COURS DE YOGA SAINT MAXIMIN LA SAINTE BAUME
Les mouvements énergétiques des saisons
En cette rentrée automnale, nous nous lançons dans un nouveau projet pour l’année qui vient : celui d’écrire un article sur chaque saison, non pas à partir de la saison proprement dite comme nous l’avons déjà fait sur ce site (le printemps, l’été, l’automne, l’hiver), mais autour d’une réflexion sur le mouvement énergétique propre à chaque saison.
Dans la tradition chinoise, chaque saison est associée à un type d’énergie particulière qu’il s’agit de suivre, et surtout de vivre, afin d’en puiser la force et nourrir ainsi son corps tout au long de l’année. C’est avant tout parce que nous ne suivons pas les cycles naturels des saisons que la santé se détériore et les maladies apparaissent. Telle est la règle sur laquelle se base toute la tradition chinoise.
Dans ces différents articles saisonniers, il s’agira donc à la fois de développer une réflexion sur chaque type d’énergie mais aussi d’y associer des recommandations pratiques simples qui vous permettrons de vivre pleinement ce mouvement énergétique propre à chaque saison.
L’automne, ou le mouvement d’intériorisation
Dans la Tradition Chinoise, les saisons, comme toute chose, peuvent se saisir au travers des notions de Yin et de Yang. Ainsi, l’Automne manifeste le déclin du Yang et la naissance du Yin. Mais le mouvement énergétique propre à l’Automne se saisit peut-être mieux encore par les caractéristiques Yang et Yin prises dans leur qualité dynamique : le Yang est expansif, centrifuge, une énergie qui va du centre vers l’extérieur, de l’individu vers le monde. Le Yin, à l’inverse, concentre et possède une dynamique centripète allant de l’extérieur vers le centre, du monde vers l’individu. Autrement dit, la saison automnale entamant la naissance du Yin consacre le mouvement de l’externe vers l’interne : c’est le mouvement d’intériorisation.
Ralentir, premier mouvement vers l’intériorisation
Comme nous le soulignions dans notre article sur l’été, considérer la période estivale comme une période de repos est particulièrement injustifié du point de vue énergétique. L’été est au contraire la saison qui nous pousse à être le plus actif ou active comme nous le montre nos envies de partir ou de sociabilité. L’automne sonne nécessairement la fin de cette phase de mouvement : il s’agit donc en premier lieu de ralentir, ou plus précisément d’accepter de ralentir.
Et cela n’est pas aisé car la rentrée du mois de septembre nous pousse au contraire à la mise en mouvement de nouveaux projets, de s’adapter à de nouvelles situations professionnelles ou autres. C’est sans doute cette contradiction entre la demande sociale et le tempo énergétique de la saison automnale qui explique en partie cette baisse de régime, ce manque d’énergie et cette fatigue lancinante. Tout se passe comme si nous devions, non seulement trouver l’énergie pour porter ces projets mais également contrecarrer la tendance au ralentissement que l’on ressent et perçoit dans la nature.
Sans doute, peu d’entre nous peuvent outrepasser les logiques sociales et ralentir toutes leurs activités au moment où tout le monde « rentre ». Nous pouvons cependant trouver des temps où consciemment nous cherchons à ralentir, à prendre notre temps, à s’accorder et à renouer avec le rythme naturel. La marche nous semble une voie privilégié pour ce faire. Non pas la marche active et volontaire des randonnées montagnardes de l’été. Non, plutôt une marche lente et réceptive dans les forêts ou les parcs qui sont magnifiques en cette saison.
Une marche où vous prenez le temps – ou plus précisément, vous laissez le temps vous imposer son rythme – une marche durant laquelle vous laissez les sensations (odeurs, couleurs, sensation de fraîcheur et d’humidité, la brise légère sur votre visage) vous affecter, vous nourrir en conscience. Réservez-vous un temps de marche durant les week-end. Vos Poumons, organes associés à l’Automne, se régaleront et se renforceront au contact de cet air pur et frais des forêts.
