Le Yoga-Nidrâ est une technique de visualisation en relaxation profonde très similaire au sommeil lent léger (stade 1 et 2 du sommeil lent).
Les Hindous définissaient non pas deux, mais quatre états de conscience : les deux premiers correspondent à la veille et au sommeil, Le troisième correspond au phases de rêve qu’ils identifiaient comme un état de conscience spécifique distinct du sommeil « calme ».
Le quatrième état yogique est appelé « sommeil conscient », c’est le Yoga-Nidrâ [1] qui s’apparente d’un point de vue médical au stade 1 (et parfois 2) du sommeil lent [2].Selon notre opinion, cet état de conscience est très semblable à ce qui se passe lors de séances de sophrologies ou d’hypnose, lorsqu’elles sont bien conduites.
Notons bien qu’il serait fallacieux de considérer le Yoga-Nidrâ [3] comme un véritable état de sommeil (alors qu’on lit ici ou là que c’est la « maîtrise du sommeil »).
Pour autant, ces techniques de relaxation développées pendant des siècles par les maitres tantriques restent intéressantes en tant que moyens de se détendre lorsque le stress et les éléments somnotoxiques s’accompagnent d’état d’hyper-éveil cérébral incompatible avec l’endormissement.Tout en nous gardant bien de prosélytisme vis-à-vis de théories issues des temps immémoriaux, mais basées sur des connaissances physiologiques approximatives, nous trouvons intéressant de décrire ici cette pratique que l’on peut appeler : « technique de visualisation en relaxation profonde ».
Certaines personnes peuvent y trouver un moyen d’apaiser leur système nerveux mais il ne faut pas perdre de vue qu’au final, les seules conditions pour s’endormir sont, avant tout, d’avoir sommeil et de pouvoir s’allonger confortablement et en sécurité
NB. Lorsqu’on s’ennuie dans son lit, il est toujours préférable d’en sortir !
Le Yoga-Ndrâ se pratique allongé (sur le sol) en position dorsale, dans la posture dite « du cadavre », ou shavasana, dans une complète immobilité.
Yoga-Nidrâ
Le yoga a pour but la pacification du mental.
Son enseignement fut originalement pratiqué pour améliorer la santé physique et vider l’esprit afin de préparer à la méditation dans la recherche de l’éveil.Allongez-vous confortablement sur le dos, les yeux presque totalement fermés (un très mince filet de lumière à travers les cils), les jambes légèrement écartées, les pieds en position de détente légèrement tournés vers l’extérieur.
Gardez les bras le long du corps, les paumes des mains tournées vers le haut, le cou bien droit en alignement de la colonne vertébrale.Recherchez une position confortable de façon à pouvoir rester strictement immobile pendant toute la séance.
Si nécessaire, utilisez un tapis de sol, des coussins ou une couverture.
Prenez une grande inspiration, et avec l’expiration, laissez vous aller, en essayant de lâcher toutes les contractions musculaire inutiles.NB : Le but de la technique est d’essayer de ne pas s’endormir
Vous êtes prêt pour le Yoga-Nidrâ…
Essayez de prendre conscience de l’état de votre être, juste au moment où vous entrez dans le sommeil.
Laissez votre respiration se faire doucement, lentement, régulièrement mais sans essayer de la diriger (contrairement à ce qui est à la base des autres techniques de relaxation).À chaque expiration lente et longue, répétez le son « AUM ». Laissez la vibration sonore de ce mot vous envahir, des plantes de pieds jusqu’au sommet de la tête.
Peu à peu, réduisez le son en finissant simplement par le répéter uniquement mentalement.
Inspiration, expiration : « AUM », inspiration , expiration : « AUM »….
Conservez une attitude d’immobilité absolue, et restez concentré(e). Le Yoga-nidrâ s’apparente à un état de réceptivité lucide. Vous devez rester bien présent(e) et bien conscient(e).
Mais le corps devient statue, et le mental s’arrête lui aussi dans la contemplation de l’espace noir devant les yeux.Imaginez des situation agréable de repos contemplatif, qui seront destinée à rester tout du long en arrière fond de votre conscience :
- un paysage magnifique (un désert, des montagnes couvertes de neige, une prairie au printemps, le mouvement des vagues).
- la flamme d’une bougie ou d’un feu de bois ;
- une pluie chaude d’été ;
- un lever ou un coucher de soleil ;
- un vol d’oiseaux migrateurs ;
- un ciel étoilé en été ;
- une bonne partie de pêche…
- la pleine lune sur la grande pyramide du Caire ;
- la contemplation d’une aurore boréale ;
- une longue plongée profonde en bouteille ;
- le survol de la forêt tropicale en montgolfière ;
- une promenade à cheval en automne.
Vous allez essayer d’imaginer de sentir, de ressentir de contempler aussi parfaitement que possible des situations de parfaite sérénité que vous avez déjà vécu(e) par le passé.
Le but est d’arriver à une sensation de paix intérieure et d’harmonie profonde avec l’univers.Sankalpa
Lorsque vous êtes bien détendu(e), choisissez ce que les yogis appellent « Sankalpa » ou « pensée de Lumière ».
Le Sankalpa (concentration sur le souhait) est une sorte de bonne résolution pour soi même, une pensée positive, une pensée noble.
Contrairement aux promesses du nouvel ans qui se conjuguent souvent sur le mode de la culpabilité, le Sankalpa (en Sanskrit, détermination) s’appuie plus sur la cause que sur la conséquence.
Pour donner un exemple, ce n’est pas « j’arrête de fumer », mais c’est « je recherche la santé ».
C’est donc une phrase qui correspond à un désir de progrès personnel et qu’on se répètera quand on sera prêt, dans le silence intérieur du Yoga-Ndrâ (cf. plus bas).
rotation de la conscience
Maintenant, vous allez effectuer une « rotation de la conscience ». Il s’agit de vous concentrer pour prendre mentalement conscience de chaque partie de votre corps.
Ne bougez pas ! Il n’est pas nécessaire de chercher à plus relaxer chacun de vos membres, mais simplement d’en percevoir la présence le plus clairement possible.Commencez par la main droite (si vous êtes droitier). Pensez d’abord à votre pouce, puis à l’index, au majeur, à l’annulaire et enfin à l’auriculaire. Passez à la paume, l’avant-bras, le coude, l’épaule, puis l’aisselle, et redescendez vers la taille, la hanche droite, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville, le talon, la plante du pied, le gros orteil, le 2ème orteil… jusqu’au 5ème.
