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le detachement
Chakra du Coeur
Anahata
Chakra fonctionnement
♦ Le Chakra du Cœur est le centre des sept Centres d’Énergie principaux
En lui se trouvent réunis les trois Centres inférieurs physiques / psycho-émotionnels et les trois Centres supérieurs mentaux / spirituels. C’est à ce niveau que nous est donné la possibilitéde ressentir et de partager des sentiments. C’est grâce à ce chakra que nous ressentons beauté, harmonie et que nous éprouvons de l’affection.
Ce chakra a deux orientations :
- l’amour de soi – à ne pas confondre avec un égoïsme sans égard – naturel, sain et positif qui se transmet par l’amour dispensé aux autres, condition essentielle d’une vie comblée, satisfaisante et consciente ;
- la « Porte de l’Âme » – siège de nos émotions intimes les plus profondes par lesquelles nous nous relions à la fraction universelle de notre âme, cette « étincelle divine » qui brûle en nous – qui joue un rôle important dans le raffinement des perceptions qui accompagnent l’ouverture du Troisième-Œil ; c’est, en définitive, le don de soi qui nous rend plusréceptifs aux plans subtils de la Création. Cela signifie quele développement du Chakra du Cœur entraîne également le déploiement des capacités supérieures du Chakra frontal(Troisième-Œil)
Le Chakra cardinal (du Cœur) est un centre dont l’énergie rayonne fortement vers l’extérieur.
Un Chakra du Cœur ouvert aura, spontanément sur autrui, une influence guérissante et transformatrice.
… si nous utilisons cette guérison consciemment, nous incluons en général également le Chakra frontal.
Un mauvais fonctionnement du Chakra cardinal s’exprime par : sans en être conscient ou sansl’admettre, attente en contrepartie de tout cet « amour », reconnaissance et confirmation ; déception si les efforts ne sont pas suffisamment récompensés.
Incapacité d’accepter l’amour d’autrui, de s’ouvrir pour recevoir, peu disposé ni à recevoir ni à donner sentiment, aide, cadeaux ou tout autre chose matérielle ; tout ce qui touche à la tendresse et à ladouceur, gêne.
Les aspects dysharmonieux se signalent en outre par une nature rétive, renfermée. Persuadé de ne pas avoir besoin de l’amour d’autrui : une telle attitude va souvent de pair avec une cage thoracique « gonflée » qui signale un blindage et une protection contre les douleurs et attaques.♦ Trop d’énergie s’exprime par des besoins excessifs de critiquer, de posséder.
Exigences, caprices, déséquilibre, désintérêt, humeur dépressive.
Également, froideur et manque de cœur.♦ Un sous-fonctionnement se remarque par : propension de vulnérabilité et d’hyper-sensibilité.
Peur permanente d’être rejeté et profondément blessé ; déprimé et triste si repoussé pour quelque raison que ce soit.
Désir de donner son amour mais peur d’être déçu : protection par une attitude défensive.♦ Les blocages s’expriment par : indifférence, amour égoïste, dominateur et contraignant qui pose sesconditions.
Physiquement : problèmes cardiaques, troubles de la circulation sanguine, maladies pulmonaires, système endocrinien affaibli, mauvais fonctionnement du thymus.
♦ La fonction manquante du Chakra du Cœur rend facilement vulnérable et dépendant de l’amour et de l’affection des autres. Peut-être y a-t-il tentative de compenser la manque d’amour par des manières particulièrement attentionnées, mais l’amabilité est donnée à n’importe qui, de la même façon, plutôt impersonnelle, sans plus d’intérêt aux personnes concernées. Dès que le cœur est vraiment sollicité, il y a dérobade ou renfermement, de peur d’une possible offense.
Le fait que notre Chakra du Cœur soit fermé se montre
dans notre froideur et notre indifférence pouvant aller jusqu’à une « sécheresse du cœur »(Couleurs, Sources de Vie, Waltraud Maria Hulke
Manuel des Chakras, Shalila Sharamon, Bodo J. Baginski)
Les cordes du Chakra du Cœur
Il faut savoir que les chakra sont non seulement en rapport étroit avec les différentes couches del’aura, mais possèdent également des « cordes« …
(Guérir par la Lumière, Barbara Ann Brennan)
La Grotte du Diaphragme
Entre le Troisième – Manipûra, triangulaire, rouge, énergie du Feu (accueille l’esprit et ses expressions apparentes : mental, cérébral, intellect, discrimination, raisonnement) – et le Quatrième Chakra – Anâhata, étoile à 6 branches, noir ou bleu, énergie de l’Air (porte en lui l’essence du Vivant : humain, divin ; lieu où corps, âme et esprit s’entrecroisent et s’unissent) –se trouve la Grotte du Diaphragme.
Barrière naturelle, elle a pour fonction de protéger, de défendre, de retenir, de garder l’entrée de la Caverne du Cœur – où siège le Divin en l’homme.
(Ayurvéda, p. 145)
Thérapeutiques
Pour être capable de « ressentir » quelque chose, vous avez besoin d’un « fort stimulus extérieur » >>>La thérapie par… [clic !]
Les couleurs thérapeutiques [clic !]
