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Les 4 nobles vérités du bouddhisme – Thich Nhat Hanh
Méditation trataka

La méditation devient vraiment une expérience inoubliable quand nous avons atteint une profonde concentration. Le mot sanskrit « trataka » signifie regard fixe ou immobile. Sa pratique consiste à regarder un objet ou un point sans cligner les yeux et apporte une purification du mental et concentre toutes ses forces. Trataka est accessible à tous et porte ses fruits dès la première fois !
Trataka dans la tradition du yoga
Dans la tradition de hatha yoga cette belle pratique est décrite dans Gheranda Samhita et dans Hatha Yoga Pradipika où elle est considérée comme l’une des « shat karma kriya » : les 6 actions purifiant le corps. Trataka est la 6ème de ces pratiques qui concernent surtout la purification du corps physique :
Neti : détoxification des narines
Dhauti : vomissement yogique
Nauli : massage abdominal
Basti : lavement du colon
Kapalabhati : pranayama détoxifiant
Trataka : fixation du regard
Trataka est répertorié comme 6ème technique car elle fait le lien entre la purification du corps physique et le mental. Par la fixation le pratiquant améliore impérativement la vue, mais aussi se débarrasse de l’accumulation de pensées car avec trataka on stimule et éveille le sixième centre énergétique Ajna chakra.
Objet de trataka
Le plus souvent trataka est pratiqué avec une bougie. Mais vous pouvez choisir librement votre objet de trataka. L’important est qu’il ait du sens pour vous et qu’il vous amène le détachement du monde extérieur. Si par exemple on choisit de faire le trataka sur un gâteau ça ne va qu’exciter notre système sensoriel. Choisissez un objet fort en symbolisme et porteur d’une énergie de purification. Quand vous commencez à pratiquer trataka il faut toujours le faire avec le même objet. Vous pouvez choisir :
Flamme de bougie
Croix
Point noir sur le fond blanc
Pointe du nez
Lune
Etoile
Cristal
Fleur de lotus
Symbole AUM / OM
Lingam
Mandala
Yantra
Image de Divin (Shiva, Mère Divine, Krishna, Jésus, Buddha)
Si vous changez l’objet de trataka vous devez presque recommencer tout le travail à nouveau car il faut du temps au mental pour s’habituer à une forme extérieure avant de l’intégrer intérieurement et vous faire goûter au nectar de la concentration.
La pratique
Le regard extérieur « bahir trataka » :
Cette étape représente la fixation du regard sur votre objet physique de trataka. Pour calmer le mental suivez toujours votre respiration (pratique « ujjayi pranayama »). Placez l’objet de trataka à 50-60 cm au niveau de vos yeux. Installez-vous dans une position stable et ne bougez pas pendant tout le temps de la pratique. Un corps en mouvement amène l’attention au corps et détourne du trataka, restez donc immobile. Portez le regard aussi longtemps que vous le pouvez sans cligner les yeux. Détendez les yeux, vous pouvez les cligner quand vous en avez vraiment besoin. Détournez toute attention du corps ou des choses autour de vous, portez-la à votre objet. Si vous utilisez la bougie, sa flamme produit un effet hypnotique et la concentration sera agréable. Le mieux est d’utiliser la bougie au ghee (beurre clarifié). Vous mettez tout simplement le ghee dans un petit recipient et y déposez un bout de cordon en matière naturelle. La bougie au ghee produit l’odeur de noisette et apporte une énergie extremement pure. Si pendant trataka vos larmes coulent, laissez ce phénomène se produire car l’eau des larmes purifie notre vue des toxines subtiles. Le meilleur moment pour la pratique est tôt le matin ou le soir.
Combinaison du regard extérieur et intérieur :
Après 3-4 minutes de concentration sur l’objet trataka restez immobile et fermez les yeux en vous concentrant sur le point entre les sourcils (Ajna chakra). Si votre objet contraste par rapport à l’environnement autour (comme la bougie dans l’obscurité) une image mentale bien claire se dessinera dès que vous fermez les yeux car elle s’imprime sur la rétine. Une fois que cette image fond ouvrez à nouveau les yeux et revenez à « bahir trataka ».
