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Swami SIVANANDA Saraswati Maharaj
Kuppuswamy (son nom de naissance) naît le jeudi 8 septembre 1887 à Pattamadai, un petit village le long de la rivière Tamraparani en Inde du sud.
Il est le dernier et le troisième enfant de la famille brahmane orthodoxe. Son père, percepteur des postes était un grand » Shiva Bhakta » (adorateur de Shiva) et sa mère était respectueuse de Dieu.
Kuppuswamy est très intelligent, dès son enfance il montre des signes de renonciation et d’amour pour ses semblables : il plaint les pauvres, nourrit les affamés, oblige son père à nourrir les indigents…souvent il partage les sucreries que lui donne sa mère avec les animaux qu’il croise sur sa route.
Il aime aussi fleurir le Siva Puja (Puja : cérémonie rituelle en l’honneur d’une divinité) de son père et il est impatient de rejoindre ses parents deux fois par jour pour faire des dévotions.
Kuppuswamy garde pourtant toujours un esprit large, sans préjugés.
A l’école supérieure, il est toujours le premier et gagne tous le prix, sa voix est douce et sa mémoire étonnante.
Pendant ses années de collège, il prend part aux débats et drames et en 1905 il joue le rôle d’Héléna dans une pièce de Shakespeare.
Puis, il fréquente l’école de médecine à Tanjore. Il est très assidu et dès la première année il a plus de connaissance que certains étudiants de terminale.
Il termine les cours et reçoit le titre de médecin.
Il pratique à Tiruchi et commence alors un journal médical » The Ambrosia » qu’il distribue souvent gratuitement.
- Docteur à Malaya (Malaisie)
Peu après la mort de son père, un appel arrive de Malaya, comme il a l’esprit d’aventure il prend le bateau pour Singapour. A son débarquement, il rencontre le Dr Iyengar (yogi) qui lui donne une lettre d’introduction pour se présenter auprès d’autres personnes. Et il se retrouve directeur d’un hôpital à Seremban.
Kuppuswamy travaille beaucoup, il est gentil, humoristique, spirituel et doux.
Des cas sans espoir viennent le voir et la réussite est souvent au rendez-vous. Chacun déclare qu’il possède un don spécial de Dieu pour ses guérisons spectaculaires. Dans ses visites privées, Kuppuswamy fréquente les pauvres et ne leur demande rien, au contraire il leur donne de l’argent.
Malgré sa vie très occupée, il sert les Sadhus (Bon, saint) , les Sannyasins (celui qui a renoncé au monde, ascète) et les mendiants. Il se charge des mariages, fêtes et autres réunions sociales.
Un jour, le docteur soigne un sannyasin qui lui donne un livre : » Jiva Brahma Aikyam » de Sri Swami Satchidananda, cette lecture éveille la spiritualité latente en lui. Il commence alors à étudier les livres de Swami Rama Tirtha, Swami Vivekananda, Sankara, L’Imitation du Christ, la Bible et la littérature des société théosophique. Le sadhu lui prodigua aussi l’instruction sur le yoga et le Vedanta. A partir de ce jour, la vie du docteur change et progressivement, il devient plus introspectif, réfléchit sans cesse aux questions de la vie…et sent le besoin de soigner les gens à un niveau plus profond, ne soignant pas uniquement le corps physique, mais il les aide à trouver un remède pour toutes les souffrances.
Il est très régulier dans ses adorations journalières, prière et yoga asanas (postures).
L’étude des écritures sacrées comme la Baghavad Gita, le Mahabharata, le Ramayana est faite avec grande dévotion.
Parfois il anime Nandan Charitam et chante Bhajans (poèmes mis en musique et chantés avec amour et dévotion ; les Bhajans glorifient Dieu dans tous ses aspects, qualités, manifestations, c’est l’amour et la dévotion qui sont invoqués pour Lui) et Kirtans (chants du nom de Dieu avec la sensation de l’amour divin)
Il pratique Anahat Laya Yoga (Anahat = sons mystiques que les yogis entendent Laya yoga : yoga visant à la dissolution du mental) et Swara Sadhana (pratique d’une discipline spirituelle).
( Le docteur aime les vêtements de haut standing, les collections d’articles curieux et drôles, les bijoux…parfois, il achète différentes sortes de bagues et colliers et les porte tous en même temps. Il porte parfois dix bagues sur dix doigts.)
Mais rien ne peut tenter le docteur, son âme est pure comme la neige de l’Himalaya. Son immense philanthropie et esprit de service et de renonciation l’endurcissait. Les gens l’appelaient gentiment » cœur et amour » .
- Renonciation :
Au fil des jours, le docteur souhaite renoncer au monde. Son cœur était purifié par le service d’amour et à la fin, lui qui avait une pratique lucrative, renonce au monde en 1923 pour retourner en Inde. Empli d’un désir immense pour une croissance spirituelle et la lumière il part à la recherche de son guru.