(Couleurs, Sources de Vie, Waltraud Maria Hulke
Manuel des Chakras, Shalila Sharamon, Bodo J. Baginski)
Travailler avec le Chakra du Cœur
Centrage
Visualisations
Il existe une foultitude d’exercices pour « ouvrir le Chakra du Cœur » : affirmations, méditations, postures de Yoga… J’ajouterai quelques exercices de visualisation, tirés de mon pdf « Le pouvoir de l’imagination – conVAINCRE ». Même si ces exercices n’ont pas un rapport direct avec le Chakra du Cœur Anahata, ils proposent des visualisations originales, surprenantes, parfois amusantes, souvent assorties de conseils et remarques. Vous avez déjà les liens pour « La confrontation » (jpg) et Cultiver le bonheur. Je vous livre encore ICI un extrait *, plus large, dans lequel vous pourrez trouver des idées pour chasser la peur ou gérer vos émotions, qui peuvent s’avérer utiles à l’ouverture de votre cœur…
* J’ai listé ci-dessous quelques points ou « exercices » que j’aime dans cet extrait :
- ANGOISSE – conseils sur la respiration (page 1 du pdf)
- PEUR « Vade retro, Peur ! » (2)
- COLÈRE – conseils en cas de colère (3)
- DÉTRESSE « Dévorer l’Arc-en-Ciel » « L’Émission Télé » – conseils en cas de difficultés émotionnelles (4)
- SOUCIS « Alléger le fardeau » (5)
- INDÉCISION « La Balance » « Les Voitures noires » – le DOUTE (6)
- ÉMOTIONS – conseils pour « localiser l’Émotion » (7)
- ÉMOTIONS « Résorber une Émotion » (8)
- BLESSURES AFFECTIVES « L’Odyssée » – CHAGRIN « L’autre Cœur » (9)
- CHANGER D’ÉTAT D’ÂME – Des mots qui guérissent ? (11)
- On peut utiliser une « APPROCHE PARADOXALE » (12)
- Comment TRAVAILLER AVEC SES RÊVES – Une suggestion du Dr Georg Groddeck pour traiter une maladie (13)
- Quelques idées pour travailler avec ses rêves (14)
Pratiques physiques
Cliquez sur la posture de la Chandelle pour visionner le tableau récapitulatif – et comparatif – sur les chakra !
Voir mieux ICI !
Voir mieux LÀ !
Les pierres
La meilleure façon de tirer profit des bienfaits des pierres et cristaux est de les placer dans vos lieux de vie, sur une étagère dégagée, bien en vue. Les porter sur vous peut ne pas être recommandé pour des raisons d’interférences vibratoires et / ou des contre-indications qui vous sont propres. Et oui, comme pour les médicaments, plantes et homéopathie y compris, un remède peut ne pas convenir à l’un et être très bénéfique à l’autre… Je vais vous proposer dans quelque temps un petit recueil sur les pierres et cristaux vus avec les chakra.
http://yantra.eklablog.com/
Parole, saveur, mémoire
Parole, saveur, mémoire : vâc, rasa, smriti
Trois notions-clefs au cœur
de la littérature épique indienne
Colette PoggiL’Inde est riche d’une antique tradition orale infiniment diverse, qu’il s’agisse de textes sacrés
tels les Veda ou d’œuvres littéraires comme les poèmes épiques connus sous les noms de Mahâbhârata ou de Râmâyana. Situés généralement entre 400 av. n. è. et 200 de notre ère, ces monuments de la littérature indienne continuent de passionner aujourd’hui tous les hindous, comme s’ils demeuraient à jamais contemporains et que la présence de héros et héroïnes continuait de peupler leur existence, leurs fêtes, leur univers onirique, leur imaginaire.
Ils ne cessent de sculpter une mémoire partagée donnant vie et couleur au dharma,
la loi socio-cosmique du bon ordre des choses :
« Telle est l’essence du dharma : ne fais pas aux autres ce qui te causerait de la peine »
(Mahâbhârata, V.15, 17).
Pour le philosophe médiéval du Cachemire Abhinavagupta, les épopées se caractérisent par « ce charme puissant grâce auquel s’infuse dans le cœur des gens simples les préceptes sur la conduite à tenir (figurée par Râma) et celle à rejeter (incarnée par Râvana). » Abhinava- Bhâratî – glose du Natya Shâstra IV.263.
Les innombrables œuvres composant la littérature orale de l’Inde sont peuplées d’hommes mais aussi de dieux, de démons, et accordent la parole aux animaux, aux végétaux, aux grands éléments, océan, terre, vent…
Chaque texte, à sa manière, est véhicule d’une « parole » (vâc) vivante, douée d’une saveur (rasa) spécifique, et transmise d’âge en âge, grâce à un tissage (tantu *) de mémoire (smriti). La tradition orale, transmise de maître à disciple, de conteur à auditeur, forme ainsi le creuset d’une culture tout à la fois enracinée dans un cadre mythologique immémorial et sans cesse revivifiée par l’inventivité de ses acteurs.
Cette transmission vivante est toujours sensible dans les villages, les temples, les ashrams, pour la danse, la musique, le yoga, la philosophie, etc.