Une marche où vous laissez votre esprit lui aussi suivre son propre cours. L’automne, saison où traditionnellement l’on engrange et on comptabilise le foin et autres céréales en prévision de l’hiver à venir, est le temps des bilans, du retour sur investissement si l’on peut dire. La marche automnale tendra naturellement vers cet état d’esprit et vers ces pensées : qu’ai-je obtenu des efforts consentis, des projets mis en route au printemps ? Quelles leçons retenir de telle expérience passée ? Prenez le temps de faire advenir ces bilans lors de ces marches automnales et d’en accepter les leçons.
Le retour au corps : second mouvement vers l’intériorité
Nous avons vu que la naissance du Yin qui caractérise l’Automne peut être aussi vu comme le mouvement allant de l’extérieur vers l’interne, du monde vers l’individu. Ce mouvement intériorisation nous amène ainsi à un retour vers le corps de l’individu, vers notre corps. C’est sans doute la seconde étape qu’il faut entamer pour vivre cette saison automnale. Retourner vers son corps oui, mais comment ? Cela peut prendre plusieurs formes différentes. Les massages comme le Shiatsu, mais aussi sous ses autres formes, nous ramènent évidemment vers notre propre corps. Les auto-massages seront également les bienvenues, comme celui-ci : Petit Do-In du haut du dos.
Le toucher est le sens qu’il faut privilégier et développer en cette saison. Et ce n’est pas un hasard si la peau est considérée comme le troisième Poumon, qui, comme nous le soulignons plus haut, est l’organe rattaché à la saison automnale. Notre peau, là où s’exerce et se ressent le toucher, est la frontière qui définit notre enveloppe corporelle. La conscience de cette frontière par le toucher facilite cette corporéïté.
Nettoyer son corps est le second moyen qui permet de renouer avec la dimension corporelle de notre être. Nos conditions de vies (environnement urbain, alimentation, stress, gestion parfois difficiles des émotions, etc.) entraînent une pollution de notre organisme ; pollution dont il faut se débarrasser pour éviter un encrassage généralisé et un terrain propice à moyen et long terme aux maladies chroniques et autres cancers. Le corps possède ainsi des organes dont la fonction est de stocker ces déchets et pollution : les émonctoires. Les grands émonctoires du corps sont le Foie, les Poumons, le Gros Intestin , la peau et le Rein.
Nous avons vu comment les promenades renforceront les Poumons en cette saison. Par cela, elles favorisent leur capacité « émonctoire ». Énergétiquement, le Foie est au repos à l’automne, on préférera donc le nettoyer lorsqu’il se « réveillera » au tout début du printemps (début février). Le Gros Intestin est le second organe qui est lié, avec les Poumons à la saison automnale. C’est donc sur lui que nous pouvons aussi concentrer notre attention.
Le Dr Kousmine a montré comment le Gros Intestin est, avec le Foie, le lieu privilégié où se stockent les déchets de notre corps. L’hygiène intestinale, c’est-à-dire préserver un Gros Intestin propre, est ainsi un des piliers de sa méthode. Les lavements intestinaux, pratiques traditionnelles aujourd’hui oublié, sont ainsi bienvenues. Il s’agit de nettoyer par l’injection d’eau dans le colon, les dépôts qui se forment le long de l’intestin (principalement le Gros Intestin) qui créent un milieu pathogène et inflammatoire provoquant notamment douleurs du colon, selles irrégulières, gaz et plus généralement à l’encrassage généralisé du corps. Une fiche technique est téléchargeable ici pour plus d’informations.
Enfin, une autre manière de retrouver son corps est une attention particulière à son alimentation. En cette saison, il est bénéfique de consommer les légumes de saisons notamment de couleur blanche (la couleur associée en médecine chinoise à l’Autonome ) et de saveur piquante : le poireaux, toutes sortes de choux, le millet, la cannelle, le gingembre, ail, céleri, oignon, radis, piment, navet etc. En prévision de l’Hiver où votre corps refait ses réserves, vous pouvez consommer également davantage de légumineuses : pois, pois cassés, lentilles, haricots secs, pois chiche, les fèves, le haricot azuki, etc.