En Inde, il laisse ses affaires chez un ami et commença son pèlerinage. A Benares, il a une vision (Darshan) de Lord Visvanath, et il visite les temples.
A Dhalai, un village sur la rive de Chandrabaga, il rencontre un receveur des postes et vit avec lui comme son cuisinier. C’est le receveur qui suggère au docteur de s’installer à Rishikesh ( » séjour ou demeure des sages « ) lorsque celui-ci désira un endroit de méditation solitaire.
Le docteur arrive à Rishikesh le 8 mai 1924, le 1er juin, sa sainteté Sri Swami Visvananda Saraswati vint. Le docteur vit le gourou dans le moine et le moine vit un chala (disciple) dans le docteur. Après un bref échange de mots, le docteur fut initié à l’ordre de Sannyas (vœu de renonciation de moine) par Visvananda qui l’appele docteur Swami Sivananda Saraswati et le docteur commence le Sadhana (discipline spirituelle) pendant les dix années suivantes.
- SADHANA
Sivananda s’habille lui-même, mange pour vivre et vit pour servir l’humanité. Une petite hutte délabrée et infestée de scorpions le protège de la pluie et du soleil. Il fait des tapas (austérités), observe le silence et jeûne. Il reste plus de 12 heures en méditations quotidiennes et ne néglige pas ses services aux malades.
Il visite les huttes des saddhus avec des médicaments, il les sert, lave leurs jambes. Il mendie en leur nom et les nourrit lorsqu’ils sont malades. Il apporte de l’eau du Gange et nettoie leur kuttir (hutte). Si nécessaire, il veille pendant la nuit au côté des malades, il porte les personnes malades sur son dos à l’hôpital. Avec le peu d’argent qu’il a, Sivananda ouvre un dispensaire de charité à Lakshmanjula en 1927.
Il sert les pèlerins et voit Narayana (Vishnu) en eux.
Swamiji pratique les différents yogas et étudie les écritures. Après des années de Sadhana intense et ininterrompu il trouve la béatitude de Nirvikalpa Samadhi (samadhi suprême, immuable et exempt de toute différenciation, le samadhi étant l’état d’union avec le dieu personnel ou d’Absorption dans l’Absolu). Il était arrivé au terme de son voyage spirituel.
Dans un petit calepin, il inscrit certaines auto-instructions telles que :
- Cessez de prendre du sel, du sucre, des épices, des chutneys, du tamarin
- Servez les Bhangis, les vagabons, les inférieurs, lavez les vêtements des sadhus
- Ne prenez pas de revanche, ne résistez pas au mal, transformez le mal en bien, supportez les insultes et les injures
- Oubliez directement chaque injure faite, ne les gardez jamais dans votre cœur, elles font naître la haine.
- Pratiquez l’amitié, la compassion, la gratitude, l’amour, le pardon
- Développez de bonnes manières : la politesse, la courtoisie, le bon maintien, la noblesse, la gentillesse, la douceur.
- Ne soyez jamais brutal ou cruel, il n’y a rien à haïr sur terre. La haine est l’ignorance.
- Tout mépris des choses ou des êtres doit se transformer en amour.
Swamiji voyage dans toute l’Inde, pendant sa vie de moine errant. Il visite des endroits de pèlerinages importants dans le sud. Il dirige Sankirtan ( ensemble de personne qui chantent le nom de dieu avec amour et dévotion) et fait des conférences. Il visite l’ashram d’Aurobindo et rencontre Maharishi Suddhananda Bharati. A l’Ashram Ramana, il reçoit le Darshan (vision) de Sri Ramana Maharishi. Swamiji part en voyage à Kailas Manasarovar et Badri.
Après son pèlerinage il retourne à Rishikesh ;
En 1936 il commence son ashram (groupe de disciple autour d’un maître ; ermitage, monastère) sur la rive du Gange. Il trouve un vieux Kuttir (hutte), ravagé et insalubre qui ressemble à une étable abandonnée. Il le nettoie et l’occupe. Puis, le nombre de disciple venu le voir augmentant, il fallut agrandir, ils trouvèrent d’autres étables vides mais très sales…
La société grandit et devint le quartier général de l’Organisation mondialement connue qui a de nombreuses branches dans le pays et à l’étranger.
Il y eut le registre de la Divine Life Society comme trust en 1936 avec les objectifs de dissémination de connaissance spirituelle et service à l’humanité.
La distribution gratuite de littérature spirituelle amena un flot constant de nouveaux disciples. Avec l’aide de gens habiles, Sivananda ouvrit différents départements de la société pour fournir des domaines d’activité pour la purification de leur cœur et pour grandir dans la spiritualité.
La publication du mensuel » The divine Life » commença en septembre 1938 pour coïncider avec son anniversaire.
