel», dispersé, soumis aux dictats du mental (souffrance, émotions, désirs), le yogi cherche à atteindre un état inconnu:
d’union,
de non besoin/de non-désir parce qu’il est déjà plein en soi,
un état de non séparation, au-delà du mental, donc inexprimable par des mots et des pensées.
Cet état semble peut-être lointain. C’est celui des sages, de certains yogis ermites que vous avez peut-être vus en vrai ou à la télévision. Peut-être même ne vous intéresse-t-il pas.
Mais en deçà de cet objectif ultime, que vous apporte votre pratique du yoga, comment vous sentez-vous après un cours qui vous a fait vraiment du bien?
Un mieux être, à la fois sur le plan physique et mental; vous êtes comme « unifié » ;
Une réconciliation avec vous-même, vous vous sentez bien en vous, pas de frénésie gourmande, pas d’émotion perturbante (telle que tristesse, jalousie, colère, …) ni de pulsion d’achat pour compenser un je ne sais quoi qui vous manque,
Et pendant la relaxation, vous aviez expérimenté un état tout particulier, intemporel, oubli du corps, légèreté, …; impossible d’exprimer avec des mots ce bien-être…
Et maintenant comparez la liste ci-dessus des bienfaits d’une bonne séance de yoga avec la liste un peu plus haut qui décrit l’objectif suprême du yoga. Elles se ressemblent, n’est-ce pas?…
Le yoga vise la maîtrise du mental.
La maîtrise du mental, pourquoi?
Maîtriser le mental, pour qui, pour quoi? me direz-vous… Celui qui n’a jamais tenté de méditer peut difficilement se rendre compte. Un premier article sur l’expérience de la méditation peut compléter ce qui est expliqué ici.
Le yoga part du principe que le bonheur, l’état de yoga, s’atteint par la maitrise du mental, le calme complet du mental. En fait,votre cours a eu pour seul objectif de calmer votre corps, vos nerfs, votre mental et son « petit moulin intérieur à penser », pour vous permettre de goûter l’état de repos du mental, à son silence...
Notre état intérieur « habituel », est un état dispersé, soumis aux dictats du mental. Ce dernier vous trimbale dans l’expérience de la pensée, du soucis, de la souffrance, des manques, des émotions parfois positives, parfois négatives et des désirs sans cesse renouvelés.
Là, maintenant, pendant la lecture de cet article, arrêtez-vous quelques instants… fermez les yeux et pensez intensément à un moment heureux que vous avez vécu dans votre vie, ou plus exactement pensez à une image de ce moment qui reste tout particulièrement gravée en vous. Pensez-y complètement, imprégnez-vous en comme si vous y étiez pendant 1 seule minute. Maintenez votre image du bonheur dans votre esprit pendant une minute complète, sans laisser émerger de pensée parasite …
…
Qu’est que cela a donné? Avez-vous réussi à garder toute votre attention sur cette image à l’exception de toute autre image ou pensée?
En général, la réponse est non. Ne fût-ce qu’une seconde, votre mental a été attiré par un bruit extérieur ou une autre pensée…
Pour maîtriser le mental, le yoga propose de le concentrer.
Avez-vous remarqué comme quelqu’un de passionné par ce qu’il fait, de parfaitement concentré est dans son petit monde et semble au-delà de tout soucis?
Un musicien qui répète un morceau; un artiste qui se concentre sur son œuvre, pinceau en main; un passionné de modèles réduits qui colle une pièce d’un millimètre sur sa maquette quasi terminée…
Pratiquer des exercices dans un état concentré et heureux, que ce soit de l’art, du sport ou du yoga, cela relie à notre « Êtreté ». Dans ces moment, le mental cède sa place, l’Être profond (le Soi) et son intuition prennent le relai, dans plus de vastitude; au-delà des paires d’opposés; des jugements; des attractions et des répulsions…
Mais la concentration n’est pas la qualité innée du mental…
la détente psychique de quelqu’un de très mental, non plus.
Et ce que vise in fine le yoga ne s’acquiert par des lectures ni pas la participation à des conférences. Non: c’est un exercice sans cesse répété pour progresser. C’est une expérience vécue de l’intérieur, une expérience individuelle unique qui ne s’approfondit que par une pratique régulière et la guidance d’enseignants qualifiés.
Les Yoga Sutra disent que le bonheur réside dans l’absence de parasites dans le mental, dans son dépassement:
Yoga Citta Vritti Nirodah
Le Yoga, c’est l’arrêt des vagues du mental (Yoga Sutra, I.2).
Comment y parvenir?
Par la discipline du Yoga.
Les Asanas (postures), le Pranayama (respiration), Dhyana (la méditation) sont efficaces, mais insuffisants.