Regard intérieur « antar trataka » :
Apres avoir fait 3-4 fois les étapes précédentes fermez les yeux et concentrez vous entièrement sur l’image mentale qui reste après trataka extérieur. Avec une puissante concentration cette image vous transporte profondément à l’intérieur et fait disparaître tout le reste. Si cela n’est pas le cas restez avec le regard extérieur et alternez avec le regard intérieur car le mental a besoin d’être apaisé.
Toute assise qui vous est confortable et où le dos reste bien droit convient à la pratique de trataka. Vous pouvez même tout simplement rester sur une chaise. Les textes de yoga conseillent la posture de Lotus (Padmasana) / semi-Lotus (Ardha Padmasana) ou le Tailleur (Siddhasana). L’important ici est que votre bassin soit ouvert (pour cela soulever les fessiers en vous asseyant sur une brique ou un coussin), ce qui donnera une base stable à la colonne vertébrale. Les genoux doivent toucher le sol (ou presque).
Comment ça fonctionne ?
Pendant la pratique l’empreinte de votre objet de concentration est projetée sur la rétine et grâce au nerf optique dans le cerveau. Les circonstances de la vie quotidienne font que des milliers de diverses empreintes sont transmises au cerveau chaque seconde. Ce débit puissant envoie des messages dans le système sensoriel et par la suite dans le système moteur. Ainsi, le corps devient agité, ce qui le fatigue sans que nous ne nous en apercevions. Avec trataka les impulsions nerveuses se réduisent, ce qui permet de ne pas dépenser l’énergie inutilement mais aussi de la diriger à l’étude de notre intérieur. Avec la pratique de trataka on prend conscience des processus intérieurs (y compris nos émotions et nos pensées) tout en regardant un objet à l’extérieur.
Les bénéfices de trataka
Avec une pratique quotidienne au bout de 2-3 mois vous pourriez noter une amélioration conséquente de votre mémoire, une meilleure efficacité dans l’expression de vos pensées, efficacité dans toutes les actions tout court, mais surtout une contemplation de la beauté intérieure plus profonde. Trataka nous offre une puissante détoxification mentale et est surtout une porte vers « dhyâna » (l’état d’absorption intérieure, la méditation), vers l’Union, qui est le but ultime de toutes les pratiques.
http://yoga-et-vedas.com/
LES OUTILS DU TANTRA: MANTRAS, YANTRAS ET MANDALAS
Le Tantra permet d’exprimer sa dévotion sous la forme de rituels qui utilisent les trois outils de base que sont les mantras, les yantras et les mandalas. Ces rituels ne sont pas basés sur la superstition ou sur une foi aveugle. Ils ont été mis au point de manière scientifique, systématique et pratique pour diriger le processus entier de la vie vers la transcendance.
A l’origine, toutes les religions utilisaient ces méthodes. Aujourd’hui, nous avons perdu de vue le but de ces rituels dévotionnels et ils ne sont plus en général, que des gestes automatiques et des actions dont le sens n’est pas compris par celui qui les pratique. Lorsque cela se produit, aucun bénéfice n’est retiré de la pratique du rituel.
L’esprit scientifique moderne considère les rites et les rituels essentiellement comme des superstitions car la dévotion n’a pas sa place dans la pensée scientifique moderne. Pourtant, le Tantra utilise les rituels de façon systématique et consciente pour rentrer en contact avec les choses que la science ne peut atteindre même avec ses instruments les plus délicats et les plus perfectionnés.
Les rites du Tantra sont utilisés pour accorder les différents niveaux de notre être qui sont en dehors de notre perception normale. Ils utilisent les mantras, les yantras, les mudras et toutes les actions qui rendent le mental calme, réceptif et concentré. Ils conduisent à l’expérience de la méditation qui transforme notre compréhension et notre relation avec la vie, avec nous-même et avec les autres.
Le Tantra a pour but de transformer tout acte de la vie en un rituel de sorte que tout individu réalise chaque action et chaque pensée avec un sentiment de dévotion et une conscience éveillée.
Le fait de se laver, de s’habiller, de s’asseoir pour accomplir un rituel, d’offrir différents sacrifices symboliques, l’union de l’homme et de la femme, tous les stades de développement depuis la conception, la naissance, le mariage jusqu’à la mort sont transformés en un rituel.
