Le Yoga-Nidrâ est une technique de visualisation en relaxation profonde très similaire au sommeil lent léger (stade 1 et 2 du sommeil lent).
Les Hindous définissaient non pas deux, mais quatre états de conscience : les deux premiers correspondent à la veille et au sommeil, Le troisième correspond au phases de rêve qu’ils identifiaient comme un état de conscience spécifique distinct du sommeil « calme ».
Le quatrième état yogique est appelé « sommeil conscient », c’est le Yoga-Nidrâ [1] qui s’apparente d’un point de vue médical au stade 1 (et parfois 2) du sommeil lent [2].Selon notre opinion, cet état de conscience est très semblable à ce qui se passe lors de séances de sophrologies ou d’hypnose, lorsqu’elles sont bien conduites.
Notons bien qu’il serait fallacieux de considérer le Yoga-Nidrâ [3] comme un véritable état de sommeil (alors qu’on lit ici ou là que c’est la « maîtrise du sommeil »).
Pour autant, ces techniques de relaxation développées pendant des siècles par les maitres tantriques restent intéressantes en tant que moyens de se détendre lorsque le stress et les éléments somnotoxiques s’accompagnent d’état d’hyper-éveil cérébral incompatible avec l’endormissement.Tout en nous gardant bien de prosélytisme vis-à-vis de théories issues des temps immémoriaux, mais basées sur des connaissances physiologiques approximatives, nous trouvons intéressant de décrire ici cette pratique que l’on peut appeler : « technique de visualisation en relaxation profonde ».
Certaines personnes peuvent y trouver un moyen d’apaiser leur système nerveux mais il ne faut pas perdre de vue qu’au final, les seules conditions pour s’endormir sont, avant tout, d’avoir sommeil et de pouvoir s’allonger confortablement et en sécurité
NB. Lorsqu’on s’ennuie dans son lit, il est toujours préférable d’en sortir !
Le Yoga-Ndrâ se pratique allongé (sur le sol) en position dorsale, dans la posture dite « du cadavre », ou shavasana, dans une complète immobilité.
Yoga-Nidrâ
Le yoga a pour but la pacification du mental.
Son enseignement fut originalement pratiqué pour améliorer la santé physique et vider l’esprit afin de préparer à la méditation dans la recherche de l’éveil.Allongez-vous confortablement sur le dos, les yeux presque totalement fermés (un très mince filet de lumière à travers les cils), les jambes légèrement écartées, les pieds en position de détente légèrement tournés vers l’extérieur.
Gardez les bras le long du corps, les paumes des mains tournées vers le haut, le cou bien droit en alignement de la colonne vertébrale.Recherchez une position confortable de façon à pouvoir rester strictement immobile pendant toute la séance.
Si nécessaire, utilisez un tapis de sol, des coussins ou une couverture.
Prenez une grande inspiration, et avec l’expiration, laissez vous aller, en essayant de lâcher toutes les contractions musculaire inutiles.NB : Le but de la technique est d’essayer de ne pas s’endormir
Vous êtes prêt pour le Yoga-Nidrâ…
Essayez de prendre conscience de l’état de votre être, juste au moment où vous entrez dans le sommeil.
Laissez votre respiration se faire doucement, lentement, régulièrement mais sans essayer de la diriger (contrairement à ce qui est à la base des autres techniques de relaxation).À chaque expiration lente et longue, répétez le son « AUM ». Laissez la vibration sonore de ce mot vous envahir, des plantes de pieds jusqu’au sommet de la tête.
Peu à peu, réduisez le son en finissant simplement par le répéter uniquement mentalement.
Inspiration, expiration : « AUM », inspiration , expiration : « AUM »….
Conservez une attitude d’immobilité absolue, et restez concentré(e). Le Yoga-nidrâ s’apparente à un état de réceptivité lucide. Vous devez rester bien présent(e) et bien conscient(e).
Mais le corps devient statue, et le mental s’arrête lui aussi dans la contemplation de l’espace noir devant les yeux.Imaginez des situation agréable de repos contemplatif, qui seront destinée à rester tout du long en arrière fond de votre conscience :
- un paysage magnifique (un désert, des montagnes couvertes de neige, une prairie au printemps, le mouvement des vagues).
- la flamme d’une bougie ou d’un feu de bois ;
- une pluie chaude d’été ;
- un lever ou un coucher de soleil ;
- un vol d’oiseaux migrateurs ;
- un ciel étoilé en été ;
- une bonne partie de pêche…
- la pleine lune sur la grande pyramide du Caire ;
- la contemplation d’une aurore boréale ;
- une longue plongée profonde en bouteille ;
- le survol de la forêt tropicale en montgolfière ;
- une promenade à cheval en automne.
Vous allez essayer d’imaginer de sentir, de ressentir de contempler aussi parfaitement que possible des situations de parfaite sérénité que vous avez déjà vécu(e) par le passé.