Le monde était en guerre et pour aider les esprits en détresses, le 3 décembre 1943, Sivananda commence le Akhanda Mahamantra Kirtan (chant continu du Mahamantra : » Hare Rama Hare Rama ; Rama Rama Hare Hare ; Hare Krishna Hare Krishna, Krishna Krishna ; Hare, Hare « ) le 31 décembre il institue le Sri Visvanath Mandir ( Mandira : Temple) avec 3 adorations journalières.
Sivananda croit en la Synthèse de chaque choses, au yoga, en l’allégement de la souffrance humaine.
En 1945, il crée la pharmacie Ayurvédique Sivananda pour servir le peuple avec de véritables préparations ayurvédiques (Ayurveda = L’ancienne science et médecine Indienne) issues d’herbes de l’Himalaya. Sa pharmacie prit une telle expansion qu’elle ne put faire face à la demande croissante.
En 1947 Sivananda organise la Fédération » All world Sadhus « .
Cette année vit une grande expansion des activités de la Société.
En 1948 La » Yoga Vedanta Forest Académie » est organisée. Son but est l’enseignement du yoga et du Vedanta.
En 1950 Sivananda voyage au travers l’Inde et du Sri Lanka pour faire passer son message divin.
Il éveille la conscience morale et spirituelle dans le cœur des gens. L’impact fut immense. Depuis, il y a un courant incessant d’âmes égarées vers l’Ashram ainsi qu’un immense courrier pour demander une plus grande dispersion des connaissances.
Le petit dispensaire s’agrandit et devint un hôpital régulier.
En 1958 on établit le » Sivananda Literature Research Institute » et on y traduit et publie les œuvres de Sivananda dans les langues régionales de l’Inde.
Sivananda diffuse son message de service, méditation et Réalisation de Dieu dans le monde.
SIVANANDA SARASVATI – ASHRAM (témoignage de Arnaud Desjardins – 1961)
Un ashram est une communauté d’hommes et de femmes regroupés autour d’un maître, un Guru.
Dans cet ashram les disciples ont une intense activité intérieure et silencieuse.
Il y a plusieurs temples et le son des cloches appelle à la prière.
Sur un pilier est inscrit les grands principes de chacune des grandes religions :
Hindouisme : » Connais le Soi suprême et sois libre «
Christianisme : » le royaume des cieux est au-dedans de vous «
Judaïsme : » je suis celui qui suis «
Soufisme : » je suis la vérité «
…
Swami Sivananda a écrit plus de 350 livres ( biographies, autobiographies, poèmes, messages, traités sur le yoga, la santé….)
Ses disciples disent que la méditation aussi importante soit-elle, n’exclut pas la vie active et surtout l’aide active aux autres.
L’ashram comprend une imprimerie, un hôpital ophtalmologique, un hôpital, une fabrique pharmaceutique, une bibliothèque, une poste…) on parle même de la » ville de Sivananda « .
UNE JOURNEE DANS L’ASHRAM :
- La journée commence par le salut au soleil (rite symbolique)
- Puis la purification : le disciple prend l’eau du Gange dans le creux de la main et l’offre au feu solaire. (l’eau joue un rôle essentiel dans les rites hindous.)
- La prière
- Pranamaya (maîtrise du souffle mais aussi maîtrise des énergies subtiles qui pénètrent dans le corps par l’air, les aliments et les sensations). Le pranamaya prépare à la méditation et à la concentration.
- Méditation, c’est par la méditation que l’on trouve le véritable silence là où la vie se révèle.
Chaque matin, Swami Sivananda sort de sa chambre pour mettre en route l’ashram.
On pouvait être un peu étonné de le voir marcher avec difficulté (surprenant pour un yogi) mais malgré la douleur, il était toujours très souriant.
Ses disciples disaient de lui : » Le maître, à force de prendre sur lui le mal, la souffrance des autres succombe à la maladie « . Mais a 75 ans, Sivananda avait toujours un très beau visage, peu ridé d’où émanait une puissance et une immense bonté.
Les disciples venaient de très loin pour le voir.
A l’intérieur de l’Ashram, Sivananda recevait les visiteurs pour le darshan.
Les occidentaux peuvent être frappé par la dévotion extrême du disciple pour le maître. Mais en Inde c’est normal, le guru n’est pas adoré en temps que personne mais il a fait de son corps un Temple de Dieu et il manifeste une partie de l’énergie divine. Ce n’est pas lui, mais l’Absolu qui est adoré en lui.
Swami bénit la nourriture qui sera offerte, partagée, il bénit la flamme : chacun passe la main sur la flamme puis porte la main au visage et au front en témoignage du désir d’illumination spirituelle.
A la fin du darshan, on partage le repas prasad (nourriture offerte au Divin ou au guru et redistribuée aux assistants) . Tout ce que le maître a consacré devient un support pour son influence spirituelle.