Si, en Inde comme ailleurs, tout art doit son existence à une mémoire partagée et fécondée par la créativité, il faut reconnaître le statut original accordé à la parole, depuis le Veda, dans le pays de Bhârata**.
Ces trois notions-clefs de la littérature épique indienne, parole-saveur-mémoire, cachent une immense richesse d’intuitions imagées qui ne se révèle qu’en allant au cœur des mots sanskrits et des traités. Souvent surprenantes pour celui qui en entend parler pour la première fois, ces idées conquièrent aisément par leur simplicité et leur profondeur si on les reçoit sans préjugé.[…]
* Tantu : le tissage dans son énergie dynamique, non en tant qu’objet inerte.
** Bhârata : l’Inde, du nom de l’ancêtre mythique Bharata.
http://www.infosyoga.info/
Pleine Lune
Dans la tradition du yoga, il est recommandé de ne pas pratiquer d’asanas (postures) le jour de la pleine lune. Cela vaut en fait pour toute activité physique. Notre énergie étant concentrée dans le haut du corps, nous manquons d’ancrage. Nous sommes alors plus susceptibles de nous blesser et de manière plus profonde.
Cette phase lunaire correspond à la fin de l’inspiration. Là où le prana est le plus puissant. Le souffle et l’énergie vitale (prana) étant intrinsèquement reliés, cela se traduit par une agitation mentale, une activité psychique et des émotions exacerbées.
Lors de la pleine lune, la lune fait face au soleil et reflète ainsi sa lumière. En même temps, cela implique que le soleil vient éclairer totalement la lune. Ainsi, toutes nos ombres sont révélées. Émotivité, sommeil, appétit sont influencés. Nous avons souvent du mal à dormir et tendance à manger plus que nécessaire. Si nous sommes attentifs, nous pouvons aussi remarquer qu’il y a plus d’agitation collective : au volant les gens vont plus vite et sont plus irascibles, par exemple.
En phase de pleine lune, le yoga nous invite à pratiquer des pranayamas (respirations et expansions de l’énergie) afin de réguler le prana ; des mantras japas (récitation de mantras) afin de canaliser les émotions; la méditation pour développer notre présence et fluidifier nos circulations internes.
Tripura Sundari : la beauté des trois mondes
Les deux jours qui précèdent la pleine lune correspondent à Tripura Sundari : déité incarnant la Grande Puissance Cosmique de la beauté et de l’amour divin. Ces deux jours représentent un moment fondamental dans la tradition védique (du yoga). La lune y influence notre planète de manière immensément bénéfique et offre un portail propice pour générer et étendre l’harmonie universelle. Une invitation à nous centrer sur l’amour, la beauté et à exercer notre capacité à créer l’harmonie en nous et autour de nous.
Alors que la pleine lune exacerbe notre émotivité, notre réactivité et nos peurs, Tripura Sundari nous invite à nous « asseoir » en présence pour élever notre vibration, transformer et transcender nos négativités, tout ce qui nous tire vers le bas, nous accable et nous limite. Cette phase du cycle de la lune, est un portail puissant pour faire bouger la Création.
Et pour pratiquer des méditations d’ancrage dans le coeur, de connexion avec l’amour divin illimité qui ne demande qu’à circuler librement en nous, à nourrir la pleine expression de notre potentiel créateur, à honorer notre beauté ainsi que celle de toute création saur terre et dans l’univers, dont nous ne sommes pas séparés.
La pratique de méditation de douceur et de compassion, issue de la tradition bouddhiste apparaît particulièrement enlignée durant Tripura Sundari. Je pense spontanément à la pratique du « taking and sending » (prendre et envoyer) bouddhiste. Un exemple bien connu est celui des moines qui visualisent inspirer de la fumée noire, symbole des négativités du monde, et expirent de la fumée blanche, envoyant ainsi amour, compassion et bienveillance dans le monde. Évidemment, ce type de pratique demande d’être bien ancré dans son coeur pour pouvoir transformer la fumée noire. Elle est à éviter si nous sommes sujets à l’anxiété ou dans une instabilité émotionnelle.
Méditation pour harmoniser le coeur
Nous recevons l’amour que nous pensons mériter. Tant que nous attendons la reconnaissance de l’extérieur pour nous accorder notre peine valeur et tout l’amour que nous méritons, nous limitons notre liberté, notre créativité et notre joie.
Pour être en mesure d’exprimer bienveillance et compassion envers les autres êtres vivants, s’aimer soi-même et s’accorder de l’empathie est une étape préalable incontournable. Et pourtant très souvent défiante. Car, nous avons souvent accumulé des croyances et des jugements, plus ou moins conscients, qui entravent notre liberté, notre créativité et notre joie (la plupart du temps à notre insu).
Alors que Tripura Sundari correspond à la Ste Amour en ce mois d’août 2014, je vous propose une version de la pratique « Taking and sending » pour honorer et cultiver l’amour, pour Soi et pour l’Autre, l’Univers.