Le but est d’arriver à une sensation de paix intérieure et d’harmonie profonde avec l’univers.Sankalpa
Lorsque vous êtes bien détendu(e), choisissez ce que les yogis appellent « Sankalpa » ou « pensée de Lumière ».
Le Sankalpa (concentration sur le souhait) est une sorte de bonne résolution pour soi même, une pensée positive, une pensée noble.
Contrairement aux promesses du nouvel ans qui se conjuguent souvent sur le mode de la culpabilité, le Sankalpa (en Sanskrit, détermination) s’appuie plus sur la cause que sur la conséquence.
Pour donner un exemple, ce n’est pas « j’arrête de fumer », mais c’est « je recherche la santé ».
C’est donc une phrase qui correspond à un désir de progrès personnel et qu’on se répètera quand on sera prêt, dans le silence intérieur du Yoga-Ndrâ (cf. plus bas).
rotation de la conscience
Maintenant, vous allez effectuer une « rotation de la conscience ». Il s’agit de vous concentrer pour prendre mentalement conscience de chaque partie de votre corps.
Ne bougez pas ! Il n’est pas nécessaire de chercher à plus relaxer chacun de vos membres, mais simplement d’en percevoir la présence le plus clairement possible.Commencez par la main droite (si vous êtes droitier). Pensez d’abord à votre pouce, puis à l’index, au majeur, à l’annulaire et enfin à l’auriculaire. Passez à la paume, l’avant-bras, le coude, l’épaule, puis l’aisselle, et redescendez vers la taille, la hanche droite, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville, le talon, la plante du pied, le gros orteil, le 2ème orteil… jusqu’au 5ème.
Suivez ensuite le même parcours de l’autre côté. Concentrez vous sur la main gauche, du pouce d’abord, puis de l’index, du majeur, de l’annulaire et enfin l’auriculaire. Remontez pareillement vers la paume de la main gauche, l’avant-bras, le coude , l’épaule, l’aisselle, la taille, la hanche, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville , le talon, la plante du pied, le gros orteil…, jusqu’au dernier de chacun de vos dix orteils.
Prenez conscience maintenant de la colonne vertébrale, du bas vers le haut et ensuite de tout l’ensemble du rachis avant d’élargir votre pensée vers l’omoplate droite puis l’omoplate gauche et ainsi de tout le dos.
A présent, prenez conscience de votre ventre, à partir du creux de l’estomac et remontez vers la poitrine et suivez vers le cou, la nuque, la tête et le front.
Orientez votre pensée vers les éléments à droite de votre visage, votre œil droit d’abord, puis votre oreille, la joue, la narine, le menton qui fait le passage vers l’autre côté, la joue gauche, l’oreille gauche, l’œil gauche, la narine gauche, la lèvre supérieure, la lèvre inférieure, la langue, la mâchoire.
Conscience de la respiration
Gardez la conscience de votre respiration.
À présent, vous sentez l’intégralité de votre corps.
Vous êtes bien, vous êtes immobile, vous êtes extrêmement lucide, vous avez pleinement conscience que vous êtes en train de pratiquer le Yoga-Nidrâ.
Nb. Veillez à rester tout ce temps absolument immobile, aucun mouvement physique et aucune autre activité mentale parasite en dehors de votre « Sankalpa ».Dans cette immobilité physique et mentale, prenez davantage conscience de votre respiration. Il s’agit d’un mouvement automatique du corps qui signifie que vous êtes vivant(e). N’essayez pas de la diriger, contentez vous de l’observer comme de l’extérieur : à chaque cycle respiratoire, le nombril s’abaisse le ventre se soulève légèrement, puis se creuse à nouveau.
Prenez conscience des mouvements qui provoquent l’inspiration ainsi que ceux qui accompagnent l’expiration.Restez ainsi dans cette attitude d’observation immobile et, lorsque vous êtes prêt(e), commencez à compter vos cycles respiratoires
Le chiffre de départ est fixé à 27, mais il faut les compter à rebours de 27 à 1, en prenant compte de chaque mouvement et en répétant mentalement le décompte pour chaque inspiration et chaque expiration : 27, vous inspirez ; 27, vous expirez.
Puis 26, vous inspirez, 26, vous expirez.
Et ainsi de suite, 25, 25, 24, 24, … jusqu’à 1.
Restez concentré(e), vous ne devez pas vous endormir, vous ne devez pas faire d’erreur. Si vous oubliez où vous en étiez, ou si vous vous trompez dans vos comptes recommencez à partir de 27.
Laissez vous envahir
Vous êtes parfaitement lucide et immobile depuis le début et vous avez fini de compter ?
voilà venu le temps de l’évocation de votre Sankalpa.Votre visage est apaisé, vos yeux sont relaxés, vous conservez une immobilité, un silence intérieur profond. Laissez vous envahir par un sentiment de calme et une sensation de bien-être.
Vous êtes vivant(e)… vous respirez doucement, lentement, régulièrement.