Le retour à soi : développer son intériorité
Troisième et dernière phase dans ce cheminement automnale pourrait s’intituler : développer son intériorité. C’est sans doute un travail qui suscite le plus de réticence ou d’interrogation pour une partie d’entre nous. Notre société en favorisant le mouvement, la vitesse, la vie professionnelle et familiale, l’intellect plus que le corps valorise ou sur-valorise même l’énergie Yang, Nous sommes construit dans cette culture portée vers le monde, tout ce qui est extérieur à nous, et bien peu nourrit à aller vers notre intérieur et à le connaître.
Cette difficulté à aller vers soi s’illustre à travers une question bien concrète : combien d’entre nous, hormis ceux et celles qui en font leur profession, connaissent la localisation de nos organe internes ? Le Foie est-il à gauche ou à droite ? A quoi sert-il ? Où s’arrête l’Intestin Grêle et où commence le Gros Intestin ? Bien sur, ce que nous appelons l’intériorité ne consiste pas à connaître la localisation de nos organes internes. Toutefois, ces simples questions nous indiquent l’état de nos connaissances sur ce qui constituent notre intérieur, même physique.
L’intériorité a parfois mauvaise presse car, dans notre société laïque, elle renvoie à la tradition religieuse comme étant liée à la prière ou alors comme étant opposée au principe moral du souci de l’autre : se tourner vers soi serait se détourner de l’autre, bref, une posture tendant vers l’égoïsme. C’est souvent la première réaction que j’entends lorsque j’évoque cette notion lors de mes séances de Shiatsu. Mais cette opposition n’a pas lieu d’être.
On peut plutôt définir l’Intériorité comme la capacité à être à l’écoute de sa vie intérieure, de ses besoins, de ses d’émotions, de ses intuitions et de ses aspirations profondes. C’est à être à l’écoute de sa voie intérieure, de sa conscience. C’est aussi, comme on le dit plus volontiers, prendre soin de son jardin secret.
Être à l’écoute requiert un premier pas souvent difficile : faire le silence en soi. Faire le silence face à nos pensées qui nous assaillent dès que l’on se pose. Car assurément, être à l’écoute de sa vie intérieure c’est d’abord réussir à se détourner du bavardage incessant de notre mental, à ces jugements sur tout et n’importe quoi souvent portés par la peur et l’inquiétude, à sa volonté d’organiser, de prévoir, de contrôler. Se détacher de ce verbiage mental pour descendre dans une zone plus basse, plus intérieure, dans son ventre, dans le Hara dirions-nous en suivant la tradition japonaise.
Et c’est le but premier des pratiques de méditation : prendre de la distance avec l’agitation mentale en focalisant son attention de manière bienveillante soit sur sa respiration ou sur ses sensations corporelles (son, couleur, toucher, etc.) pour que le silence s’installe peu à peu. Mais jamais pour très longtemps. Constatez, sans juger si cela est bien ou mal, qu’on est reparti dans ses pensées. Portez à nouveau son attention sur sa respiration, sur les sensations de son hara, ou à toutes autres sensations corporelles. Votre esprit repart ? Rien de plus naturel, ne vous focalisez pas dessus…Recommencez encore et toujours avec toujours plus de bienveillance envers vous… Vous finirez par sentir que vous observez vos pensées comme l’on regarde passer les nuages dans le ciel. Vous y êtes…L’agitation mentale s’éloigne, le silence advient… Ecoutez, savourez, toujours avec bienveillance…
Faire baisser l’agitation mentale pour atteindre des moments parfois furtifs de silence où l’écoute de soi devient possible, l’écoute de ce qui remonte du plus profond de soi, une écoute au travers de laquelle se forment des compréhensions de soi – mais aussi du monde extérieur-, de ses besoins véritables, sous un mode plus intuitif, plus profond, plus ancré, plus subtil, plus vrai en quelque sorte. Rentrer en contact avec son Etre intérieur comme le disent notamment les maître Zen Japonais.
