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Category Archives: Textes inspirants
La Beauté
Méditation Enfant
La Pleine Lune
YOGA SAINT MAXIMIN LA SAINTE BAUME
| Chandra–namaskāra |
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![]() Laurent Laveder ‘Quartier libre’ |
« Je viens voir à la brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i »
Ballade à la Lune, Alfred de Musset |
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| La Lune est changeante.La Lune reflète la lumière du Soleil, donc sa Salutation. Mais ses phases ajoutent à la diversité des Saluts : des postures assises, à genoux, accroupies, des équilibres, viennent orner ses enchaînements. Et puis, la Lune finit un jour (ou une nuit) par avoir rendez-vous avec le Soleil… Plein d’idées, donc. À dévoiler… |
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Les Salutations à la Lune
Chandra Namaskar(a) – Le mot sanskrit Chandra signifie « Lune »
Sur le même modèle que la Salutation au Soleil, une salutation plus féminine, avec des étirementsplus importants dans les hanches, les épaules, les tendons.
Un enchaînement très bon pour le dos : Lune montante et descendante…
Une excellente pratique pour développer la perception de l’équilibre et la fluidité des mouvementsde liaison entre les postures.
Ces séries de mouvements agissent sur le corps tout entier, mettent notre respiration en harmonieet renforcent la confiance en soi et la force intérieure.
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De même que la Lune, n’étant pas une vraie source de lumière, mais seulement une réflexion de la lumière du Soleil, la pratique deChandra–Namaskara reflète celle de Surya–Namaskara.Tandis que les 12 positions de la salutation au soleil reflètent les 12 signes du zodiaque et les phases solaires de l’année, celles de Chandra-namaskara touchent, pour la plupart des variantes proposées, aux différentes phases lunaires (synchronisation des mouvements avec les inspir / expir)
Des enchaînements ont évolué grâce aux maîtres qui les enseignent, pour répondre aux différents besoins du yogi qui pratique la Salutation à la Lune. |
Les différentes salutations à la Lune représentent le YIN ou côté féminin de notre énergie
par contraste avec les salutations solaires qui sont plus YANG, ou masculines.
L’énergie lunaire coule par Ida-nadi. Cette énergie est fraîche, relaxante, calmante et créative. Ida est la force négative, introvertie, féminine ou mentale responsable de la conscience.
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Les mantras associés à cette pratique glorifient Devi, l’aspect lunaire ou féminin de la divinité. Cliquez ICI pour les découvrir !Om Shanti (sanskrit : « paix ») est un mantra pour la paix qui se chante souvent en fin de séance. « Om Shanti Shanti Shanti » a 2 but : – signifier que la paix est à la disposition de chacun d’entre nous chaque fois que nous décidons de nous accorder avec elle. – créer plus de paix. Selon la tradition du Yoga appeler quelque chose de ses vœux avec un cœur pur et un esprit concentré, c’est utiliser sa conscience pour former la réalité. Chandraya-Mantra, l’Invocation à la Lune, peut être dite avant ou pendant la pratique de la Salutation à la Lune, de préférence en faisant face à elle. |
Les principes
Il est important d’apprendre Surya–namaskara [1] avant la Salutation à la Lune
… car les positions (de base) et leur ordre sont les mêmes pour les deux.
Une exception, pour la Salutation à la Lune, la présence de Ardha-chandrâsana, la « demi-Lune », qui peut prendre la forme du Héros ou Guerrier I Virabhadrâsana [2], de la demi-Lune latérale ou d’unéquilibre…
En fait…
ce qui caractérise la Salutation à la Lune, ce sont les équilibres
… qu’il importe aussi de travailler.
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| Au cours de la pratique, qui dure environ 5 minutes, la respiration est importante :– concentration sur la synchronisation du mouvement avec la respiration ;
– physiquement : sur les différentes parties du corps travaillées par les différentes postures ; – spirituellement : sur les chakras correspondant à chaque posture de la séquence. Soyez conscient des différentes expériences données par les différentesphases de la Lune. Pour des bénéfices… Il est très utile de canaliser l’énergie lunaire, induisant détente et créativité.