Il s’agit de rester conscient en permanence de ses actes et de ses pensées, qu’il s’agisse d’une cérémonie ou d’une tâche quotidienne. Chaque acte doit être accompli avec une totale attention, pas de façon mécanique ou inconsciente et cette concentration nous prépare éventuellement à la méditation. Ainsi, le rituel tantrique n’est pas confiné dans les temples. Il est accompli dès l’instant où nous sortons du lit le matin jusqu’au moment où nous y retournons le soir.Mantras
Avec les yantras et les mandalas, les mantras constituent l’aspect le plus important du Tantra, son essence. Ils sont presque toujours utilisés ensemble pour former des combinaisons puissantes. Le mantra est le véhicule de la conscience alors que les yantras, les mandalas ou les devatas sont la forme de la conscience. Cela s’applique aussi à toute chose autour de nous : la forme est l’expression et le mantra est le véhicule de l’expression.
Le mantra est le lien direct avec la conscience.
Le monde que nous connaissons est matérialisé et prend forme à travers le mantra, à travers le son avec tous ses niveaux et ses degrés de subtilité. Le mantra issu du substratum de Shiva est un moyen de retracer le chemin jusqu’à la source et de nous immerger à nouveau dans la conscience.
L’être intérieur propre à chacun est constamment en contact avec quelque chose de bien plus grand que les limitations de notre individualité mais nous n’en avons pas spontanément conscience. Le mantra installe un état de résonance entre un individu et les profondeurs de son être. C’est un outil pour rentrer en harmonie avec les forces cosmiques intérieures.Yantras
Un yantra est une forme spécifique ou un mandala composé de formes et de figures géométriques. C’est une forme très puissante de mandala et une concentration puissante sur un yantra peut conduire à la réalisation de notre nature supérieure. Le mot yantra veut dire instrument.
C’est en effet, un outil pour nous accorder avec la conscience et induire des états de méditation.Mandalas
Un mandala est un point de concentration pour les forces cosmiques.
Au cours des rituels tantriques, le mandala devient le centre symbolique de l’univers.
Sa construction est un rite en lui-même. Tout dans le monde manifesté est par essence un mandala. Chacun d’entre nous et chacune de nos pensées forme un mandala. Tout objet est un point de concentration de la conscience. Ainsi, une concentration profonde sur quelque objet que ce soit peut nous amener à la réalisation de cette conscience.
Pour cette raison, la dévotion, bhakti est une part importante des pratiques de méditations tantriques car elle renforce encore le pouvoir de concentration qui devient plus perçant lorsqu’il est porté par des émotions d’amour et de révérence.http://www.bijayogashram.net/
Yama et Niyama : L’éthique
Yama et Niyama sont les deux premières parties constituantes du Yoga et doivent permettre la fondation morale adéquate à l’entraînement du Yoga. Le fait même qu’ils soient cités en premier montre leur caractère fondamental. Avant de traiter des qualités morales et du mode de vie général impliqués dans Yama-Niyama, il est nécessaire d’expliciter certains points sur le rôle de la moralité dans la vie du Yogi.
Le principal objet de ce code éthique rigoureux est d’éliminer complètement tous les troubles mentaux et émotionnels qui caractérisent la vie d’un être humain ordinaire. Quiconque est familiarisé avec le fonctionnement du mental humain ne devrait pas trouver difficile de comprendre qu’aucune libération des troubles émotionnels et mentaux n’est possible tant que les tendances traitées en Yama-Niyama n’ont pas été déracinées, ou du moins maîtrisées à un degré suffisant. La haine, la malhonnêteté, la tromperie, la sensualité, le désir de posséder sont certains des vices habituels et bien enracinés en nous, et tant que l’être humain est sujet à ces vices, dans leurs formes grossières ou subtiles, son mental restera la proie de troubles émotionnels, violents ou à peine perceptibles, qui trouvent tous leur source ultime dans ces vices. Et tant que ces troubles continuent d’affecter le mental, il est inutile d’entreprendre une pratique plus avancée du Yoga.
Les Yamas constituent un code de conduite dont l’expression est horizontale. Elles traitent de nos relations avec les autres et sont résumées et contenues dans la premières d’entre elle: Ahimsa, la non-violence.
