Cours de Yoga, stage, à Saint Maximin la Sainte Baume
CONSEILS PRATIQUES ET INFORMATIONS POUR DÉBUTANTS
Le yoga se pratique pieds nus sur une surface (tapis) antidérapante.
Portez des vêtements confortables et amples, rien qui ne sert trop la taille, bref, un vêtement qui vous permet de bouger librement. Prenez note qu’il fait toujours un peu plus chaud dans un studio de yoga que dans un centre de conditionnement physique, prévoyez alors une camisole ou un tshirt.
Retirez vos bijoux et montres.
Pour favoriser le travail de respiration profonde, évitez de porter parfum et eau de toilette.
Buvez avant et après la pratique de yoga. Il n’est pas recommandé de boire durant la pratique pour diminuer la chaleur interne qui amorce le travail de purification des organes et de lubrification des tissus.
Ne mangez pas avant une pratique de yoga; attendez 4 à 5 heures après un repas lourd et 1 à 2 heures après une collation.
Pendant la séance, écoutez attentivement les instructions du professeur et restez concentré sur les messages de votre corps. Vous avez l’entière responsabilité d’exercer une posture, de la maintenir ou d’en sortir.
Effectuez les mouvements en douceur sans forcer votre corps, sans dépasser vos limites et vos capacités physiques. Si vous êtes enceinte, si vous avez vos menstruations, si vous avez un inconfort ou une limite physique, une blessure ou prenez un médicament, avisez-en votre professeur avant la classe. Ne retenez jamais votre souffle.
Respectez vos limites. Le yoga ne favorise ni la compétition, ni toute comparaison.
Terminez toujours votre séance, quelle que soit la durée, par une posture de relaxation profonde.
Si vous avez des questions, n’hésitez jamais à demander conseil au professeur.
Author Archives: Marjolaine
https://youtu.be/RufgfePPsgU
Cours de Yoga, stage, à Saint Maximin la Sainte Baume
le Yoga Nidra (relaxation)
Le Yoga-Nidrâ est une technique de visualisation en relaxation profonde très similaire au sommeil lent léger (stade 1 et 2 du sommeil lent).
Les Hindous définissaient non pas deux, mais quatre états de conscience : les deux premiers correspondent à la veille et au sommeil, Le troisième correspond au phases de rêve qu’ils identifiaient comme un état de conscience spécifique distinct du sommeil « calme ».
Le quatrième état yogique est appelé « sommeil conscient », c’est le Yoga-Nidrâ [1] qui s’apparente d’un point de vue médical au stade 1 (et parfois 2) du sommeil lent [2].Selon notre opinion, cet état de conscience est très semblable à ce qui se passe lors de séances de sophrologies ou d’hypnose, lorsqu’elles sont bien conduites.
Notons bien qu’il serait fallacieux de considérer le Yoga-Nidrâ [3] comme un véritable état de sommeil (alors qu’on lit ici ou là que c’est la « maîtrise du sommeil »).
Pour autant, ces techniques de relaxation développées pendant des siècles par les maitres tantriques restent intéressantes en tant que moyens de se détendre lorsque le stress et les éléments somnotoxiques s’accompagnent d’état d’hyper-éveil cérébral incompatible avec l’endormissement.Tout en nous gardant bien de prosélytisme vis-à-vis de théories issues des temps immémoriaux, mais basées sur des connaissances physiologiques approximatives, nous trouvons intéressant de décrire ici cette pratique que l’on peut appeler : « technique de visualisation en relaxation profonde ».
Certaines personnes peuvent y trouver un moyen d’apaiser leur système nerveux mais il ne faut pas perdre de vue qu’au final, les seules conditions pour s’endormir sont, avant tout, d’avoir sommeil et de pouvoir s’allonger confortablement et en sécurité
NB. Lorsqu’on s’ennuie dans son lit, il est toujours préférable d’en sortir !
Le Yoga-Ndrâ se pratique allongé (sur le sol) en position dorsale, dans la posture dite « du cadavre », ou shavasana, dans une complète immobilité.
Yoga-Nidrâ
Le yoga a pour but la pacification du mental.
Son enseignement fut originalement pratiqué pour améliorer la santé physique et vider l’esprit afin de préparer à la méditation dans la recherche de l’éveil.Allongez-vous confortablement sur le dos, les yeux presque totalement fermés (un très mince filet de lumière à travers les cils), les jambes légèrement écartées, les pieds en position de détente légèrement tournés vers l’extérieur.
Gardez les bras le long du corps, les paumes des mains tournées vers le haut, le cou bien droit en alignement de la colonne vertébrale.Recherchez une position confortable de façon à pouvoir rester strictement immobile pendant toute la séance.
Si nécessaire, utilisez un tapis de sol, des coussins ou une couverture.
Prenez une grande inspiration, et avec l’expiration, laissez vous aller, en essayant de lâcher toutes les contractions musculaire inutiles.NB : Le but de la technique est d’essayer de ne pas s’endormir
Vous êtes prêt pour le Yoga-Nidrâ…
Essayez de prendre conscience de l’état de votre être, juste au moment où vous entrez dans le sommeil.
Laissez votre respiration se faire doucement, lentement, régulièrement mais sans essayer de la diriger (contrairement à ce qui est à la base des autres techniques de relaxation).À chaque expiration lente et longue, répétez le son « AUM ». Laissez la vibration sonore de ce mot vous envahir, des plantes de pieds jusqu’au sommet de la tête.
Peu à peu, réduisez le son en finissant simplement par le répéter uniquement mentalement.
Inspiration, expiration : « AUM », inspiration , expiration : « AUM »….
Conservez une attitude d’immobilité absolue, et restez concentré(e). Le Yoga-nidrâ s’apparente à un état de réceptivité lucide. Vous devez rester bien présent(e) et bien conscient(e).
Mais le corps devient statue, et le mental s’arrête lui aussi dans la contemplation de l’espace noir devant les yeux.Imaginez des situation agréable de repos contemplatif, qui seront destinée à rester tout du long en arrière fond de votre conscience :
- un paysage magnifique (un désert, des montagnes couvertes de neige, une prairie au printemps, le mouvement des vagues).
- la flamme d’une bougie ou d’un feu de bois ;
- une pluie chaude d’été ;
- un lever ou un coucher de soleil ;
- un vol d’oiseaux migrateurs ;
- un ciel étoilé en été ;
- une bonne partie de pêche…
- la pleine lune sur la grande pyramide du Caire ;
- la contemplation d’une aurore boréale ;
- une longue plongée profonde en bouteille ;
- le survol de la forêt tropicale en montgolfière ;
- une promenade à cheval en automne.