Le Chakra-racine est ouvert avec ces exercices
La Salutation à la Lune relaxe corps et esprit, permet le centrage, l’accent étant mis sur le moi intérieur. |
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– Chandra-namaskara est plus bénéfique pratiquée le soir, la nuitquand la Lune est visible ou au moment de la pleine Lune : ce rituel apaise les tensions accumulées dans la journée et prépare le corps aux postures de yoga. – De plus, pratiquée le soir, Chandra-namaskara s’avère être une grande productrice de sommeil : les personnes souffrant d’insomnie peuvent en tirer profit, car elle élimine le stress et apaise corps et esprit pour une longue nuit de paix et de repos ! – Elle étire et détend la colonne vertébrale, la région pelvienne, les hanches, genoux, chevilles et muscles abdominaux. – Les toxines sont éliminées, la circulation sanguine améliorée(apport d’oxygène optimisé) qui donne un sentiment de bien-être. |
Précautions et contre-indications
Bien que les avantages soient nombreux, il faut cependant être prudent.
– Comme la série implique souvent une combinaison de postures debout et de retour de flexion, elle n’est pas adaptée pour les personnes souffrant d’asthme ou autres problèmes respiratoires ou des poumons.
– En outre, les personnes aux problèmes cardiaques doivent consulter leur médecin et en parler à leur professeur de Yoga avant de commencer ces Salutations ; il est possible de les simplifier en fonction des limites imposées par leur état de santé.
La Salutation à la Lune doit être synonyme de postures confortables et relaxantes
et en aucun cas être la cause de douleurs ou de stress
Avant de commencer la pratique…
… prenez quelques moments pour préparer le corps et l’esprit.
| Tadâsana *Posture de la Montagne
Cette technique est recommandée avant de commencer la session des asanas
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Bienfaits physiques• Rétablit un bon alignement du corps.
• Aide à prendre conscience de la posture. • Sert de contre posture pour les asanas debout.
Chakra Ajna (Troisième-Œil) |
Debout, pieds joints ou légèrement écartés, yeux fermés et bras détendus le long du corps.
Le poids du corps doit être également distribué sur les 2 pieds.
– Sentez la colonne vertébrale s’étirer vers le haut.
– Observez les mouvements spontanés du corps dans son processus de relaxation.
– Détendez les épaules : vous pouvez faire des rotations des épaules vers l’arrière et vers l’avant.
| Graduellement devenez de plus en plus conscient du flux naturel du souffle et…prenez quelques respirations profondes
– Incluez par la suite la conscience du mouvement du corps avec le rythme du souffle.
Retirez lentement la conscience du souffle et… prenez conscience de Bhrumadhya, l’espace entre les sourcils(Troisième-Œil) – Dans cet espace, visualisez la pleine Lune dans un ciel clair de nuit, brillant vivement sur les vagues de l’océan. La pleine réflexion de la Lune pénètre dans des eaux profondes et saréflexion fraîche attrape le sommet des vagues dansantes : visualisez l’image clairement et développez la conscience de toute sensation créée dans l’esprit et le corps.
Laissez lentement la visualisation s’effacer et… prenez de nouveau conscience du corps entier dans sa positionverticale. |
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La Vigilance
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Cet état de vigilance est la source de progression du discernement, libérateur des confusions. Dans le cadre de notre pratique contemporaine du hatha-yoga, nous pouvons attribuer une double fonction à l’état de vigilance, à la fois sociale et spirituelle. Lorsque l’Union Européenne de Yoga a été constituée, vers 1975, la charte de fondation précisait que la pratique du yoga était une réponse possible à la dispersion mentale accélérée vécue dans nos sociétés modernes. Aujourd’hui, le constat serait encore aggravé. Entre autres, la pression médiatique, l’usage intensif du portable, du zappage, les sollicitations visuelles et auditives incessantes de ceux qui nous abreuvent et nous conditionnent par la publicité, concourent à augmenter notre dispersion mentale. Celle-ci nous rend moins présents au monde, à la vie sociale, plus fragiles nerveusement et plus manipulables psychiquement. Le manque de vigilance organisé est une forme de souffrance (klesha) qui entretient la confusion.