Les cinq Yamas sont:
Ahimsa = la non violence
Satya = la vérité
Asteya = l’abstention au vol
Brahmacarya = la continence
Aparigraha = l’abstention à l’avarice
Les pratiques incluses dans Yama sont, de façon générale, éthiques et restrictives, tandis que celles de Niyama sont disciplinaires et constructives. Le premier vise à poser la fondation éthique de la vie yoguique et le dernier à organiser la vie du Sadhaka (chercheur) dans la dure discipline du Yoga qui doit suivre. Cette différence dans le but général de Yama et de Niyama implique une différence correspondante dans la nature des pratiques elles-mêmes. Dans l’observance du Grand Vœu rattachée à Yama, le Sadhaka n’est pas requis de faire quoi que ce soit. Jour après jour, on lui demande de réagir aux évènements et incidents de sa vie d’une manière bien définie, mais le nombre et le caractère des occasions qui se présenteront dans sa vie, requérant l’exercice des cinq vertus (les cinq commandements), dépendra naturellement des circonstances. Si, par exemple, il s’en va vivre comme ascète dans la jungle, il n’aura guère d’occasion de mettre ces vertus (les commandements) en pratique. Le Grand Vœu le liera toujours mais restera inopérant faute d’occasion de le pratiquer.
Il n’en est pas de même dans le cas de Niyama qui implique des pratiques régulières, jour après jour, quelles que soient les circonstances dans lesquelles le Sadhaka est placé. Il faut encore savoir qu’il n’est pas sage de vouloir commencer la véritable pratique du Raja-Yoga si Yama et Niyama n’ont pas été instaurés en tant que facteurs déterminants de la vie quotidienne du disciple. C’est la méconnaissance de ce fait qui crée en Occident tant de trouble parmi les étudiants en Yoga.
Les Niyamas sont:
Saucha = la pureté (relié au corps physique et énergétique)
Santosha = le contentement (relié au corps émotionnel)
Tapas = l’austérité (relié au principe de volonté)
Svdhyaya = l’étude (relié au corps mental)
Isvara pranidhana = l’abandon au divin (relié à notre être profond)
http://surya-world.org/
La Gayatri
Les Chakras
Les Chakras
(les Centres d’énergie)
Les Chakra ont été « vus » par les Yogis légendaires des temps anciens, mais de nos jours, il est souvent bien prétentieux, de se dire capable, à leur égal, de les voir, de manière clairement objectivée. Toutefois certains de nos contemporains, au détour d’une pratique bien menée, ou plus simplement lors d’une heureuse coïncidence, racontent qu’ils ont pu clairement apercevoir, dans la vision intérieure, la forme archétypale de l’un d’entre eux. Ces phénomènes restent exceptionnels et les récits de cette nature doivent être pris avec beaucoup de circonspection.
Néanmoins dans la discipline du Yoga, à force de régularité et d’intensité dans la pratique, il est possible de ressentir ces centres d’énergies qui peuvent alors à un moment donné, au niveau d’un centre particulier, s’activer de façon tout à fait significative.
Cette sensation peut prendre la forme, plus naturellement, d’un « feu » particulier qui vient embraser le centre concerné, révélant l’intensité de l’énergie qui s’y manifeste alors de manière indubitable. Selon les individus, le centre concerné par la pratique, le moment même de la vie, il est alors possible de ressentir comme une roue à plusieurs rayons qui irradie depuis un centre.
Ces expériences restent en dehors de tout aspect raisonnable et ne peuvent être clairement expliquées si ce n’est justement par le déclenchement d’une énergie qui s’anime et se déploie avec une intensité jusqu’alors insoupçonnée.
De prime abord, l’individu peut ressentir une sorte de trouble face à ces déclenchements intempestifs de l’énergie, en effet la sensibilité émotionnelle, le plus souvent s’accroît d’égale manière et l’individu s’en trouve affecté, il expérimente des sentiments exacerbés. Ces moments sont souvent assez difficiles à passer, l’individu peut alors se trouver ému de manière inexplicable, pouffer de rires, ressentir des émotions plus empreintes de gravité ou de craintes, et encore toutes formes de sentiments mêlés.