Suivez ensuite le même parcours de l’autre côté. Concentrez vous sur la main gauche, du pouce d’abord, puis de l’index, du majeur, de l’annulaire et enfin l’auriculaire. Remontez pareillement vers la paume de la main gauche, l’avant-bras, le coude , l’épaule, l’aisselle, la taille, la hanche, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville , le talon, la plante du pied, le gros orteil…, jusqu’au dernier de chacun de vos dix orteils.
Prenez conscience maintenant de la colonne vertébrale, du bas vers le haut et ensuite de tout l’ensemble du rachis avant d’élargir votre pensée vers l’omoplate droite puis l’omoplate gauche et ainsi de tout le dos.
A présent, prenez conscience de votre ventre, à partir du creux de l’estomac et remontez vers la poitrine et suivez vers le cou, la nuque, la tête et le front.
Orientez votre pensée vers les éléments à droite de votre visage, votre œil droit d’abord, puis votre oreille, la joue, la narine, le menton qui fait le passage vers l’autre côté, la joue gauche, l’oreille gauche, l’œil gauche, la narine gauche, la lèvre supérieure, la lèvre inférieure, la langue, la mâchoire.
Conscience de la respiration
Gardez la conscience de votre respiration.
À présent, vous sentez l’intégralité de votre corps.
Vous êtes bien, vous êtes immobile, vous êtes extrêmement lucide, vous avez pleinement conscience que vous êtes en train de pratiquer le Yoga-Nidrâ.
Nb. Veillez à rester tout ce temps absolument immobile, aucun mouvement physique et aucune autre activité mentale parasite en dehors de votre « Sankalpa ».Dans cette immobilité physique et mentale, prenez davantage conscience de votre respiration. Il s’agit d’un mouvement automatique du corps qui signifie que vous êtes vivant(e). N’essayez pas de la diriger, contentez vous de l’observer comme de l’extérieur : à chaque cycle respiratoire, le nombril s’abaisse le ventre se soulève légèrement, puis se creuse à nouveau.
Prenez conscience des mouvements qui provoquent l’inspiration ainsi que ceux qui accompagnent l’expiration.Restez ainsi dans cette attitude d’observation immobile et, lorsque vous êtes prêt(e), commencez à compter vos cycles respiratoires
Le chiffre de départ est fixé à 27, mais il faut les compter à rebours de 27 à 1, en prenant compte de chaque mouvement et en répétant mentalement le décompte pour chaque inspiration et chaque expiration : 27, vous inspirez ; 27, vous expirez.
Puis 26, vous inspirez, 26, vous expirez.
Et ainsi de suite, 25, 25, 24, 24, … jusqu’à 1.
Restez concentré(e), vous ne devez pas vous endormir, vous ne devez pas faire d’erreur. Si vous oubliez où vous en étiez, ou si vous vous trompez dans vos comptes recommencez à partir de 27.
Laissez vous envahir
Vous êtes parfaitement lucide et immobile depuis le début et vous avez fini de compter ?
voilà venu le temps de l’évocation de votre Sankalpa.Votre visage est apaisé, vos yeux sont relaxés, vous conservez une immobilité, un silence intérieur profond. Laissez vous envahir par un sentiment de calme et une sensation de bien-être.
Vous êtes vivant(e)… vous respirez doucement, lentement, régulièrement.
Étirez vous méthodiquement
Lorsque vous le désirez, reprenez à nouveau conscience de votre corps depuis les orteils de vos pieds jusqu’au sommet de votre tête pour revenir doucement vers l’éveil.
Répétez mentalement le son « AUM »…Puis, tout en veillant à garder les yeux fermés, bougez très légèrement les orteils, bougez légèrement le bout des doigts un par un en finissant par les pouces…
bougez légèrement la colonne vertébrale, avec un léger mouvement du bassin et des épaules.
Posez doucement les mains sur le ventre, au niveau du nombril, le temps d’une ou deux respirations et faites remonter doucement les mains vers le haut sur la poitrine, puis vers la gorge, le menton, le nez et entre les sourcils, jusqu’au sommet de la tête.
Continuez le mouvement en étirant les bras vers le haut comme pour vous allonger au maximum.
Étirez vous ainsi méthodiquement en mettant en jeu le plus possible de muscles (agonistes et antagonistes) et relâchez votre effort pour profiter du bien être en restant encore immobile un instant.
Essayez aussi de bâiller.
Puis asseyez vous et finissez la séance en vous frottant très doucement le visage de haut en bas plusieurs fois.
Si la séance c’est bien déroulée, il s’est passé 15 à 20 minutes, et vous devez vous sentir calme et reposé (comme après une petite sieste).
Vous êtes prêt(e) à vaquer à vos occupations.
Quelle place du Yoga-Nidrâ pour l’autogestion du sommeil ?
En principe, selon ce qu’en disent les adeptes du Yoga, cette technique ne devrait pas conduire au sommeil proprement dit car il n’y a pas de perte de conscience.
Cela appelle quelques commentaires :
- L’analogie avec le sommeil vient du fait que la relaxation bien conduite procure a ses adeptes un effet reposant assimilable au sommeil.
Il serait inexact de le confondre avec la sieste par exemple.- La définition encéphalo-graphique du sommeil (Cf Iconographie) ne correspond pas nécessairement à une perte totale de conscience. Lors des stades 1 et 2 du sommeil, la plupart des personnes souffrant d’insomnie n’ont pas conscience de dormir, contrairement à la plupart de celles qui se savent bonnes dormeurs.
- En revanche, il semble peu probable que l’on puisse rester conscient durant les phases de sommeil lent profond (le somnambulisme est ce qui correspond le plus à un tel sommeil).
- Durant le sommeil paradoxal, on considère qu’une certaine forme de conscience peut persister (comme lorsqu’on a conscience de rêver au cours du rêve), mais ce phénomène dit de rêve conscient ne s’apparente pas, selon nous, au Yoga-Nidrâ.