Heureusement, Patanjali nous affirme qu’il est possible d’inverser le processus, de réduire la souffrance à venir (Yoga Sûtras II,16), en cultivant notamment le discernement, la concentration qui redonne plus de présence à la vie, aux autres et qui développe l’écoute et l’ouverture du cœur. De son côté, en écho, le hatha-yoga prône l’évolution spirituelle du pratiquant, en enseignant notamment la concentration et la méditation vigilante dans le cœur (H.Y.P. I,48). Ce cheminement de la connaissance conjugue la grâce et l’action attentive, qui créent des conditions favorables à l’éveil intérieur. La faculté d’être en éveil de conscience s’exerce constamment grâce à l’acuité de la présence dans la vie quotidienne, depuis les perceptions les plus simples, jusqu’à la révélation de la profondeur subtile des choses. Cette capacité d’attention est un enthousiasme vigilant (utsaha) qui dans le hatha-yoga se développe avec des exercices physiques et psychiques, et intègre le corps dans une visée de libération spirituelle. Le corps devient ainsi le moyen concret, efficace, pour réaliser cet état de vigilance, source du discernement, afin de sortir des affres de la dispersion mentale. Pendant toute la séance, la qualité du souffle doit être maintenue comme une mesure constante de la justesse de l’effort du moment. Dans chaque exercice, le pratiquant s’applique à constamment respirer de manière lente, régulière et ample. Si le souffle devient plus court ou saccadé, c’est le signe qu’il y a trop de tensions, l’élève doit réduire l’intensité de l’effort engagé. Cependant, l’essentiel demeure dans les moyens (upâya) mis en œuvre par le pratiquant pour sans cesse relancer la vigilance. De cette façon, la pratique posturale du hatha-yoga fait du corps le lieu d’une alchimie intérieure. Cette transformation passe par le développement, de la vigilance, du discernement, en vue d’accéder à un éveil spirituel.
L’authenticité et l’application de cet éveil se mesurent dans la vie quotidienne.
Boris Tatzky
Revue Française de Yoga – Juillet 2008
A propos du son et de la parole comme itinéraire vers l’unité
L’émission d’un son porté par l’expiration permet d’aller au bout de cette dernière. Cette exploitation maximale de l’expir est particulièrement bénéfique dans la pratique yoguique, où le souffle est essentiel : ainsi, associer posture et chant védique, mantra court ou bija mantra, si la posture elle-même est juste, est très positif.
Dans ses aspects pratiques, le yoga nous offre une série d’instruments permettant de trouver un équilibre dans notre vie physique, psychologique, mentale et de parvenir ainsi à l’Unité intérieure. Comme d’autres « voies spirituelles » où la psalmodie joue un rôle considérable pour éveiller le corps et l’âme à une dimension subtile, le yoga a magnifié l’outil phonique pour en faire une voie à part entière. Krishnamacharaya considérait cette voie du son comme la plus grande discipline (tapas), comme un moyen d’évolution fondamental et très efficace. […]
……..
La pratique élaborée à partir de la vibration sonore peut prendre plusieurs formes:
– la mise en place de sons (voyelles, phonèmes – syllabes simples) pour accompagner l’expiration dans les postures
– l’utilisation de mantra courts (bija man-tra ou mantra védiques) pour soutenir l’expiration dans la pratique posturale
– la récitation d’un texte védique en posture assise.
………..
Elle s’appuie sur certaines particularités du sanscrit:
– la richesse de son alphabet (50 phonèmes),
– une phonétique particulière qui distribue les consonnes d’après leur lieu d’émission dans le corps, partant du plus profond (gutturales) vers le plus extérieur (labiales),
– les correspondances établies par les textes entre les plans microcosmique et macrocosmique: les traditions shivaïte et tantrique considèrent l’univers tout entier comme issu du son primordial, chaque élément de cet univers étant représenté par une lettre ; de même, le corps humain est considéré comme un grand mantra contenant toutes les lettres de l’alphabet sanscrit,
– l’existence d’une énergie particulière inhérente à ces phonèmes, chaque phonème portant en lui une charge qui lui est propre, issue de la fragmentation du son primordial et déterminant des résonances avec certaines parties du corps ou certains plans de l’être.
Les sonorités particulières offertes par le sanscrit, de par la charge énergétique contenue dans les phonèmes et dans les associations de phonèmes, jouent un rôle déterminant dans les effets produits même si d’autres langues peuvent engendrer certains effets similaires (tous les sons utilisés dans ces pratiques ne sont pas exclusifs du sanscrit). […]
Rassurons les personnes inhibées par l’émission vocale : il ne s’agit pas d’une technique vocalement complexe, les mantra se chantent ou plutôt se psalmodient sur trois notes. La préparation posturale et respiratoire qui précède les exercices contribue à poser la voix: chanter faux n’a donc plus aucune raison d’être. Au contraire, bien des élèves dépassent leur appréhension et découvre le plaisir – voire même la joie – d’émettre ces sons.
