Toute activité qui favorise l’étude de soi, l’examen de son comportement, de ses émotions et de ses pensées relève de svadhyaya. C’est donc tout aussi bien savoir prêter attention à ce que l’on ressent et pense durant la pratique, que lire, étudier, se nourrir d’expériences rapportées par d’autres et qui trouvent un écho en nous. Mais il s’agit moins d’une quête que d’une posture intérieure ; lorsque nous sommes dans cette attention à ce qui se passe en nous, les livres ou les rencontres nourrissantes viennent à nous, plus que nous les choisissons. L’écoute de soi engendre une écoute plus largement ouverte sur l’extérieur.
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La deuxième branche du yoga (qui en compte huit) selon Patantanjali, niyamas, concerne les attitudes envers soi-même. Le yoga sutra prône l’observance de cinq principes : Saucha la pureté, garder notre corps et ce qui nous entoure en état de propreté et de netteté. Samtosha le contentement ou la faculté de se sentir à l’aise avec ce que l’on a et avec ce que l’on n’a pas. Tapas ou l’ascèse du juste milieu. Swadhyaya l’étude de soi, par le chant, la lecture des textes sacrés. Ishvarapranidhana la vénération d’une intelligence supérieure
« Par la pratique des tapas, les impuretés sont détruites et le corps et les sens deviennent parfaits »
Tapas signifie : action , effort ardent, ferveur, autodiscipline, austérité, ascèse, chaleur…
Tous ces mots traduisent l’idée que l’adepte souhaite se forger le caractère en vue d’atteindre un certain objectif dans la vie. Cette volonté de transformation s’applique aussi bien au corps qu’à la parole ou à l’esprit. Cette discipline de vie signifie ici aussi l’ascèse du juste milieu qui satisfait les besoins réels de l’être, c’est- à- dire prendre soin du corps, de l’esprit sans les encombrer d’éléments inutiles ou nuisibles.
Lorsque l’on commence une activité, cela demande pas mal d’effort, de discipline et de motivation. Il arrive, surtout quand on débute, que l’on soit découragé : « je n’arriverai pas à faire cette posture, c’est bien trop dur le yoga ». Mais il n’y a pas de miracle et il y a qu’une seule façon d’y arriver : pratiquer encore et encore, en essayant différemment. Le yoga prend du temps. On a parfois envie d’aller plus vite, être plus fort, plus souple, faire des postures impressionnantes. L’important est le cheminement. Le yoga, c’est une pratique régulière, constante, pour que les progrès se fassent et s’impriment dans notre corps. Pratiquer régulièrement cette discipline, c’est cultiver l’effort. C’est valable pour d’autres activités : apprendre une langue, apprendre à jouer un instrument de musique, courir sur des longues distances, etc..
Insufflez de la flamme à votre pratique comme à votre existence, y compris dans les aspects les plus banals de votre vie. Le tapas nous incite à l’autodiscipline qui nous permet de rester concentré sur notre voie spirituelle.
Rester concentré sur ces objectifs, c’est déjà s’en approcher. Soyez tenace et ne cédez pas à la tentation de renoncer. ;-))
Pratiquement, comment appliquer tapas … sur mon tapis ? Comment est-ce que je dose mon effort pendant ma pratique? Est-ce que j’en fais trop ou pas assez ? Est-ce que je reviens régulièrement faire du yoga ?…
Et … dans la vie de tous les jours ? Ai-je un bon équilibre sur tous les plans de ma vie quotidienne : sommeil, activité physique, réflexion, loisirs, nourriture, pratique de yoga… sinon comment retrouver le juste milieu ?, Cette ascèse ne s’obtient -elle que par la volonté ?, Qu’est-ce qui est important dans ma vie ?…
(Sources : le yoga malin -Mathilde Piton , Yoga manuel pratique -Jacques Choque, Yoga-Sutra de Pantanjali- B.Buanchaud.)