L’aide du Guru se fait surtout sentir lors de la méditation silencieuse qui est suivie d’une lecture des textes sacrés (Upanishad, Baghavad Gita) et des commentaires.
La musique est aussi une activité très importante dans l’ashram.
L’effort de concentration débouche sur le samadhi (état d’union avec le dieu personnel ou d’absorption dans l’Absolu)
Ce n’est pas le but de la vie spirituelle hindoue mais une expérience qui porte dans un état de conscience au delà des limites du temps et de l’espace.
Le yogi sait qu’il lui reste alors à unir le ciel et la terre, à revenir parmi ses frères et témoigner de cet autre monde qu’il a réalisé.
Le yoga de Sivananda qu’il avait appelé » Yoga de Synthèse » influe sur le développement harmonieux de la main, de la tête et du cœur par la pratique du Karma yoga, Jnana yoga et Bhakti yoga.
Sivananda a des disciples de toutes les religions dans le monde entier.
Sivananda meurt le 24 juillet 1963 dans son Kuttir sur la rive du Gange à Sivanandanagar (ville de Sivananda).
SES ENSEIGNEMENTS SONT RÉSUMES EN 6 MOTS :
Servir, Aimer, Donner, Purifier, Méditer, Réaliser.
Prière Universelle de Swami Sivananda
Site à visiter : www.sivananda.org
La Posture de Méditation
La posture de méditation est le reflet corporel de la qualité de la méditation, un rapport essentiel existe entre la position du corps et l’attitude de l’esprit.
Il existe plusieurs postures de méditation, elles sont tooutes des postures assises ce qui empêchent l’endormissement et le dos doit toujours être droit : Siddhâsana, Vajrâsana, Ardha Padmâsana, Sukhâsana mais la plus correcte est Padmâsana, le Lotus.
Evidemment, on adapte la posture assise s’il y a des problématiques physiques. On peut alors être en assise avec le dos contre un mur et on peut méditer sur une chaise
La posture de méditation doit être Sukka Stirha : ferme et confortable. Elle doit être tenue longtemps et sans effort.
Pourquoi la posture du Lotus – Padmâsana – est la plus correcte ?
Le yoga distingue 5 instruments subtils d’action et de perception :
- les pieds (locomotion)
- les mains (préhension)
- les organes génitaux (reproduction)
- anus & uretère (excrétion)
- langue & bouche (expression)
Empêcher les instruments d’action d’agir, c’est bloquer l’instrument subtil de perception. C’est un moyen efficace pour s’isoler des stimulations extérieures et diminuer l’agitation du mental.
Dans les tendons, les capsules articulaires, les muscles, il y a des récepteurs spécialisés qui mesurent l’état de tension et d’élongation des fibres qui les environnent.
Ces récepteurs sont liés à la substance réticulée activatrice dans le bulbe rachidien.
Quand il y a élongation, la substance réticulée est activée et le cerveau s’éveille
Les mains et les pieds sont orientés vers le haut et marquent :
o Un désir de sublimation de l’activité mentale
o Une aspiration a faire monter la conscience de l’intellectuel vers le spirituel
o La volonté de faire monter la conscience du bassin vers les épaules et la tête.
Le dos des pieds en contact avec l’intérieur des cuisses libère la respiration abdominale par réaction réflexe et cela joue un rôle apaisant.
Les jambes sont verrouillées ce qui empêche le corps et le mental de bouger.
Les jambes croisées expriment l’unité de la vie et de la mort, du bien et du mal, des moyens habiles et de la sagesse, des principes masculins et féminins…
Le regard fixé vers le bout du nez ou vers le troisième œil (âjna chakrâ) sert a freiner l’activité de rêverie. On cherche ici à aller dans un état d’unité au-delà des images mentales, dans un état de fixité oculaire.
Dans la vie ordinaire, le dos est relâché, voûté, les mains et les jambes sont tendues. Dans la méditation, on inverse le processus, les mains et les jambes sont détendues, les muscles paravertébraux et la nuque sont maintenus avec un dynamisme de base. Le fait de garder la nuque tendue aide le mental à aller au delà de l’imagerie et du sommeil.
En gardant le dos bien droit, on permet à l’énergie intérieure ou prana de circuler plus facilement dans les nadis et l’esprit est plus vite apaisé.
La position de la langue évite que le perroquet intérieur ne se mette en action.
Raison ésotérique de cette posture:
Depuis les temps anciens l’homme pratique la méditation dans cette posture.
Certains ont atteint des états de consciences ultimes (Samadhi, Nirvana..) où l’homme entre en contact direct avec la réalité, au-delà des apparences illusoires que nous apportent les sens.