- Nous considérons qu’il est toujours bénéfique de connaître une stratégie à utiliser lorsque l’on éprouve des difficultés à d’endormir.
Lorsqu’il préfère ne pas se relever, le mauvais dormeur peut s’employer à occuper son esprit en pratiquant calmement cette technique.
Au final, si c’est le soir, que vous êtes dans votre lit et que vous vous êtes endormi en cours de parcours, tant mieux !- Par contre, dans la journée, si vous avez dormi, vous devez prendre soin de vous interroger sur votre niveau de somnolence.
Si vous exprimez le besoin d’une sieste, cela peut être normal (en fonction de votre horloge interne et de votre rythme de vie- NB Mais, dans tous les cas, la sieste doit demeurer courte. Prenez bien garde, la prochaine fois, de penser à programmer un réveil après 30 ou 45 minutes.
- merci a http://www.sommeil-mg.net/spip/yoga-nidra
Tag Archives: détente-anti stress
l’Automne ou le mouvement d’intériorisation
COURS DE YOGA SAINT MAXIMIN LA SAINTE BAUME
Les mouvements énergétiques des saisons
En cette rentrée automnale, nous nous lançons dans un nouveau projet pour l’année qui vient : celui d’écrire un article sur chaque saison, non pas à partir de la saison proprement dite comme nous l’avons déjà fait sur ce site (le printemps, l’été, l’automne, l’hiver), mais autour d’une réflexion sur le mouvement énergétique propre à chaque saison.
Dans la tradition chinoise, chaque saison est associée à un type d’énergie particulière qu’il s’agit de suivre, et surtout de vivre, afin d’en puiser la force et nourrir ainsi son corps tout au long de l’année. C’est avant tout parce que nous ne suivons pas les cycles naturels des saisons que la santé se détériore et les maladies apparaissent. Telle est la règle sur laquelle se base toute la tradition chinoise.
Dans ces différents articles saisonniers, il s’agira donc à la fois de développer une réflexion sur chaque type d’énergie mais aussi d’y associer des recommandations pratiques simples qui vous permettrons de vivre pleinement ce mouvement énergétique propre à chaque saison.
L’automne, ou le mouvement d’intériorisation
Dans la Tradition Chinoise, les saisons, comme toute chose, peuvent se saisir au travers des notions de Yin et de Yang. Ainsi, l’Automne manifeste le déclin du Yang et la naissance du Yin. Mais le mouvement énergétique propre à l’Automne se saisit peut-être mieux encore par les caractéristiques Yang et Yin prises dans leur qualité dynamique : le Yang est expansif, centrifuge, une énergie qui va du centre vers l’extérieur, de l’individu vers le monde. Le Yin, à l’inverse, concentre et possède une dynamique centripète allant de l’extérieur vers le centre, du monde vers l’individu. Autrement dit, la saison automnale entamant la naissance du Yin consacre le mouvement de l’externe vers l’interne : c’est le mouvement d’intériorisation.
Ralentir, premier mouvement vers l’intériorisation
Comme nous le soulignions dans notre article sur l’été, considérer la période estivale comme une période de repos est particulièrement injustifié du point de vue énergétique. L’été est au contraire la saison qui nous pousse à être le plus actif ou active comme nous le montre nos envies de partir ou de sociabilité. L’automne sonne nécessairement la fin de cette phase de mouvement : il s’agit donc en premier lieu de ralentir, ou plus précisément d’accepter de ralentir.
Et cela n’est pas aisé car la rentrée du mois de septembre nous pousse au contraire à la mise en mouvement de nouveaux projets, de s’adapter à de nouvelles situations professionnelles ou autres. C’est sans doute cette contradiction entre la demande sociale et le tempo énergétique de la saison automnale qui explique en partie cette baisse de régime, ce manque d’énergie et cette fatigue lancinante. Tout se passe comme si nous devions, non seulement trouver l’énergie pour porter ces projets mais également contrecarrer la tendance au ralentissement que l’on ressent et perçoit dans la nature.
Sans doute, peu d’entre nous peuvent outrepasser les logiques sociales et ralentir toutes leurs activités au moment où tout le monde « rentre ». Nous pouvons cependant trouver des temps où consciemment nous cherchons à ralentir, à prendre notre temps, à s’accorder et à renouer avec le rythme naturel. La marche nous semble une voie privilégié pour ce faire. Non pas la marche active et volontaire des randonnées montagnardes de l’été. Non, plutôt une marche lente et réceptive dans les forêts ou les parcs qui sont magnifiques en cette saison.
Une marche où vous prenez le temps – ou plus précisément, vous laissez le temps vous imposer son rythme – une marche durant laquelle vous laissez les sensations (odeurs, couleurs, sensation de fraîcheur et d’humidité, la brise légère sur votre visage) vous affecter, vous nourrir en conscience. Réservez-vous un temps de marche durant les week-end. Vos Poumons, organes associés à l’Automne, se régaleront et se renforceront au contact de cet air pur et frais des forêts.
Une marche où vous laissez votre esprit lui aussi suivre son propre cours. L’automne, saison où traditionnellement l’on engrange et on comptabilise le foin et autres céréales en prévision de l’hiver à venir, est le temps des bilans, du retour sur investissement si l’on peut dire. La marche automnale tendra naturellement vers cet état d’esprit et vers ces pensées : qu’ai-je obtenu des efforts consentis, des projets mis en route au printemps ? Quelles leçons retenir de telle expérience passée ? Prenez le temps de faire advenir ces bilans lors de ces marches automnales et d’en accepter les leçons.
Le retour au corps : second mouvement vers l’intériorité
Nous avons vu que la naissance du Yin qui caractérise l’Automne peut être aussi vu comme le mouvement allant de l’extérieur vers l’interne, du monde vers l’individu. Ce mouvement intériorisation nous amène ainsi à un retour vers le corps de l’individu, vers notre corps. C’est sans doute la seconde étape qu’il faut entamer pour vivre cette saison automnale. Retourner vers son corps oui, mais comment ? Cela peut prendre plusieurs formes différentes. Les massages comme le Shiatsu, mais aussi sous ses autres formes, nous ramènent évidemment vers notre propre corps. Les auto-massages seront également les bienvenues, comme celui-ci : Petit Do-In du haut du dos.