Kriya Yoga de Patanjali
Cette notion de Kriya-Yoga est introduite dans le premier sutra du deuxième chapitre. Le Kriya-Yoga ou Yoga de l’action, est composé de 3 éléments, qui doivent être développés simultanément. TAPAS – SVADHYAYA – ISHVARA PRANIDHANA
1. TAPAS
Idée de nettoyage, de purification. Concerne surtout le plan corporel. C’est la pratique (les postures, les respirations), mais aussi l’hygiène de vie (alimentaire, sommeil, …) pour ne pas s’intoxiquer.
2. SVADHYAYA
C’est l’étude de soi. Apprendre à se connaître :
- en allant voir un professeur, un maître
- en étudiant les textes sacrés, car ils sont les reflet de ce nous sommes. (Rôle de miroir : niveau psychologique)
3. ISHVARA PRANIDHANA
C’est s’en remettre à ce qui nous dépasse. Accepter nos limites, nos insuffisances, que nous ne comprenions pas tout. C’est avoir confiance, abandonner le fruit de l’action, déposer aux pieds du Seigneur (niveau spirituel)
Patanjali nous dit que la pratique du Kriya-Yoga (donc de ces 3 éléments) permet d’avoir un avant-goût de Samadhi (de l’état d’union, de béatitude) et aussi de diminuer la souffrance due aux afflictions (klesha).
Explication de Françoise Mazet
La pratique est donc notre moyen d’action. Mais quel type de pratique ? Faire des exercices physiques et respiratoires, et laisser à nouveau le mental entraîner la conscience dans le tourbillon de ses modifications incessantes ? Le mot Tapas exprime que notre vigilance, notre intérêt pour cette connaissance de la réalité, doit être constante, ininterrompue, qu’elle doit s’exercer dans les actes simples du quotidien afin de développer l’intuition de soi que Patanjali appelle Svadhyaya.
Que ce mot signifie à la fois étude de soi et étude des textes sacrés est révélateur. C’est l’êtreté qui donne un sens au savoir. La connaissance des textes est inutile si elle ne recoupe pas la connaissance de soi, dans l’expérience de la pratique.
Et ce travail intérieur ne porte ses fruits que si on le soutient avec patience et humilité, dans l’acceptation de ce qui est, dans un état d’abandon au Seigneur, dit Patanjali, qui, à nouveau, nous rappelle que la juste attitude face à la vie ne peut ignorer la dimension divine.
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Les bienfaits du yoga pour toutes les phases de la vie
yoga saint maximin la sainte baume
Le yoga, discipline millénaire en provenance de l’Inde a fait une entrée fulgurante en Occident depuis plus d’un demi-siècle. Aujourd’hui plus que jamais, ses bienfaits sur la santé globale sont vantés partout! Les campagnes publicitaires diverses l’ont bien compris et se servent d’images de yogis pratiquant des postures pour vanter les mérites de tel produit ou service pour votre bonheur et votre sérénité!
Si le yoga peut contribuer, entre autres, à améliorer la santé cardio-vasculaire et cardio-respiratoire, à réduire les troubles musculo-squelettiques, à traiter l’insomnie, les maux de tête, la dépression, etc., il est bon de se rappeler encore et toujours, comme Swami Sivananda le disait souvent : « une once de pratique vaut mieux qu’une tonne de théorie ».
Voyons donc alors ensemble comment le yoga peut convenir par sa pratique à toutes les phases de la vie humaine et s’intégrer dans un style de vie des plus bénéfiques à tout âge.
La grossesse
Une femme enceinte, dès le premier trimestre de grossesse, a tout avantage à pratiquer du yoga prénatal, spécialement adapté pour cette période si magnifique et si intense de la vie. Autant sur le plan physique, psychologique qu’émotionnel, la grossesse et l’accouchement constituent une aventure aux multiples perturbations pour un corps humain. Le yoga, travaillant toutes les dimensions de l’être dans sa globalité (pour les unir), s’attardera donc grâce aux postures visant à soulager le dos, le nerf sciatique et à préparer le bassin et le plancher pelvien. Mais il préparera aussi la future maman, grâce à la respiration, la relaxation, la visualisation et la méditation à affronter le grand jour de la naissance avec plus de sérénité et de conscience.