Ces sons sont émis vocalement. Pour des personnes plus avancées, on prescrira quelquefois de les prononcer mentalement. Cette façon de faire permet alors de se concentrer sur un son ou sur un mantra aussi bien à l’expiration qu’à l’inspiration. L’effet sur la concentration est particulièrement intense. […]
L’expérience montre que l’emploi d’un son porté par l’expiration permet généralement d’allonger celle-ci, avec toutes les conséquences qui en découlent: effet sur la détente, le recentrage, l’intériorisation, la concentration. On remarque ainsi que les postures exécutées sur l’expiration, du fait de l’allongement du souffle et de la concentration qui accompagnent l’émission du son, ont tendance à être pratiquées plus à fond dans le sens où les résistances habituelles peuvent se résoudre plus aisément.
Dans certains mantra (notamment dans le chant védique), où chaque phrase se prononce sur un souffle, ces phrases s’enchaînent en s’allongeant progressivement : on retrouve ici la construction typique d’un prânâyâma, à visée éducative pour le souffle et déterminant tous les effets propres à l’allongement de l’expiration avec, en plus, les effets particuliers de la vibration sonore.
…………
Sous réserve d’appliquer une attitude juste.
L’émission d’un son, pour être correcte et efficace, nécessite une attitude corporelle précise: une bonne conscience de l’ancrage et de la verticalité du dos, une maîtrise du diaphragme, une excellente sangle abdominale et une bonne capacité à détendre le thorax, la gorge, le visage… Des exercices préliminaires au chant sont donc recommandés pour obtenir cette maîtrise. Réciproquement, la maîtrise de l’émission vocale permet de développer la conscience de l’ancrage, la qualité du dos, de la sangle abdominale et du souffle. A l’instar de la posture qui se construit sur la double règle de sthirasukha, le son se construit sur un ancrage, une solidité du dos et de l’abdomen, et sur une bonne qualité de détente. Cette notion est fondamentale, tout particulièrement dans la pratique en assise. […]
……….
Des sons à manier avec précaution.
La manipulation de ces sons devra se faire avec beaucoup de précautions car la vibration sonore démultiplie généralement les effets d’une posture ou d’une respiration.
Un son dynamisant comme HRAIM associé à une posture d’ouverture peut rééquilibrer une personne sans énergie, mais peut aussi modifier un état d’être dans le sens d’un excès de rajas.
De plus, la façon de régler l’émission de ces sons/vibrations – les prononcer plus ou moins fort, plus au moins haut, plus ou moins vite – détermine des effets plus ou moins apaisants ou dynamisants. Il s’agit donc là d’un savoir faire assez subtil qui nécessite d’être guidé. Ces dernières remarques sont valables également pour le chant védique.Elisabeth Libraire
l’espace du Coeur

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La tradition indienne, si soucieuse d’établir un Ordre à partir du Chaos primordial, est à l’origine d’une théorie extrêmement complexe qui sert de fondement aux voies du Yoga et qui fait du corps un champ d’investigation d’une richesse infinie : elle définit l’être incarné comme composé de différents « corps » ou « fourreaux » successifs (sharira) représentatifs des différents niveaux de fonctionnement de l’humain (physique, énergétique, émotionnel et intellectuel) et organisés autour d’un centre où siège la Conscience. Cette même « physiologie mystique » décrit un certain nombre de cakra (roues, cercles) interdépendants, assimilables à des « niveaux d’être ». La voie du Yoga offre de nombreuses techniques « d’ouverture de conscience » et de purification permettant de les transcender. L’être, ainsi métamorphosé, peut alors accéder à l’expérience de cette Conscience suprême et infinie.
Un des drames de l’homme contemporain, provient de ce que cet ordonnancement subtil est mis en déséquilibre, voire en rupture ; le dysfonctionnement qui s’ensuit engendre alors toutes sortes de désordres tant sur le plan du microcosme humain que sur celui du macrocosme dans lequel s’inscrit l’Univers tout entier.