Étirez vous méthodiquement
Lorsque vous le désirez, reprenez à nouveau conscience de votre corps depuis les orteils de vos pieds jusqu’au sommet de votre tête pour revenir doucement vers l’éveil.
Répétez mentalement le son « AUM »…Puis, tout en veillant à garder les yeux fermés, bougez très légèrement les orteils, bougez légèrement le bout des doigts un par un en finissant par les pouces…
bougez légèrement la colonne vertébrale, avec un léger mouvement du bassin et des épaules.
Posez doucement les mains sur le ventre, au niveau du nombril, le temps d’une ou deux respirations et faites remonter doucement les mains vers le haut sur la poitrine, puis vers la gorge, le menton, le nez et entre les sourcils, jusqu’au sommet de la tête.
Continuez le mouvement en étirant les bras vers le haut comme pour vous allonger au maximum.
Étirez vous ainsi méthodiquement en mettant en jeu le plus possible de muscles (agonistes et antagonistes) et relâchez votre effort pour profiter du bien être en restant encore immobile un instant.
Essayez aussi de bâiller.
Puis asseyez vous et finissez la séance en vous frottant très doucement le visage de haut en bas plusieurs fois.
Si la séance c’est bien déroulée, il s’est passé 15 à 20 minutes, et vous devez vous sentir calme et reposé (comme après une petite sieste).
Vous êtes prêt(e) à vaquer à vos occupations.
Quelle place du Yoga-Nidrâ pour l’autogestion du sommeil ?
En principe, selon ce qu’en disent les adeptes du Yoga, cette technique ne devrait pas conduire au sommeil proprement dit car il n’y a pas de perte de conscience.
Cela appelle quelques commentaires :
- L’analogie avec le sommeil vient du fait que la relaxation bien conduite procure a ses adeptes un effet reposant assimilable au sommeil.
Il serait inexact de le confondre avec la sieste par exemple.- La définition encéphalo-graphique du sommeil (Cf Iconographie) ne correspond pas nécessairement à une perte totale de conscience. Lors des stades 1 et 2 du sommeil, la plupart des personnes souffrant d’insomnie n’ont pas conscience de dormir, contrairement à la plupart de celles qui se savent bonnes dormeurs.
- En revanche, il semble peu probable que l’on puisse rester conscient durant les phases de sommeil lent profond (le somnambulisme est ce qui correspond le plus à un tel sommeil).
- Durant le sommeil paradoxal, on considère qu’une certaine forme de conscience peut persister (comme lorsqu’on a conscience de rêver au cours du rêve), mais ce phénomène dit de rêve conscient ne s’apparente pas, selon nous, au Yoga-Nidrâ.
- Nous considérons qu’il est toujours bénéfique de connaître une stratégie à utiliser lorsque l’on éprouve des difficultés à d’endormir.
Lorsqu’il préfère ne pas se relever, le mauvais dormeur peut s’employer à occuper son esprit en pratiquant calmement cette technique.
Au final, si c’est le soir, que vous êtes dans votre lit et que vous vous êtes endormi en cours de parcours, tant mieux !- Par contre, dans la journée, si vous avez dormi, vous devez prendre soin de vous interroger sur votre niveau de somnolence.
Si vous exprimez le besoin d’une sieste, cela peut être normal (en fonction de votre horloge interne et de votre rythme de vie- NB Mais, dans tous les cas, la sieste doit demeurer courte. Prenez bien garde, la prochaine fois, de penser à programmer un réveil après 30 ou 45 minutes.
- merci a http://www.sommeil-mg.net/spip/yoga-nidra
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La méditation
Cours de Yoga Saint-Maximin la Sainte-Baume
“La méditation est la voie royale vers la liberté, une échelle mystérieuse, qui relie la Terre au ciel, qui nous mène de l’obscurité vers la lumière et de la mortalité à l’immortalité.” Swami Sivananda
Seule l’intuition permet de comprendre
La méditation est un état de conscience que l’on ne peut comprendre quedirectement et intuitivement. Les expériences habituelles sont limitées par le temps, l’espace et les lois de la causalité, tandis que l’état de méditationtranscende toutes les barrières. Dans la méditation, le passé et l’avenir se rejoignent. Il ne reste qu’une seule certitude– je suis – dans un moment présent infini et éternel.
Effets physiques :
Le calme de la méditation est plus profond que celui du sommeil. La méditationévacue le stress – tout le corps, toutes les cellules se reposent. La méditationpréserve la jeunesse et empêche de vieillir prématurément.
Effets sur le mental :
Les expériences de la méditation telles que l’unité, le bonheur et l’harmonie développent de nouvelles habitudes de pensée. Les tendances négatives sont dépassées et le mental se raffermit. La méditation permet d’acquérir unepersonnalité dynamique, un langage puissant, la joie et une énormeendurance mentale.