Vous allez essayer d’imaginer de sentir, de ressentir de contempler aussi parfaitement que possible des situations de parfaite sérénité que vous avez déjà vécu(e) par le passé.
Le but est d’arriver à une sensation de paix intérieure et d’harmonie profonde avec l’univers.Sankalpa
Lorsque vous êtes bien détendu(e), choisissez ce que les yogis appellent « Sankalpa » ou « pensée de Lumière ».
Le Sankalpa (concentration sur le souhait) est une sorte de bonne résolution pour soi même, une pensée positive, une pensée noble.
Contrairement aux promesses du nouvel ans qui se conjuguent souvent sur le mode de la culpabilité, le Sankalpa (en Sanskrit, détermination) s’appuie plus sur la cause que sur la conséquence.
Pour donner un exemple, ce n’est pas « j’arrête de fumer », mais c’est « je recherche la santé ».
C’est donc une phrase qui correspond à un désir de progrès personnel et qu’on se répètera quand on sera prêt, dans le silence intérieur du Yoga-Ndrâ (cf. plus bas).
rotation de la conscience
Maintenant, vous allez effectuer une « rotation de la conscience ». Il s’agit de vous concentrer pour prendre mentalement conscience de chaque partie de votre corps.
Ne bougez pas ! Il n’est pas nécessaire de chercher à plus relaxer chacun de vos membres, mais simplement d’en percevoir la présence le plus clairement possible.Commencez par la main droite (si vous êtes droitier). Pensez d’abord à votre pouce, puis à l’index, au majeur, à l’annulaire et enfin à l’auriculaire. Passez à la paume, l’avant-bras, le coude, l’épaule, puis l’aisselle, et redescendez vers la taille, la hanche droite, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville, le talon, la plante du pied, le gros orteil, le 2ème orteil… jusqu’au 5ème.
Suivez ensuite le même parcours de l’autre côté. Concentrez vous sur la main gauche, du pouce d’abord, puis de l’index, du majeur, de l’annulaire et enfin l’auriculaire. Remontez pareillement vers la paume de la main gauche, l’avant-bras, le coude , l’épaule, l’aisselle, la taille, la hanche, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville , le talon, la plante du pied, le gros orteil…, jusqu’au dernier de chacun de vos dix orteils.
Prenez conscience maintenant de la colonne vertébrale, du bas vers le haut et ensuite de tout l’ensemble du rachis avant d’élargir votre pensée vers l’omoplate droite puis l’omoplate gauche et ainsi de tout le dos.
A présent, prenez conscience de votre ventre, à partir du creux de l’estomac et remontez vers la poitrine et suivez vers le cou, la nuque, la tête et le front.
Orientez votre pensée vers les éléments à droite de votre visage, votre œil droit d’abord, puis votre oreille, la joue, la narine, le menton qui fait le passage vers l’autre côté, la joue gauche, l’oreille gauche, l’œil gauche, la narine gauche, la lèvre supérieure, la lèvre inférieure, la langue, la mâchoire.
Conscience de la respiration
Gardez la conscience de votre respiration.
À présent, vous sentez l’intégralité de votre corps.
Vous êtes bien, vous êtes immobile, vous êtes extrêmement lucide, vous avez pleinement conscience que vous êtes en train de pratiquer le Yoga-Nidrâ.
Nb. Veillez à rester tout ce temps absolument immobile, aucun mouvement physique et aucune autre activité mentale parasite en dehors de votre « Sankalpa ».Dans cette immobilité physique et mentale, prenez davantage conscience de votre respiration. Il s’agit d’un mouvement automatique du corps qui signifie que vous êtes vivant(e). N’essayez pas de la diriger, contentez vous de l’observer comme de l’extérieur : à chaque cycle respiratoire, le nombril s’abaisse le ventre se soulève légèrement, puis se creuse à nouveau.
Prenez conscience des mouvements qui provoquent l’inspiration ainsi que ceux qui accompagnent l’expiration.Restez ainsi dans cette attitude d’observation immobile et, lorsque vous êtes prêt(e), commencez à compter vos cycles respiratoires
Le chiffre de départ est fixé à 27, mais il faut les compter à rebours de 27 à 1, en prenant compte de chaque mouvement et en répétant mentalement le décompte pour chaque inspiration et chaque expiration : 27, vous inspirez ; 27, vous expirez.
Puis 26, vous inspirez, 26, vous expirez.
Et ainsi de suite, 25, 25, 24, 24, … jusqu’à 1.
Restez concentré(e), vous ne devez pas vous endormir, vous ne devez pas faire d’erreur. Si vous oubliez où vous en étiez, ou si vous vous trompez dans vos comptes recommencez à partir de 27.
Laissez vous envahir
Vous êtes parfaitement lucide et immobile depuis le début et vous avez fini de compter ?
voilà venu le temps de l’évocation de votre Sankalpa.Votre visage est apaisé, vos yeux sont relaxés, vous conservez une immobilité, un silence intérieur profond. Laissez vous envahir par un sentiment de calme et une sensation de bien-être.
Vous êtes vivant(e)… vous respirez doucement, lentement, régulièrement.
Étirez vous méthodiquement
Lorsque vous le désirez, reprenez à nouveau conscience de votre corps depuis les orteils de vos pieds jusqu’au sommet de votre tête pour revenir doucement vers l’éveil.
Répétez mentalement le son « AUM »…Puis, tout en veillant à garder les yeux fermés, bougez très légèrement les orteils, bougez légèrement le bout des doigts un par un en finissant par les pouces…
bougez légèrement la colonne vertébrale, avec un léger mouvement du bassin et des épaules.
Posez doucement les mains sur le ventre, au niveau du nombril, le temps d’une ou deux respirations et faites remonter doucement les mains vers le haut sur la poitrine, puis vers la gorge, le menton, le nez et entre les sourcils, jusqu’au sommet de la tête.
Continuez le mouvement en étirant les bras vers le haut comme pour vous allonger au maximum.
Étirez vous ainsi méthodiquement en mettant en jeu le plus possible de muscles (agonistes et antagonistes) et relâchez votre effort pour profiter du bien être en restant encore immobile un instant.
Essayez aussi de bâiller.
Puis asseyez vous et finissez la séance en vous frottant très doucement le visage de haut en bas plusieurs fois.
Si la séance c’est bien déroulée, il s’est passé 15 à 20 minutes, et vous devez vous sentir calme et reposé (comme après une petite sieste).