En effet, deux pôles prennent aujourd’hui une place prépondérante au détriment des autres : l’un, relié aux valeurs matérielles de la vie conduit l’homme moderne à surestimer le rôle du corps, à une simple enveloppe charnelle et à privilégier « l’avoir » sur l’« être » ; l’autre valorise l’activité hyperationnalisante du cerveau et accentue les tendances de notre mental à la dispersion. Le subtil équilibre qui permet à l’être de s’exprimer harmonieusement dans toutes ses dimensions (physique, émotionnelle, intellectuelle et spirituelle) est rompu et, dans bien des cas, les possibilités d’évolution vers plus de plénitude s’en trouvent oblitérées.
Entre les deux, le cœur est devenu un lieu d’« appoint », confiné à son rôle de simple réceptacle des activités sentimentales, symbole de l’amour profane, de l’amitié et de la droiture …
Mais la nostalgie est là, de plus en plus intense, qui pousse bien des êtres, conscients de ce déséquilibre et des souffrances qu’il engendre, à retrouver les valeurs oubliées, à redynamiser cette partie d’eux-mêmes laissée dans l’ombre, à explorer leur dimension d’intériorité et réhabiliter le cœur en tant que siège de la connaissance, de l’intelligence, de la sagesse, de la vie affective …
Cependant, le chemin est long et ardu. Il nécessite beaucoup de temps, de patience, de réflexion et un désir très fort d’abandonner le superflu pour laisser place à l’Essentiel et redonner à ce centre, intermédiaire entre le plan vital et le plan intellectuel sa valeur de lieu « crucial », situé à la croisée des valeurs symboliques de l’horizontalité et de la verticalité et, ainsi, nous éclairer et nous relier à la source de lumière qui occupe l’espace du cœur.
Elisabeth Libraire
Enthousiasme
L’enthousiasme est une énergie spirituelle créative, bienveillante et qui élève. Ce mot vient du grec
« En Theos », c’est-à-dire « En Dieu ». L’enthousiasme ouvre avec puissance, des opportunités, exposant de nouvelles perspectives, générant un nouvel entrain et de l’optimisme. L’enthousiasme élève la perception à un niveau tel que tout semble possible. C’est de cette façon que les « miracles » se produisent.
Proposition de méditation raja yoga pour aujourd’hui
Choisissez 5 mn le matin (au réveil) – le soir (entre 17H30 et 19H30 : heures angéliques pour méditer) -ou juste avant d’aller se coucher. Si vous le pouvez (jour de repos), toutes les 2H.. de 3 à 5 mn, de 10 à 20 mn jusqu’à 30 mn…
Un enthousiasme fort, puissant, authentique, venant de l’âme, faisant vibrer chaque cellule et bouleversant les résistances en submergeant d’émotions, est capable de faire des miracles.
Le vrai enthousiasme qui nous offre la force divine n’est pas celui qui est issu d’une recherche de satisfaction venant du mental. Il n’est pas « calculé ». Il nait d’une profonde prise de conscience face à l’observation de la toute beauté d’amour de quelque chose. Que ce soit un acte, un son, une image, un geste, la vie sous la forme humaine, animale, végétale, etc… Alors survient une vague d’émotions dont la puissance est capable de créer, de dépasser le « connu », le « rationnel », pour faire ce que nous appelons des miracles.
La Non-violence
la non violence
Vous avez peut-être déjà entendu parler des Yoga Sutras de Patanjali. Non ? Vous serez châtiés ! Plus sérieusement, il s’agit d’un recueil de 195 aphorismes, écrits il y a fort longtemps, et qui ont codifié le yoga tel qu’il est encore pratiqué aujourd’hui.
D’après les yogis, Patanjali a écrit les Yoga Sutras pour nous guider jusqu’à l’étape finale de la libération. Pour y accéder, il existe un chemin composé de huit branches. Deux d’entre d’elles suggèrent la façon donc nous devons agir au quotidien, envers les autres mais aussi envers nous mêmes. Il s’agit des Yamas et Niyamas.
Le premier Yama, « Ahimsa », signifie « non violence ». Non violence mentale et physique, envers nous-mêmes mais aussi envers autrui.
Pratiquer la non violence ne se fait pas que 50% du temps, c’est un engagement permanent. Un engagement certes plus facile à tenir quand on vit en ermite dans une cabane au milieu des montagnes que dans la pagaille citadine… Mais pas impossible !
