COURS DE YOGA SAINT MAXIMIN LA SAINTE BAUME
Les mouvements énergétiques des saisons
En cette rentrée automnale, nous nous lançons dans un nouveau projet pour l’année qui vient : celui d’écrire un article sur chaque saison, non pas à partir de la saison proprement dite comme nous l’avons déjà fait sur ce site (le printemps, l’été, l’automne, l’hiver), mais autour d’une réflexion sur le mouvement énergétique propre à chaque saison.
Dans la tradition chinoise, chaque saison est associée à un type d’énergie particulière qu’il s’agit de suivre, et surtout de vivre, afin d’en puiser la force et nourrir ainsi son corps tout au long de l’année. C’est avant tout parce que nous ne suivons pas les cycles naturels des saisons que la santé se détériore et les maladies apparaissent. Telle est la règle sur laquelle se base toute la tradition chinoise.
Dans ces différents articles saisonniers, il s’agira donc à la fois de développer une réflexion sur chaque type d’énergie mais aussi d’y associer des recommandations pratiques simples qui vous permettrons de vivre pleinement ce mouvement énergétique propre à chaque saison.
L’automne, ou le mouvement d’intériorisation
Dans la Tradition Chinoise, les saisons, comme toute chose, peuvent se saisir au travers des notions de Yin et de Yang. Ainsi, l’Automne manifeste le déclin du Yang et la naissance du Yin. Mais le mouvement énergétique propre à l’Automne se saisit peut-être mieux encore par les caractéristiques Yang et Yin prises dans leur qualité dynamique : le Yang est expansif, centrifuge, une énergie qui va du centre vers l’extérieur, de l’individu vers le monde. Le Yin, à l’inverse, concentre et possède une dynamique centripète allant de l’extérieur vers le centre, du monde vers l’individu. Autrement dit, la saison automnale entamant la naissance du Yin consacre le mouvement de l’externe vers l’interne : c’est le mouvement d’intériorisation.
Ralentir, premier mouvement vers l’intériorisation
Comme nous le soulignions dans notre article sur l’été, considérer la période estivale comme une période de repos est particulièrement injustifié du point de vue énergétique. L’été est au contraire la saison qui nous pousse à être le plus actif ou active comme nous le montre nos envies de partir ou de sociabilité. L’automne sonne nécessairement la fin de cette phase de mouvement : il s’agit donc en premier lieu de ralentir, ou plus précisément d’accepter de ralentir.
Et cela n’est pas aisé car la rentrée du mois de septembre nous pousse au contraire à la mise en mouvement de nouveaux projets, de s’adapter à de nouvelles situations professionnelles ou autres. C’est sans doute cette contradiction entre la demande sociale et le tempo énergétique de la saison automnale qui explique en partie cette baisse de régime, ce manque d’énergie et cette fatigue lancinante. Tout se passe comme si nous devions, non seulement trouver l’énergie pour porter ces projets mais également contrecarrer la tendance au ralentissement que l’on ressent et perçoit dans la nature.
Sans doute, peu d’entre nous peuvent outrepasser les logiques sociales et ralentir toutes leurs activités au moment où tout le monde « rentre ». Nous pouvons cependant trouver des temps où consciemment nous cherchons à ralentir, à prendre notre temps, à s’accorder et à renouer avec le rythme naturel. La marche nous semble une voie privilégié pour ce faire. Non pas la marche active et volontaire des randonnées montagnardes de l’été. Non, plutôt une marche lente et réceptive dans les forêts ou les parcs qui sont magnifiques en cette saison.
Une marche où vous prenez le temps – ou plus précisément, vous laissez le temps vous imposer son rythme – une marche durant laquelle vous laissez les sensations (odeurs, couleurs, sensation de fraîcheur et d’humidité, la brise légère sur votre visage) vous affecter, vous nourrir en conscience. Réservez-vous un temps de marche durant les week-end. Vos Poumons, organes associés à l’Automne, se régaleront et se renforceront au contact de cet air pur et frais des forêts.
Une marche où vous laissez votre esprit lui aussi suivre son propre cours. L’automne, saison où traditionnellement l’on engrange et on comptabilise le foin et autres céréales en prévision de l’hiver à venir, est le temps des bilans, du retour sur investissement si l’on peut dire. La marche automnale tendra naturellement vers cet état d’esprit et vers ces pensées : qu’ai-je obtenu des efforts consentis, des projets mis en route au printemps ? Quelles leçons retenir de telle expérience passée ? Prenez le temps de faire advenir ces bilans lors de ces marches automnales et d’en accepter les leçons.