Vous êtes prêt(e) à vaquer à vos occupations.
Quelle place du Yoga-Nidrâ pour l’autogestion du sommeil ?
En principe, selon ce qu’en disent les adeptes du Yoga, cette technique ne devrait pas conduire au sommeil proprement dit car il n’y a pas de perte de conscience.
Cela appelle quelques commentaires :
- L’analogie avec le sommeil vient du fait que la relaxation bien conduite procure a ses adeptes un effet reposant assimilable au sommeil.
Il serait inexact de le confondre avec la sieste par exemple.- La définition encéphalo-graphique du sommeil (Cf Iconographie) ne correspond pas nécessairement à une perte totale de conscience. Lors des stades 1 et 2 du sommeil, la plupart des personnes souffrant d’insomnie n’ont pas conscience de dormir, contrairement à la plupart de celles qui se savent bonnes dormeurs.
- En revanche, il semble peu probable que l’on puisse rester conscient durant les phases de sommeil lent profond (le somnambulisme est ce qui correspond le plus à un tel sommeil).
- Durant le sommeil paradoxal, on considère qu’une certaine forme de conscience peut persister (comme lorsqu’on a conscience de rêver au cours du rêve), mais ce phénomène dit de rêve conscient ne s’apparente pas, selon nous, au Yoga-Nidrâ.
- Nous considérons qu’il est toujours bénéfique de connaître une stratégie à utiliser lorsque l’on éprouve des difficultés à d’endormir.
Lorsqu’il préfère ne pas se relever, le mauvais dormeur peut s’employer à occuper son esprit en pratiquant calmement cette technique.
Au final, si c’est le soir, que vous êtes dans votre lit et que vous vous êtes endormi en cours de parcours, tant mieux !- Par contre, dans la journée, si vous avez dormi, vous devez prendre soin de vous interroger sur votre niveau de somnolence.
Si vous exprimez le besoin d’une sieste, cela peut être normal (en fonction de votre horloge interne et de votre rythme de vie- NB Mais, dans tous les cas, la sieste doit demeurer courte. Prenez bien garde, la prochaine fois, de penser à programmer un réveil après 30 ou 45 minutes.
- merci a http://www.sommeil-mg.net/spip/yoga-nidra
l’expansion du souffle
Cours de Yoga, stage, à Saint Maximin la Sainte Baume
Pranayama : l’expansion du souffle
Le pranayama est une pratique yogique qui permet de cumuler l’énergie vitale, elle se traduit par « le contrôle ou la rétention du souffle » : prana « soufle vital », yama « contrôle », « expansion », « allongement », « retenue ».
Le prana dans chaque individu est une part du Souffle cosmique de Paramatma. En pratiquant le pranayama on s’efforce de réaliser l’harmonie entre pinda prana (la respiration individuelle) et brahmananda prana (la Respiration Universelle).
La structure du corps pranique
Pour comprendre le fonctionnement du prana dans notre corps nous étudierons la structure du corps subtil selon l’Ayurveda. A part le corps physique que tout le monde peut voire et toucher nous avons un corps subtil : Prana Charira qui est actuellement détectable par des appareils physiques. Prana Charira répète les contours exacts de notre corps physique, y compris, tous les systèmes et les organes internes. Ce corps subtil est relié avec le physique par le système des canaux qui transportent le prana. Ce système est estimé à peu près à 250 000 canaux énergétiques (dans Shiva Samhita), appelés en sanskrit nadis. Parmi eux les 10 canaux sont les plus connus et importants :Sushumna, Ida, Pingala, Gandhari, Alambusa, Yusasvini, Kuhuh, Hastijiha, Sankhini, Pusa.
La Sushumna : le canal central
Tout au long de la colonne vertébrale montent les trois principaux nadis : Ida, Pingala et Sushumna. Le dernier est le canal central et essentiel, il contrôle et nourrit d’énergie tous les chakras (centres énergétiques), les fonctions de l’organisme aussi bien sur le plan psychique et émotionnel. Sushumna elle même est composée de trois canaux : Vajra nadi transportant l’énergie solaire, Chitrini nadi transportant l’énergie lunaire et le Feu. C’est dans le canal central de la Sushumna que monte l’énergie de la Kundalini mais cela se produit uniquement au stade très avancé de la pratique.
Les canaux respiratoires Ida et Pingala
Ida et Pingala suivent également la ligne de la colonne, ils s’enroulent en se croisant autour de la
Sushumna. Ils démarrent dans le périnée et se terminent dans les narines. Ida se termine dans la narine gauche, alors que Pingala se termine dans la droite.
Ida représente l’énergie lunaire, elle fait circuler l’énergie de caractère rafraîchissant, calmant, apaisant. De ce fait, la respiration par la narine gauche calme les émotions, baisse la fièvre, soulage la douleur, déstresse, normalise le sommeil, calme les migraines et baisse la tension artérielle.
Pingala fait circuler l’énergie solaire de caractère réchauffant et tonifiant. Pingala est lié à la raison, la volonté et le courage. La respiration par la narine droite renforce l’activité intellectuelle, active le mémoire et les capacités cognitifs, normalise la digestion et le métabolisme, neutralise les toxines physiques et mentales.
L’un des buts principaux du pranayama est de rétablir l’équilibre physique et mental en équilibrant le flux énergétique entre Ida et Pingala.
Les poumons : la porte vers l’intuition
Avez-vous remarqué que notre état émotionnel dépend directement de notre respiration ? Si on respire lentement et profondément, on se calme en quelques minutes. Et inversement : si on stresse, nos pensées s’emmêlent, on est ému ou épaté, la respiration s’intensifie.
La respiration, c’est la clé offerte à l’homme par la Réalité Suprême pour ouvrir la porte de cette même Réalité. Imaginez la respiration comme le cordon ombilical qui relie notre corps physique, corps subtils et l’âme individuelle (Atman) à la Source de l’Univers (Brahman).
C’est dans les poumons que tout commence. Les poumons purifient le sang qui est le véhicule physique du prana subtil. Avec chaque respiration, nos artères conduisent le sang pur et riche en oxygène et en prana vers les organes du corps et les veines ramènent le sang impur vers le cœur et vers les poumons par la suite pour les purifier et les charger de prana. C’est à dire que les poumons jouent le rôle de la réserve constamment rechargeable non seulement de l’oxygène mais de prana. Et cela n’est pas un hasard que les poumons dans le cœur humain se trouvent dans la zone de chakra du cœur (4ème centre énergétique), c’est précisément l’endroit où demeure l’Atman (l’âme individuelle).