L’enfance
Une fois le bébé arrivé, dès qu’il a deux mois et demi, une maman peut sans crainte faire du yoga avec son poupon, permettant ainsi la création d’un lien affectif unique par le toucher, le mouvement et la respiration tout en se remettant en forme en douceur. Je suis toujours émerveillée de voir ces bébés qui après 2 ou 3 séances de yoga suivent la relaxation guidée, blottis contre leur mère, et reviennent au mouvement progressivement quand elle est terminée et que je les y invite.
Dès son plus jeune âge, le bambin va s’adonner à certaines postures de yoga en imitant un adulte. Rappelons-nous que, sans le savoir, son émerveillement dans l’instant présent, sa concentration et son application dans le jeu sont autant d’attitudes de yogi.
Le yoga n’étant pas seulement une gymnastique physique se limitant à des postures mais bien plus une qualité de vie et de connaissance de soi, de recherche de l’union entre le corps, le mental et l’esprit. C’est un immense cadeau que l’on fait à son enfant que de l’initier très tôt à cette merveilleuse discipline.
Dès 3 ans l’enfant pourra suivre seul ou avec ses parents, frères et sœurs une petite séance de yoga spécialement adaptée pour lui ou pour la famille.
De plus en plus de parents, de garderies, d’écoles utilisent le yoga ponctuellement ou même à chaque jour pour aider les enfants à mieux gérer leur stress, tout en découvrant leur corps et ses multiples possibilités de mouvement dans un climat de respect, de non-violence et de non-compétition. Les enfants aux besoins particuliers (hyperactifs, déficit d’attention, autistes, etc.) en retirent également d’immenses bienfaits.
D’un naturel flexible les enfants s’adonnent avec grand plaisir à ce jeu fascinant qui consiste à imiter des animaux ou des éléments de la nature. La relaxation leur est aussi extrêmement bénéfique et ils vont même la réclamer avec hâte à la fin d’une séance, pour se reposer des efforts physiques accomplis, mais aussi parce qu’ils veulent s’évader dans « le petit écran en arrière de leurs yeux. ».
L’adolescence et les adultes
Dès la fin de son primaire un jeune pourra suivre plus facilement les mêmes postures et enchaînements qu’un adulte. À l’adolescence, le yoga peut aussi merveilleusement aider les adolescents à accepter et à bien vivre les changements intenses vers l’âge adulte, autant sur le plan physique, hormonal, psychologique qu’émotionnel.
Le yoga s’adapte à chaque personne et non le contraire et c’est au professeur d’adapter la pratique en fonction de l’âge mais aussi de la condition physique, des limitations éventuelles, de la morphologie et de l’état de santé de la personne.
Selon l’enseignement classique du yoga pour porter ses fruits, le yoga doit être adapté adéquatement à chacun.
Les aînés
Les aînés pourront eux aussi, de façon sécuritaire, s’adonner à cette discipline et ils pratiqueront alors plus souvent avec une chaise et adapteront les postures pour répondre aux changements inévitables que le temps imprime sur leur corps.
Une chose est certaine : maintenir une activité physique quotidienne contribue à garder un corps sain et un esprit serein !
Tout le monde peut s’adonner aux postures de Hatha-yoga; nul besoin d’être très souple comme un gymnaste ou un athlète olympique. Le yoga est pour tous, en autant que l’on choisisse la forme de yoga et le type d’enseignement qui nous conviennent, en vérifiant toujours l’expérience et la formation du professeur, pour se laisser guider adéquatement vers son mieux-être.
Gaëlle Cosnuau
Ecoute
Om Namah Shivaya
( prononcé comme Aum Num-ha-Shi pourquoi)
Om Namah Shivaya est connu comme le grand mantra rédemptrice aussi connu comme cinq syllabes mantra
La signification :
Il signifie «Je me prosterne devant Shiva. » Shiva est la réalité suprême, le Soi intérieur. Il est le nom donné à la conscience qui habite en tous.Shiva est le nom de votre véritable identitaire votre auto.
