Pranayama signifie : « Extension de la force de vie ».
Par sa pratique, on prend conscience de notre énergie vitale, appelée Prana en sanskrit, pour mieux la respecter et mieux la gérer.
Ses techniques, plus ou moins simples, consistent à réguler et affiner la respiration.
Contexte
Le pranayama est l’une des 8 branches du yoga, au même titre que les asanas (ie les postures, auxquelles le yoga est souvent associé).
Dans ces 8 branches, le pranayama arrive juste après les asanas, et avant la méditation.Agir sur notre état mental par la respiration
La respiration et notre état mental sont très liés :
Vous avez peut-être déjà observé que lorsque vous êtes énervés, la respiration s’accélère et devient chaotique. A l’inverse, un état d’esprit calme s’accompagne d’une respiration calme et paisible.Les techniques de pranayama utilisent ce lien entre notre état mental et la respiration. En améliorant la qualité de celle-ci, on induit un état de bien-être et de détente, au niveau mental, mais aussi physique, physiologique et énergétique. Les activités nerveuses et hormonales sont régulées.
Trouver l’équilibre
La pratique du pranayama nous aide à trouver l’équilibre, dans notre vie, entre l’action et la détente. La respiration se calme et s’affine, ainsi que le mental; on apprend à mieux gérer notre énergie (donc également notre stress et nos émotions) dans la vie de tous les jours. Un mode de vie plus sain peut s’installer.
Le pranayama est une technique plus subtile que les postures de yoga, donc pour beaucoup moins attirante, mais ses effets sont très profonds.
Une respiration ample et consciente
C’est le pranayama de base; il est important de vous sentir à l’aise dans cet exercice avant de passer à la suite.
Commencez en position allongée, puis en position assise éventuellement.
Posez une main sur le ventre, l’autre sur la poitrine.
Inspirez amplement, doucement et consciemment, en remplissant d’abord le bas du ventre, puis tout le ventre, le bas de la poitrine et le haut du buste.
Expirez de la même façon, en vidant d’abord la poitrine, le haut du ventre puis le bas du ventre.En position assise, ressentez (ou imaginez peut être au début) l’énergie qui monte de la terre vers le ciel à l’inspiration, qui redescend du ciel vers la terre à l’expiration.
Portez toute votre attention sur votre respiration et ressentez là de manière aussi subtile que possible
Quelques précautions
Comme pour la pratique des postures de yoga (asanas), il est très important de ne pas forcer, et de rester très attentif.
Le fait de forcer dans ces exercices pourrait provoquer au contraire un état de stress et de fatigue.Je vous conseille d’apprendre ces techniques auprès d’un professeur de yoga.
























La pratique du OM se perpétue depuis des millénaires pour nous aider à nous libérer des fluctuations du mental et de nos maux. Malheureusement, cette pratique n’est pas assez développée dans nos pays et ses répercussions sur la santé restent sous-estimées et ceci à cause d’une réticence liée à sa relation avec la religion lndouiste.
Lorsque vous chantez le OM, il vous est recommandé de limiter la phase du « A » à une simple esquisse. ll ne faut pas vous y attarder.
Le symbole Om sur l’une des portes de l’ahram

Cependant, il m’est personnellement difficile d’imputer au fait du hasard le principe de Vie, comme échoué sur cette matrice merveilleuse il y a environ 4 milliards d’années. Comment nier la présence d’une sorte d’intention dont nous aurions trahi la bienveillance par nos petites et grandes transgressions ? L’être humain, prisonnier de ses propres peurs et angoisses, tente d’observer le réel et la réalité dont il est lui-même l’un des témoignages. Sa vision fragmentée introduit ainsi le malentendu qu’il nous faut dissiper, car tout ce qui constitue le vivant nous constitue, et rien ne saurait être séparé. Ainsi sommes nous l’eau, la matière terrestre et minérale, le souffle, la chaleur, etc. Nous partageons ce qui est avec tout ce qui vit. De ce constat surgit une question majeure : pourquoi, dans l’ordre unitaire et coopératif originel, avons-nous exalté le principe de dualité et d’antagonisme, et toutes les horreurs qui en découlent ? Sommes-nous condamnés à nous infliger sans cesse les souffrances que nous déplorons, et jalonner notre histoire des horreurs à nous seuls imputables ?