L’homme contacte alors la réalité cosmique ultime . Cet homme ramène sur le plan de la conscience ordinaire, de veille, une expérience dont il peut faire bénéficier les autres, et de plus les conditions permettant à d’autres d’atteindre le même état.
Quand un homme atteint le samadhi, il marque profondément son propre mental et le psychisme cosmique.
Se placer dans la même position facilite l’accès à ce type de conscience où tout nous est révélé.
Source du texte : http://syldefline.chez.com/
Raja Yoga
RÂJA YOGA
« Maintenant, le Yoga va vous être enseigné, dans la continuité d’une transmission sans interruption. Le Yoga est l’arrêt des perturbations du mental. Alors se révèle notre Centre, établi en soi-même. Dans le cas contraire, il y a identification de notre Centre avec cette agitation du mental. » (Yoga-Sûtras) .
Le Râja-yoga ou Yoga royal est l’aboutissement final de la pratique du Hatha-yoga. C’est en quelque sorte sa partie supérieure, où l’accent sera mis, non plus sur la maîtrise du corps et de ses énergies, mais sur la maîtrise du mental et sa pacification. C’est l’accès direct au Silence intérieur et l’identification au Soi.
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L’EXPERIENCE INDIVIDUELLE :
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Comme pour toutes les autres formes du Yoga, la pratique du Râja-yoga sera avant tout une question d’expérience individuelle. Le râja-yogin est quelqu’un qui essaye de vérifier par lui-même ce qu’il aura pu lire, entendre et comprendre. Il ne se contentera pas de rester au niveau de la croyance, mais il cherchera ardemment à faire sa propre expérience et à réaliser la Béatitude du Soi. Ainsi pourra-t-il parler, non par ouï-dire, comme la plupart d’entre nous, mais comme réel Sujet Connaissant. Le Bouddha lui-même, a donné cette importante recommandation à ses disciples :.
« Ne croyez pas une chose simplement sur des ouï-dire. Ne croyez pas sur la foi des traditions uniquement parce qu’elles sont en honneur depuis nombre de générations. Ne croyez pas une chose parce que l’opinion générale la croit vraie ou parce qu’on en parle beaucoup. Ne croyez pas une chose sur le seul témoignage d’un des sages de l’Antiquité. Ne croyez pas une chose parce que les probabilités sont en sa faveur, ou parce que l’habitude vous pousse à la croire vraie. Ne croyez pas ce qui provient de votre propre imagination en pensant qu’il s’agit de la révélation d’une Puissance supérieure. Ne croyez rien en vous fondant sur la seule autorité de vos maîtres ou des prêtres. Ce que vous aurez vous-mêmes éprouvé, ce dont vous aurez fait l’expérience et que vous aurez reconnu pour vrai, ce qui vous sera bénéfique à vous ainsi qu’aux autres, en cela, croyez-y et conformez-y votre conduite. » (Bouddha)
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UNE METHODE INDISPENSABLE :
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Le Râja-yoga se veut éminemment pratique. C’est avant tout une méthode indispensable pour tous ceux qui cherchent la réalisation du Soi. Tout son enseignement tend à nous donner des moyens concrets pour discipliner notre mental et pour rentrer dans la profondeur de notre être. La grande difficulté consistera alors, à tourner notre regard vers l’intérieur et à l’y maintenir. Depuis notre prime enfance, nous avons surtout appris à regarder vers le monde extérieur et à développer le sens de la différenciation. Le savoir intellectuel repose avant tout sur l’analyse et sur l’observation des phénomènes environnants. Toutes les sociétés sont régies uniquement suivant l’ordre extérieur des choses et c’est pour cette raison qu’il y a tant de problèmes et d’incompréhension à la surface de notre terre. Dans le Râja-yoga, il s’agira au contraire de mettre en veilleuse ce sens de la différenciation et de reconnaître l’Unité transcendante de tous les êtres.
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« Les innombrables formes de la philosophie, de la dialectique, de la linguistique, enserrent l’esprit dans le filet des connaissances livresques et le détournent du vrai savoir. » (Yogabija Upanishad)
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LES HUIT MEMBRES DU RAJA-YOGA :
Le Râja-yoga comporte huit paliers principaux (les huit membres) :
– Yamas : les abstinences ;
– Niyamas : les observances ;
– Asana : la posture ;
– Prânâyama : la régularisation du prâna ;
– Pratyâhâra : le retrait des sens ;
– Dhâranâ : la concentration ;
– Dhyâna : la contemplation ;
– Samâdhi : l’identification.