Selon la mythologie hindoue, il ya trois dieux qui dirigent cette création. Le Brahma – qui crée l’univers, le Vishnu – qui préserve l’Univers et de la Shiva- qui détruit à la fin de l’univers. Parmi les trois divinités, Shiva, bien que considéré comme destroyer, symbolisent aussi le – le moi intérieur qui reste intacte même après tout se termine.
Dans ce mantra le chalumeau (celui qui répète le mantra) incliner devant Shiva- son vrai soi.
Om Namah Shivay est un mantra très puissant. Il a été dit à propos de ce mantra que si ce mantra vibre continuellement dans votre coeur, alors vous avez pas besoin pour effectuer austérités, à méditer, ou de pratiquer le yoga. Pour répéter ce mantra vous avez besoin pas de rituels ou de cérémonies, ni devez vous répéter à un moment propice ou dans un endroit particulier. « Ce mantra est libre de toutes restrictions. Il peut être répété par toute personne, jeune ou vieux, riche ou pauvre et Peu importe l’état d’une personne est en, il sera le purifier.
Comment répéter «Om Namah Shivay ‘
Asseyez-vous dans un endroit et la position confortable et paisible. Commencer à répéter le mantra dans votre esprit ou bruyamment avec la même vitesse que vous parlez:
Om Namah Shivay (Aum Num-ha-Shi pourquoi)
Répétez ‘Om Namah Shivay’, avec le sentiment que vous êtes saluant Shiva – votre véritable moi intérieur. Répétez ce mantra avec respect. Le moi intérieur est la forme de Dieu en vous. Donc, comme vous le dites à savoir «Om Namah Shivay » Je me prosterne devant Shiva »;.. Vous êtes réellement Cédant à Dieu – le tout-puissant grand La répétition du nom de Dieu équivaut à être fusionnées dans son être même Lorsque vous répétez le nom de Dieu dans votre bouche, dans un sens, vous rencontrez le Dieu lui-même. Il suffit de répéter ce mantra avec foi et il est puissant vibrations phonétiques seront commencer à faire miracle pour vous.
https://yoga-sainte-baume.fr/534
Les Yamas sont les règles morales en société ou les observances par rapport aux autres, qui permettent au yogi d’être en harmonie avec ses semblables et la société; les Niyamas sont les observances qu’il pratique pour lui-même, ses disciplines personnelles, pour progresser sur le chemin du yoga.
Loin de moi l’idée de de vous répéter les définitions qui pullulent sur le web. J’aimerais vous rendre ces deux mots amis. Je souhaiterais que Yamas et Niyamas ne soient pas à vos yeux des règles de conduite privatives, réductrices, mais des tremplins vers la liberté, des outils quotidiens qui vous aident à tracer vous-même votre propre route.
Yama, Niyama, une introduction
Les Yamas et les Niyamas se situent dans le cadre des Yoga Sutras, texte de base du yoga classique. Yamas et Niyamas constituent même les deux premières étapes de l’Ashtanga Yoga, le chemin des huit étapes vers la réalisation du Soi. Ils ont déjà été mentionnés dans un article général sur les Yoga Sutra de Patanjali.
Écrire sur les Yamas et les Niyamas, c’est un peu remettre en perspective sa pratique du yoga:
Qu’est-ce que le yoga fondamentalement pour moi? Un suite de postures et de respirations, ou plus encore?
Quand commence et quand se termine ma pratique du yoga?
Qu’est-ce que j’en attends?
Le but du Yoga
Une démarche complète en Yoga – qui ne se limite pas aux exercices physiques – vise un changement radical de soi.
Le but suprême du Raja Yoga, la Voie Royale, c’est de changer d’état. Le Raja Yoga s’appelle la Voie Royale du Yoga parce qu’il vise l’étude puis la maîtrise du mental. D’un état «habituel», dispersé, soumis aux dictats du mental (souffrance, émotions, désirs), le yogi cherche à atteindre un état inconnu:
d’union,
de non besoin/de non-désir parce qu’il est déjà plein en soi,
un état de non séparation, au-delà du mental, donc inexprimable par des mots et des pensées.
Cet état semble peut-être lointain. C’est celui des sages, de certains yogis ermites que vous avez peut-être vus en vrai ou à la télévision. Peut-être même ne vous intéresse-t-il pas.