Avant de les aborder, Patanjali préconise de mettre en pratique les 5 observances sociales, les Yamas et les 5 règles personnelles, les Niyamas.
Les 5 Yama – Les observances morales envers les autres – sont :
Ahimsa – non-violence
Satya – dire la vérité
Asteya – honnêteté
Brahmacharya – contrôle des sens et de la sensualité
Aparigraha – non possessivité par rapport aux biens matériels
Les 5 Niyama – Observances ou règles de vie par rapport à soi-même – sont :
Shaucha – pureté
Santosha – contentement
Tapas – austérités, pratique du Yoga
Svadhyaya – étude du Soi (sa véritable nature) et des écritures sacrées
Ishwarapranidhana – abandon à ce qui est supérieur
Dans de prochains articles, j’envisage d’aborder chacun d’entre eux, afin qu’ils vous deviennent familiers – dans la vie quotidienne, dans la pratique du yoga et dans votre recherche sur le sens de la vie.
Peut-être alors souhaiterez-vous les adopter et deviendront-ils des ailes vers la liberté…
Le souvenir de l’effort est toujours un souvenir heureux et l’on sourit aux anciennes misères vaincues.
Jean Guéhennohttp://www.yogamrita.com/
la vague d’enracinement
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Vous vous asseyez en tailleur et vous fermez les yeux.
Observez votre respiration naturelle pendant quelques instants. Sentez les contacts de votre bassin avec le sol.
Puis, pratiquez la respiration de la vague:
– à l’expire, avec votre pensée, glisser de la tête jusqu’au bassin
– à l’inspire, remontez du bassin jusqu’à la tête.
A chaque expire, rajoutez l’intention de vous enraciner, en allant au-delà du bassin, dans l’espace de la terre.
Insistez particulièrement sur le mouvement descendant d’ancrage à la terre.
Lorsque vous cessez, appréciez votre qualité d’enracinement.
A pratiquer à chaque fois que la vie vous désarçonne!
Séance de Yoga sur la respiration
Le Yoga agit….
cours de Yoga saint maximin la sainte baume
Yoga agit sur différents plans
Détente: Yoga aide à vous détendre complètement. Les exercices dynamiques comme Sun Salutation activer tous les muscles et les organes du corps. Les exercices d’étirement (asanas) se dissolvent sur de vieilles tensions.Exercices de respiration pour se détendre les organes internes. La relaxation profonde au bout de résultats de la classe de yoga dans une expérience très profonde de détente pour le corps, l’esprit et l’âme. Fitness: Yoga favorise la souplesse, développe la force musculaire, en particulier les muscles de base dans votre dos, l’abdomen, les bras et les jambes. Yoga est également bon pour l’état: En particulier, la salutation au soleil dynamique et des exercices de respiration (pranayama) améliorer l’efficacité du système cardio-vasculaire et le système respiratoire. Yoga favorise la coordination et de l’équilibre et donc a un bon effet sur le système nerveux.Santé: Le yoga aide à une bonne santé. Le yoga peut prévenir la maladie et même remède. D’innombrables études ont prouvé: Yoga est utile pour des problèmes de dos, maux de tête, l’hypertension, l’insomnie, l’asthme, des douleurs articulaires. Le yoga peut être utile de soutien à la réadaptation de patients atteints de cancer et les cardiopathies. Le yoga est probablement le soins de santé naturelle la mieux étudiée et la plus efficace. Plus d’énergie et de vitalité: Presque tout le monde qui pratique le yoga, se sentent plus d’énergie et de vitalité. Yoga active prana, l’énergie de la vie. Yoga ouvre les nadis, les canaux d’énergie et active les chakras, les centres d’énergie. Même sans connaître la terminologie, vous serez étonné de voir comment vous vous sentez après une cours de yoga. Sérénité de l’esprit: Dans le yoga, vous trouverez un lieu de repos en vous. Les exercices de yoga sont comme des oasis dans le milieu de la vie quotidienne. Quiconque pratique le yoga, peuvent mieux désactiver – et s’engager davantage sur ce qui se trouve droite. Développement d’mentales compétences: Grâce à la pratique du yoga, vous trouverez plus de vous-même comment peut éveiller et de ses aptitudes mentales .. Les gens qui pratiquent le yoga, signalent que les différentes compétences sont renforcées dans leur confiance en soi, le courage, la capacité à se concentrer, la mémoire, l’attention, la persévérance, la créativité et l’empathie. Spirituelleouverture: Yoga vous aide à obtenir plus pour vous-même. Il peut arriver que vous obtenez au-delà des corps, les émotions et les pensées – à votre vrai moi. Il se peut que vous rencontrez une ouverture, un accès peut trouver à une réalité supérieure. Ensuite, vous erahnst aussi le sens de votre vie.http://www.yoga-vidya.de/