Il s’agit d’un phénomène bien repéré dans le Yoga, en effet l’énergie brasse chez l’individu tous ses sentiments intérieurs, et fait en quelque sorte ressurgir de leurs gangues les plus profondes, les tendances enfouies de l’âme (Vâsanâ) qui se mettent alors en branle et résonnent ou ravivent la trace vibrante des expériences restées inconscientes.
Mais de toutes ces expériences variées qui laissent immanquablement remonter, des profondeurs du psychisme, des relents de la personnalité, l’adepte applique le conseil qui lui est donné, à ce moment là, à savoir l’indifférence à toutes visions extraordinaires, le calme et le repos dans la conscience immuable.
A force de pratique et d’expériences de cette sorte, le Yogi ne fait plus guère cas de ces phénomènes, ils les reconnaît plutôt comme la libre circulation d’une belle énergie qui vibre et rayonne du centre jusqu’à la périphérie des sens pour revenir à nouveau au centre de la conscience d’où l’individu goûte toute son agréable saveur et bien plus encore toute sa magnifique splendeur.
Enfin si le Yogi décide de continuer à baratter plus intensément encore l’énergie : il n’est plus question ici de mesure, ni de raison, il ne règne à l’inverse qu’énergie pure, le Yogi devient libre de sa propre aventure afin de s’enfoncer plus profondément dans l’Amour de soi, en ce champ de conscience n’existe aucune limite, si ce n’est celle de l’ardeur amoureuse.
Ainsi le propos du Yoga tantrique est bien d’activer toutes les roues d’énergie, et ce de manière simultanée. Lorsque le Yogi s’est rendu maître de ses roues, il obtient une fluidité exceptionnelle, il ne s’oppose plus à son environnement immédiat, au contraire il embrasse toute chose comme étant sienne, le Yogi doit alors se voir comme en toute chose, et toute chose comme en lui. Le Yogi de manière incompréhensible se trouve être à ce point en accord avec tout ce qui l’environne que son être intérieur fusionne spontanément avec l’extérieur, lorsque toutes les roues vibrent intensément en même temps, il obtient ce que l’on nomme la forme de ‘l’Octuple roue’, ou plus simplement de la libre énergie, celle dans laquelle fusionne conscience individuelle et conscience universelle.
http://tantra.fr/
Exercice des Yeux
Le mot yoga est aussi connu comme «l’union» ou «unité» et ce mot yoga est dérivé du mot sanscrit yuj, il signifie «se joindre».

Yeux Palming exercice
Avantages: –
1. Palming détend et rafraîchit la force globe oculaire.
2. Stimule la circulation de l’humour aqueuse, le liquide qui circule entre la cornée et le cristallin de l’oeil, facilitant l’altération de la vision défectueuse.
Comment faire:
1. Asseyez-vous doucement et fermer les yeux.
2. Massage de la paume des mains énergiquement jusqu’à ce qu’ils deviennent chauds. Régler les paumes doucement sur les paupières, sans aucune force excessive.
3. Découvrez la chaleur et l’énergie étant transmise des mains dans les yeux et les muscles des yeux relaxant.
4. Les yeux sont baignés dans une obscurité apaisante.
5. Restez dans cette situation jusqu’à ce que la chaleur des mains a été absorbée par les yeux.
6. Abaissez ensuite les mains, en gardant les yeux fermés.
7. Encore une fois frottez les paumes ensemble jusqu’à ce qu’ils se révèlent être chaude et placez-les sur les yeux fermés.
8. Ne nouveau ce processus au moins 3 fois.
Remarque: Assurez-vous que la paume des mains et de ne pas les doigts pour couvrir les yeux.
Suivez Note:
1. Les avantages sont mieux si l’exercice est expérimenté en face du soleil de croissance ou de réglage.
2. Soyez conscient de la chaleur et la lumière sur les yeux fermés.
3. Ne jamais regarder directement le soleil, sauf pour quelques instants initiale quand il est juste montée ou quand il est sur le point de réglé.