Le toucher est le sens qu’il faut privilégier et développer en cette saison. Et ce n’est pas un hasard si la peau est considérée comme le troisième Poumon, qui, comme nous le soulignons plus haut, est l’organe rattaché à la saison automnale. Notre peau, là où s’exerce et se ressent le toucher, est la frontière qui définit notre enveloppe corporelle. La conscience de cette frontière par le toucher facilite cette corporéïté.
Nettoyer son corps est le second moyen qui permet de renouer avec la dimension corporelle de notre être. Nos conditions de vies (environnement urbain, alimentation, stress, gestion parfois difficiles des émotions, etc.) entraînent une pollution de notre organisme ; pollution dont il faut se débarrasser pour éviter un encrassage généralisé et un terrain propice à moyen et long terme aux maladies chroniques et autres cancers. Le corps possède ainsi des organes dont la fonction est de stocker ces déchets et pollution : les émonctoires. Les grands émonctoires du corps sont le Foie, les Poumons, le Gros Intestin , la peau et le Rein.
Nous avons vu comment les promenades renforceront les Poumons en cette saison. Par cela, elles favorisent leur capacité « émonctoire ». Énergétiquement, le Foie est au repos à l’automne, on préférera donc le nettoyer lorsqu’il se « réveillera » au tout début du printemps (début février). Le Gros Intestin est le second organe qui est lié, avec les Poumons à la saison automnale. C’est donc sur lui que nous pouvons aussi concentrer notre attention.
Le Dr Kousmine a montré comment le Gros Intestin est, avec le Foie, le lieu privilégié où se stockent les déchets de notre corps. L’hygiène intestinale, c’est-à-dire préserver un Gros Intestin propre, est ainsi un des piliers de sa méthode. Les lavements intestinaux, pratiques traditionnelles aujourd’hui oublié, sont ainsi bienvenues. Il s’agit de nettoyer par l’injection d’eau dans le colon, les dépôts qui se forment le long de l’intestin (principalement le Gros Intestin) qui créent un milieu pathogène et inflammatoire provoquant notamment douleurs du colon, selles irrégulières, gaz et plus généralement à l’encrassage généralisé du corps. Une fiche technique est téléchargeable ici pour plus d’informations.
Enfin, une autre manière de retrouver son corps est une attention particulière à son alimentation. En cette saison, il est bénéfique de consommer les légumes de saisons notamment de couleur blanche (la couleur associée en médecine chinoise à l’Autonome ) et de saveur piquante : le poireaux, toutes sortes de choux, le millet, la cannelle, le gingembre, ail, céleri, oignon, radis, piment, navet etc. En prévision de l’Hiver où votre corps refait ses réserves, vous pouvez consommer également davantage de légumineuses : pois, pois cassés, lentilles, haricots secs, pois chiche, les fèves, le haricot azuki, etc.
Le retour à soi : développer son intériorité
Troisième et dernière phase dans ce cheminement automnale pourrait s’intituler : développer son intériorité. C’est sans doute un travail qui suscite le plus de réticence ou d’interrogation pour une partie d’entre nous. Notre société en favorisant le mouvement, la vitesse, la vie professionnelle et familiale, l’intellect plus que le corps valorise ou sur-valorise même l’énergie Yang, Nous sommes construit dans cette culture portée vers le monde, tout ce qui est extérieur à nous, et bien peu nourrit à aller vers notre intérieur et à le connaître.
Cette difficulté à aller vers soi s’illustre à travers une question bien concrète : combien d’entre nous, hormis ceux et celles qui en font leur profession, connaissent la localisation de nos organe internes ? Le Foie est-il à gauche ou à droite ? A quoi sert-il ? Où s’arrête l’Intestin Grêle et où commence le Gros Intestin ? Bien sur, ce que nous appelons l’intériorité ne consiste pas à connaître la localisation de nos organes internes. Toutefois, ces simples questions nous indiquent l’état de nos connaissances sur ce qui constituent notre intérieur, même physique.
L’intériorité a parfois mauvaise presse car, dans notre société laïque, elle renvoie à la tradition religieuse comme étant liée à la prière ou alors comme étant opposée au principe moral du souci de l’autre : se tourner vers soi serait se détourner de l’autre, bref, une posture tendant vers l’égoïsme. C’est souvent la première réaction que j’entends lorsque j’évoque cette notion lors de mes séances de Shiatsu. Mais cette opposition n’a pas lieu d’être.
On peut plutôt définir l’Intériorité comme la capacité à être à l’écoute de sa vie intérieure, de ses besoins, de ses d’émotions, de ses intuitions et de ses aspirations profondes. C’est à être à l’écoute de sa voie intérieure, de sa conscience. C’est aussi, comme on le dit plus volontiers, prendre soin de son jardin secret.
Être à l’écoute requiert un premier pas souvent difficile : faire le silence en soi. Faire le silence face à nos pensées qui nous assaillent dès que l’on se pose. Car assurément, être à l’écoute de sa vie intérieure c’est d’abord réussir à se détourner du bavardage incessant de notre mental, à ces jugements sur tout et n’importe quoi souvent portés par la peur et l’inquiétude, à sa volonté d’organiser, de prévoir, de contrôler. Se détacher de ce verbiage mental pour descendre dans une zone plus basse, plus intérieure, dans son ventre, dans le Hara dirions-nous en suivant la tradition japonaise.
Et c’est le but premier des pratiques de méditation : prendre de la distance avec l’agitation mentale en focalisant son attention de manière bienveillante soit sur sa respiration ou sur ses sensations corporelles (son, couleur, toucher, etc.) pour que le silence s’installe peu à peu. Mais jamais pour très longtemps. Constatez, sans juger si cela est bien ou mal, qu’on est reparti dans ses pensées. Portez à nouveau son attention sur sa respiration, sur les sensations de son hara, ou à toutes autres sensations corporelles. Votre esprit repart ? Rien de plus naturel, ne vous focalisez pas dessus…Recommencez encore et toujours avec toujours plus de bienveillance envers vous… Vous finirez par sentir que vous observez vos pensées comme l’on regarde passer les nuages dans le ciel. Vous y êtes…L’agitation mentale s’éloigne, le silence advient… Ecoutez, savourez, toujours avec bienveillance…
Faire baisser l’agitation mentale pour atteindre des moments parfois furtifs de silence où l’écoute de soi devient possible, l’écoute de ce qui remonte du plus profond de soi, une écoute au travers de laquelle se forment des compréhensions de soi – mais aussi du monde extérieur-, de ses besoins véritables, sous un mode plus intuitif, plus profond, plus ancré, plus subtil, plus vrai en quelque sorte. Rentrer en contact avec son Etre intérieur comme le disent notamment les maître Zen Japonais.