Etre en lien avec son intériorité, c’est évidemment quelque chose qui s’apprend, se construit peu à peu. C’est une découverte insoupçonnée pour certains et certaines. Quelque chose avec lequel on apprend à cheminer, que l’on apprend à faire exister peu à peu au quotidien ou lors de pauses régulières où l’on « fait le point ». Accessoirement si l’on ose dire, c’est aussi une aide très précieuse pour lutter contre l’anxiété, la dépression, les émotions qui nous envahissent ou encore les états inflammatoires… Un temps où l’on prend rendez-vous avec soi-même, un temps où l’on prend soin de soi…
Il existe de multiples techniques de méditation. Voici une petite fiche technique simple pour vous y mettre : Conseils et techniques de base pour la méditation Vous pouvez également vous référer à une lecture abondante sur le sujet, notamment autour de la méditation de pleine conscience, issu du bouddhisme. En voici quelques unes que j’affectionne particulièrement:
- Méditer jour après jour de Christophe André
- Entrer en amitié avec soi-même de Pema Chodron
- Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle
http://www.nantes-shiatsu.fr/
Tag Archives: santé
Pratique : les 5 tibétains
Cours de Yoga Saint-Maximin la Sainte-Baume
A ne pratiquer qu’en étant sure de sa forme et aptitude physique.
– Exercices d’harmonisation
Ces exercices réactivent toute l’énergie du corps. Ils augmentent notre énergie vitale et régularisent son niveau sur tous les chakras ou centres énergétiques de notre corps.
Ces 5 exercices proviennent des monastères retirés de l’Himalaya. Ils ont été gardés secrets jusque dans les années 30 et mis à la connaissance du monde occidental par Peter Kelder. Vous pouvez lire son ouvrage “Les Cinq Tibétains” paru aux Editions Vivez Soleil, CH-1225 Chêne-Bourg/Genève, ISBN 2-88058-091-9.
Il faut les faire quelques minutes par jour, tous les jours. On peut pratiquer ces rites une fois par jour (matin ou soir) ou deux fois par jour (matin et soir).
Il est important d’enchaîner les exercices. Après chaque exercice, se lever et inspirer profondément 2 ou 3 fois.
A la fin prendre une douche chaude ou froide et bien se frictionner le corps.
Le travail se fait de façon progressive : faire au départ 3 fois chaque exercice, puis augmenter progressivement jusqu’à 21.
Exo 1 :
• Tourner dans le sens des aiguilles d’une montre
• Main gauche vers le ciel, main droite vers la terre
• Le vertige indique le degré d’intoxication du corps.
Au début, on peut tourner 6 fois avant de commencer à ressentir une sensation de vertige qui nous donne envie de nous asseoir, et c’est exactement ce qu’il faut faire après cet exercice.
But : Relancer l’énergie
Exo 2 :
• Départ allongé sur le dos. Les bras le long du corps
• Soulevez simultanément tête et jambes (l’expiration se fait en montant les jambes). Bien rentrer la nuque
• Possibilité de plier les jambes en cas de difficultés ou de mal de dos
But : Tonification des abdominaux et disparition de l’obésité abdominale
Exo 3 :
• Départ à genoux, les bras plaqués le long des cuisses.
• A l’expir, pencher en avant, le menton sur la poitrine.
• A l’inspir, étirer le buste et la tête en arrière autant que possible.
But : Stimule les glandes thyroïdes, Rééquilibre le psychisme
Exo 4 :
• Départ assis, jambes allongées, les mains à plat sur le sol, pieds écartés de la largeur du bassin.
• A l’inspir, soulever le bassin et plier les genoux à angle droit.
• Laisser aller la tête aussi loin que possible en arrière.
• A l’expir, se rassoir.