Définition:
«Le yoga n’est pas un mythe antique ensevelies dans l’oubli. Il est l’héritage le plus précieux de nos jours. Il est besoin essentiel d’aujourd’hui et de la culture de demain.”
http://www.bonyoganidra.com/
Les Yoga Sutras
Les yoga sutras font partie des écritures sacrées de l’Inde. Ils puisent leurs origines dans la tradition védique (2000 ans avant JC). On les attribue à Patanjali vers le 2e siècle avant JC. Les sutras sont des aphorismes, des phrases brèves, laconiques destinées à être mémorisées. Les 195 aphorismes ont leur pendant philosophique dans le Samkhya. Dans le samkhya est expliqué d’où vient la manifestation (on part du subtil pour aller au grossier) et dans les yoga-sutras (raja yoga , yoga royal), on part du grossier pour aller vers le plus subtil.
Les sutras sont répartis en 4 chapitres (pada) :
– Samadhi pada, déconditionnement
– Sadhana pada, moyens et stratégies
– Vibhuti pada, exploration de différents niveaux de conscience
– Kaivalya pada. Délivrance
Dans le 2e chapitre, le Sadhana pada, II ,29, il est exposé le moyen de développer la faculté de discrimination dans l’Ashtanga Yoga.
Il s’agit des huit membres du yoga :
- les règles de vie dans la relation aux autres : yamas
- les règles de vie dans la relation à soi-même : niyamas
- la pratique de la posture : asanas
- la pratique de la respiration : pranayama
- l’écoute intérieure : pratihara
- l’exercice de la concentration : dharana
- la méditation : dhyana
- l’état d’unité : Samadhi
« Yoga-sutras » Patanjali édition Albin Michel Spiritualités vivantes
http://assocyogaconvergence.wifeo.com/
La Salutation au Soleil
Traduction :
La Salutation au Soleil
Surya signifie le Soleil et Namaskar salutation.Introduction :
La salutation au soleil, s’il en fallait une, est la posture emblématique du yoga. Elle se pratique volontiers au petit matin face à l’astre solaire. Elle possède de nombreuses versions. Nous inclueront ici quelques variantes sans être exhaustif. Cet enchaînement de postures peut convenir parfaitement à une sadhana. Elle peut même constituer une pratique avancée conduisant à des états non ordinaires. Certains n’hésitent pas à franchir le pas, évoquant avec des flammes dans les yeux, qu’elle conduirait sans conteste à l’illumination spontanée et même à des pouvoirs yogiques (siddhi).
Description :
Étape 1 :
PRANAMASANA la posture de la prière :
L’art de se tenir debout. Gardez les pieds joints et les yeux fermés. Joignez les mains sur la poitrine (Namaskara Mudra) puis concentrez vous sur la position. Rendez hommage au soleil, source de toute vie (technique avancée avec le mantra Om mitraya namaha signifiant salutation à l’ami de tous) et laissez votre corps se détendre … Respirez bien … Puis expirez en vous penchant un peu et passez à l’étape suivante … A l’aube il est le soleil qui annonce le début des activités, l’ami qui apporte permanente lumière, chaleur et énergie partout dans l’univers. Mitra est au départ de chaque activité et soutient terre & ciel & vie en général sans discrimination.
Étape 2 :
HASTA UTTHASANA la posture des mains levées :
Invoquer la grâce et le pouvoir des forces supérieures … Tantra. Etirez vos bras en arrière, paumes vers le ciel, puis cambrez le dos en étirant l’ensemble du corps vers l’arrière. Inclinez également votre tête en arrière aussi loin que possible. Inspirez lors du mouvement, appliquez le mantra ( technique avancée Om ravaye namaha). A partir de là tenue à poumons pleins ( Antar Kumbhaka).