On parle souvent des huit membres du Yoga, comme d’une véritable échelle sur le chemin de la réalisation du Soi. En effet, il est évident qu’avant de pouvoir maîtriser les sujets les plus complexes, nous avons à travailler sur les sujets les plus élémentaires. Comme pour le Hatha-yoga, le Râja-yoga demande avant tout du sérieux et de la discipline. Faire quelques exercices de temps en temps suivant notre propre fantaisie, papillonner d’une méthode à une autre, ou attendre tout simplement que le travail se fasse tout seul, ne nous mènera nulle part. Aussi est-il indispensable d’avoir une véritable échelle de pratique, afin de pouvoir gravir un à un tous les échelons et d’arriver au but.
site web « la fine fleur du Yoga »
l’Arbre de Gratitude
L’Arbre de Gratitude
Depuis longtemps je vis loin de ma famille mais malgré les kilomètres, vers fin novembre, je repense à mes racines anglaises et leurs traditions autour du réveillon et cette saison de fête.
J’écris mes cartes de noël, je fabrique des petites décorations pour la maison avec mes filles, je décore ma maison et je prépare mon traditionnel « mincemeat » pour les mince pies ! Je sors la crèche et je parle avec mes filles de l’histoire de noël… …. et je repense à tous les noëls de mon enfance.
Ils restent gravés dans ma mémoire. Ma grand-mère, qui était toujours chez nous pour Noël, et toujours la première levée le matin de Noël… J’ai pu passer des instants privilégiés à ses côtés avant de pouvoir ouvrir les cadeaux que le Père Noël avait amenés pour mon frère et moi.
Des instants de magies, de la simplicité, des odeurs de cuisine, mes parents qui chantaient les chansons de Noël malgré leur tendance plutôt athée….
Je voudrais que mes filles se rappellent de leur période de Noël avec autant de tendresse. Le fait d’être loin de mes proches m’a forcée depuis des années à créer mes propres traditions.
Une de ces traditions m’est devenue très importante….mon arbre de gratitude.
Avec le sapin décoré et les odeurs de noël dans l’air, je pense aux personnes qui m’ont été chères pendant tout l’année. J’imprime une photo de chaque personne que je colle sur du carton ou j’écris tout simplement leur nom sur une carte avec un message de gratitude derrière. J’attache une ficelle à la carte et je la mets sur une de mes grandes plantes qui pour moi représente, pendant toute la période du réveillon, mon arbre de gratitude.
Oprah Whinfrey, lors d’une tournée aux États-Unis, a lancé un challenge aux gens d’écrire tous les jours 5 choses pour lesquelles ils voulaient envoyer de la gratitude. Tous les jours c’est beaucoup mais peut-être au moins un jour avant Noël.
Penchez-vous sur les choses ou les personnes pour lesquelles vous êtes envahis de gratitude. Passez quelques instants à penser à ce qu’elles vous ont fait cette année, comment vous vous sentez quand vous pensez à elles….. Puis écrivez leur nom, le message de gratitude.
Cette période c’est cela pour moi – un moment dans l’année à envoyer de la gratitude à tous ceux qui m’ont permit de travailler, de manger, d’aimer, de vivre.
Je vous invite à prendre un peu de temps, à faire à votre façon votre arbre de gratitude et pensez plutôt à remercier pour ce que vous avez et pas ce que souhaiteriez avoir.
Happy Christmas
La Bhakti Yoga
Bhakti Yoga« La vrai religion ne consiste pas en observances, rituels, bains et pèlerinages, mais à aimer toute chose. L’amour cosmique embrasse tout et inclut tout.
En présence de l’amour pur, toute discussion et différence ainsi que toute haine, jalousie et égoïsme sont dissipés, comme l’obscurité est dissipée par les rayons pénétrants du soleil à l’aube.
Aucune religion n’est plus élevée que l’Amour. Aucune connaissance ne surpasse l’Amour. Aucun trésor n’est plus grand que l’Amour, car l’Amour est la vérité. L’Amour est Dieu. »
Swami Sivananda (Méditation et Mantras).La Bhakti
Le mot » bhakti » vient de la racine » bhaj » qui signifie » être attaché à Dieu « . La bhakti est la dévotion envers Dieu. Elle est la forme d’amour suprême envers Dieu. C’est l’amour pour l’amour. Le bhakta (l’adorateur) désire Dieu et Dieu seul, sans aucune attente égoïste.La bhakti adoucit le cœur, efface les défauts et les vices. Elle apaise le flux des émotions. Elle verse dans le cœur, la joie, l’extase, la bénédiction et la connaissance. Elle permet au fidèle de communier constamment avec Dieu, avec sa Divinité favorite.
L’exaltation émotionnelle n’est pas de la dévotion. Le fanatisme n’est pas de la dévotion. Ce ne sont qu’excitation et frénésie. La dévotion est l’accord de la volonté et de l’intellect avec Dieu. La Bhakti est l’approche directe de l’idéal à travers le cœur.Le Bhakti Yoga est le chemin de la dévotion. Il s’adresse à la majorité des hommes, des femmes. Il peut être pratiqué en toute circonstance. Il ne nécessite ni érudition, ni pénitences austères, ni lectures assidues de textes sacrés, ni de longues études métaphysiques, ni un intellect brillant. Seul est demandé un cœur disponible pour accueillir Dieu, sous la forme de sa Divinité favorite. Il faut seulement rester dans le souvenir constant et vivant de Dieu en soi. C’est le chemin de la Foi. Tout être vivant est en capacité de le parcourir. La voie du bhakti yoga est ouverte à tous. Il attire naturellement les êtres qui ont un tempérament à prédominance émotionnelle.