Asseyez-vous dans une posture stable et confortable. Le bassin déposé sur des fessier bien ancrés, votre colonne est allongée, vos épaules détendues, la tête alignée avec cotre colonne, le menton parallèle au sol. Fermez les yeux. Ramenez votre présence dans l’espace de votre coeur. Prenez le temps de vous installer dans cette présence, dans cet espace. Une fois bien établi ici, à chaque inspiration, inspirez l’amour dans l’univers et ramenez-le dans cet espace du coeur. À chaque expiration, envoyez depuis votre coeur, de l’amour envers le vivant, pour l’univers.
Je vous souhaite une belle Ste Amour et une Tripura Sundari en présence de toute l’harmonie que vous pouvez déployer. Vous êtes des créateurs, des créatrices très puissants.
Avec amour ,
Maman Yoga
http://mamanyoga.com/
Film « demain »
La pratique de la méditation
Introduction
Fixez votre mental sur quelque objet, soit à l’intérieur du corps, soit au dehors. Maintenez-l’y fermement pendant quelque temps. C’est de la concentration. Il vous faudra pratiquer cela tous les jours. Purifiez tout d’abord le mental par l’observance d’une conduite droite, et livrez-vous ensuite à la concentration ; celle-ci, sans cela, ne servirait de rien.
Il y a des occultistes qui font de la concentration alors que leur valeur morale laisse à désirer ; c’est pourquoi ils ne font aucun progrès spirituel.
Celui qui a une posture stable, qui a purifié ses nerfs et son enveloppe vitale en pratiquant constamment la maîtrise de la respiration, sera capable de se concentrer aisément. La concentration sera d’autant plus intense que vous aurez écarté toute distraction. Quelqu’un de vraiment chaste, ayant préservé son énergie, jouira d’une admirable concentration.
Certains aspirants impatients et sots se lancent d’emblée dans la concentration sans s’être préalablement soumis à un entraînement éthique. C’est une grave bévue. La perfection morale est un élément de suprême importance.
Vous pouvez vous concentrer intérieurement sur l’un quelconque des sept centres d’énergie spirituelle. L’attention joue un rôle prépondérant ; celui qui a développé ses pouvoirs d’attention aura une bonne concentration. L’homme rempli de passions et de désirs fantasques ne peut que difficilement se concentrer sur un sujet quelconque, fût-ce une seule seconde. Son mental bondit constamment comme un vieux singe.
L’homme de science, qui concentre son esprit et fait des inventions, perce les couches grossières du mental et, par la concentration, pénètre profondément dans les régions supérieures où il acquiert une science nouvelle. Il concentre en un seul foyer toutes ses énergies mentales qu’il projette sur les matières soumises à son analyse, et leur arrache leurs secrets.
Celui qui a développé sa force d’abstraction, qui consiste à retirer les sens de leurs objets, aura une bonne concentration.
Il vous faudra marcher pas à pas sur le sentier de la spiritualité. Posez d’abord les fondations d’une conduite droite, de la posture, de la régularisation du souffle et de l’abstraction. La superstructure (concentration et méditation) ne sera solide qu’à ce prix.
Vous devriez être à même de projeter à l’extérieur l’image, même absente, de l’objet de la concentration ; il vous faudra, à tout moment, évoquer cette image mentale ; cela peut se faire sans grande difficulté si vous avez une bonne concentration.
Au stade préliminaire de votre pratique vous pouvez vous concentrer sur le tic-tac d’une montre ou sur la flamme d’une bougie, ou encore sur tout autre objet agréable au mental. C’est la concentration concrète. Il n’y a pas concentration sans un objet sur quoi peut se poser le mental. Il faut que cet objet, au début, soit plaisant, car il est très difficile de maintenir la pensée sur quelque chose de désagréable.
Ceux qui pratiquent la concentration évoluent rapidement. Ils peuvent se livrer à tous travaux avec compétence et efficacité. Ce que d’autres font ou lisent en six heures, leur prendra une demi-heure. La concentration purifie et calme les émotions qui surgissent, fortifie le courant des pensées et clarifie les idées.
La concentration aide également l’homme dans son progrès matériel. Il aura un bon rendement à son bureau ou dans son entreprise. Ce qui, auparavant, était nébuleux devient clair et précis ; ce qui était difficile devient simple et ce qui, précédemment, paraissait complexe, étrange ou confus tombe facilement sous la prise du mental.
Vous pouvez parvenir à tout par la concentration ; à celui qui la pratique régulièrement rien n’est impossible ; il est en possession d’une claire vision mentale. Mais cela est difficile à qui a faim, ou à qui souffre d’une maladie aiguë.
La méditation est l’unique voie royale conduisant au salut, à la libération (moksha). Elle calme toute peine, toute souffrance, les trois espèces de fièvres (tapas) et les cinq sortes de chagrins (kleshas). La méditation confère la vision de l’unité et procure la notion de l’unicité. C’est un aéroplane qui permet à l’aspirant de prendre son essor vers le royaume de l’éternelle félicité, de la perdurable paix. Elle est l’échelle mystérieuse qui relie la terre au ciel et élève l’aspirant jusqu’à l’immortelle demeure de Brahman.
La méditation est l’écoulement continu de la pensée de Dieu ou de l’Atman, comme le filet d’huile coulant d’un vase dans un autre (taila-dhârâvat). Elle vient après la concentration.
Pratiquez la méditation aux premières heures du jour, de quatre heures à six heures du matin (brahma-muhûrta) ; c’est le meilleur moment pour cela.