Le retour au corps : second mouvement vers l’intériorité
Nous avons vu que la naissance du Yin qui caractérise l’Automne peut être aussi vu comme le mouvement allant de l’extérieur vers l’interne, du monde vers l’individu. Ce mouvement intériorisation nous amène ainsi à un retour vers le corps de l’individu, vers notre corps. C’est sans doute la seconde étape qu’il faut entamer pour vivre cette saison automnale. Retourner vers son corps oui, mais comment ? Cela peut prendre plusieurs formes différentes. Les massages comme le Shiatsu, mais aussi sous ses autres formes, nous ramènent évidemment vers notre propre corps. Les auto-massages seront également les bienvenues, comme celui-ci : Petit Do-In du haut du dos.
Le toucher est le sens qu’il faut privilégier et développer en cette saison. Et ce n’est pas un hasard si la peau est considérée comme le troisième Poumon, qui, comme nous le soulignons plus haut, est l’organe rattaché à la saison automnale. Notre peau, là où s’exerce et se ressent le toucher, est la frontière qui définit notre enveloppe corporelle. La conscience de cette frontière par le toucher facilite cette corporéïté.
Nettoyer son corps est le second moyen qui permet de renouer avec la dimension corporelle de notre être. Nos conditions de vies (environnement urbain, alimentation, stress, gestion parfois difficiles des émotions, etc.) entraînent une pollution de notre organisme ; pollution dont il faut se débarrasser pour éviter un encrassage généralisé et un terrain propice à moyen et long terme aux maladies chroniques et autres cancers. Le corps possède ainsi des organes dont la fonction est de stocker ces déchets et pollution : les émonctoires. Les grands émonctoires du corps sont le Foie, les Poumons, le Gros Intestin , la peau et le Rein.
Nous avons vu comment les promenades renforceront les Poumons en cette saison. Par cela, elles favorisent leur capacité « émonctoire ». Énergétiquement, le Foie est au repos à l’automne, on préférera donc le nettoyer lorsqu’il se « réveillera » au tout début du printemps (début février). Le Gros Intestin est le second organe qui est lié, avec les Poumons à la saison automnale. C’est donc sur lui que nous pouvons aussi concentrer notre attention.
Le Dr Kousmine a montré comment le Gros Intestin est, avec le Foie, le lieu privilégié où se stockent les déchets de notre corps. L’hygiène intestinale, c’est-à-dire préserver un Gros Intestin propre, est ainsi un des piliers de sa méthode. Les lavements intestinaux, pratiques traditionnelles aujourd’hui oublié, sont ainsi bienvenues. Il s’agit de nettoyer par l’injection d’eau dans le colon, les dépôts qui se forment le long de l’intestin (principalement le Gros Intestin) qui créent un milieu pathogène et inflammatoire provoquant notamment douleurs du colon, selles irrégulières, gaz et plus généralement à l’encrassage généralisé du corps. Une fiche technique est téléchargeable ici pour plus d’informations.
Enfin, une autre manière de retrouver son corps est une attention particulière à son alimentation. En cette saison, il est bénéfique de consommer les légumes de saisons notamment de couleur blanche (la couleur associée en médecine chinoise à l’Autonome ) et de saveur piquante : le poireaux, toutes sortes de choux, le millet, la cannelle, le gingembre, ail, céleri, oignon, radis, piment, navet etc. En prévision de l’Hiver où votre corps refait ses réserves, vous pouvez consommer également davantage de légumineuses : pois, pois cassés, lentilles, haricots secs, pois chiche, les fèves, le haricot azuki, etc.
Le retour à soi : développer son intériorité
Troisième et dernière phase dans ce cheminement automnale pourrait s’intituler : développer son intériorité. C’est sans doute un travail qui suscite le plus de réticence ou d’interrogation pour une partie d’entre nous. Notre société en favorisant le mouvement, la vitesse, la vie professionnelle et familiale, l’intellect plus que le corps valorise ou sur-valorise même l’énergie Yang, Nous sommes construit dans cette culture portée vers le monde, tout ce qui est extérieur à nous, et bien peu nourrit à aller vers notre intérieur et à le connaître.