Mais en deçà de cet objectif ultime, que vous apporte votre pratique du yoga, comment vous sentez-vous après un cours qui vous a fait vraiment du bien?
Un mieux être, à la fois sur le plan physique et mental; vous êtes comme « unifié » ;
Une réconciliation avec vous-même, vous vous sentez bien en vous, pas de frénésie gourmande, pas d’émotion perturbante (telle que tristesse, jalousie, colère, …) ni de pulsion d’achat pour compenser un je ne sais quoi qui vous manque,
Et pendant la relaxation, vous aviez expérimenté un état tout particulier, intemporel, oubli du corps, légèreté, …; impossible d’exprimer avec des mots ce bien-être…
Et maintenant comparez la liste ci-dessus des bienfaits d’une bonne séance de yoga avec la liste un peu plus haut qui décrit l’objectif suprême du yoga. Elles se ressemblent, n’est-ce pas?…
Le yoga vise la maîtrise du mental.
La maîtrise du mental, pourquoi?
Maîtriser le mental, pour qui, pour quoi? me direz-vous… Celui qui n’a jamais tenté de méditer peut difficilement se rendre compte. Un premier article sur l’expérience de la méditation peut compléter ce qui est expliqué ici.
Le yoga part du principe que le bonheur, l’état de yoga, s’atteint par la maitrise du mental, le calme complet du mental. En fait,votre cours a eu pour seul objectif de calmer votre corps, vos nerfs, votre mental et son « petit moulin intérieur à penser », pour vous permettre de goûter l’état de repos du mental, à son silence...
Notre état intérieur « habituel », est un état dispersé, soumis aux dictats du mental. Ce dernier vous trimbale dans l’expérience de la pensée, du soucis, de la souffrance, des manques, des émotions parfois positives, parfois négatives et des désirs sans cesse renouvelés.
Là, maintenant, pendant la lecture de cet article, arrêtez-vous quelques instants… fermez les yeux et pensez intensément à un moment heureux que vous avez vécu dans votre vie, ou plus exactement pensez à une image de ce moment qui reste tout particulièrement gravée en vous. Pensez-y complètement, imprégnez-vous en comme si vous y étiez pendant 1 seule minute. Maintenez votre image du bonheur dans votre esprit pendant une minute complète, sans laisser émerger de pensée parasite …
…
Qu’est que cela a donné? Avez-vous réussi à garder toute votre attention sur cette image à l’exception de toute autre image ou pensée?
En général, la réponse est non. Ne fût-ce qu’une seconde, votre mental a été attiré par un bruit extérieur ou une autre pensée…
Pour maîtriser le mental, le yoga propose de le concentrer.
Avez-vous remarqué comme quelqu’un de passionné par ce qu’il fait, de parfaitement concentré est dans son petit monde et semble au-delà de tout soucis?
Un musicien qui répète un morceau; un artiste qui se concentre sur son œuvre, pinceau en main; un passionné de modèles réduits qui colle une pièce d’un millimètre sur sa maquette quasi terminée…
Pratiquer des exercices dans un état concentré et heureux, que ce soit de l’art, du sport ou du yoga, cela relie à notre « Êtreté ». Dans ces moment, le mental cède sa place, l’Être profond (le Soi) et son intuition prennent le relai, dans plus de vastitude; au-delà des paires d’opposés; des jugements; des attractions et des répulsions…
Mais la concentration n’est pas la qualité innée du mental…
la détente psychique de quelqu’un de très mental, non plus.
Et ce que vise in fine le yoga ne s’acquiert par des lectures ni pas la participation à des conférences. Non: c’est un exercice sans cesse répété pour progresser. C’est une expérience vécue de l’intérieur, une expérience individuelle unique qui ne s’approfondit que par une pratique régulière et la guidance d’enseignants qualifiés.
Les Yoga Sutra disent que le bonheur réside dans l’absence de parasites dans le mental, dans son dépassement:
Yoga Citta Vritti Nirodah
Le Yoga, c’est l’arrêt des vagues du mental (Yoga Sutra, I.2).