But : Stimule le bas-ventre, le cou, la medulla* et les genoux
*Le bulbe rachidien (ou medulla oblongata, moelle allongée dans la terminologie internationale oumyélencéphale) est la partie inférieure du tronc cérébral (la plus caudale) chez les vertébrés. Elle prolonge en haut la moelle épinière et se situe en avant du cervelet dans la fosse postérieure du crâne.
Exo 5 :
• Départ mains au sol, écartée de la largeur des épaules, et pointes des pieds au sol, écartés de la largeur du bassin, jambes tendues.
• A l’inspir, soulever les hanches autant que possible en rentrent la tête entre les bras.
• A l’expir, redescendre lentement en tirant la tête en arrière.
But : Revitalise et dynamise
https://lavoiedelasagesse.wordpress.com
Les Bienfaits du Yoga
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Le yoga développe tous les muscles du corps.
Le yoga est une discipline qui associe des bienfaitsd’ordre physique, mental/émotionnel et spirituel. La plupart du temps, il peut être pratiqué par tous, sauf en cas de contre-indications et dans certaines situations où il faut choisir un yoga adapté :
- yoga femme enceinte
- yoga enfant
- yoga pour sénior
Les bienfaits du yoga : sur tous les plans
Le yoga est une discipline qui associe exercices physiques, exercices respiratoires, exercices de concentration / méditation et exercices de relaxation.
Voici quels sont les bienfaits de tous ces exercices :
BIENFAITS DU YOGA
| EXERCICES | BIENFAITS |
|---|---|
| Exercices physiques, postures (asanas) et enchaînements |
|
| Exercices respiratoires |
|
| Exercices de concentration et de méditation |
|
| Exercices de relaxation |
|
merci à »comprendre, choisir »
Les étirements
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Pour les débutants il est logique de privilégier un travail allongé à plat dos sur le sol. L’élève peut s’y détendre plus rapidement et laisser agir la pesanteur en évitant tout effort volontaire excessif. On lui laisse ainsi le temps de mieux connaître son corps et de prendre conscience de sa respiration.
S’étendre à plat dos, la nuque au sol, la tête dans l’axe du corps et les bras allongés de chaque côté. Se détendre en pratiquant le mouvement du regard intérieur, de haut en bas et de bas en haut, synchronisé avec la respiration et en déplaçant la conscience de même.
Plier les genoux pour mettre les deux pieds, écartés, à plat sur le sol. Mettre le bassin en rétroversion, le haut vers le sol et le bas vers le plafond, pour plaquer les lombes au sol.
Placer les mains sur le crâne, les avant-bras joints, et agir sur les bras pour appuyer le menton sur la poitrine. L’image qui aide à comprendre le mouvement est celle de deux bobines chargées de fil. L’une est située à la tête et l’autre au bassin. Elles tournent en sens inverse, ce qui tend le fil entre les deux. Le fil qui s’allonge, c’est la colonne vertébrale qui s’étire.
Passer ensuite les deux bras de chaque côté de la tête, le dos des mains glissant sur le sol pour allonger les bras, tout en poussant sur les talons et les fesses afin de maintenir toujours les lombes au sol.
L’exercice consiste à rechercher le geste, plus ou moins rapide, qui corresponde au rythme respiratoire qui convient au pratiquant dans le moment présent. Lorsque la synchronisation entre les deux est parfaite, les mains touchent le sol au-dessus de la tête exactement lorsque les poumons sont remplis et, au retour, les mains touchent le corps lorsque les poumons sont vides de souffle, compte tenu de l’air résiduel. L’aisance est également parfaite et il en résulte une ambiance harmonieuse.
Le pratiquant peut alors, sans inconvénient, ralentir progressivement le geste, améliorant sa respiration en allongeant le souffle. L’exercice est très efficace pour assouplir le diaphragme et mobiliser les côtes dans le sens longitudinal sans perturber le système nerveux sympathique.