Cette difficulté à aller vers soi s’illustre à travers une question bien concrète : combien d’entre nous, hormis ceux et celles qui en font leur profession, connaissent la localisation de nos organe internes ? Le Foie est-il à gauche ou à droite ? A quoi sert-il ? Où s’arrête l’Intestin Grêle et où commence le Gros Intestin ? Bien sur, ce que nous appelons l’intériorité ne consiste pas à connaître la localisation de nos organes internes. Toutefois, ces simples questions nous indiquent l’état de nos connaissances sur ce qui constituent notre intérieur, même physique.
L’intériorité a parfois mauvaise presse car, dans notre société laïque, elle renvoie à la tradition religieuse comme étant liée à la prière ou alors comme étant opposée au principe moral du souci de l’autre : se tourner vers soi serait se détourner de l’autre, bref, une posture tendant vers l’égoïsme. C’est souvent la première réaction que j’entends lorsque j’évoque cette notion lors de mes séances de Shiatsu. Mais cette opposition n’a pas lieu d’être.
On peut plutôt définir l’Intériorité comme la capacité à être à l’écoute de sa vie intérieure, de ses besoins, de ses d’émotions, de ses intuitions et de ses aspirations profondes. C’est à être à l’écoute de sa voie intérieure, de sa conscience. C’est aussi, comme on le dit plus volontiers, prendre soin de son jardin secret.
Être à l’écoute requiert un premier pas souvent difficile : faire le silence en soi. Faire le silence face à nos pensées qui nous assaillent dès que l’on se pose. Car assurément, être à l’écoute de sa vie intérieure c’est d’abord réussir à se détourner du bavardage incessant de notre mental, à ces jugements sur tout et n’importe quoi souvent portés par la peur et l’inquiétude, à sa volonté d’organiser, de prévoir, de contrôler. Se détacher de ce verbiage mental pour descendre dans une zone plus basse, plus intérieure, dans son ventre, dans le Hara dirions-nous en suivant la tradition japonaise.
Et c’est le but premier des pratiques de méditation : prendre de la distance avec l’agitation mentale en focalisant son attention de manière bienveillante soit sur sa respiration ou sur ses sensations corporelles (son, couleur, toucher, etc.) pour que le silence s’installe peu à peu. Mais jamais pour très longtemps. Constatez, sans juger si cela est bien ou mal, qu’on est reparti dans ses pensées. Portez à nouveau son attention sur sa respiration, sur les sensations de son hara, ou à toutes autres sensations corporelles. Votre esprit repart ? Rien de plus naturel, ne vous focalisez pas dessus…Recommencez encore et toujours avec toujours plus de bienveillance envers vous… Vous finirez par sentir que vous observez vos pensées comme l’on regarde passer les nuages dans le ciel. Vous y êtes…L’agitation mentale s’éloigne, le silence advient… Ecoutez, savourez, toujours avec bienveillance…
Faire baisser l’agitation mentale pour atteindre des moments parfois furtifs de silence où l’écoute de soi devient possible, l’écoute de ce qui remonte du plus profond de soi, une écoute au travers de laquelle se forment des compréhensions de soi – mais aussi du monde extérieur-, de ses besoins véritables, sous un mode plus intuitif, plus profond, plus ancré, plus subtil, plus vrai en quelque sorte. Rentrer en contact avec son Etre intérieur comme le disent notamment les maître Zen Japonais.
Etre en lien avec son intériorité, c’est évidemment quelque chose qui s’apprend, se construit peu à peu. C’est une découverte insoupçonnée pour certains et certaines. Quelque chose avec lequel on apprend à cheminer, que l’on apprend à faire exister peu à peu au quotidien ou lors de pauses régulières où l’on « fait le point ». Accessoirement si l’on ose dire, c’est aussi une aide très précieuse pour lutter contre l’anxiété, la dépression, les émotions qui nous envahissent ou encore les états inflammatoires… Un temps où l’on prend rendez-vous avec soi-même, un temps où l’on prend soin de soi…
Il existe de multiples techniques de méditation. Voici une petite fiche technique simple pour vous y mettre : Conseils et techniques de base pour la méditation Vous pouvez également vous référer à une lecture abondante sur le sujet, notamment autour de la méditation de pleine conscience, issu du bouddhisme. En voici quelques unes que j’affectionne particulièrement:
- Méditer jour après jour de Christophe André
- Entrer en amitié avec soi-même de Pema Chodron
- Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle
http://www.nantes-shiatsu.fr/
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asanas pour le dos
Cours de Yoga a Saint Maximin la Sainte Baume
Une séance de yoga pour le dos
Vous pourrez pratiquer cette séance de yoga pour le dos d’une durée de 20 minutes en après-midi lorsque votre énergie diminue ou le soir avant d’aller au lit. Après cette séance, vous sentirez vos muscles étirés et vous ressentirez de nombreux bienfaits physiques et psychologiques, dont une réduction de votre stress, une meilleure digestion et un esprit plus calme.