De la beauté de la routine, du quotidien et des règles de vie…
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Dans la tradition ayurvédique, l’accent est mis sur le mode de vie, particulièrement la routine quotidienne. L’objectif de ces règles n’est pas de nous infliger une morale rigoriste, une discipline austère, mais simplement de nous offrir un bouclier de sécurité pour jouir pleinement de nos vies.
C‘est comme souscrire une assurance santé au quotidien.
L’idée maitresse est qu’il vaut mieux prévenir que guérir !!
Les routines que nous installons dans nos vies sont les bases de notre santé.
Des routines saines mènent à la santé, des habitudes inadaptées font le lit des maladies.
Aussi ce sont souvent les petites choses qui sont à examiner pour mettre plus de Vie dans nos vies ! Plutôt que de chercher un produit miracle !
Ce que nous mangeons journellement, ce que nous faisons, les pensées que nous entretenons, autant de sujets à regarder avec bienveillance et discernement, pour impulser de tous petits changements.
Examiner ce que nous pouvons enlever est salutaire ! Supprimer ou simplement diminuer de PETITES intoxications fait une GRANDE différence dans notre existence.
Certes le café du matin est sympa mais 3 ou 4 tasses par jour, est-ce bien raisonnable ? En réduisant cette consommation par deux ou en la susbtituant par des tisanes, nous noterons une vraie différence dans notre qualité de vie, notre sommeil, notre stress, etc.. Idem pour le sucre, le tabac, l’alcool, le chocolat, etc… ou encore nos addictions technologiques : couper progressivement télévision, écrans, radio, ordinateur, téléphone portable, lors des repas et des pauses ouvre des plages de ressourcement.
Nous pouvons aussi ajouter de petits rituels qui nous amènent très vite sur le chemin de la vitalité.
Si nous marchons/bougeons chaque jour, notre énergie changera en peu de temps.
Si nous installons une petite pratique de yoga ou de méditation, même courte, au moment qui nous convient le mieux, nous en goûterons les fruits immédiatement.
Si nous prenons l’habitude de nous masser plusieurs fois par semaine, les bénéfices seront rapides.
Plus nos bases sont saines et moins les exceptions seront dommageables : si notre alimentation quotidienne est ajustée, nous pouvons encaisser un repas de famille trop copieux ou un diner plus arrosé chez les copains ! Du reste après les agapes, nous sommes heureux – voire soulagés – de revenir à une nourriture plus légère et de retrouver nos petites habitudes..
La routine devient alors une voie intérieure, que nous suivons par plaisir plus que par contrainte et que nous aimons retrouver, comme on aime rentrer chez soi.Rentrer chez soi, une belle définition de la santé selon l’AyurVeda !
Prenez bien soin de vous et de vos petites habitudes
Evelyne Mathelet – http://www.ayurveda-france.org/
La Respiration Yogique ou complète
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
LA RESPIRATION YOGIQUE
La respiration yogique complète
C ‘est la base de tous les exercices respiratoires
La plupart des êtres humains ne savent pas respirer correctement, soit parce qu’ils se tiennent mal, soit parce qu’ils ont des attitudes mentales erronées, soit également parce qu’ils veulent éviter de s’intoxiquer par l’air vicié des grandes villes.
Pour respirer correctement il. faut commencer par le diaphragme, membrane qui sépare les poumons de l’abdomen. Il est inquiétant de constater le faible pourcentage de personnes qui savent respirer correctement. Les femmes en particulier ne savent pas respirer correctement. Et pourtant seule une respiration profonde peut maintenir la santé en parfait équilibre.
Naturellement les causes sont diverses, ainsi que nous l’avons déjà souligné. Quand une personne se tient le dos voûté, il est bien évident qu’elle ne peut pas faire travailler le diaphragme.
Mais une autre cause est la tension mentale. Les ulcères sont un des symptômes ils résultent d’une intense anxiété qui contracte l’estomac, empêchant le fonctionnement du diaphragme. Cependant on peut rééduquer le diaphragme et aider ainsi à guérir ces tensions. Une respiration correcte peut faire fonction de psychothérapie.
Exercices préliminaires
Cette respiration se décompose en 3 narties: respiration abdominale, médiane et supérieure.
il faut gonfler le ventre à l’inspiration et le rétracter
à l’aide des muscles à l’expiration.1.Respiration abdominale :
Elle peut se faire soit en étant allongé en posture de détente « Savasana », ou assis comme pour la méditation, ou bien encore debout.
Centrez votre attention sur la région ombilicale et expirez normalement.
Inspirez par le nez, lentement, en faisant travailler le diaphragme, ce qui attire l’air dans la partie intérieure des poumons.
Expirez en rentrant la paroi abdominale, ce qui force l’air à partir (par le nez).
Dans cette respiration abdominale, la poitrine doit être immobile. Seul l’abdomen travaille pour emplir d’air uniquement la partie inférieure des poumons.
Cette respiration apaise le rythme du coeur, abaisse la tension artérielle, stimule la digestion.
2.Respiration médiane :
Maintenant portez l’attention sur les côtes.