Comment y parvenir?
Par la discipline du Yoga.
Les Asanas (postures), le Pranayama (respiration), Dhyana (la méditation) sont efficaces, mais insuffisants.
Avant de les aborder, Patanjali préconise de mettre en pratique les 5 observances sociales, les Yamas et les 5 règles personnelles, les Niyamas.
Les 5 Yama – Les observances morales envers les autres – sont :
Ahimsa – non-violence
Satya – dire la vérité
Asteya – honnêteté
Brahmacharya – contrôle des sens et de la sensualité
Aparigraha – non possessivité par rapport aux biens matériels
Les 5 Niyama – Observances ou règles de vie par rapport à soi-même – sont :
Shaucha – pureté
Santosha – contentement
Tapas – austérités, pratique du Yoga
Svadhyaya – étude du Soi (sa véritable nature) et des écritures sacrées
Ishwarapranidhana – abandon à ce qui est supérieur
Dans de prochains articles, j’envisage d’aborder chacun d’entre eux, afin qu’ils vous deviennent familiers – dans la vie quotidienne, dans la pratique du yoga et dans votre recherche sur le sens de la vie.
Peut-être alors souhaiterez-vous les adopter et deviendront-ils des ailes vers la liberté…
Le souvenir de l’effort est toujours un souvenir heureux et l’on sourit aux anciennes misères vaincues.
Jean Guéhennohttp://www.yogamrita.com/
HO’OPONOPONO énergie de guérison + exercice pratique
le Karma YOGA
Le terme “Karma” signifie “faire, agir”. Toute action mentale ou physique est appelée Karma. Karma est également le terme qui désigne la conséquence d’un acte, ainsi, il fait référence à la loi universelle de cause à effet.
Tout ce que nous faisons, disons ou pensons, engendre un effet, qui en temps voulu reviendra vers nous conformément à cette loi des conséquences. Ce que nous appelons “chance” est le résultat de nos bonnes actions passées, et ce que nous quali-fions de “malchance” est la répercussion de nos actions négatives passées.
Ainsi, les événements qui se produiront dans notre futur n’arriveront pas par coïncidence mais seront les effets de nos actions passées et présentes. Notre destinée est donc le fruit de notre Karma, tout comme le trajet d’une flèche tirée par un arc est fixe et prévisible à moins que son cours ne soit modifié ou corrigé par un autre événe-ment. Dans la pratique de “Yoga in Daily Life”, avec la pensée positive, la sagesse et le service désintéressé, nous pouvons diminuer et atténuer les répercussions de notre Karma et orienter progressivement notre destinée vers le positif.
Notre situation présente est le résultat de nos actions passées et nos actions présentes détermineront notre futur. Une fois que nous comprenons cela, nous ne pouvons plus blâmer qui que ce soit pour ce qui nous arrive, mais plutôt accepter nos propres responsabilités.
Il y a deux types de Karma:
- Sakama Karma – actions intéressées
- Nishkama Karma – actions désintéressées
Les pensées et les actions égoïstes renforcent la dualité entre “le mien” et “le tien”, alors que les actions désintéressées nous conduisent au-dessus et au-delà des limites de notre petit ego, à l’unité avec tous les êtres. Sakama Karma nous enchaîne à Chorasi ka Chakra (la Roue de la Mort et de la Renaissance). Nishkama Karma nous en libère.
En Inde, la pluie, l’arbre, la rivière et le Saint sont tous considérés comme des symboles de désintéressement. La pluie tombe pour le bénéfice de tous – les humains, la nature et les animaux, de manière égale. L’arbre offre son ombre à tout ceux qui la recherchent et donne ses fruits même à ceux qui lui jettent des pierres pour les faire tomber. La rivière est également pour tout le monde. Le cerf étanche sa soif dans la même rivière que le tigre, et le Saint donne sa bénédiction à tous sans distinction.
Nishkama Karma est le chemin pour éviter de créer de nouveaux Karmas et peut même dissoudre des Karmas passés. Offrir compréhension, pardon et soutien sont des actions désintéressées qui nous libèrent du cycle du Karma.