Etre en lien avec son intériorité, c’est évidemment quelque chose qui s’apprend, se construit peu à peu. C’est une découverte insoupçonnée pour certains et certaines. Quelque chose avec lequel on apprend à cheminer, que l’on apprend à faire exister peu à peu au quotidien ou lors de pauses régulières où l’on « fait le point ». Accessoirement si l’on ose dire, c’est aussi une aide très précieuse pour lutter contre l’anxiété, la dépression, les émotions qui nous envahissent ou encore les états inflammatoires… Un temps où l’on prend rendez-vous avec soi-même, un temps où l’on prend soin de soi…
Il existe de multiples techniques de méditation. Voici une petite fiche technique simple pour vous y mettre : Conseils et techniques de base pour la méditation Vous pouvez également vous référer à une lecture abondante sur le sujet, notamment autour de la méditation de pleine conscience, issu du bouddhisme. En voici quelques unes que j’affectionne particulièrement:
- Méditer jour après jour de Christophe André
- Entrer en amitié avec soi-même de Pema Chodron
- Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle
http://www.nantes-shiatsu.fr/
asanas pour le dos
Cours de Yoga a Saint Maximin la Sainte Baume
Une séance de yoga pour le dos
Vous pourrez pratiquer cette séance de yoga pour le dos d’une durée de 20 minutes en après-midi lorsque votre énergie diminue ou le soir avant d’aller au lit. Après cette séance, vous sentirez vos muscles étirés et vous ressentirez de nombreux bienfaits physiques et psychologiques, dont une réduction de votre stress, une meilleure digestion et un esprit plus calme.
De plus, l’un des grands bienfaits de cette séance pour le dos est de revitaliser votre colonne vertébrale en pratiquant ses 6 mouvements :
flexion avant;
flexion arrière;
flexion latérale à gauche;
flexion latérale à droite;
torsion à gauche;
torsion à droite.Lorsque vous pratiquez, il est important de garder le dos long et droit. Je vous suggère de bouger très lentement et de prendre le temps de savourer votre pratique de yoga. L’une des erreurs fréquentes de tous les pratiquants de yoga est d’aller tout de suite au début le plus loin possible dans la posture. Donnez-vous plutôt de l’espace pour explorer votre posture. Aussitôt que vous sentez avoir atteint la première limite, arrêtez à cet endroit et prenez le temps de respirer profondément. Lorsque vous êtes très à l’aise dans votre posture, inspirez en allongeant le dos et, en expirant, allez un peu plus loin dans la posture.
Notez que les images sont à titre indicatif seulement. Il se pourrait que vos postures soient très bonnes sans être identiques à la photo.
1) Se centrer. Couché sur le dos, amenez les jambes un peu plus larges que les hanches et les bras à environ 15 cm du corps, les paumes tournées vers le haut. Fermez les yeux et prenez conscience de votre respiration. Suivez les mouvements d’inspiration et d’expiration pendant quelques respirations.2) Respiration complète. En inspirant de façon fluide, gonflez l’abdomen, laissez les côtes se soulever et s’étendre de chaque côté et soulevez le haut de la poitrine. Lors de l’expiration, ramenez le haut de la poitrine, les côtes et l’abdomen. Contractez les abdominaux pour laisser sortir l’air résiduel. Faites de 5 à 15 respirations complètes en suivant cette étape.
Pour être guidé dans la respiration complète, vous pouvez vous procurer les Séances de respiration et de méditation :http://www.diva-yoga.com/respiration-meditation.html
3) Chien et chat. Prenez la position de la table, à quatre pattes, en amenant les genoux à la largeur des hanches et les mains sous les épaules. Gardez la tête baissée, et allongez votre dos, comme si votre tête essayait de rejoindre le mur devant vous. Vous pratiquerez alternativement le chien et le chat en passant de l’un à l’autre.
Pour aller dans le chien, inspirez et laissez le ventre descendre vers le sol en arquant le dos. Ouvrez la poitrine et reculez les épaules vers l’arrière. Pour aller dans le chat, expirez et arrondissez le dos. Poussez le dos vers le plafond et amenez le nombril en direction de la colonne vertébrale.
Respirez profondément en allant d’une position à l’autre et faites de 5 à 15 répétitions. Plus vous répéterez ces mouvements, plus le dos et la colonne vertébrale s’échaufferont et se délieront. À la fin de vos répétitions, revenez dans la position de la table.
4) Chien tête en bas. Pour aller dans la posture du chien tête en bas, amenez les orteils sous les pieds et poussez les hanches vers le plafond. Poussez les mains vers l’avant comme le fait un chien lorsqu’il s’étire. Dirigez les talons vers le sol et poussez les hanches le plafond. Restez dans la posture pendant 3 à 5 respirations profondes.
5) Poupée de chiffon. Amenez les mains près des pieds et gardez la tête vers le bas. Pliez les genoux et déroulez lentement le dos pour aller en position debout. La tête est la dernière à se relever et à se mettre dans l’alignement de la colonne vertébrale.
6) Montagne. Lorsque vous êtes debout, prenez la position de la montagne. Amenez les pieds à la largeur des hanches et poussez les pieds vers le sol. Soulevez les orteils, écartez-les et déposez-les au sol. Amenez votre bassin en position neutre, et engagez les abdominaux. Ouvrez la poitrine en roulant les épaules vers l’arrière et vers le bas. Enfin, pour allonger le dos, le dessus de la tête essaie de rejoindre le plafond, tout en gardant le menton parallèle au sol. Respirez profondément dans cette posture de solidité et d’enracinement pendant au moins 5 respirations profondes.