Prenez une des postures recommandées (padma, siddha, ou sukha-âsana). Maintenez la tête, la nuque et le tronc en une ligne droite ; concentrez-vous sur l’espace entre les deux sourcils (trikûta) ou dans le cœur, les yeux étant fermés.
La méditation est de deux espèces : la méditation concrète (saguna dhyâna) et la méditation abstraite (nirguna dhyâna). Dans la première, l’aspirant médite sur la forme du Seigneur Krishna, de Râma, de Sîtâ, de Vishnou, de Shiva, de Gâyatrî ou de Devî. Dans l’autre, il médite sur son propre Moi, ou Atman.
Placez devant vous l’image de Hari (un des noms de Vishnou) avec ses quatre bras. Regardez-la fixement pendant cinq minutes, puis fermez les yeux et faites apparaître visuellement cette image. En même temps, dirigez votre mental sur les diverses parties de Vishnou. Voyez mentalement d’abord ses pieds, puis, dans l’ordre, ses jambes, son vêtement de soie jaune, son collier serti de gemmes (kaushtubha), sa boucle d’oreille (makara-kundala), ensuite son visage, sa tête couronnée, son disque (chakra) dans la main droite supérieure, sa conque (shankha) dans la main gauche supérieure, sa masse dans la main droite inférieure, puis le lotus dans sa main gauche inférieure. Revenez ensuite aux pieds et
recommencez à mainte reprise le même processus.
Finalement, fixez votre mental soit aux pieds soit au visage. Répétez mentalement le mantra : Hari OM, ou bien : OM Namo Nârâyana. Pensez aux attributs du Seigneur, tels qu’omnipotence, omniprésence, pureté, etc.
Méditez de tout votre cœur sur OM et sur sa signification. Cela se nomme « nirguna dhyâna ». Répétez OM mentalement. Identifiez-vous avec l’Atman. Éprouvez : « Je suis l’immortel et omnipénétrant Moi, ou Atman. Je suis Brahman, « Sat-Chit-Ananda » (pure existence, pure connaissance, pure béatitude). Je suis le silencieux témoin (sâkshin) des trois états et de toutes les modifications du mental. Je suis conscience pure ; je suis différent du corps, du mental, de l’énergie (prâna) et des sens. Je suis la Lumière des lumières, brillant par elle-même. Je suis la suprême Ame éternelle. »
Si vous ressentez de la satisfaction, de l’optimisme, de la patience, un apaisement mental ; si vous avez la voix adoucie, le corps léger ; si vous êtes sans crainte, ni désir, sans goût pour les choses de ce monde, pensez que vous faites des progrès dans le sentier spirituel et que vous vous approchez de Dieu.
O Prema ! II est un lieu où tu n’entendras aucun son où tu ne verras nulle couleur. Ce lieu s’appelle « séjour hors de toute peine » (parama dama, ou padam annamaya). C’est le royaume de la paix et de la félicité. Là, point de conscience physique ; le mental y trouve le repos. Tous les désirs, toutes les aspirations s’évanouissent. Les organes des sens (indriyas) restent tranquilles ; l’intellect cesse de fonctionner : plus de combats ni de querelles. Veux-tu rechercher cet asile paisible au moyen de la méditation silencieuse ? Un calme solennel y règne. Les grands sages (rishis) d’autrefois atteignirent ce lieu en fondant leur mental dans le silence. Brahman y brille de son propre rayonnement.
Oubliez le corps ; oubliez l’entourage. L’oubli est la plus haute des disciplines spirituelles (sâdhanâ). Il aide grandement à méditer ; il facilite l’approche de Dieu. Pensant à Dieu, vous oublierez toute chose.
Goûtez à l’état de conscience spirituelle en retirant votre mental des objets sensibles et en le fixant aux pieds de lotus du Seigneur, de ce Seigneur qui brille sans cesse dans le réduit de votre cœur. Plongez-vous y par la pratique d’une profonde et silencieuse méditation. Plongez à fond et nagez librement dans l’océan de « sat-chit-ânanda ».
Flottez sur le fleuve de la Joie divine. Puisez à la source. Dirigez-vous tout droit vers la fontaine de la Conscience divine et buvez-en le nectar. Éprouvez le frisson de l’Embrassement divin, de la divine Extase. Je dois vous quitter ici. Vous êtes parvenu à l’état d’immortalité, où meurt toute crainte.
O Prema ! sois sans peur. Brille, maintenant. Ta lumière est venue !
Pratiquez régulièrement et systématiquement la méditation, aux mêmes heures de la journée. Vous créerez facilement en vous l’état d’esprit qui convient.
Plus vous méditerez et plus vous jouirez d’une intense vie intérieure spirituelle, où les sens ni le mental ne joueront. Vous serez tout près de la source de l’Atman. Vous savourerez le flot de félicité et de paix.
Les objets des sens n’auront plus d’attraits, alors, pour vous. Le monde vous apparaîtra comme un long rêve. L’aube de la vraie connaissance (jnâna) luira en vous par une constante et profonde méditation. Vous serez pleinement illuminé. Le rideau de l’ignorance tombera, les voiles se déchireront ; l’idée de corps s’évanouira. Vous comprendrez le sens de la grande formule sacrée (mahâvâkya) : « TAT TVAM ASI » (cela tu L’es aussi).