2 exercices simples et efficaces
Kapalabhati : la pratique qui fait briller le visage et purifie toute la tête au niveau physique et mental. « Kapala » signifie crâne en sanskrit, et « bhati » veut dire briller. Cet exercice active et fortifie foie, rate, pancréas, élimine le bioxyde de carbone, purifie le sang, nettoie et renforce considérablement t
out le système respiratoire, favorise la concentration profonde.
Commencez par 3-4 cycles de 10 respirations. Faites des pauses de respiration calme et profonde entre les cycles.
Contre-indications : problèmes cardiaques et immunitaires, hypertension, problèmes des yeux, glaucome, otite.
Nadi Shodhana ou Anuloma-viloma : la respiration alternée. Ce
tte pratique équilibre notre énergie de Pingala nadi (solaire) et celle de Ida nadi (lunaire). Ces deux énergies doivent travailler en binôme, se changer afin que nous gardions un équilibre et ne surchargions pas l’une des deux parties. Il est aussi important dans notre vie d’être actif que de se reposer, de donner que de recevoir, d’être rationnel que émotionnel, d’appliquer l’intellect ainsi que la créativité.
Vous pouvez pratiquer quotidiennement : de 4 à 8 cycles (1 cycle : 2 inspirations + 2 expirations).
merci à « YOGA et VEDAS »
Conseils aux débutants
LES CATÉGORIES DE POSTURES ET LEURS BIENFAITS
Le yoga est une discipline ancestrale et s’avère un excellent moyen de maintenir ou de retrouver une bonne santé physique et mentale.
Le yoga est une pratique complète qui tonifie le corps et apaise l’esprit. Durant la pratique du yoga, toutes les postures sont adaptées en fonction de vos capacités et de vos limites.
Il existe toutefois différentes catégories de postures pour vous aider à gagner force et souplesse.
LES POSTURES DEBOUT
Elles donnent une base solide à la pratique, elles amplifient la force, l’énergie et la détermination du pratiquant, des qualités que l’on peut ensuite utiliser dans les autres postures. Elles développent la conscience du corps.LES POSTURES ASSISES
Elles améliorent l’élasticité des hanches, des genoux et des chevilles. Elles réduisent latension dans le diaphragme et la gorge, adoucissent la respiration. Les postures assises en flexion avant sont des postures reposantes qui calment le système nerveux et apaisent l’esprit.LES TORSIONS
Elles étirent et font pivoter la colonne vertébrale. Elles soulagent les maux de dos, les raideurs du cou et des épaules. Les organes internes sont stimulés par la rotation du tronc, ce qui favorise la digestion. Quand la colonne vertébrale gagne en souplesse, la circulation sanguine s’améliore dans la colonne vertébrale, augmentant ainsi le degré d’énergie du corps tout entier.LES POSTURES INVERSÉES
Elles revitalisent l’organisme. Le cerveau est nourri par le sang qui y afflue. Comme aucun poids n’est porté sur la partie basse du corps, les postures inversées soulagent les jambes fatiguées.LES POSTURES ALLONGÉES
Elles étirent l’abdomen et améliorent l’élasticité de la colonne et des hanches. Certaines ne demandent aucun effort, alors que d’autres renforcent le dos, les bras, les fessiers et les jambes.LES POSTURES RELAXANTES
Elles sont pratiquées en position allongée ou supportée, surtout en fin de séance pour détendre le corps et apaiser le mental.Il est recommandé de pratiquer le yoga chaque jour durant de courtes séances . Pour vous guider dans votre pratique de yoga de façon sécuritaire, YogaMonde vous offre des outils tels que des CD et DVD pour pratiquer à la maison.Pour plus d’informations, visitez notre boutique en ligne ou présentez-vous durant nos heures d’ouvertures à la réception du studio.http://www.yogamonde.com/
LE YOGA C’EST UN ÉTAT D’ÉQUILIBRE
Cours de Yoga, stage, a Saint Maximin la Sainte Baume
Le yoga « c’est un état d’être, un état d’énergie et de conscience conjugués où nos capacités d’action et de réflexion s’unissent instantanément en un point d’équilibre ». Selon le degré de purification et d’énergie du pratiquant, l’état de yoga se situe à des échelons plus ou moins élevés et s’y maintient. Plus la tenue de l’état est longue, plus l’intégration de l’expérience et la transformation de soi est effective.
Or, nous devons constater que, dés la naissance, nous sommes dans un état de déséquilibre total. Notre corps, notre visage, notre souffle, notre être sensible, sensitif, notre mental, les différentes parties de notre être sont toutes plus ou moins déséquilibrées. C’est d’ailleurs grâce à ce déséquilibre que nous nous mettons en mouvement, poussés par nos peurs, nos désirs, nous avançons « cahin-caha ». Aucun être humain, aucun mammifère n’est équilibré. L’équilibre n’existe pas à l’état naturel. Il n’y a donc aucune chance de trouver l’état d’équilibre – si nous ne le provoquons pas nous-mêmes – et par conséquent, « d’être » en yoga. Certaines personnes ont eu accès à des niveaux de conscience modifiés ou « supérieurs » par des chocs physiques, émotifs. Parfois, au cours de maladies ou d’opérations chirurgicales, ou du fait de l’absorption de drogues, ces états ne sont que partiellement intégrés, voire pas du tout, et surtout, ils ne « tiennent » qu’un bref instant. Ils sont alors souvent plus déséquilibrant que bénéfiques.
En termes yogiques, le concept de l’équilibre s’exprime ainsi:
» c’est par l’union de Prana shakti et de Mana shakti que l’éveil d’Atma Shakti se produit. «– Prana shakti située symboliquement dans le côté droit du corps, représente nos forces d’action. – Mana shakti située dans le côté gauche représente nos forces de réflexion, d’imagination, d’inspiration, etc…
Noter le fort déséquilibre entre ces deux « forces ». Lorsque celles-ci sont équilibrées, Atma Shakti s’éveille. C’est la force de l’âme et de la conscience qui s’exprime alors. Elle est située dans la colonne vertébrale. C’est la voie du milieu ou le chemin de traverse comme l’ont appelé certains. Le Yoga commence là. Auparavant, l’ego seul est à l’œuvre.
Les Techniques
Pour induire l’état de yoga, les techniques sont nombreuses et variées tant en Orient qu’en Occident. Elles peuvent convenir ainsi à tous les types d’individus.
Les systèmes principaux sont:
– le Hatha yoga qui nettoie et équilibre les corps physiques (c’est la seule activité, toutes disciplines confondues qui le fasse aussi complètement et parfaitement).