De plus, l’un des grands bienfaits de cette séance pour le dos est de revitaliser votre colonne vertébrale en pratiquant ses 6 mouvements :
flexion avant;
flexion arrière;
flexion latérale à gauche;
flexion latérale à droite;
torsion à gauche;
torsion à droite.Lorsque vous pratiquez, il est important de garder le dos long et droit. Je vous suggère de bouger très lentement et de prendre le temps de savourer votre pratique de yoga. L’une des erreurs fréquentes de tous les pratiquants de yoga est d’aller tout de suite au début le plus loin possible dans la posture. Donnez-vous plutôt de l’espace pour explorer votre posture. Aussitôt que vous sentez avoir atteint la première limite, arrêtez à cet endroit et prenez le temps de respirer profondément. Lorsque vous êtes très à l’aise dans votre posture, inspirez en allongeant le dos et, en expirant, allez un peu plus loin dans la posture.
Notez que les images sont à titre indicatif seulement. Il se pourrait que vos postures soient très bonnes sans être identiques à la photo.
1) Se centrer. Couché sur le dos, amenez les jambes un peu plus larges que les hanches et les bras à environ 15 cm du corps, les paumes tournées vers le haut. Fermez les yeux et prenez conscience de votre respiration. Suivez les mouvements d’inspiration et d’expiration pendant quelques respirations.2) Respiration complète. En inspirant de façon fluide, gonflez l’abdomen, laissez les côtes se soulever et s’étendre de chaque côté et soulevez le haut de la poitrine. Lors de l’expiration, ramenez le haut de la poitrine, les côtes et l’abdomen. Contractez les abdominaux pour laisser sortir l’air résiduel. Faites de 5 à 15 respirations complètes en suivant cette étape.
Pour être guidé dans la respiration complète, vous pouvez vous procurer les Séances de respiration et de méditation :http://www.diva-yoga.com/respiration-meditation.html
3) Chien et chat. Prenez la position de la table, à quatre pattes, en amenant les genoux à la largeur des hanches et les mains sous les épaules. Gardez la tête baissée, et allongez votre dos, comme si votre tête essayait de rejoindre le mur devant vous. Vous pratiquerez alternativement le chien et le chat en passant de l’un à l’autre.
Pour aller dans le chien, inspirez et laissez le ventre descendre vers le sol en arquant le dos. Ouvrez la poitrine et reculez les épaules vers l’arrière. Pour aller dans le chat, expirez et arrondissez le dos. Poussez le dos vers le plafond et amenez le nombril en direction de la colonne vertébrale.
Respirez profondément en allant d’une position à l’autre et faites de 5 à 15 répétitions. Plus vous répéterez ces mouvements, plus le dos et la colonne vertébrale s’échaufferont et se délieront. À la fin de vos répétitions, revenez dans la position de la table.
4) Chien tête en bas. Pour aller dans la posture du chien tête en bas, amenez les orteils sous les pieds et poussez les hanches vers le plafond. Poussez les mains vers l’avant comme le fait un chien lorsqu’il s’étire. Dirigez les talons vers le sol et poussez les hanches le plafond. Restez dans la posture pendant 3 à 5 respirations profondes.
5) Poupée de chiffon. Amenez les mains près des pieds et gardez la tête vers le bas. Pliez les genoux et déroulez lentement le dos pour aller en position debout. La tête est la dernière à se relever et à se mettre dans l’alignement de la colonne vertébrale.
6) Montagne. Lorsque vous êtes debout, prenez la position de la montagne. Amenez les pieds à la largeur des hanches et poussez les pieds vers le sol. Soulevez les orteils, écartez-les et déposez-les au sol. Amenez votre bassin en position neutre, et engagez les abdominaux. Ouvrez la poitrine en roulant les épaules vers l’arrière et vers le bas. Enfin, pour allonger le dos, le dessus de la tête essaie de rejoindre le plafond, tout en gardant le menton parallèle au sol. Respirez profondément dans cette posture de solidité et d’enracinement pendant au moins 5 respirations profondes.