Toutes les différences, distinctions et qualités disparaîtront. Vous ne verrez partout que l’unique et infini Atman, plein de béatitude, de lumière et de connaissance. Ce sera, en vérité, une expérience rare. N’en soyez pas effrayé comme le fut Arjuna ; soyez impavide. Vous serez alors laissé à vous-même, plus rien ne restant à voir ou à entendre. Les sens sont abolis, tout n’est plus que pure conscience.
Tu es l’Atman, ô Prema ! Tu n’es pas ce corps périssable. Détruis tes illusions (moha) au sujet de ce corps impur. Ne dis plus à l’avenir « mon corps », mais plutôt « cet instrument ». Voilà que le soleil se couche dans un rayonnement ; prends place pour la méditation. Plonge de nouveau dans le confluent, Triveni, de l’Atman.
Rassemble tous les rayons de ton mental et pénètre dans les plus intimes asiles de ton cœur. Abandonne toute crainte, tout souci, tout chagrin, toute angoisse. Repose dans l’océan silencieux et jouis de l’éternelle paix. Tu n’es plus une âme enchaînée à un corps ; toute limitation est abolie ; et si les vieux désirs, les vieilles exigences essayent de faire entendre leurs sifflements, détruis-les par la trique du discernement (viveka) et par l’épée du renoncement (vairâgya).
Que ces deux armes soient toujours avec toi aussi longtemps que tu n’es pas parvenu à la fixité dans le Brahman (Brahma-sthiti), entièrement établi dans l’Atman.
OM est Sat-Chit-Ananda, OM est l’Infini, l’Éternel
Chante OM, sens OM, fredonne OM, vis dans OM
Médite sur OM, crie OM OM OM
Entends OM, goûte OM, vois OM
Mange OM, bois OM
OM est ton nom
Que OM te guide
OM OM OM
OM Shantih
Le joli mois de février

Chaque année quand revient Février, je m’émerveille.
J’aime Février.
D’abord parce que c’est le mois de mon anniversaire.
Mais pas seulement…
Février est un pince sans rires.
Il fait le fier, le froid, l’hivernal mais il cache son jeu. En secret il nous prépare une saison nouvelle, une résurrection.
J’aime sentir ce qui frémit en catimini, qui se prépare secrétement, qui couve sous la terre encore gelée ou sous la neige, tout ce qui se trame en sourdine et qui nous promet l’eveil du printemps dans quelques semaines. Les coulisses de la nature bruissent de milles et unes préparations mystérieuses….. qui éclateront bientôt de vert, de lumière et de soleil.
Comme les forces de vie et de guérison en nous. Elles avancent parfois masquées, elles semblent si ténues, et pourtant elles sont toujours là, pretes à se mobiliser, à nous élever, à nous porter, à nous régenerer. Si nous écoutons le rythme, si nous acceptons l’hiver, la jachère, la terre nue, le froid , la maladie pour ce qu’ils sont, alors nous nous ouvrons à la possibilité du renouveau . Nous découvrons que sous le manteau glacé pointent déja de petites pousses vivaces . C ’est alors que la maladie peut nous conduire à plus de santé, que la dépression ouvre le chemin de la serenité, que les épreuves de vie nous emmenent vers la partie la plus elevée de nous mêmes.
Bon mois de février à tous,
le Yoga
Comme nous le savons, le Yoga nous invite plutôt à orienter notre intérêt sur ce qui se passe au-dedans de nous, à rassembler notre intention, notre attention, notre présence et notre conscience dans cet espace limité mais pourtant si vaste dans lequel il nous est donné de vivre.
Il n’est pas rare d’entendre dire que le Yoga est une pratique égocentrique qui consisterait à s’émerger en soi, devenant ainsi hermétique à tout ce qui se passe autour. « Ahhh ! Mon Dieu, qu’ils sont narcissiques tous ces yogis retirés au fin fond d’eux-mêmes !…».
En vérité, cette connection au Soi n’est en rien excluante. C’est en favorisant régulièrement – ou plutôt c’est en conservant constamment – l’ancrage dans notre identité corporelle, mentale et énergétique que nous nous établissons dans un contentement permanent (Samtosha). Et c’est ce contentement qui nous permet d’accepter tels qu’ils sont le Monde et tout ce qui le compose avec bienveillance et même au-delà : avec amour.
Pour aller plus loin, on peut même dire que, tout comme il n’y a pas d’inspiration sans expiration, il ne peut y avoir de diffusion sans « concentration » (Ici, le terme « concentration » renvoie surtout à l’idée de rassembler son énergie au cœur de soi).
En l’absence de cette « concentration », de ce rassemblement, de cet ancrage, l’ouverture au Monde risque presque inévitablement d’être source de dispersion, de perturbation et parfois même de destruction.