L’enfant pense à sa mère et sa mère pense à lui en permanence. L’amoureux pense à sa promise et celle-ci ne pense qu’à son amoureux. L’homme cupide pense à son argent et seulement à son argent. De même, le bhakti yogi pense à sa Divinité favorite. Il garde l’image de celle-ci en son cœur.
Les désirs matériels entravent le développement de la dévotion. Le renoncement aux biens matériels est l’essence même de l’amour Divin. Le bhakti yogi aime Dieu. Il le sert. Il sert sa création.Si dans les autres voies du Yoga (Karma Yoga, Jnana Yoga et Raya Yoga), les émotions sont traquées, déracinées, car liées à l’attachement et au désir; à l’inverse dans le Bhakti Yoga, les émotions sont converties en amour inconditionnel pour Dieu. Les émotions inférieures (égoïsme, colère, haine, jalousie, …) sont transformées, sublimées. Elles servent de vecteur afin de guider le bhakta yogi vers la libération. En se purifiant, le cœur reçoit le flot continu de l’amour Divin.
Un raja yogi atteint le plus haut degré de réalisation par la maîtrise de son mental, un karma yogi par le service désintéressé, un jnana yogi par l’étude et l’analyse et un bhakti yogi par la dévotion et l’abandon à Dieu. Le but est le même, seules les méthodes sont différentes.
« Lorsque vous priez pour la santé, le bonheur et la paix d’autres personnes, vous devenez un canal pour le flot de la grâce divine. L’eau qui stagne dans une mare risque de croupir tôt ou tard, mais celle qui traverse une canalisation ne se salit jamais car elle coule tout le temps. De même, si l’on reste un canal pour le flot de la grâce divine, on conserve toujours un cœur pur et empli de cette grâce divine « . Swami Sivananda (Sivanand Upanishad)
Comment cultiver la dévotion ?Dans l’enseignement du Bhakti Yoga sont définis neufs moyens pour éveiller et développer la dévotion :
L’écoute des louanges de Dieu et de ses œuvres : les récits d’épopées védiques, les histoires religieuses…
Le souvenir constant de Dieu : Percevoir Dieu en toute chose, dans la prière, dans la vie de tous les jours
Le chant des louanges de Dieu : chanter les hymnes sacrés, les chants religieux…
Le salut à Dieu : Se prosterner devant les représentations symboliques de Dieu
Les offrandes à Dieu : les rituels sacrés, les cérémonies d’adoration, les cultes religieux, …
Adorer les pieds du Seigneur : Rituel d’adoration des pieds du Seigneur, du Maître spirituel
Un sentiment d’amitié pour Dieu : Etablir en soi une relation personnelle avec Dieu
Le service à Dieu : Cultiver le sentiment d’être le serviteur de Dieu
L’abandon de soi à Dieu : Remplir son cœur d’un sentiment d’abandon complet à DieuDe même, la compagnie de saintes personnes, la méditation, le chant sacré, la lecture des textes sacrés, le service de saintes personnes, le pèlerinage, la charité aideront au développement de la dévotion.
Par ces pratiques, de nouveaux sillons se creuseront dans le cœur, durci par l’égoïsme. Un espace d’ouverture pourra alors se créer dans le cœur. Ce dernier pourra enfin se tourner vers Dieu, vers les autres dans une communion réelle et complète.
Source; SAMÂDHI, ou le sentier vers l’Eveil…Forum spirituel, dédié à l’Eveil de la Conscience et à la Quête du SOI – (Advaïta Vedãnta)
Qu’est-ce que la bhakti ? d’après le blogshivaisme-cachemire.blogspot.fr
https://yoga-sainte-baume.fr/570
Le Prânâyâma a un sens plus profond qui va au-delà d’un simple mouvement respiratoire. Prâna est un terme que les textes de l’Inde, utilisent pour désigner le Créateur. le Créateur utilise une « force » pour créer l’univers et pour donner la « vie » à chaque être créee. Cette force est appelée Prâna. le moyen pour s’unir au Créateur est le Prânâyâma. T.K.SRIBHASHYAM Pranayama
Dans un premier temps, nous nous mettons à l’écoute du souffle tel qu’il est ; son rythme, sa présence dans différentes parties du corps, à l’extérieur du corps, dans la globalité, dans l’espace.