Étape 3 :
PADA HASTASANA la posture des mains aux pieds :
Inclinez vous en avant, cambrez légèrement le dos puis accompagnez le mouvement des épaules et du cou. Laissez vos bras puis vos mains descendre jusqu’au sol. Les genoux et les jambes ne doivent pas plier. (technique avancée, Om suryaya namaha). Ce dernier mantra signifie salutation à celui qui est au départ de l’action. L’un des aspects de Surya est le Seigneur des Paradis traversant l’univers sur son char conduit par sept chevaux. Les sept chevaux représentent les sept rayons ou manifestations de la conscience : bhu, matériel, bhuvar, astral, suwar, paradis, mahar, au dessus des dévas, janah, au dessus des âmes réalisées qui ont transcendé l’Ego, tapah, au dessus des siddhas réalisés et satyam, l’ultime vérité ou connaissance. Surya est transcendental, Agni (le feu) est son représentant sur terre. Étape 4 :
ASHWA SANCHALASANA la posture du cheval :
Pliez le genou gauche, étirez la jambe droite en arrière le plus loin possible. Pied et genou droits doivent toucher le sol. Inspirez, cambrez le dos puis étirez les bras en arrière. Portez votre attention sur les yeux. ( technique avancée avec le mantra Om bhanave namaha) Ce dernier mantra signifie que le soleil est la représentation physique du Guru, qui chasse obscurité et désillusion. En nous tournant vers lui en Ashwa Shanchalasana, nous prions pour la fin de l’obscurité et de l’ignorance. Étape 5 (variation 1 facultative):
MARJARIASANA la posture du chat (ici dite du chien) :
Pieds, genoux, mains solidement au sol. Cambrez le dos puis fixez un point en face de vous à la hauteur des yeux. Gardez la position en Antar kumbhaka. Rétention du souffle toujours à poumons pleins. (technique avancée, Om suryaya namaha ) Étape 6 (variation 2 facultative):
la Table la posture de la table :
Etirez les jambes. Epaules et bras dans le même axe. Pieds et mains solidement au sol, fixez un point en face de vous à la hauteur des yeux. Rétention du souffle toujours à poumons pleins. (technique avancée, om suryaya namaha) Étape 7 :
PARVATASANA la posture de la montagne :
Mains et pieds solidement au sol. Les jambes sont jointes et la tête baissée sous les bras de façon à former un triangle. Les talons doivent toucher le sol et les jambes rester tendues. Menton sur la poitrine. Essayez d’incliner la tête jusqu’à fixer vos genoux. (technique avancée, Om khagaya namaha). Ce dernier mantra signifie salutations à celui qui se déplace rapidement dans le ciel. Les mouvements journaliers du soleil dans le ciel mesurent & indiquent le temps. En pratiquant parvatasana nous saluons celui qui mesure le temps et prions pour que progrès spirituels & connaissance s’installent définitivement. Étape 8 :
ASHTANGA NAMASKARA Salutation des Huit Points au sol :
Les mains, poitrine, menton, extrémité des pieds et genoux touchent le sol. Cambrez la colonne vertébrale. Portez votre attention sur le centre du corps ou sur les muscles du dos. (technique avancée, Om pushne namaha) Ce dernier mantra signifie que le soleil est la source de toute force. Energie, lumière et vie. Nous offrons notre corps dans l’espoir d’acquérir spiritualité et énergie pour tous. Étape 9 :
BHUJANGASANA La posture du cobra :
Les jambes et le pubis en appui, poussez sur les bras et étirez le dos pour fixer un point dans l’espace à la verticale au dessus de vous ( technique avancée, Om Hiranyagarbaya namaha). Étape 10 :
PARVATASANA la posture de la montagne :
Mains et pieds solidement au sol. Les jambes sont jointes et la tête baissée sous les bras de façon à former un triangle. Les talons doivent toucher le sol et les jambes rester tendues. Menton sur la poitrine. Essayez d’incliner la tête jusqu’à fixer vos genoux. (technique avancée, Om marechaye namaha). Étape 11 :
ASHWA SANCHALASANA la posture du cheval :
Pliez le genou gauche, étirez la jambe droite en arrière le plus loin possible. Pied et genou droits doivent toucher le sol. Inspirez, cambrez le dos puis étirez les bras en arrière. Portez votre attention sur les yeux. ( technique avancée avec le mantra Om adityaya namaha) Étape 12 :
PADA HASTASANA la posture des mains aux pieds :