Rechercher – et, espérons-le, trouver – la stabilité dans le Soi nous apporte une assurance (que l’on pourrait traduire par Shraddhâ, la Foi) grâce à laquelle nous pouvons nous enrichir de notre expérience du Monde parce que celle-ci n’est plus vécue dans une souffrance paralysante et atrophiante (insatisfaction, déception, frustration, …). Cela ne revient pas à dire que la souffrance n’existe plus. Simplement, plutôt qu’être propice à l’apitoiement, à la plainte, à la résignation et au malheur, cette souffrance est recyclée de façon positive, comme une chance de pouvoir évoluer et avancer.

Avancer…
Dans la Taittirîya Upanishad, à travers l’analogie de l’oiseau dont le corps représente l’Union (Yoga) ; la queue, le Soi (Mahattattwa) ; l’aile droite, la droiture (Rita) ; l’aile gauche, la Vérité (Satya) ; et la tête, la Foi ferme (Shraddhâ), il est dit que personne ne peut avancer spirituellement sans cette Foi que l’on trouve grâce à l’Union au Soi (Mahattattwam Yoga), et donc au Grand Tout (Ishvara) : «Sraddhavan Labhate Jnânam » (celui qui est établi dans une Foi ferme atteint la Sagesse).
Sans ancrage dans cette Foi, l’oiseau décapité est condamné à errer, poussé en toute direction par tous les vents. Il n’avance pas, il tourne en rond, gaspillant ainsi toute son énergie dans le Néant. Nous en revenons à la Liberté. L’oiseau désorienté qui tourne en rond dans un ciel sans limite dont il ne maîtrise rien, même pas son propre vol, n’est guère plus libre qu’un oiseau enfermé derrière les barreaux d’une cage dans laquelle il s’est lui-même emprisonné.
La foi est un oiseau qui ressent la lumière alors que l’aube est encore bien sombre -Rabindranath Tagore
C’est la Sagesse (Jnâna) atteinte par Shraddhâ qui est libératrice (Tharakam), alors que la connaissance acquise sans assise dans le Soi et donc sans fondement dans la Foi est pourvoyeuse d’un attachement (Marakam), comme un fil à la patte, porteur d’insatisfaction et de souffrance.
L’ancrage en Soi, loin de nous mettre du plomb dans l’aile, nous procure non seulement l’impulsion confiante qui est indispensable à notre envol mais aussi l’endurance qui nous est nécessaire pour continuer à avancer avec Foi vers la Sagesse.
Dans les Yoga-Sutra, on retrouve d’ailleurs cette notion de constance dans une seule et droite direction sous les termes de « eka tattva abhyâsa »1 comme prévention aux obstacles qui nous détournent et nous empêchent de progresser vers la Libération.2

Au-delà de la métaphore de l’oiseau, la Taittirîya Upanishaddécrit surtout la représentation symbolique de l’interrelation à l’oeuvre entre les 5 enveloppes (Kosha) qui se superposent sur l’Atman, l’Etre dans son essence la plus pure et la plus profonde.
La première couche, Annamaya-kosha, correspond à notre enveloppe nourricière, le corps de chair.
La seconde couche, Prânamaya-kosha, représente l’enveloppe vitale ou subtile, c’est le Souffle qui unit le corps et l’esprit.
La troisième couche, Manomaya-kosha, est constituée de notre mental (Manas) et de toutes les impressions qui y sont enregistrées à travers nos organes sensoriels (Indriyas).
C’est dans la quatrième couche, Vijnânamaya-kosha, que l’on retrouve la Sagesse symbolisée par l’oiseau, avec la coexistence de Rita (la Justesse, le respect de soi et des autres), Satya (la Vérité), Yoga (la discipline qui conduit à l’Union), Mahattattwa (le Soi) et bien sûr Shraddhâ (la Foi).
Shraddhâ est éternelle, immortelle et immuable dans les trois périodes du temps (passé, présent, futur), en tout et en chacun. Et le dualisme qui consiste à croire que tout est séparé (le blanc-le noir, le chaud-le froid, le masculin-le féminin, le jour-la nuit, l’esprit-le corps, le bien-le mal, toi-moi, etc.) n’est que le fruit de l’Ignorance (Avidya). Il s’agit d’une illusion fabriquée par l’ego (Asmita klesha).
Et, parce qu’elle entraîne confusion et dispersion, cette illusion nous pousse à battre des ailes en tout sens pour chercher au-dehors de nous ce qui s’y trouve déjà. Car, en vérité, une partie de tout et de chacun se trouve en nous et une partie de nous se trouve en tout et en chacun : « Advaita Darshanam Jnânam » (l’expérience du non-dualisme est Sagesse).
Alors, enfin, la cinquième couche, vers laquelle Shraddhâ nous dirige, est Anandamaya-kosha, l’enveloppe de la Félicité (que l’on peut aussi traduire par Béatitude ou par… Libération), l’Homme s’y trouve au plus proche de l’Atman, le Soi, qui est sa nature véritable, à savoir sa nature spirituelle.
Et la nature de l’oiseau est de se libérer. Il n’est pas fait pour rester prisonnier de la cellule de son ego, dont chaque barreau le sépare du reste du Monde.
La nature de l’oiseau est de s’élever. S’élever haut dans son Ciel. Haut dans Le Ciel. Le Ciel où Le Tout est en chacun de nous.