Lorsque les mains sont revenues sur le corps, pour terminer l’exercice, les poumons étant vides, l’élève inspire volontairement par les deux narines puis décroise brusquement ses doigts laissant ses bras tomber relaxés de chaque côté du corps sur une expiration « purifiante ». Cette respiration purifiante s’exécute la bouche grande ouverte et est provoquée par le brusque mouvement des bras tombant de chaque côté du corps, provoquant une puissante sortie d’air par rentrée rapide du ventre et remontée du diaphragme. (…)
Roger Clerc
Extrait de Revue Française de Yoga – Juillet 1995
De la beauté de la routine, du quotidien et des règles de vie…
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Dans la tradition ayurvédique, l’accent est mis sur le mode de vie, particulièrement la routine quotidienne. L’objectif de ces règles n’est pas de nous infliger une morale rigoriste, une discipline austère, mais simplement de nous offrir un bouclier de sécurité pour jouir pleinement de nos vies.
C‘est comme souscrire une assurance santé au quotidien.
L’idée maitresse est qu’il vaut mieux prévenir que guérir !!
Les routines que nous installons dans nos vies sont les bases de notre santé.
Des routines saines mènent à la santé, des habitudes inadaptées font le lit des maladies.
Aussi ce sont souvent les petites choses qui sont à examiner pour mettre plus de Vie dans nos vies ! Plutôt que de chercher un produit miracle !
Ce que nous mangeons journellement, ce que nous faisons, les pensées que nous entretenons, autant de sujets à regarder avec bienveillance et discernement, pour impulser de tous petits changements.
Examiner ce que nous pouvons enlever est salutaire ! Supprimer ou simplement diminuer de PETITES intoxications fait une GRANDE différence dans notre existence.
Certes le café du matin est sympa mais 3 ou 4 tasses par jour, est-ce bien raisonnable ? En réduisant cette consommation par deux ou en la susbtituant par des tisanes, nous noterons une vraie différence dans notre qualité de vie, notre sommeil, notre stress, etc.. Idem pour le sucre, le tabac, l’alcool, le chocolat, etc… ou encore nos addictions technologiques : couper progressivement télévision, écrans, radio, ordinateur, téléphone portable, lors des repas et des pauses ouvre des plages de ressourcement.
Nous pouvons aussi ajouter de petits rituels qui nous amènent très vite sur le chemin de la vitalité.
Si nous marchons/bougeons chaque jour, notre énergie changera en peu de temps.
Si nous installons une petite pratique de yoga ou de méditation, même courte, au moment qui nous convient le mieux, nous en goûterons les fruits immédiatement.
Si nous prenons l’habitude de nous masser plusieurs fois par semaine, les bénéfices seront rapides.
Plus nos bases sont saines et moins les exceptions seront dommageables : si notre alimentation quotidienne est ajustée, nous pouvons encaisser un repas de famille trop copieux ou un diner plus arrosé chez les copains ! Du reste après les agapes, nous sommes heureux – voire soulagés – de revenir à une nourriture plus légère et de retrouver nos petites habitudes..
La routine devient alors une voie intérieure, que nous suivons par plaisir plus que par contrainte et que nous aimons retrouver, comme on aime rentrer chez soi.Rentrer chez soi, une belle définition de la santé selon l’AyurVeda !
Prenez bien soin de vous et de vos petites habitudes
Evelyne Mathelet – http://www.ayurveda-france.org/
La Respiration Yogique ou complète
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
LA RESPIRATION YOGIQUE
La respiration yogique complète
C ‘est la base de tous les exercices respiratoires
La plupart des êtres humains ne savent pas respirer correctement, soit parce qu’ils se tiennent mal, soit parce qu’ils ont des attitudes mentales erronées, soit également parce qu’ils veulent éviter de s’intoxiquer par l’air vicié des grandes villes.
Pour respirer correctement il. faut commencer par le diaphragme, membrane qui sépare les poumons de l’abdomen. Il est inquiétant de constater le faible pourcentage de personnes qui savent respirer correctement. Les femmes en particulier ne savent pas respirer correctement. Et pourtant seule une respiration profonde peut maintenir la santé en parfait équilibre.