Expirez normalement, puis prenez une inspiration par le nez en élargissant la partie inférieure de la poitrine, c’est-à-dire en écartant les côtes flottantes.
Expirez en contractant les côtes, ce qui permet d’expulser l’air.
Au cours de cet exercice l’abdomen et les épaules doivent être contrôlés pour demeurer parfaitement immobiles.
3.Respiration supérieure
Centrez votre attention sur le sommet des poumons.
Comme précédemment commencez par expirer normalement, puis inspirez en soulevant les clavicules et les épaules.L’air ne doit emplir que la partie supérieure des poumons. Pour cela maintenez l’abdomen et la partie médiane de la poitrine absolument immobiles.
Pour expirer à fond, abaissez lentement les épaules.
Ce travail de la partie supérieure des poumons a pour avantage d’aérer les sommets des poumons qui ne travaillent que rarement dans une respiration ordinaire.
Maintenant que vous avez pris conscience des étapes successives de la respiration yogique complète, vous pouvez exécuter la respiration yogique dans son ensemble
– Expirez- Inspirez par le nez en comptant jusqu’à 8 environ et en faisant se succéder l’une après l’autre les respirations abdominale, médiane et supérieure en un mouvement ondulatoire: abdomen côtes clavicules.
– Expirez par le nez en contractant d’abord l’abdomen, puis le thorax, et en fin en abaissant les épaules.
En dehors de la respiration en posture Savasana, ou assise, ou debout, il existe aussi une autre technique qui consiste à exécuter cette respiration debout, mais en penchant légèrement le corps en avant :
– Inspirez d’abord par le diaphragme en poussant cette membrane vers l’extérieur. Rendez-vous compte que ce mouvement oblige l’estomac à se détendre et le corps à retrouver une position verticale.
– Sans interrompre ce redressement du corps,
écartez les coudes et, par ce mouvement, écartez aussi les côtes.
– Enfin élevez les bras au-dessus de la tête, les doigts étant tournés vers le ciel. Prenez conscience que tout votre corps se trouve empli d’air.
– Maintenant expirez en ramenant les bras le long du corps et en vous penchant en avant.
Répétez . cet exercice Plusieurs fois.
http://jean-paul.barriere.pagesperso-orange.fr/kriya/respirat.htm
Yoga de la Compassion ou Bhakti Yoga
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Parfois, des nuages obscurcissent notre ciel, les nuages voilent le soleil, qui, cependant, est toujours présent….là-haut…un peu plus haut.. ! Que sont ces nuages ?
Nos souffrances, nos blessures anciennes,..la tristesse, l’amertume, la colère, la jalousie, le découragement… D’où viennent-ils ? Comment vivre mieux au quotidien ? Comment ne pas se laisser imploser dans ce tourbillon de vibrations désagréables ?
En prenant soin de vous avec amour et compassion pour arriver à la « dévotion » (bhakti) pour la Source de Lumière, d’Amour qui réside au fond de vous !
Le but du yoga est de nettoyer l’esprit et de le stabiliser. Pour parvenir à ce but ou au moins avancer dans cette direction, plusieurs voies sont possibles :
Bhakti Yoga : sublimation des émotions en dévotion.
Hatha Yoga :contrôle du mental par le contrôle de l’énergie.
Raja Yoga :observation et contrôle de l’esprit, concentration.
Jnana Yoga :(utilisation de l’intellect pour poser les vraies questions.
Karma Yoga :détachement dans l’action)-.
Nada Yoga : sons, vibrations, …) [1]
La démarche
Entrer dans la pleine conscience. Ne pas lutter contre ce qui nous gêne, d’abord reconnaître. Ce qui ne veut pas dire cultiver nos blessures !
Mais les rejeter, ne pas vouloir les voir, entraîne à revivre sans cesse les mêmes difficultés, ou les mêmes souffrances. Si on ne comprend pas le message, il revient et crie plus fort pour se faire entendre.
Savoir qu’il y a en nous notre moi, notre ego, notre petite personne qui s’est formée tout au long de notre existence, au travers de nos joies et nos souffrances. Il y a des traces.
Ne pas nier cet ego, ni le « tuer », mais l’ouvrir à la Conscience.
Savoir aussi qu’il y a en nous, plus grand que cet ego, que ce moi. Il y a le Soi, l’Etre essentiel, notre nature de Bouddha, notre nature divine, le Grand Esprit, la Sophia..( à chacun suivant sa culture..).
Cet aspect de nous-même va prendre soin de l’autre partie. Les deux vont se rencontrer de manière à ne plus faire deux, mais une seule entité, c’est l’Unité retrouvée, notre vraie nature…
Deux ? il y a ce qui nous pousse à faire ceci et cela, et une petite voix intérieure qui nous dit souvent que cela n’est pas tout-à-fait O.K., mais on le fait quand même.
Pourquoi ? On ne sait pas, c’est plus fort que nous….c’est toujours comme ça !