La nature de l’oiseau est de déployer son cœur et ses ailes. Avec Foi. S’il tombe, les nuages seront toujours là pour le rattraper et le porter.
1 « Tatpratishedhârtham-ekatattvâbhyâsah », Yoga-Sutra I.32
2 Ces obstacles sont énoncés dans l’aphorisme I.30 : « Vyâdhi-styâna-samshaya-pamâda-âlasya-avirati-bhântidarshana-alabdhabhûmikatva-anavasthitatvâni-cittavikshepâh-te-antarâyâh ». Il s’agit de la maladie (Vyâdhi), l’apathie (inertie physique et mentale, Styâna), le doute (absence de Foi, Samshaya), la négligence (dispersion énergétique, Pamâda), l’indolence (manque d’enthousiasme et d’implication, Alasya), la tentation (avidité, Avirati), l’errante vision (égarement, illusion et orgueil au sujet de soi, Bhântidarshana), la stagnation (blocage et résistance face à l’évolution, Alabdhabhûmikatva) et la régression (instabilité et recul, Anavasthitatvâni)
http://asso-ananda.over-blog.com/2014/04/les-upanishad-boite-a-tresor-du-yoga.html
Voies du Yoga
Les quatre principales voies spirituelles pour la réalisation de Dieu sont Karma Yoga, le Bhakti Yoga, Raja Yoga et Jnana Yoga. Karma yoga est approprié pour un homme de tempérament actif; Bhakti Yoga pour un homme de tempérament de dévotion; Raja Yoga pour un homme de tempérament mystique; Jnana Yoga pour un homme de tempérament ou d’une enquête rationnelle et philosophique.La pratique du yoga conduit à la communion avec le Seigneur. Quel que soit le point de départ, la fin atteint est le même.
Karma Yoga est la voie de service désintéressé. Le travailleur désintéressé est appelé Karma-yogi.Bhakti Yoga est le chemin de la dévotion exclusive au Seigneur. Celui qui cherche l’union par l’amour ou de la dévotion est appelé le Bhakti-yogi. Raja Yoga est la voie de la maîtrise de soi. Celui qui cherche à avoir l’union avec le Seigneur à travers le mysticisme est appelé le Raja yogi. Jnana Yoga est la voie de la sagesse. Celui qui cherche à se réunir avec le Soi Suprême par la philosophie et l’enquête est appelé Jnana yogi.
L’homme est un étrange mélange complexe de volonté, le sentiment et la pensée intellectuelle. Il veut posséder les objets de ses désirs. Il a émotion et donc il se sent. Il a raison et donc il pense et ratiocinates. Dans certains l’élément émotionnel peut prédominer, alors que dans certains autres l’élément rationnel peut dominer. Tout comme la volonté, le sentiment et la pensée ne sont pas distinctes et séparées, de même aussi travailler, le dévouement et les connaissances ne sont pas exclusifs les uns des autres.
Certains soutiennent la pratique du karma yoga seul est le moyen de salut. D’autres soutiennent que la dévotion au Seigneur est le seul moyen de la réalisation de Dieu. Certains croient que le chemin de la sagesse est le seul moyen d’atteindre la béatitude éternelle. Il ya encore d’autres qui détiennent que tous les chemins sont également efficaces pour apporter de la perfection et de la liberté.
Pour contempler le Soi dans tous les êtres est Jnana, la sagesse; à aimer le Soi est Bhakti ou la dévotion, de servir le Soi en tous est Karma, ou de l’action. Lorsque le Jnana-Yogi atteint la sagesse, il est doté de la dévotion et engagé dans une activité désintéressée. Karma yoga est pour lui une expression spontanée de sa nature spirituelle, comme ha voit le Soi en tout. Lorsque le dévot atteint la perfection dans la dévotion, il est possédé de la sagesse et de l’activité. Pour lui aussi le karma yoga est une expression spontanée de sa nature divine, comme il voit l’unique Seigneur partout. Le Karma Yogi atteint la sagesse et de dévouement quand ses actions sont tout à fait désintéressé. Tous les chemins sont en fait l’une, dans laquelle les différents tempéraments soulignent un ou l’autre de ses constituants indissociables. Fournitures de yoga la méthode par laquelle le Soi peut être vu, aimé et servi.
Le Yoga de la Synthèse est la forme la plus appropriée et puissant de Sadhana. Dans l’esprit, il ya trois défauts, Mala ou de l’impureté, Vikshepa ou lancer, Avarana ou un voile. L’impureté devrait être enlevé par la pratique du karma yoga. Le lancer doit être retiré par le culte ou Upasana. Le voile devrait être démoli par la pratique de Jnana Yoga. Seulement alors la réalisation du Soi est possible. Si vous voulez voir clairement votre visage dans un miroir, vous devez enlever la saleté dans le miroir, le garder stable et retirer le revêtement aussi. Vous pouvez clairement voir votre visage dans le fond d’un lac que si la turbidité est retiré, l’eau qui est agité par le vent est rendue encore et si la mousse qui est couché sur la surface est enlevé. Même si dans le cas de la réalisation du Soi. Le Yoga de la Synthèse apportera développement intégral. Le Yoga de la Synthèse développer la tête, le cœur et la main harmonieusement et conduire à la perfection.