7) Demi-lune. Pour aller dans la demi-lune, allongez le bras gauche sur le côté. À l’inspiration, soulevez le bras gauche jusqu’au-dessus de la tête. Allongez le bras et les doigts vers le plafond et descendez l’épaule gauche. Expirez, poussez la hanche gauche vers la gauche et penchez-vous sur le côté droit. Assurez-vous d’avoir une respiration aisée, d’avoir une pression égale sur les deux pieds et de garder la tête dans l’alignement de la colonne vertébrale. Restez dans la position de 5 à 10 respirations.
Contractez les abdominaux, et inspirez pour revenir au centre. Répétez du côté droit. Lorsque vous avez terminé les deux côtés, observez l’étirement dans votre dos et sur les côtés.
8) Torsion couchée. Pour retourner en position couchée sur le dos, pliez les genoux, penchez la tête et arrondissez le dos comme si vous étiez une poupée de chiffon. Couchez-vous sur le dos et amenez les genoux à la poitrine. Amenez ensuite les bras à la hauteur des épaules, en « T ». Expirez et amenez les jambes du côté droit. Tournez ensuite la tête vers la gauche.
Restez dans la position pendant au moins 5 respirations. Si vous êtes à l’aise dans cette posture, vous pouvez y rester de 3 à 5 minutes.
Pour sortir de la posture, contractez les abdominaux, inspirez et ramenez les jambes au centre. Ramenez les jambes vers la poitrine et enroulez vos bras autour de vos jambes pour bien étirer le dos.
Répétez la posture du côté gauche.
9) La sagesse de votre corps. Avant d’aller en relaxation finale, observez quels sont les mouvements qui vous feraient du bien et pratiquez ces mouvements. Ce seront peut-être des rotations du cou, des épaules, des poignets ou des étirements des hanches. Les mouvements peuvent être en position debout, assise ou couchée. Notez que ce ne sont pas nécessairement des postures de yoga. Ce sont des mouvements qui vous font du bien et, surtout, des mouvements demandés par votre corps.
10) Relaxation finale. Utilisez votre méthode de relaxation préférée. Si vous n’en avez pas, vous pouvez relaxer tous les muscles de votre corps en imaginant qu’ils s’enfoncent dans le sol. Commencez par les pieds et montez jusqu’à votre tête. N’oubliez pas de détendre les muscles du visage, dont la mâchoire et le front. Relâchez tout contrôle sur votre respiration en la laissant être naturelle et fluide.
Si vous préférez être guidé dans votre relaxation, procurez-vous l’ensemble de 3 séances de relaxation de Diva Yoga :
Bonne séance!
1) et 2) Couché sur le dos ![]()
3) Table
3) Chien
3) Chat
4) Chien tête en bas
5) Poupée de chiffon
6) Montagne
7) Demi-lune
8) Torsion couchée
8) Enfant sur le dos
10) Relaxation finale
Pratique : les 5 tibétains
Cours de Yoga Saint-Maximin la Sainte-Baume
A ne pratiquer qu’en étant sure de sa forme et aptitude physique.
– Exercices d’harmonisation
Ces exercices réactivent toute l’énergie du corps. Ils augmentent notre énergie vitale et régularisent son niveau sur tous les chakras ou centres énergétiques de notre corps.
Ces 5 exercices proviennent des monastères retirés de l’Himalaya. Ils ont été gardés secrets jusque dans les années 30 et mis à la connaissance du monde occidental par Peter Kelder. Vous pouvez lire son ouvrage “Les Cinq Tibétains” paru aux Editions Vivez Soleil, CH-1225 Chêne-Bourg/Genève, ISBN 2-88058-091-9.
Il faut les faire quelques minutes par jour, tous les jours. On peut pratiquer ces rites une fois par jour (matin ou soir) ou deux fois par jour (matin et soir).
Il est important d’enchaîner les exercices. Après chaque exercice, se lever et inspirer profondément 2 ou 3 fois.
A la fin prendre une douche chaude ou froide et bien se frictionner le corps.
Le travail se fait de façon progressive : faire au départ 3 fois chaque exercice, puis augmenter progressivement jusqu’à 21.
