Notre corps, notre souffle.
Notre façon de respirer détient le pouvoir de nous ouvrir ou de nous fermer, non seulement à notre capacité de guérison, mais aussi à notre potentiel psychologique et spirituel.
Notre respiration naturelle est un reflexe, incontrôlé…
Elle est superficielle et donc insuffisante pour que nos poumons soient nourris et notre sang renouvelé.
Notre équilibre global, notre santé est liée à cet échange intracellulaire qualitatif sans lequel l’organisme s’asphyxie, et se pollue……
Une mauvaise respiration affaiblit et désorganise le fonctionnement de quasiment tous nos organes ; sachant que plus de 70% des déchets sont éliminés par les poumons.
Une accélération du rythme cardiaque, de l’oppression, une hernie hiatale, de l’aérophagie, un déséquilibre acido-basique, de la spasmophilie, des maux de tête, de la fatigue chronique, la dépression nerveuse, les insomnies, les problèmes de digestion et d’élimination, et la prise de graisse abdominale en sont les effets négatifs.
Le diaphragme, ce grand muscle inspirateur par excellence est impair et asymétrique, il comprend 2 parties.
L’une musculaire et périphérique, grâce à laquelle il s’insère sur le pourtour du thorax, accroché aux basses cotes et aux vertèbres lombaires…
L’autre partie est tendineuse et centrale, on l’appelle le centre phrénique, il est lui en relation direct avec le plexus solaire, siège des nos émotions/sentiments…
Le diaphragme est le muscle le plus important pour notre état de santé, il forme un plancher pour le thorax, il agit comme un piston entre thorax et abdomen.
Les poumons sont posés sur lui, et le cœur est posé sur le centre phrénique enveloppé par le péricarde, qui adhère au diaphragme. C’est dire le lien étroit, intime qui existe entre eux.
Au-delà d’être le muscle inspirateur, il fait également office de sphincter entre l’œsophage et l’estomac. Il intervient dans la statique. Il a une fonction de phonation. Il nous fait donc respirer, parler, chanter, avancer…
C’est très souvent le stress et surtout nos vécus émotionnels traumatisants qui le bloquent… car :
TOUT CE QUI N’EST PAS EXPRIME S’IMPRIME !!
Un traumatisme est toujours enregistré au niveau cérébral et organique !!, On ne peut séparer les deux.
Chaque organe est en lien avec une émotion, lorsqu’elle est positive, le tissu est détendu, lorsqu’elle est négative, il est tendu et il y a compression.
C’est cette tension qui contracte anormalement le diaphragme, entraînant le blocage du plexus solaire, ce réseau de nerfs, ce centre d’énergie que seuls les muscles sont capables de dénouer. Boule à la gorge et nœud à l’estomac en sont un exemple parlant !!
Pour résoudre tous ces désordres, le Yoga propose de se reconnecter avec la physiologie de la respiration, qui est en lien avec le système nerveux autonome, le système nerveux central et le symbolisme du corps. La pratique de la respiration consciente prend appui sur l’intériorité, le ressenti, en lien avec le système énergétique subtil par le biais des méridiens (les nadis du Yoga). Elle permet également d’accéder à la conscience cellulaire.
Le retour à une respiration complète et guérisseuse demande patience et persévérance comme toute avancée sur le chemin du Yoga.
En libérant le diaphragme, le péricarde, cette enveloppe protectrice du cœur qui absorbe les chocs émotionnels, lui aussi se libère. Ainsi, vous vous reconnectez à votre lumière intérieure et à votre force de vie.
Sur le plan énergétique, l’équilibre est rétabli grâce à cette ré-information positive reçue par le cerveau. Le diaphragme retrouve son amplitude naturelle, les poumons retrouvent leur élasticité, tout l’organisme se rééquilibre en profondeur et vous redonne une sensation de légèreté, d’espace, d’unité et de paix intérieure…
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