7) Demi-lune. Pour aller dans la demi-lune, allongez le bras gauche sur le côté. À l’inspiration, soulevez le bras gauche jusqu’au-dessus de la tête. Allongez le bras et les doigts vers le plafond et descendez l’épaule gauche. Expirez, poussez la hanche gauche vers la gauche et penchez-vous sur le côté droit. Assurez-vous d’avoir une respiration aisée, d’avoir une pression égale sur les deux pieds et de garder la tête dans l’alignement de la colonne vertébrale. Restez dans la position de 5 à 10 respirations.
Contractez les abdominaux, et inspirez pour revenir au centre. Répétez du côté droit. Lorsque vous avez terminé les deux côtés, observez l’étirement dans votre dos et sur les côtés.
8) Torsion couchée. Pour retourner en position couchée sur le dos, pliez les genoux, penchez la tête et arrondissez le dos comme si vous étiez une poupée de chiffon. Couchez-vous sur le dos et amenez les genoux à la poitrine. Amenez ensuite les bras à la hauteur des épaules, en « T ». Expirez et amenez les jambes du côté droit. Tournez ensuite la tête vers la gauche.
Restez dans la position pendant au moins 5 respirations. Si vous êtes à l’aise dans cette posture, vous pouvez y rester de 3 à 5 minutes.
Pour sortir de la posture, contractez les abdominaux, inspirez et ramenez les jambes au centre. Ramenez les jambes vers la poitrine et enroulez vos bras autour de vos jambes pour bien étirer le dos.
Répétez la posture du côté gauche.
9) La sagesse de votre corps. Avant d’aller en relaxation finale, observez quels sont les mouvements qui vous feraient du bien et pratiquez ces mouvements. Ce seront peut-être des rotations du cou, des épaules, des poignets ou des étirements des hanches. Les mouvements peuvent être en position debout, assise ou couchée. Notez que ce ne sont pas nécessairement des postures de yoga. Ce sont des mouvements qui vous font du bien et, surtout, des mouvements demandés par votre corps.
10) Relaxation finale. Utilisez votre méthode de relaxation préférée. Si vous n’en avez pas, vous pouvez relaxer tous les muscles de votre corps en imaginant qu’ils s’enfoncent dans le sol. Commencez par les pieds et montez jusqu’à votre tête. N’oubliez pas de détendre les muscles du visage, dont la mâchoire et le front. Relâchez tout contrôle sur votre respiration en la laissant être naturelle et fluide.
Si vous préférez être guidé dans votre relaxation, procurez-vous l’ensemble de 3 séances de relaxation de Diva Yoga :
Bonne séance!
1) et 2) Couché sur le dos ![]()
3) Table
3) Chien
3) Chat
4) Chien tête en bas
5) Poupée de chiffon
6) Montagne
7) Demi-lune
8) Torsion couchée
8) Enfant sur le dos
10) Relaxation finale
La méditation
Cours de Yoga Saint-Maximin la Sainte-Baume
“La méditation est la voie royale vers la liberté, une échelle mystérieuse, qui relie la Terre au ciel, qui nous mène de l’obscurité vers la lumière et de la mortalité à l’immortalité.” Swami Sivananda
Seule l’intuition permet de comprendre
La méditation est un état de conscience que l’on ne peut comprendre quedirectement et intuitivement. Les expériences habituelles sont limitées par le temps, l’espace et les lois de la causalité, tandis que l’état de méditationtranscende toutes les barrières. Dans la méditation, le passé et l’avenir se rejoignent. Il ne reste qu’une seule certitude– je suis – dans un moment présent infini et éternel.
Effets physiques :
Le calme de la méditation est plus profond que celui du sommeil. La méditationévacue le stress – tout le corps, toutes les cellules se reposent. La méditationpréserve la jeunesse et empêche de vieillir prématurément.
Effets sur le mental :
Les expériences de la méditation telles que l’unité, le bonheur et l’harmonie développent de nouvelles habitudes de pensée. Les tendances négatives sont dépassées et le mental se raffermit. La méditation permet d’acquérir unepersonnalité dynamique, un langage puissant, la joie et une énormeendurance mentale.
Pratique : les 5 tibétains
Cours de Yoga Saint-Maximin la Sainte-Baume
A ne pratiquer qu’en étant sure de sa forme et aptitude physique.
– Exercices d’harmonisation
Ces exercices réactivent toute l’énergie du corps. Ils augmentent notre énergie vitale et régularisent son niveau sur tous les chakras ou centres énergétiques de notre corps.
Ces 5 exercices proviennent des monastères retirés de l’Himalaya. Ils ont été gardés secrets jusque dans les années 30 et mis à la connaissance du monde occidental par Peter Kelder. Vous pouvez lire son ouvrage “Les Cinq Tibétains” paru aux Editions Vivez Soleil, CH-1225 Chêne-Bourg/Genève, ISBN 2-88058-091-9.
Il faut les faire quelques minutes par jour, tous les jours. On peut pratiquer ces rites une fois par jour (matin ou soir) ou deux fois par jour (matin et soir).
Il est important d’enchaîner les exercices. Après chaque exercice, se lever et inspirer profondément 2 ou 3 fois.
A la fin prendre une douche chaude ou froide et bien se frictionner le corps.
Le travail se fait de façon progressive : faire au départ 3 fois chaque exercice, puis augmenter progressivement jusqu’à 21.
Exo 1 :
• Tourner dans le sens des aiguilles d’une montre
• Main gauche vers le ciel, main droite vers la terre
• Le vertige indique le degré d’intoxication du corps.
Au début, on peut tourner 6 fois avant de commencer à ressentir une sensation de vertige qui nous donne envie de nous asseoir, et c’est exactement ce qu’il faut faire après cet exercice.
But : Relancer l’énergie
Exo 2 :
• Départ allongé sur le dos. Les bras le long du corps
• Soulevez simultanément tête et jambes (l’expiration se fait en montant les jambes). Bien rentrer la nuque
• Possibilité de plier les jambes en cas de difficultés ou de mal de dos
But : Tonification des abdominaux et disparition de l’obésité abdominale
Exo 3 :
• Départ à genoux, les bras plaqués le long des cuisses.
• A l’expir, pencher en avant, le menton sur la poitrine.
• A l’inspir, étirer le buste et la tête en arrière autant que possible.
But : Stimule les glandes thyroïdes, Rééquilibre le psychisme
Exo 4 :
• Départ assis, jambes allongées, les mains à plat sur le sol, pieds écartés de la largeur du bassin.