Exo 1 :
• Tourner dans le sens des aiguilles d’une montre
• Main gauche vers le ciel, main droite vers la terre
• Le vertige indique le degré d’intoxication du corps.
Au début, on peut tourner 6 fois avant de commencer à ressentir une sensation de vertige qui nous donne envie de nous asseoir, et c’est exactement ce qu’il faut faire après cet exercice.
But : Relancer l’énergie
Exo 2 :
• Départ allongé sur le dos. Les bras le long du corps
• Soulevez simultanément tête et jambes (l’expiration se fait en montant les jambes). Bien rentrer la nuque
• Possibilité de plier les jambes en cas de difficultés ou de mal de dos
But : Tonification des abdominaux et disparition de l’obésité abdominale
Exo 3 :
• Départ à genoux, les bras plaqués le long des cuisses.
• A l’expir, pencher en avant, le menton sur la poitrine.
• A l’inspir, étirer le buste et la tête en arrière autant que possible.
But : Stimule les glandes thyroïdes, Rééquilibre le psychisme
Exo 4 :
• Départ assis, jambes allongées, les mains à plat sur le sol, pieds écartés de la largeur du bassin.
• A l’inspir, soulever le bassin et plier les genoux à angle droit.
• Laisser aller la tête aussi loin que possible en arrière.
• A l’expir, se rassoir.
But : Stimule le bas-ventre, le cou, la medulla* et les genoux
*Le bulbe rachidien (ou medulla oblongata, moelle allongée dans la terminologie internationale oumyélencéphale) est la partie inférieure du tronc cérébral (la plus caudale) chez les vertébrés. Elle prolonge en haut la moelle épinière et se situe en avant du cervelet dans la fosse postérieure du crâne.
Exo 5 :
• Départ mains au sol, écartée de la largeur des épaules, et pointes des pieds au sol, écartés de la largeur du bassin, jambes tendues.
• A l’inspir, soulever les hanches autant que possible en rentrent la tête entre les bras.
• A l’expir, redescendre lentement en tirant la tête en arrière.
But : Revitalise et dynamise
https://lavoiedelasagesse.wordpress.com
Une séance de Yoga
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2/ Trikonasana : Les triangles Se tenir debout, en expirant se pencher en avant en gardant les jambes tendues, détendre le haut du corps, les bras, la nuque. Les deux bras forment une ligne droite et verticale qui part de la cheville droite et se termine avec les doigts de la main gauche tendus vers le haut. Le regard fixe un point à la verticale de la ligne droite formée par les bras. Puis rester debout 2 minutes en écoutant le feu digestif qui s’est éveillé. |
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3/ Vrikshasana : L’arbre |
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4/ Kurmasana : la tortue On peut aussi vivre l’isolement dans cette posture. Prendre conscience du monde autour de nous, yeux fermés, puis pendant la descente du dos dans la posture percevoir le monde qui disparait comme une tortue qui rentre ses membres…
Il est possible de tenir cette posture très longtemps 10 ou 20 minutes voir même plus.Pause 1 mn. Laisser la posture se dissiper et écouter en revenant la posture qui est encore présente. Prendre conscience des centres d’énergies sollicités. |
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5/ Tolangulâsana, la posture du balancier Pause de 2 mn |
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6/ Viparita Karani Mudra. Le geste inversé Rétention dans la gorge, y voir une boule noir et devenir cette boule. Pause 2 mn alongé sur le dos. |
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7/ Matsyasana : Le poisson La posture du poisson permet de connecter l’archétype du poisson et donc connaitre un non souffle qui peut être gardé longtemps, le poisson ne respire pas avec des poumons… |
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7/ Pascimottanasana : La pince
« Ayant étendu les deux jambes sur le sol, droites comme des bâtons il faut saisir les deux pointes des pieds avec les bras, et posant la région du front sur les genoux, demeurer dans cette position; c’est ce qu’on nomme Pascimatãna. Cet asana prééminent, Pascimatãna fait circuler le courant vital à l’arrière du corps. Il ranime le feu digestif, amincit le ventre et confère la santé » (Hatha Yoga Pradipika). Elle permet de travailler sur les 3 premiers centres du corps et pour le yogin avancé, elle ouvre le coeur car elle active la zone de Udana en bloquant Ida et Pingala et en immobilisant prana et apana. Susumna se met alors en vibration et l’énergie peut monter en elle. Tenir la posture 5 ou 10 mn puis pause 2 mn assis au sol le dos droit. |
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8/ Ardha Matysendrasana : La demi-torsion
Placez le pied droit à plat sur le sol à l’extérieur et devant le genou gauche. Pliez la jambe gauche et placez le talon gauche à côté de la fesse droite. Les deux fesses doivent rester au sol. Inspirez en tirant le dos vers le haut. Dans une rotation à droite (sens des aiguille d’une montre) la main droite se pose à plat au sol derrière le dos et le bras gauche passe par dessus le genou droit pour attraper le pied droit ou le tibia, la tête se tourne vers la droite, le regard est ouvert. Sentez les énergies dans le coté gauche et la narine gauche qui s’ouvre. Tenir Inspirez sans bouger, puis sur une expiration défaite la posture Tenir la posture 5 d’un coté puis faire de l’autre coté et finir par une pause 2 mn assis au sol le dos droit. |
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9/ Bhujangasana : Le Cobra Sentir l’énergie ouverte vers l’avant et le haut, puis quand l’énergie baisse poser le front au sol pour préparer le pranayama et détendre le dos.