Quand on est tout à fait en harmonie avec soi-même, ce tiraillement n’existe pas, n’existe plus. Ni avant, ni pendant, ni après un acte « juste ».
C’est l’Unité, c’est l’accord avec notre Etre profond.
C’est un long chemin, mais c’est une route praticable.
Une étape sur ce chemin est de reconnaître au moment où elle surgit, cette « énergie d’habitude », cet automatisme, en lui disant : « ah ! je t’ai vu ! C’est toi qui est là ! C’est toi qui est revenu ! ».
On n’en est pas encore débarrassé ? Le sera-t-on jamais ? vraiment ? mais au moins ce n’est plus lui qui nous dirige systématiquement et totalement.
Nous allons essayer de nous approcher de notre souffrance (peur, jalousie, colère, amertume, déception, tristesse, énervement, habitude désagréable, identification à …., maladie…) nous allons la prendre, la regarder, ne pas la fuir, voir ce qu’elle essaye de nous révéler, sa profondeur, sa beauté, son immensité.
Si nous restons entièrement avec elle, avec ce seul mouvement, la souffrance va cesser.
Il nous faut trouver le « point de douceur » au cœur de notre blessure, et y demeurer.
Etre blessé est une occasion merveilleuse de changement, plutôt que de résister au changement, ouvrons-nous et profitons de l’occasion . Sogyal Ringpoché.
Nous pouvons y aller ensemble, et nous y aider.
Il y a en nous des ténèbres, càd. la densité de la matière de notre incarnation, mais aussi la Lumière, ce qui nous donne vie, ce qui nous informe.
On a coutume de dire que nous sommes poussière et nous retournons à la poussière, mais on oublie que nous sommes aussi Lumière et retournerons à la Lumière
Méthode de travail
a) Concentration, méditation sur le souffle.
Bien placer la respiration : expirer à fond – inspirer naturellement.
Se centrer sur la respiration, ne penser à rien. Si une pensée vient, la laisser partir sur l’expiration.
b) Entrer en contact avec soi-même.
Prendre de quoi écrire, et laisser venir.
Quelle est la souffrance qui revient sans cesse.
Quelle est l’émotion qui surnage en ce moment : tristesse ? colère ? jalousie ? rancoeur ? culpabilité ?
Quels sont ou quel est le comportement qui revient sans cesse, et dont je dis après coup, zut, je me suis encore laissé(e) emporter.
c) Travail de pleine conscience :
Il s’agit aujourd’hui de regarder en face ce comportement, ce sentiment, cette énergie d’habitude.
Laisser s’exprimer pleinement l’expérience sans la poursuivre pour autant !
Il s’agit de l’accueillir avec bienveillance, avec compassion, car il s’agit de quelque chose de nous, que nous avons fait nôtre, qui s’est inscrit en nous soit dans notre corps, soit dans notre mental, ou notre psychisme.
C’est une information qui s’est bien incrustée.
La surface du lac de notre esprit est agitée, mais la profondeur de notre océan intérieur est calme et rempli de bonté naturelle.
Nous allons nous servir de ce fond là pour apaiser ce qui s’agite en surface.
Sur l’inspir :
Soyons accueillant(e) à cette construction mentale, cette habitude.
Je sais que la colère, la tristesse, voire la maladie est en moi..
Je sais que le bébé, le petit enfant en moi est en train de crier, de pleurer.
Bonjour ma colère…ou ma tristesse..ou ma peur…
Sur l’expir : compassion envers soi-même.
(Comme un grand frère qui ne condamne pas son cadet malheureux mais lui dit : cher petit frère, je suis là pour toi…)
J’en prends bien soin.
Je te vois….je te reconnais.(ma tristesse, ou ma colère, ou ma peur….)
Je te souris.(idem..).
Ne pas « lutter contre » mais accueillir l’émotion, la reconnaître, lui envoyer de l’Amour, et elle se calmera, elle se diluera, elle se transformera en Sagesse.
Le bébé ne pleure plus tout seul dans un coin.
(Lorsque chacun aura trouvé l’affect ou le comportement qui le domine pour le moment, laisser chacun s’installer dedans.
Ecrire quelques mots au sujet de cet affect, ce comportement.. Quelle est son origine ?
Dans quelles circonstances revient-il chaque fois ?
Bien le cerner, le nommer : colère, peur etc…)
Qu’est-ce que vous avez à lui dire : construisez votre petit mentra.
Si au lieu d’un affect, d’une construction mentale, il s’agit d’un comportement récurrent dont croit qu’il vient d’une personne : père, mère, ou autre (je me mets toujours dans les mêmes colères que mon père…)
Nous travaillons ensemble, chacun pour soi, quelques respirations.
Ensuite chaque personne va se mettre au milieu du groupe et va dire sa phrase et quelques mots à ce sujet – si elle le désire- ce n’est absolument pas indispensable, le travail peut se faire de manière strictement personnelle sans que personne ne soit obligé de s’exprimer verbalement. Il ne s’agit pas d’un groupe de « thérapie ».