Inclinez vous en avant, cambrez légèrement le dos puis accompagnez le mouvement des épaules et du cou. Laissez vos bras puis vos mains descendre jusqu’au sol. Gardez la position, genoux et jambes ne doivent pas plier. ( technique avancée avec le mantraOm savitre namaha) Étape 13 :
HASTA UTTHASANA la posture des mains levées :
Etirez vos bras en arrière, paumes vers le ciel, puis cambrez le dos en étirant l’ensemble du corps vers l’arrière. Inclinez également votre tête en arrière aussi loin que possible. (technique avancée Om arkaya namaha). Étape 14 :
PRANAMASANA la posture de la prière :
L’art de se tenir debout. Gardez les pieds joints et les yeux fermés. Joignez les mains sur la poitrine (Namaskara Mudra). A partir de là expirez (Rechaka). ( technique avancée Om bhaskarya namaha). Souffles :
Dans la description, nous n’avons fait qu’un souffle : Expiration lors de la prière, Inspiration lors de la levée des mains au ciel, Tenue de souffle durant l’enchainement, Expiration en revenant à la position de départ. Cette indication est des plus exigeantes, et très difficile à enchaîner sur plusieurs enchainements nous donnons un tableau plus classique des souffles :
Asana Description Respiration Mantra Solaire Chakras Pranamasana La prière Naturelle Om Mitraya namaha Anhata Hasta utthasana Les mains levées Inspiration Om Ravaye namaha Vishuddha Padahastasana Les mains aux pieds Expiration Om Suryaya namaha Svadhisthana Ashwa sanchalasana Le cheval Inspiration Om Bhanave namaha Ajana Parvatasana La montagne Expiration Om Khagaya namaha Vishuddhi Ashtanga namaskara Les huits points à vide Om Pushne namaha Manipura Bhujangasana Le cobra Inspiration Om Hiranyagarbaya namaha Svadhisthana Parvatasana La montagne Expiration Om Marechaye namaha Vishuddhi Ashwa sanchalasana Le cheval Inspiration Om Adityaya namaha Ajna Padahastasana Les mains aux pieds Expiration Om Savitre namaha Svadhisthana Hasta utthasana Les mains levées Inspiration Om Arkaya namaha Vishuddha Pranamasana La prière Expiration Om Bhaskarya Anhata Si vous voulez insérer les variations, comme indiqué précédemment elles se font toujours à poumons pleins.
Bienfaits :
Pramasana :
active et détend l’ensemble du corps, relaxation, préparation au mouvement. Réveille anahata chakra.
Hasta utthasana :
cette posture étire l’ensemble du corps en arrière et en avant, les muscles du dos et du cou sont relachés tandis qu’un massage s’opère naturellement sur la région abdominale. Tonifie et renforce la colonne vertébrale, le dos en général. Amincit le ventre, réduit l’excès de poids. Réveille vishuddhi chakra.
Padahastasana :
masse la région abdominale, agit sur le foie, pancréas, reins, utérus, ovaires. Tonifie l’abdomen et améliore le pouvoir de digestion. Favorise l’élimination de désordres comme : constipation, ballonnements, acidité, troubles digestifs en général. Rééquilibre les menstruations douloureuses. Réveille swadisthana chakra.
Ashwa sanchalasana :
Assouplit l’ensemble du corps .Etire et corrige la colonne vertébrale. Repose, détend les muscles du dos. Le système respiratoire est renforcé, le souffle s’améliore, dégage les sinus. Réveille ajna chakra.
Marjariasana
Apporte stabilité et confiance, équilibre l’enchaînement des postures (ashwa shanchalasana à parvatasana ), renforce le dos et la colonne vertébrale. Corrige, améliore la vue.
La table :
Renforce cou, épaules, poignets, chevilles. Corrige le dos & colonne vertébrale. L’esprit est naturellement focalisé, favorise une meilleure concentration. Egalement transition idéale entre ashwa shanchalasana et parvatasana. Amincit & ventre plat. Active & détend le corps en général
Parvatasana :
renforce les muscles des bras et des jambes, étire mollets & tendons d’achille. Tonifie la colonne vertébrale. L’action du menton sur la poitrine agit sur la glande thyroïde. Réveille vishouddhi chakra
Ashtanga namaskara :
l’action sur la colonne vertébrale agit directement sur manipura. Sous l’effet de la tenue à vide (bahir kumbhaka) le prana descend via manipura jusqu’aux parties inférieures du corps.
http://www.yoganet.fr/