– le Bhakti yoga qui nettoie et équilibre le corps émotif.
– le Karma yoga qui équilibre l’action dans la vie. Plus complets et plus rapides car ils agissent sur la quasi totalité, voire la totalité de l’être
– le Raja yoga (le yoga de Patanjali),
– le Kundalini yoga,
– le Laya yoga,
– le Mantra yoga.Cependant, il n’y a pas, à proprement parler, de yoga supérieur à d’autres. Il s’agit d’utiliser celui qui correspond le plus à nos capacités, à nos aspirations et à nos besoins du moment. C’est celui-là le meilleur. Comme nous sommes à multiples facettes, une synthèse personnelle sera opérée, ce qui est souhaitable, car si une seule des parties de l’être est touchée, elle pourrait oblitérer les autres, et du coup, rompre l’équilibre, donc l’état de yoga.
Le yoga est une « globalité » qui ne peut être comprise qu’à travers tous les aspects de la vie.
Le but de tous les systèmes c’est: le Yoga.
Par Jean Louis et Francis Gianfermi
TRIKONASANA la posture du triangle
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Trikonasana peut être considérée comme la posture reine des postures debout.
Technique :
Prendre la posture de tadasana la montagne, point de départ de toutes les postures debout.
tadasana la montagne cours de yoga paris bastilleOuvrir les jambes de la longueur d’une jambe, les deux jambes ouvertes sont pareilles à un triangle équilatéral.
Les pieds sont parallèles, les bras à l’horizontale dans l’alignement des épaules, les paumes ouvertes tournées vers le sol, les doigts en contact, le pouce légèrement ouvert.
Tourner le pied gauche légèrement vers l’intérieur ( plus ou moins 60° ) en faisant partir ce geste du centre de gravité du corps (3 travers de doigts sous le nombril ), tournez le pied droit vers l’extérieur avec cette même conscience. Pour dynamiser les jambes, monter les rotules sans bloquer l’articulation du genoux . Le talon droit se trouve dans l’alignement de l’arc du pied gauche.
Absorber le pli de l’aine. Au milieu se situe l’articulation de la hanche ( Dite coxo-fémorale ) étirer le bras droit loin sur le côté, et tout le corps.
Venir entourer la cheville avec la main. Étirer puissamment les deux bras dans l’alignement des épaules . Les deux flancs restent harmonieusement étirés.
Etirer la nuque en douceur, et tourner le visage vers le ciel. Regarder le pouce de la main levée, en faisant partir le regard de l’arrière de la tête.
fiche technique posturale Trikonasana la posture du triangle yoga paris bastille 75012Laisser rayonner la posture depuis le cœur.
Support : un bloc en bois ou en liège peut être placé derrière le pied, L’avant du bloc se situe au niveau de la malléole externe. Ce support facilite l’ajustement de la posture.
Quitter la posture :
Contracter légèrement le périnée, et revenir sur une inspir en gardant bien l’étirement. Changer de côté.
Effets :
Cette posture donne de la stabilité et de la force. Elle conjugue la Verticale, l’Horizontale et l’oblique, directions fondatrices de toutes construction.
Elle nous aide à nous situer dans l’espace physique et relationnel.
Exercice :
S’entrainer à bouger les pieds et les jambes sans que la tête ne suive le mouvement, en restant centré.
Réflexions :
Dans trikonasana, on peut conscientiser la spirale dans chaque jambe. Donner l’information d’une rotation externe en haut de la cuisse et d’une rotation interne vers la malléole interne et même jusqu’à la racine du gros orteil.
Tous nos os sont spiroïdes.
Conscience de la musculature profonde : tout le long de la colonne vertébrale, il y a des petits muscles qui la protègent. Chez la plupart d’entre nous, cette musculature est sous-employée.Son activation dans Trikonasana est très importante. Cette activation s’obtient par l’étirement nuancé de l’axe vertébral. Pour que cet étirement puisse bien s’accomplir, cela demande un bon placement du bassin.Un point sait tout :
Entre la 2°et la 3° vertèbre lombaire, au niveau de la taille, se trouve un des plus grands points d’acupuncture : la « porte de la vie éternelle ». Ming Men.
Dans la sagesse médicale chinoise, on appelle les tensions autour de cette zone « les écorces de l’ego ». La libération de ces tensions nous sera une aide pour retrouver notre identité profonde et de là, notre projet de vie.http://www.yoga-amrita.com/
l’Automne ou le mouvement d’intériorisation
COURS DE YOGA SAINT MAXIMIN LA SAINTE BAUME
Les mouvements énergétiques des saisons
En cette rentrée automnale, nous nous lançons dans un nouveau projet pour l’année qui vient : celui d’écrire un article sur chaque saison, non pas à partir de la saison proprement dite comme nous l’avons déjà fait sur ce site (le printemps, l’été, l’automne, l’hiver), mais autour d’une réflexion sur le mouvement énergétique propre à chaque saison.
Dans la tradition chinoise, chaque saison est associée à un type d’énergie particulière qu’il s’agit de suivre, et surtout de vivre, afin d’en puiser la force et nourrir ainsi son corps tout au long de l’année. C’est avant tout parce que nous ne suivons pas les cycles naturels des saisons que la santé se détériore et les maladies apparaissent. Telle est la règle sur laquelle se base toute la tradition chinoise.
Dans ces différents articles saisonniers, il s’agira donc à la fois de développer une réflexion sur chaque type d’énergie mais aussi d’y associer des recommandations pratiques simples qui vous permettrons de vivre pleinement ce mouvement énergétique propre à chaque saison.
L’automne, ou le mouvement d’intériorisation
Dans la Tradition Chinoise, les saisons, comme toute chose, peuvent se saisir au travers des notions de Yin et de Yang. Ainsi, l’Automne manifeste le déclin du Yang et la naissance du Yin. Mais le mouvement énergétique propre à l’Automne se saisit peut-être mieux encore par les caractéristiques Yang et Yin prises dans leur qualité dynamique : le Yang est expansif, centrifuge, une énergie qui va du centre vers l’extérieur, de l’individu vers le monde. Le Yin, à l’inverse, concentre et possède une dynamique centripète allant de l’extérieur vers le centre, du monde vers l’individu. Autrement dit, la saison automnale entamant la naissance du Yin consacre le mouvement de l’externe vers l’interne : c’est le mouvement d’intériorisation.