Les autres se centrent en eux-mêmes dans leur Etre essentiel ( ce qu’il y a de meilleur en lui, ce qu’on sait de notre bonté, de notre compassion, et si on ne le sent pas, le dire simplement mentalement à l’intérieur de soi : « si je ne me sens pas compatissant en ce moment, je sais ou je crois qu’il y a en moi cette pure compassion).
On se prépare à soutenir, à accompagner la personne qui est au milieu.
Les autres respirent simplement au rythme le plus proche de la personne.
Sutra du coeur.
Si après un travail de ce genre, vous sentez, vous ressentez une sorte de bien-être, de soulagement, de gratitude envers l’autre, pour l’Univers, pour la vie….
notez, enregistrez bien ce que vous vous dites à ce moment là, relisez le de temps en temps en vous retirant au calme, méditez le : répétez-le en ressentant ce que vous éprouvez au fond de vous.. c’est votre sutra du cœur .
Relaxation dirigée.
On termine le travail par une relaxation en position couchée, relaxation dirigée où l’on est invité à envoyer un sourire, une pensée positive dans chaque recoin de notre corps.
Mieux-etre.com
Le YOGA c est bon pour la santé
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Jeune cadre stressé, retraité, femme enceinte, enfant ou sportif, nous pouvons tous tirer d’énormes bénéfices de la pratique du yoga.
Sans aucune contre-indication et ne nécessitant pas d’aptitude physique particulière, les séances de yoga sont ouvertes à tous.
Le yoga stimule toutes les fonctions de l’organisme
Le yoga est une méthode de développement personnel et une science de la pratique spirituelle.
La discipline la plus pratiquée est le hatha-yoga (un esprit sain, pour un corps sain et pour méditer au mieux), lequel comprend des exercices respiratoires et plus d’un millier de postures. La réalisation des postures impose des étirements, flexions et torsions sollicitant les articulations, les nerfs et les muscles. Mais les postures et la respiration stimulent également la circulation sanguine, le système digestif, la concentration, etc. Au final, tout l’organisme travaille et en tire des bénéfices importants.Les inestimables bienfaits du yoga
Une pratique ponctuelle du yoga apporte immédiatement une détente à la fois mentale et musculaire. Le yoga aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.
Une pratique plus régulière s’accompagne de nombreux bienfaits sur le long terme : développement de la souplesse, lutte contre les troubles musculo-squelettiques, meilleure santé générale et soulagement de nombreux problèmes de santé.Quelles sont les principales indications du yoga ?
- Santé respiratoire.
- Asthme (amélioration de la qualité de vie et allègement du traitement médicamenteux).
- Santé cardiovasculaire (cholestérol, tension artérielle, glycémie…).
- Stress et anxiété.
- Sommeil (endormissement, qualité et durée du sommeil).
- Dépression (amélioration de l’humeur).
- Qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer.
- Troubles musculo-squelettiques (arthrose, lombalgie…).
- Facultés intellectuelles et mémoire (chez les jeunes et les personnes âgées).
- Syndrome colon irritable (soulagement des symptômes).
- Épilepsie (réduction de la fréquence des crises).
e-santé.fr
Le BONHEUR
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Le bonheur ne se trouve pas
avec beaucoup d’effort et de volonté
mais réside là, tout près,
dans la détente et l’abandon.
Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.
Tout ce qui s’élève dans l’esprit
n’a aucune importance
parce que n’a aucune réalité.
Ne t’y attache pas.
Ne te juge pas.
Laisse le jeu se faire tout seul,
s’elever et retomber, sans rien changer,
et tout s’évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Seule cette recherche du bonheur nous empeche de le voir.
C’est comme un arc-en-ciel
qu’on poursuit, sans jamais le rattraper
Parce qu’il n’existe pas, qu’il a toujours été là
et t’accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises,
elles sont comme des arc-en-ciel.
A vouloir l’insaisissable, on s’épuise en vain.
Dès lors qu’on relache cette saisie,
l’espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.
Alors profites-en. Tout est à toi, déja. Ne cherches plus.
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant
qui est tranquillement à la maison.
Rien à faire
Rien à forcer
Rien à vouloir,
Et tout se fait tout seul.
Guendune Rinpoché
MANTRAS
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Mantra : Signifie littéralement « instrument (tra) de pensée (man) », défini dans plusieurs dictionnaires comme une prière, un hymne ou un cantique, une formule sacrée ou une incantation. Un mantra peut avoir une signification précise ou être inintelligible et peut se composer d’une seule lettre, d’un mot ou d’une phrase entière.
Japa : Signifie littéralement « murmurer, chuchoter », généralement en référence à la répétition des mantras.
Kirtana (Communément appelé kirtan ; ou bhajana, « adoration ») : Le kirtan est l’une des pratiques du yoga de la dévotion (bhakti-yoga) consistant à chanter la louange du Divin, généralement accompagné de percussions et autres instruments de musique. Traduit littéralement par « réciter, répéter, dire », et généralement traduit par « chant dévotionnel ».