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10/ ANULOMA PRANAYAMA Pour Anuloma, l’inspiration se fait par les 2 narines librement. Faire ce pranayama 5 ou 10 mn. |
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11/ Chavasana ou méditation assise Vous pouvez aussi vous allonger sur le dos en Chavasana pour vous détendre un moment. offrez tout cela à quelque chose qui vous dépasse, ne tirez pas tout à vous. |
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| merci a http://www.yoga-darshan.com/ | ||
Les étirements
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Pour les débutants il est logique de privilégier un travail allongé à plat dos sur le sol. L’élève peut s’y détendre plus rapidement et laisser agir la pesanteur en évitant tout effort volontaire excessif. On lui laisse ainsi le temps de mieux connaître son corps et de prendre conscience de sa respiration.
S’étendre à plat dos, la nuque au sol, la tête dans l’axe du corps et les bras allongés de chaque côté. Se détendre en pratiquant le mouvement du regard intérieur, de haut en bas et de bas en haut, synchronisé avec la respiration et en déplaçant la conscience de même.
Plier les genoux pour mettre les deux pieds, écartés, à plat sur le sol. Mettre le bassin en rétroversion, le haut vers le sol et le bas vers le plafond, pour plaquer les lombes au sol.
Placer les mains sur le crâne, les avant-bras joints, et agir sur les bras pour appuyer le menton sur la poitrine. L’image qui aide à comprendre le mouvement est celle de deux bobines chargées de fil. L’une est située à la tête et l’autre au bassin. Elles tournent en sens inverse, ce qui tend le fil entre les deux. Le fil qui s’allonge, c’est la colonne vertébrale qui s’étire.
Passer ensuite les deux bras de chaque côté de la tête, le dos des mains glissant sur le sol pour allonger les bras, tout en poussant sur les talons et les fesses afin de maintenir toujours les lombes au sol.
L’exercice consiste à rechercher le geste, plus ou moins rapide, qui corresponde au rythme respiratoire qui convient au pratiquant dans le moment présent. Lorsque la synchronisation entre les deux est parfaite, les mains touchent le sol au-dessus de la tête exactement lorsque les poumons sont remplis et, au retour, les mains touchent le corps lorsque les poumons sont vides de souffle, compte tenu de l’air résiduel. L’aisance est également parfaite et il en résulte une ambiance harmonieuse.
Le pratiquant peut alors, sans inconvénient, ralentir progressivement le geste, améliorant sa respiration en allongeant le souffle. L’exercice est très efficace pour assouplir le diaphragme et mobiliser les côtes dans le sens longitudinal sans perturber le système nerveux sympathique.
Lorsque les mains sont revenues sur le corps, pour terminer l’exercice, les poumons étant vides, l’élève inspire volontairement par les deux narines puis décroise brusquement ses doigts laissant ses bras tomber relaxés de chaque côté du corps sur une expiration « purifiante ». Cette respiration purifiante s’exécute la bouche grande ouverte et est provoquée par le brusque mouvement des bras tombant de chaque côté du corps, provoquant une puissante sortie d’air par rentrée rapide du ventre et remontée du diaphragme. (…)
Roger Clerc
Extrait de Revue Française de Yoga – Juillet 1995






