Etre « non violent » (au milieu des grattes ciel)
Sur le tapis, pratiquer la non violence signifie être à l’écoute de soi, ne pas dépasser ses limites du jour, méditer dans la position qui nous est la plus confortable (si ma hanche ne veut pas s’ouvrir, je ne vais pas chercher une scie électrique, par exemple).
Hors du tapis, la non violence peut se traduire par l’attitude que nous adoptons envers ceux qui nous entourent. Si quelqu’un dans la rue nous bouscule par mégarde et qu’il ne s’excuse pas, ne lui aboyons pas dessus comme un roquet. Quand le corps se crispe, on a tendance à avoir des réactions inappropriées alors que si on souffle un bon coup, on lâche prise. « Pète un coup ! », comme disait ma grand-mère.
Pour nous faciliter dans cette démarche (celle de lâcher prise) il y a la compassion. Elle nous aide à voir depuis « la fenêtre du voisin ». En essayant de comprendre son point de vue, on accède également au raisonnement de ses actions. C’est quand même vachement plus pratique pour se mettre à sa place cinq minutes
Ressentir la compassion (dans la ligne 13)
Coincé entre deux individus dans une rame de métro bondée, il est tout à fait normal que notre première réaction soit du rejet. Dans ce cas-là, il ne faut pas se juger. Si toutefois cette réaction se transforme en énervement incoercible, sachez que l’on peut tout à fait le contrôler.
La première des choses à faire est de prendre le dessus sur nos propres faiblesses. Si nous sommes à ce point en rogne contre les autres, c’est que nous éprouvons probablement beaucoup de colère envers nous-mêmes. Peut-être avons-nous fait des choses dont nous ne sommes pas fiers ? Ce n’est pas parce nous nous sommes manqué que nous n’avons pas le droit d’être heureux.
La solution donc : se faire du bien. En causant le moins de préjudice au monde qui nous entoure, on parvient plus facilement à ressentir de la compassion pour les autres. Que l’on soit coincé au milieu des embouteillages, à la caisse d’un supermarché ou dans un souterrain entre la Défense et Place de Clichy.
Mais tant que nous compromettrons notre propre environnement, nous vivrons dans la négativité. Si nous mangeons sains, pratiquons régulièrement, réduisons notre émission de carbone, et par dessus tout cessons d’avoir des pensées cruelles et d’abuser des autres… Etre un yogi dans la ville sera un jeu d’enfant !
http://ohmybuddha.fr/healthy-lifestyle/un-yogi-dans-la-ville/
Les Mandalas
Le mandala, symbole universel, signifie cercle ou centre sacré.
C’est une création plus ou moins symétrique élaborée autour d’un point central.
Le mandala peut être de forme simple ou complexe. Il peut être enrichi de formes géométriques diverses mais aussi de symboles, de figures, de graphismes etc.
Chaque mandala se doit en tout cas de représenter une idée de convergence et d’équilibre par rapport à un centre réel ou fictif.L’origine des mandalas reste indéterminée. La création d’un univers, c’est-à-dire le big bang, ne serait-il pas lui-même le point de départ d’un immense mandala cosmique ?
Le zodiaque et notre système solaire, lui aussi, pourrait être comparé à un grand mandala dont le soleil occupe le point central. Les formes concentriques des fleurs ainsi que les formes particulières des cristaux de neige en sont deux autres exemples.
Chaque atome de matière vivante avec ses nombreuses particules tourbillonnantes autour d’un noyau central en sont également une représentation.On trouve des mandalas dans toutes les cultures, dans toutes les civilisations et à toutes les époques. De très anciens lieux de culte, comme « Stonehenge » qui remonte au néolithique, ont été disposés selon les principes éternels du mandala. En occident, les vitraux de certaines églises et ceux des grandes cathédrales ont été conçus selon le principe géométrique des mandalas. Ces magnifiques rosaces lumineuses en sont, pour nous occidentaux, le plus merveilleux exemple. En orient ses formes sont plus innombrables encore mais c’est surtout le bouddhisme tibétain qui en a perpétué la tradition jusqu’à nos jours.
L’objectif principal des mandalas est certainement de nous amener à la réflexion, à la méditation et à la quête de notre centre divin mais il peut être utilisé aussi à d’autres fins, y compris des fins thérapeutiques, à l’instar de la chromothérapie ou de la musicothérapie…
http://www.francelecture.net/