Invocation : Une prière semblable à un mantra généralement prononcée au début d’un rituel ou une session formelle pour rendre l’occasion solennelle. L’une des invocations les plus célèbres est celle en hommage à Patanjali, qui commence ainsi : « Je m’incline devant le plus noble des sages, Patanjali… »
Que signifie « Japa »?
La récitation des mantras est désignée par le terme japa, qui signifie littéralement « murmurer, chuchoter. » Selon le Hatha Yoga et le Mantra Yoga, le son est à l’origine de l’univers. Tout son, qu’il soit subtil ou audible, provient d’une source transcendantale et silencieuse appelée « son suprême » ou « voix suprême » (shabda-brahman ou para-vac). Tous les sons contiennent à des degrés divers une partie de la force créatrice du son suprême, mais les sons des mantras sont les plus puissants.
Le Japa est une pratique millénaire. À l’origine, les mantras étaient uniquement tirés des milliers de versets que compose le Rig-Veda, le texte sacré le plus ancien de l’hindouisme. Plus tard, les mantras furent également tirés de sources non-védiques telles que les nombreux textes associés aux écoles de Tantra hindou ou ceux révélés aux sages (rishis) pendant la méditation. Le courant du Mantra Yoga a été développé assez récemment, sachant que le mot « récent » en années « yogiques » signifie entre douze et quinze siècles. Les manuels pédagogiques du Mantra Yoga recensent généralement seize membres (anga) du yoga. Un certain nombre d’entre eux – comme les postures (asana), les techniques de respiration (pranayama) et la méditation (dhyana) – sont communs à d’autres écoles de yoga.
Les composantes de base de tous les mantras sont les 50 lettres de l’alphabet sanskrit. Les mantras peuvent être composés d’une seule lettre, d’une syllabe ou d’une série de syllabes, d’un mot ou d’une phrase entière. D’un point de vue étymologique, le mot mantra est dérivé du verbe man qui signifie « penser » et du suffixe –tra signifiant « instrument ». Un mantra est donc littéralement « un instrument de pensée » qui permet à notre conscience de se focaliser, s’intensifier et s’élever sur le plan spirituel.
L’objectif des mantras
Dans la tradition, les mantras ont deux objectifs à la fois matériel et spirituel. Nous pensons généralement qu’un mantra est uniquement un instrument de transformation personnelle. Mais les mantras des anciens temps étaient également utilisés à des fins ordinaires ou avec des intentions qui n’étaient pas toujours positives. Ils servaient par exemple à communiquer avec les esprits et les ancêtres, apaiser leurs souffrances ; exorciser ; chasser les forces du mal ; guérir les maladies ; contrôler les pensées ou les actes d’autrui ; et acquérir des pouvoirs (siddha) ou des pouvoirs magiques. Quant à la dimension spirituelle, les mantras ont le don de calmer les fluctuations habituelles de notre conscience et de l’amener vers sa source, le moi-profond.
Différentes catégories de mantras
Les yogis classent les mantras en deux catégories : les mantras qui ont un sens et ceux qui n’en ont pas. Les premiers revêtent à la fois une signification évidente et une signification ésotérique, à l’instar des « grandes paroles » (maha-vakya) tirées des Upanishad (textes sacrés hindous) telles que « Je suis l’Absolu » (aham brahma asmi) et « Tu es Cela » (tat tvam asi). Ces mantras ont deux fonctions : inculquer une doctrine spirituelle à la personne qui récite le mantra, et servir d’outil de méditation.
Désigner la seconde catégorie de mantras comme des mantras dépourvus de sens peut prêter à confusion. Ces mantras sont en apparence dénués de sens pour les non-initiés, qui ne possèdent pas les clés pour les comprendre. Les initiés les comprennent parfaitement. Par ailleurs, le but de ces mantras n’est pas de transmettre une doctrine mais de stimuler un certain état de conscience chez la personne qui récite.
Les secrets pour un bon enseignement
Lorsque l’on enseigne le Japa, il faut garder plusieurs choses à l’esprit. Il faudra indiquer la vitesse, le rythme, la prononciation, l’intention et la signification ésotérique à vos élèves. On dit qu’un mantra mal prononcé et dont l’usage est inapproprié est « endormi » ou inefficace. Il est aussi recommandé que le Japa soit pratiqué à la même heure et au même endroit chaque jour, face au Nord ou à l’Est. L’heure la plus propice est appelée « l’heure de Brahma » (brahma-muhurta), fixée à des heures différentes selon les enseignants, communément à l’heure du lever du soleil ou une heure avant. Bien sûr, en fonction de l’heure de votre cours, ce n’est peut-être pas toujours possible, mais l’essentiel est d’encourager vos élèves à pratiquer régulièrement.
PAR RICHARD ROSEN