Ce n’est qu’ensuite que les pranayamas (techniques de respiration) sont abordés. Des énergies plus subtiles peuvent s’exprimer et nous mettre en contact avec notre vraie nature : la tranquillité, la joie.« le yoga c’est une tradition. une pose c’est un événement extraordinaire. quand le matin vous vous livrez au pranayama, vous rejoignez la sève des arbres, vous rejoignez les différentes espèces animales, végétales. vous intégrer votre rôle dans la création. c’est un événement cosmique un pranayama »
Éric Baret.
Sortons contempler les lumières douces et infinies de l’hiver…
Après les flammes de ce long été indien, de cette année si chaude, de ces événements récents qui nous brûlent, voici la bénédiction de la fraîcheur hivernale. Elle éteindra les flammes, réveillera la joie et la tonicité, nous permettra de plonger dans la tristesse et la nostalgie, d’ouvrir les eaux des pleurs pour laisser sortir ce qui doit, cicatrisant les blessures, nous entourant de pureté et de clarté.
Il se fait rare ces dernières années, le froid. Alors profitons-en ! Sortons contempler les lumières douces et infinies de l’hiver à travers les arbres dénudés et ses reflets angéliques sur le givre, sortons nous gorger de fraîcheur qui rougit les joues et fait monter la joie tonique et la conscience, sortons fouler les feuilles qui crissent leur moisson de richesses à venir dans les bois… et ne chauffons pas excessivement la maison. C’est la saison où il est permis de tout manger, parce que le feu qui nous anime, avivé par le froid extérieur, consume tout… et il faut le nourrir, comme un enfant gourmand et joyeux : de doux, de salé et d’acide ; d’onctuosité, de lourdeur, de gras et de liquide ; d’intériorité, de lenteur et de profondeur.
C’est lui qui nous permet d’explorer nos désirs, qui nous porteront jusqu’au printemps, épurés par la faim et le froid, et d’éclairer notre conscience. Il nourrit notre joie présente et notre fraîcheur intérieure à venir, celle qui nous gardera des brûlures des émotions, et du soleil dans quelques mois, de la vieillesse dans quelques années. Il nourrit aussi notre tonicité. C’est le moment pour la pratique lente et toute en intériorité d’exercices physiques demandant de puiser dans les tréfonds de la chair comme les longues marches, le chi gong, certaines pratiques de yoga et de pranayama… qui donnent la joie de jouer avec le froid. A cette époque de l’année, le massage est souvent pratiqué avec les pieds.
On peut aussi se retirer dans la maison et en soi-même et y mûrir comme les arbres notre floraison à venir, y rencontrer notre lumière intérieure à l’écart de la lumière omni-présente des écrans, y contempler à travers de patients travaux (fabriquer les cartes et les cadeaux peut-être) la beauté qui passe à travers nous dans la lenteur, et y préparer les nourritures qui mèneront jusqu’à la Pâque des premiers fruits et des premiers légumes nouveaux. Avec Noël, nous retrouverons nos racines, ces soleils intérieurs que sont les habitants de notre coeur, dont la lumière nous permettra de traverser la nuit et les ombres.
En cette saison où le feu impatient peut nous ronger, on peut commencer par manger beaucoup de céréales, puisque nous leur avons sans doute préféré les légumes ces derniers temps, et tous ces fruits acides et astringents que le gel a adoucis : les prunelles, l’épine-vinette, les coings, les cormes… même les poires et les pommes comme mon ami qui ne les mange que blettes, les kakis là où ils poussent, les olives… Et puis, il sera temps de profiter de ce feu qui chauffe continuellement la maison pour faire cuire à tout petit feu de grandes potées de viande, ou de légumineuses et de racines, aux herbes, aux épices, au vin, dont le parfum humide infusera la maison de bonheur, adoucissant la sécheresse du chauffage. Et de même que le liquide riche aura lentement pénétré chaque chair, de même notre chair sera pénétrée de sucs riches et régénérants, et de douceur, nourrissant notre patience, notre mémoire et notre compassion. Sans mixeur ni cocotte minute…
Si le froid nous a congelé trop vite, et que cela nous a monté à la tête, une cuillerée à soupe de vin voire une petite cuillerée de la liqueur maison le matin à jeûn peut aider, ou de l’eau chaude en boisson (oui !), ou une danse effrénée, ou de gros câlins vigoureux, ou jouer à chat avec ses enfants… Si la bronchite menace, et que les sécrétions ont du mal à se faire, du miel entre les omoplates et sur la poitrine, des feuilles de chou écrasées au rouleau par-dessus, un T-shirt bien près du corps, un bon lait chaud au miel et à la fleur d’oranger, et au dodo : si ça n’a pas guéri dans la nuit, les sécrétions se feront au moins plus facilement le lendemain.
http://www.ayurveda-france.org/
La Méditation étape par étape
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