Ralentir, premier mouvement vers l’intériorisation
Comme nous le soulignions dans notre article sur l’été, considérer la période estivale comme une période de repos est particulièrement injustifié du point de vue énergétique. L’été est au contraire la saison qui nous pousse à être le plus actif ou active comme nous le montre nos envies de partir ou de sociabilité. L’automne sonne nécessairement la fin de cette phase de mouvement : il s’agit donc en premier lieu de ralentir, ou plus précisément d’accepter de ralentir.
Et cela n’est pas aisé car la rentrée du mois de septembre nous pousse au contraire à la mise en mouvement de nouveaux projets, de s’adapter à de nouvelles situations professionnelles ou autres. C’est sans doute cette contradiction entre la demande sociale et le tempo énergétique de la saison automnale qui explique en partie cette baisse de régime, ce manque d’énergie et cette fatigue lancinante. Tout se passe comme si nous devions, non seulement trouver l’énergie pour porter ces projets mais également contrecarrer la tendance au ralentissement que l’on ressent et perçoit dans la nature.
Sans doute, peu d’entre nous peuvent outrepasser les logiques sociales et ralentir toutes leurs activités au moment où tout le monde « rentre ». Nous pouvons cependant trouver des temps où consciemment nous cherchons à ralentir, à prendre notre temps, à s’accorder et à renouer avec le rythme naturel. La marche nous semble une voie privilégié pour ce faire. Non pas la marche active et volontaire des randonnées montagnardes de l’été. Non, plutôt une marche lente et réceptive dans les forêts ou les parcs qui sont magnifiques en cette saison.
Une marche où vous prenez le temps – ou plus précisément, vous laissez le temps vous imposer son rythme – une marche durant laquelle vous laissez les sensations (odeurs, couleurs, sensation de fraîcheur et d’humidité, la brise légère sur votre visage) vous affecter, vous nourrir en conscience. Réservez-vous un temps de marche durant les week-end. Vos Poumons, organes associés à l’Automne, se régaleront et se renforceront au contact de cet air pur et frais des forêts.
Une marche où vous laissez votre esprit lui aussi suivre son propre cours. L’automne, saison où traditionnellement l’on engrange et on comptabilise le foin et autres céréales en prévision de l’hiver à venir, est le temps des bilans, du retour sur investissement si l’on peut dire. La marche automnale tendra naturellement vers cet état d’esprit et vers ces pensées : qu’ai-je obtenu des efforts consentis, des projets mis en route au printemps ? Quelles leçons retenir de telle expérience passée ? Prenez le temps de faire advenir ces bilans lors de ces marches automnales et d’en accepter les leçons.
Le retour au corps : second mouvement vers l’intériorité
Nous avons vu que la naissance du Yin qui caractérise l’Automne peut être aussi vu comme le mouvement allant de l’extérieur vers l’interne, du monde vers l’individu. Ce mouvement intériorisation nous amène ainsi à un retour vers le corps de l’individu, vers notre corps. C’est sans doute la seconde étape qu’il faut entamer pour vivre cette saison automnale. Retourner vers son corps oui, mais comment ? Cela peut prendre plusieurs formes différentes. Les massages comme le Shiatsu, mais aussi sous ses autres formes, nous ramènent évidemment vers notre propre corps. Les auto-massages seront également les bienvenues, comme celui-ci : Petit Do-In du haut du dos.
Le toucher est le sens qu’il faut privilégier et développer en cette saison. Et ce n’est pas un hasard si la peau est considérée comme le troisième Poumon, qui, comme nous le soulignons plus haut, est l’organe rattaché à la saison automnale. Notre peau, là où s’exerce et se ressent le toucher, est la frontière qui définit notre enveloppe corporelle. La conscience de cette frontière par le toucher facilite cette corporéïté.
Nettoyer son corps est le second moyen qui permet de renouer avec la dimension corporelle de notre être. Nos conditions de vies (environnement urbain, alimentation, stress, gestion parfois difficiles des émotions, etc.) entraînent une pollution de notre organisme ; pollution dont il faut se débarrasser pour éviter un encrassage généralisé et un terrain propice à moyen et long terme aux maladies chroniques et autres cancers. Le corps possède ainsi des organes dont la fonction est de stocker ces déchets et pollution : les émonctoires. Les grands émonctoires du corps sont le Foie, les Poumons, le Gros Intestin , la peau et le Rein.
Nous avons vu comment les promenades renforceront les Poumons en cette saison. Par cela, elles favorisent leur capacité « émonctoire ». Énergétiquement, le Foie est au repos à l’automne, on préférera donc le nettoyer lorsqu’il se « réveillera » au tout début du printemps (début février). Le Gros Intestin est le second organe qui est lié, avec les Poumons à la saison automnale. C’est donc sur lui que nous pouvons aussi concentrer notre attention.
Le Dr Kousmine a montré comment le Gros Intestin est, avec le Foie, le lieu privilégié où se stockent les déchets de notre corps. L’hygiène intestinale, c’est-à-dire préserver un Gros Intestin propre, est ainsi un des piliers de sa méthode. Les lavements intestinaux, pratiques traditionnelles aujourd’hui oublié, sont ainsi bienvenues. Il s’agit de nettoyer par l’injection d’eau dans le colon, les dépôts qui se forment le long de l’intestin (principalement le Gros Intestin) qui créent un milieu pathogène et inflammatoire provoquant notamment douleurs du colon, selles irrégulières, gaz et plus généralement à l’encrassage généralisé du corps. Une fiche technique est téléchargeable ici pour plus d’informations.
Enfin, une autre manière de retrouver son corps est une attention particulière à son alimentation. En cette saison, il est bénéfique de consommer les légumes de saisons notamment de couleur blanche (la couleur associée en médecine chinoise à l’Autonome ) et de saveur piquante : le poireaux, toutes sortes de choux, le millet, la cannelle, le gingembre, ail, céleri, oignon, radis, piment, navet etc. En prévision de l’Hiver où votre corps refait ses réserves, vous pouvez consommer également davantage de légumineuses : pois, pois cassés, lentilles, haricots secs, pois chiche, les fèves, le haricot azuki, etc.
Le retour à soi : développer son intériorité
Troisième et dernière phase dans ce cheminement automnale pourrait s’intituler : développer son intériorité. C’est sans doute un travail qui suscite le plus de réticence ou d’interrogation pour une partie d’entre nous. Notre société en favorisant le mouvement, la vitesse, la vie professionnelle et familiale, l’intellect plus que le corps valorise ou sur-valorise même l’énergie Yang, Nous sommes construit dans cette culture portée vers le monde, tout ce qui est extérieur à nous, et bien peu nourrit à aller vers notre intérieur et à le connaître.