• A l’inspir, soulever le bassin et plier les genoux à angle droit.
• Laisser aller la tête aussi loin que possible en arrière.
• A l’expir, se rassoir.
But : Stimule le bas-ventre, le cou, la medulla* et les genoux
*Le bulbe rachidien (ou medulla oblongata, moelle allongée dans la terminologie internationale oumyélencéphale) est la partie inférieure du tronc cérébral (la plus caudale) chez les vertébrés. Elle prolonge en haut la moelle épinière et se situe en avant du cervelet dans la fosse postérieure du crâne.
Exo 5 :
• Départ mains au sol, écartée de la largeur des épaules, et pointes des pieds au sol, écartés de la largeur du bassin, jambes tendues.
• A l’inspir, soulever les hanches autant que possible en rentrent la tête entre les bras.
• A l’expir, redescendre lentement en tirant la tête en arrière.
But : Revitalise et dynamise
https://lavoiedelasagesse.wordpress.com
Anjali Mudra
Cours de Yoga Saint-Maximin la Sainte-Baume
La signification d’Anjali Mudra (ou Namasté Mudra)
Il est important de comprendre pourquoi nous faisons certains gestes pendant notre pratique de yoga. Une fois que nous comprenons vraiment ce qu’un geste signifie, nous pouvons en embrasser son sens.
Dans la langue Sanskrit, Anjali signifie « geste de révérence », « salut » ou « bénédiction ». Mudra signifie « sceau » ou « signe ».
La mudra Anjali est une posture des mains qui est souvent utilisé dans la pratique du yoga. Elle peut se faire au début et à la fin de la séance ou pendant les asanas (postures).
Nous pouvons placer nos mains de différentes façons. Les mains, devant le cœur, serrées l’une contre l’autre, avec les doigts droits rassemblés fermement ou avec les articulations à la base des doigts légèrement pliées, créant un espace entre les paumes et les doigts des deux mains. Dans la 1ère position, les coudes sont écartés, les avant-bras parallèles au sol. Dans la seconde position, les bras sont davantage relâchés.
Nos mains jointes devant le chakra du cœur (Anahata Chakra) représentent l’équilibre et l’harmonie entre le côté droit et gauche réunis en notre centre, connectant les hémisphères droit et gauche de notre cerveau. Cet équilibre est physique, mental et émotionnel. C’est le processus de l’unification du yoga que d’équilibrer nos énergies. Du point de vue yogique, le cœur énergétique ou spirituel est visualisé comme un lotus au centre de la poitrine.Il symbolise le fait que nous honorons et célébrons le moment présent. Il nous permet de contrôler le flux de cette énergie ou force de vie (prana), nous préparant ainsi à la méditation.
Anjali Mudra peut nous aider à prendre une posture fondée sur l’humilité plutôt qu’avec le désir d’atteindre la perfection sur le plan physique.
En Occident, nous traduisons ce geste comme une posture de prière parce que nous avons grandi avec ce geste dans notre culture. Chacun de nous a probablement un vécu personnel, positif ou négatif, par rapport à ce geste. Certains d’entre nous peuvent trouver une résistance inconsciente dans ce geste comme s’il s’agissait d’un signe de soumission. Cependant, la beauté de ce geste, qui nous positionne au cœur de notre être, est intemporelle et universelle. Certains acteurs ou sportifs l’utilisent avant de rentrer en scène ou sur le stade.
C’est un geste simple et puissant qui peut être un outil pratique dans la vie quotidienne. Par exemple pour faire un vœu, dire au revoir, commencer ou achever une action, une œuvre. Cette position des mains suscite un certain état intérieur dans le corps tout entier.
Namasté est souvent traduit par « Je m’incline devant le divin qui est en toi ou à l’intérieur de moi. », ou: « La lumière en moi voit la lumière en toi. » Cette salutation est l’essence même de la pratique yogique qui est de voir le Merveilleux en toute création. Elle nous rappelle qu’il faut garder une attitude intérieure de paix tout au long de notre pratique. En réalisant ce geste, nous pouvons poser une intention pour la séance de yoga ou juste avant la méditation. Ce rituel permet de passer de l’intention à l’action. Ce n’est pas seulement un désir, mais un plan que nous avons physiquement mis en mouvement pour l’amener à notre cœur, là où les intentions se concrétisent. Nous pouvons prendre ce moment pour rendre grâce d’avoir une pratique du yoga dans notre vie, nous sentir reconnaissant envers nos professeurs, notre pratique, ou nous-mêmes. A la fin de la séance, l’échange respectueux entre l’enseignant et les élèves ajoute du sens et nous rappelle, lorsque nous quittons notre tapis pour sortir dans nos vies réelles, que nous devons nous traiter, les uns et les autres, de façon égale.
Les mains jointes, bras étirés au dessus de la tête, puis nous inclinant, le bout des doigts orientés vers le sol, nous représentons un humble trait d’union entre la terre et le ciel et pouvons remercier les éléments air, eau, nourriture, chaleur, sans lesquels nous ne pourrions vivre.
Il n’y a pas beaucoup de pratiques physiques qui créent une occasion de nous épanouir intérieurement et qui nous laisse le temps d’explorer certains concepts philosophiques de la vie.
Exercice
Asseyez-vous dans une position assise confortable comme Sukhasana. Etirez votre colonne vertébrale de votre bassin jusqu’à la base du crâne en laissant tomber votre menton légèrement. Maintenant, avec les paumes ouvertes, tirer lentement vos mains au centre de votre poitrine, comme pour rassembler toutes vos ressources dans votre cœur. Répétez ce mouvement plusieurs fois, en observant vos propres représentations, pour amener votre côté droit et gauche, le masculin et le féminin, la logique et l’intuition, la force et la tendresse dans la plénitude. Maintenant, vous ressentez peut-être la puissance du placement de vos mains devant votre cœur. Essayez un décalage de vos mains vers un côté ou l’autre de votre ligne médiane et arrêtez-vous un instant. Ne vous sentez-vous pas un peu instable? Maintenant revenez au centre et remarquez la satisfaction dans la ligne centrale, comme un aimant vous attirant dans votre cœur. Toucher doucement votre sternum (plaque osseuse au centre de la cage thoracique) avec votre pouce dans comme si vous sonniez la cloche pour ouvrir la porte de votre cœur. Élargissez vos omoplates pour diffuser votre poitrine ouverte de l’intérieur. Sentez-vous l’espace sous vos aisselles en plaçant vos coudes dans l’alignement de vos poignets. Restez ici pendant un certain temps et profitez de votre expérience. Quels changements initiaux de la conscience ressentez-vous? Est-ce qu’il y a un changement dans votre humeur?