Cette difficulté à aller vers soi s’illustre à travers une question bien concrète : combien d’entre nous, hormis ceux et celles qui en font leur profession, connaissent la localisation de nos organe internes ? Le Foie est-il à gauche ou à droite ? A quoi sert-il ? Où s’arrête l’Intestin Grêle et où commence le Gros Intestin ? Bien sur, ce que nous appelons l’intériorité ne consiste pas à connaître la localisation de nos organes internes. Toutefois, ces simples questions nous indiquent l’état de nos connaissances sur ce qui constituent notre intérieur, même physique.
L’intériorité a parfois mauvaise presse car, dans notre société laïque, elle renvoie à la tradition religieuse comme étant liée à la prière ou alors comme étant opposée au principe moral du souci de l’autre : se tourner vers soi serait se détourner de l’autre, bref, une posture tendant vers l’égoïsme. C’est souvent la première réaction que j’entends lorsque j’évoque cette notion lors de mes séances de Shiatsu. Mais cette opposition n’a pas lieu d’être.
On peut plutôt définir l’Intériorité comme la capacité à être à l’écoute de sa vie intérieure, de ses besoins, de ses d’émotions, de ses intuitions et de ses aspirations profondes. C’est à être à l’écoute de sa voie intérieure, de sa conscience. C’est aussi, comme on le dit plus volontiers, prendre soin de son jardin secret.
Être à l’écoute requiert un premier pas souvent difficile : faire le silence en soi. Faire le silence face à nos pensées qui nous assaillent dès que l’on se pose. Car assurément, être à l’écoute de sa vie intérieure c’est d’abord réussir à se détourner du bavardage incessant de notre mental, à ces jugements sur tout et n’importe quoi souvent portés par la peur et l’inquiétude, à sa volonté d’organiser, de prévoir, de contrôler. Se détacher de ce verbiage mental pour descendre dans une zone plus basse, plus intérieure, dans son ventre, dans le Hara dirions-nous en suivant la tradition japonaise.
Et c’est le but premier des pratiques de méditation : prendre de la distance avec l’agitation mentale en focalisant son attention de manière bienveillante soit sur sa respiration ou sur ses sensations corporelles (son, couleur, toucher, etc.) pour que le silence s’installe peu à peu. Mais jamais pour très longtemps. Constatez, sans juger si cela est bien ou mal, qu’on est reparti dans ses pensées. Portez à nouveau son attention sur sa respiration, sur les sensations de son hara, ou à toutes autres sensations corporelles. Votre esprit repart ? Rien de plus naturel, ne vous focalisez pas dessus…Recommencez encore et toujours avec toujours plus de bienveillance envers vous… Vous finirez par sentir que vous observez vos pensées comme l’on regarde passer les nuages dans le ciel. Vous y êtes…L’agitation mentale s’éloigne, le silence advient… Ecoutez, savourez, toujours avec bienveillance…
Faire baisser l’agitation mentale pour atteindre des moments parfois furtifs de silence où l’écoute de soi devient possible, l’écoute de ce qui remonte du plus profond de soi, une écoute au travers de laquelle se forment des compréhensions de soi – mais aussi du monde extérieur-, de ses besoins véritables, sous un mode plus intuitif, plus profond, plus ancré, plus subtil, plus vrai en quelque sorte. Rentrer en contact avec son Etre intérieur comme le disent notamment les maître Zen Japonais.
Etre en lien avec son intériorité, c’est évidemment quelque chose qui s’apprend, se construit peu à peu. C’est une découverte insoupçonnée pour certains et certaines. Quelque chose avec lequel on apprend à cheminer, que l’on apprend à faire exister peu à peu au quotidien ou lors de pauses régulières où l’on « fait le point ». Accessoirement si l’on ose dire, c’est aussi une aide très précieuse pour lutter contre l’anxiété, la dépression, les émotions qui nous envahissent ou encore les états inflammatoires… Un temps où l’on prend rendez-vous avec soi-même, un temps où l’on prend soin de soi…
Il existe de multiples techniques de méditation. Voici une petite fiche technique simple pour vous y mettre : Conseils et techniques de base pour la méditation Vous pouvez également vous référer à une lecture abondante sur le sujet, notamment autour de la méditation de pleine conscience, issu du bouddhisme. En voici quelques unes que j’affectionne particulièrement:
- Méditer jour après jour de Christophe André
- Entrer en amitié avec soi-même de Pema Chodron
- Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle
http://www.nantes-shiatsu.fr/
asanas pour le dos
Cours de Yoga a Saint Maximin la Sainte Baume
Une séance de yoga pour le dos
Vous pourrez pratiquer cette séance de yoga pour le dos d’une durée de 20 minutes en après-midi lorsque votre énergie diminue ou le soir avant d’aller au lit. Après cette séance, vous sentirez vos muscles étirés et vous ressentirez de nombreux bienfaits physiques et psychologiques, dont une réduction de votre stress, une meilleure digestion et un esprit plus calme.
De plus, l’un des grands bienfaits de cette séance pour le dos est de revitaliser votre colonne vertébrale en pratiquant ses 6 mouvements :
flexion avant;
flexion arrière;
flexion latérale à gauche;
flexion latérale à droite;
torsion à gauche;
torsion à droite.Lorsque vous pratiquez, il est important de garder le dos long et droit. Je vous suggère de bouger très lentement et de prendre le temps de savourer votre pratique de yoga. L’une des erreurs fréquentes de tous les pratiquants de yoga est d’aller tout de suite au début le plus loin possible dans la posture. Donnez-vous plutôt de l’espace pour explorer votre posture. Aussitôt que vous sentez avoir atteint la première limite, arrêtez à cet endroit et prenez le temps de respirer profondément. Lorsque vous êtes très à l’aise dans votre posture, inspirez en allongeant le dos et, en expirant, allez un peu plus loin dans la posture.
Notez que les images sont à titre indicatif seulement. Il se pourrait que vos postures soient très bonnes sans être identiques à la photo.
1) Se centrer. Couché sur le dos, amenez les jambes un peu plus larges que les hanches et les bras à environ 15 cm du corps, les paumes tournées vers le haut. Fermez les yeux et prenez conscience de votre respiration. Suivez les mouvements d’inspiration et d’expiration pendant quelques respirations.2) Respiration complète. En inspirant de façon fluide, gonflez l’abdomen, laissez les côtes se soulever et s’étendre de chaque côté et soulevez le haut de la poitrine. Lors de l’expiration, ramenez le haut de la poitrine, les côtes et l’abdomen. Contractez les abdominaux pour laisser sortir l’air résiduel. Faites de 5 à 15 respirations complètes en suivant cette étape.