Les Bienfaits du Yoga
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Le yoga développe tous les muscles du corps.
Le yoga est une discipline qui associe des bienfaitsd’ordre physique, mental/émotionnel et spirituel. La plupart du temps, il peut être pratiqué par tous, sauf en cas de contre-indications et dans certaines situations où il faut choisir un yoga adapté :
- yoga femme enceinte
- yoga enfant
- yoga pour sénior
Les bienfaits du yoga : sur tous les plans
Le yoga est une discipline qui associe exercices physiques, exercices respiratoires, exercices de concentration / méditation et exercices de relaxation.
Voici quels sont les bienfaits de tous ces exercices :
BIENFAITS DU YOGA
| EXERCICES | BIENFAITS |
|---|---|
| Exercices physiques, postures (asanas) et enchaînements |
|
| Exercices respiratoires |
|
| Exercices de concentration et de méditation |
|
| Exercices de relaxation |
|
merci à »comprendre, choisir »
Les étirements
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Pour les débutants il est logique de privilégier un travail allongé à plat dos sur le sol. L’élève peut s’y détendre plus rapidement et laisser agir la pesanteur en évitant tout effort volontaire excessif. On lui laisse ainsi le temps de mieux connaître son corps et de prendre conscience de sa respiration.
S’étendre à plat dos, la nuque au sol, la tête dans l’axe du corps et les bras allongés de chaque côté. Se détendre en pratiquant le mouvement du regard intérieur, de haut en bas et de bas en haut, synchronisé avec la respiration et en déplaçant la conscience de même.
Plier les genoux pour mettre les deux pieds, écartés, à plat sur le sol. Mettre le bassin en rétroversion, le haut vers le sol et le bas vers le plafond, pour plaquer les lombes au sol.
Placer les mains sur le crâne, les avant-bras joints, et agir sur les bras pour appuyer le menton sur la poitrine. L’image qui aide à comprendre le mouvement est celle de deux bobines chargées de fil. L’une est située à la tête et l’autre au bassin. Elles tournent en sens inverse, ce qui tend le fil entre les deux. Le fil qui s’allonge, c’est la colonne vertébrale qui s’étire.
Passer ensuite les deux bras de chaque côté de la tête, le dos des mains glissant sur le sol pour allonger les bras, tout en poussant sur les talons et les fesses afin de maintenir toujours les lombes au sol.
L’exercice consiste à rechercher le geste, plus ou moins rapide, qui corresponde au rythme respiratoire qui convient au pratiquant dans le moment présent. Lorsque la synchronisation entre les deux est parfaite, les mains touchent le sol au-dessus de la tête exactement lorsque les poumons sont remplis et, au retour, les mains touchent le corps lorsque les poumons sont vides de souffle, compte tenu de l’air résiduel. L’aisance est également parfaite et il en résulte une ambiance harmonieuse.
Le pratiquant peut alors, sans inconvénient, ralentir progressivement le geste, améliorant sa respiration en allongeant le souffle. L’exercice est très efficace pour assouplir le diaphragme et mobiliser les côtes dans le sens longitudinal sans perturber le système nerveux sympathique.
Lorsque les mains sont revenues sur le corps, pour terminer l’exercice, les poumons étant vides, l’élève inspire volontairement par les deux narines puis décroise brusquement ses doigts laissant ses bras tomber relaxés de chaque côté du corps sur une expiration « purifiante ». Cette respiration purifiante s’exécute la bouche grande ouverte et est provoquée par le brusque mouvement des bras tombant de chaque côté du corps, provoquant une puissante sortie d’air par rentrée rapide du ventre et remontée du diaphragme. (…)
Roger Clerc
Extrait de Revue Française de Yoga – Juillet 1995
Le YOGA c est bon pour la santé
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Jeune cadre stressé, retraité, femme enceinte, enfant ou sportif, nous pouvons tous tirer d’énormes bénéfices de la pratique du yoga.
Sans aucune contre-indication et ne nécessitant pas d’aptitude physique particulière, les séances de yoga sont ouvertes à tous.
Le yoga stimule toutes les fonctions de l’organisme
Le yoga est une méthode de développement personnel et une science de la pratique spirituelle.
La discipline la plus pratiquée est le hatha-yoga (un esprit sain, pour un corps sain et pour méditer au mieux), lequel comprend des exercices respiratoires et plus d’un millier de postures. La réalisation des postures impose des étirements, flexions et torsions sollicitant les articulations, les nerfs et les muscles. Mais les postures et la respiration stimulent également la circulation sanguine, le système digestif, la concentration, etc. Au final, tout l’organisme travaille et en tire des bénéfices importants.Les inestimables bienfaits du yoga
Une pratique ponctuelle du yoga apporte immédiatement une détente à la fois mentale et musculaire. Le yoga aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.
Une pratique plus régulière s’accompagne de nombreux bienfaits sur le long terme : développement de la souplesse, lutte contre les troubles musculo-squelettiques, meilleure santé générale et soulagement de nombreux problèmes de santé.Quelles sont les principales indications du yoga ?
- Santé respiratoire.
- Asthme (amélioration de la qualité de vie et allègement du traitement médicamenteux).
- Santé cardiovasculaire (cholestérol, tension artérielle, glycémie…).
- Stress et anxiété.
- Sommeil (endormissement, qualité et durée du sommeil).
- Dépression (amélioration de l’humeur).
- Qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer.
- Troubles musculo-squelettiques (arthrose, lombalgie…).
- Facultés intellectuelles et mémoire (chez les jeunes et les personnes âgées).
- Syndrome colon irritable (soulagement des symptômes).
- Épilepsie (réduction de la fréquence des crises).
e-santé.fr



