Pour être guidé dans la respiration complète, vous pouvez vous procurer les Séances de respiration et de méditation :http://www.diva-yoga.com/respiration-meditation.html
3) Chien et chat. Prenez la position de la table, à quatre pattes, en amenant les genoux à la largeur des hanches et les mains sous les épaules. Gardez la tête baissée, et allongez votre dos, comme si votre tête essayait de rejoindre le mur devant vous. Vous pratiquerez alternativement le chien et le chat en passant de l’un à l’autre.
Pour aller dans le chien, inspirez et laissez le ventre descendre vers le sol en arquant le dos. Ouvrez la poitrine et reculez les épaules vers l’arrière. Pour aller dans le chat, expirez et arrondissez le dos. Poussez le dos vers le plafond et amenez le nombril en direction de la colonne vertébrale.
Respirez profondément en allant d’une position à l’autre et faites de 5 à 15 répétitions. Plus vous répéterez ces mouvements, plus le dos et la colonne vertébrale s’échaufferont et se délieront. À la fin de vos répétitions, revenez dans la position de la table.
4) Chien tête en bas. Pour aller dans la posture du chien tête en bas, amenez les orteils sous les pieds et poussez les hanches vers le plafond. Poussez les mains vers l’avant comme le fait un chien lorsqu’il s’étire. Dirigez les talons vers le sol et poussez les hanches le plafond. Restez dans la posture pendant 3 à 5 respirations profondes.
5) Poupée de chiffon. Amenez les mains près des pieds et gardez la tête vers le bas. Pliez les genoux et déroulez lentement le dos pour aller en position debout. La tête est la dernière à se relever et à se mettre dans l’alignement de la colonne vertébrale.
6) Montagne. Lorsque vous êtes debout, prenez la position de la montagne. Amenez les pieds à la largeur des hanches et poussez les pieds vers le sol. Soulevez les orteils, écartez-les et déposez-les au sol. Amenez votre bassin en position neutre, et engagez les abdominaux. Ouvrez la poitrine en roulant les épaules vers l’arrière et vers le bas. Enfin, pour allonger le dos, le dessus de la tête essaie de rejoindre le plafond, tout en gardant le menton parallèle au sol. Respirez profondément dans cette posture de solidité et d’enracinement pendant au moins 5 respirations profondes.
7) Demi-lune. Pour aller dans la demi-lune, allongez le bras gauche sur le côté. À l’inspiration, soulevez le bras gauche jusqu’au-dessus de la tête. Allongez le bras et les doigts vers le plafond et descendez l’épaule gauche. Expirez, poussez la hanche gauche vers la gauche et penchez-vous sur le côté droit. Assurez-vous d’avoir une respiration aisée, d’avoir une pression égale sur les deux pieds et de garder la tête dans l’alignement de la colonne vertébrale. Restez dans la position de 5 à 10 respirations.
Contractez les abdominaux, et inspirez pour revenir au centre. Répétez du côté droit. Lorsque vous avez terminé les deux côtés, observez l’étirement dans votre dos et sur les côtés.
8) Torsion couchée. Pour retourner en position couchée sur le dos, pliez les genoux, penchez la tête et arrondissez le dos comme si vous étiez une poupée de chiffon. Couchez-vous sur le dos et amenez les genoux à la poitrine. Amenez ensuite les bras à la hauteur des épaules, en « T ». Expirez et amenez les jambes du côté droit. Tournez ensuite la tête vers la gauche.
Restez dans la position pendant au moins 5 respirations. Si vous êtes à l’aise dans cette posture, vous pouvez y rester de 3 à 5 minutes.
Pour sortir de la posture, contractez les abdominaux, inspirez et ramenez les jambes au centre. Ramenez les jambes vers la poitrine et enroulez vos bras autour de vos jambes pour bien étirer le dos.
Répétez la posture du côté gauche.
9) La sagesse de votre corps. Avant d’aller en relaxation finale, observez quels sont les mouvements qui vous feraient du bien et pratiquez ces mouvements. Ce seront peut-être des rotations du cou, des épaules, des poignets ou des étirements des hanches. Les mouvements peuvent être en position debout, assise ou couchée. Notez que ce ne sont pas nécessairement des postures de yoga. Ce sont des mouvements qui vous font du bien et, surtout, des mouvements demandés par votre corps.
10) Relaxation finale. Utilisez votre méthode de relaxation préférée. Si vous n’en avez pas, vous pouvez relaxer tous les muscles de votre corps en imaginant qu’ils s’enfoncent dans le sol. Commencez par les pieds et montez jusqu’à votre tête. N’oubliez pas de détendre les muscles du visage, dont la mâchoire et le front. Relâchez tout contrôle sur votre respiration en la laissant être naturelle et fluide.
Si vous préférez être guidé dans votre relaxation, procurez-vous l’ensemble de 3 séances de relaxation de Diva Yoga :
Bonne séance!
1) et 2) Couché sur le dos ![]()
3) Table
3) Chien
3) Chat
4) Chien tête en bas
5) Poupée de chiffon
6) Montagne
7) Demi-lune
8) Torsion couchée
8) Enfant sur le dos
10) Relaxation finale
La méditation
Cours de Yoga Saint-Maximin la Sainte-Baume
“La méditation est la voie royale vers la liberté, une échelle mystérieuse, qui relie la Terre au ciel, qui nous mène de l’obscurité vers la lumière et de la mortalité à l’immortalité.” Swami Sivananda
Seule l’intuition permet de comprendre
La méditation est un état de conscience que l’on ne peut comprendre quedirectement et intuitivement. Les expériences habituelles sont limitées par le temps, l’espace et les lois de la causalité, tandis que l’état de méditationtranscende toutes les barrières. Dans la méditation, le passé et l’avenir se rejoignent. Il ne reste qu’une seule certitude– je suis – dans un moment présent infini et éternel.
Effets physiques :
Le calme de la méditation est plus profond que celui du sommeil. La méditationévacue le stress – tout le corps, toutes les cellules se reposent. La méditationpréserve la jeunesse et empêche de vieillir prématurément.
Effets sur le mental :
Les expériences de la méditation telles que l’unité, le bonheur et l’harmonie développent de nouvelles habitudes de pensée. Les tendances négatives sont dépassées et le mental se raffermit. La méditation permet d’acquérir unepersonnalité dynamique, un langage puissant, la joie et une énormeendurance mentale.


