Naturellement les causes sont diverses, ainsi que nous l’avons déjà souligné. Quand une personne se tient le dos voûté, il est bien évident qu’elle ne peut pas faire travailler le diaphragme.
Mais une autre cause est la tension mentale. Les ulcères sont un des symptômes ils résultent d’une intense anxiété qui contracte l’estomac, empêchant le fonctionnement du diaphragme. Cependant on peut rééduquer le diaphragme et aider ainsi à guérir ces tensions. Une respiration correcte peut faire fonction de psychothérapie.
Exercices préliminaires
Cette respiration se décompose en 3 narties: respiration abdominale, médiane et supérieure.
il faut gonfler le ventre à l’inspiration et le rétracter
à l’aide des muscles à l’expiration.1.Respiration abdominale :
Elle peut se faire soit en étant allongé en posture de détente « Savasana », ou assis comme pour la méditation, ou bien encore debout.
Centrez votre attention sur la région ombilicale et expirez normalement.
Inspirez par le nez, lentement, en faisant travailler le diaphragme, ce qui attire l’air dans la partie intérieure des poumons.
Expirez en rentrant la paroi abdominale, ce qui force l’air à partir (par le nez).
Dans cette respiration abdominale, la poitrine doit être immobile. Seul l’abdomen travaille pour emplir d’air uniquement la partie inférieure des poumons.
Cette respiration apaise le rythme du coeur, abaisse la tension artérielle, stimule la digestion.
2.Respiration médiane :
Maintenant portez l’attention sur les côtes.
Expirez normalement, puis prenez une inspiration par le nez en élargissant la partie inférieure de la poitrine, c’est-à-dire en écartant les côtes flottantes.
Expirez en contractant les côtes, ce qui permet d’expulser l’air.
Au cours de cet exercice l’abdomen et les épaules doivent être contrôlés pour demeurer parfaitement immobiles.
3.Respiration supérieure
Centrez votre attention sur le sommet des poumons.
Comme précédemment commencez par expirer normalement, puis inspirez en soulevant les clavicules et les épaules.L’air ne doit emplir que la partie supérieure des poumons. Pour cela maintenez l’abdomen et la partie médiane de la poitrine absolument immobiles.
Pour expirer à fond, abaissez lentement les épaules.
Ce travail de la partie supérieure des poumons a pour avantage d’aérer les sommets des poumons qui ne travaillent que rarement dans une respiration ordinaire.
Maintenant que vous avez pris conscience des étapes successives de la respiration yogique complète, vous pouvez exécuter la respiration yogique dans son ensemble
– Expirez- Inspirez par le nez en comptant jusqu’à 8 environ et en faisant se succéder l’une après l’autre les respirations abdominale, médiane et supérieure en un mouvement ondulatoire: abdomen côtes clavicules.
– Expirez par le nez en contractant d’abord l’abdomen, puis le thorax, et en fin en abaissant les épaules.
En dehors de la respiration en posture Savasana, ou assise, ou debout, il existe aussi une autre technique qui consiste à exécuter cette respiration debout, mais en penchant légèrement le corps en avant :
– Inspirez d’abord par le diaphragme en poussant cette membrane vers l’extérieur. Rendez-vous compte que ce mouvement oblige l’estomac à se détendre et le corps à retrouver une position verticale.
– Sans interrompre ce redressement du corps,
écartez les coudes et, par ce mouvement, écartez aussi les côtes.
– Enfin élevez les bras au-dessus de la tête, les doigts étant tournés vers le ciel. Prenez conscience que tout votre corps se trouve empli d’air.
– Maintenant expirez en ramenant les bras le long du corps et en vous penchant en avant.
Répétez . cet exercice Plusieurs fois.
http://jean-paul.barriere.pagesperso-orange.fr/kriya/respirat.htm
Yoga de la Compassion ou Bhakti Yoga
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Parfois, des nuages obscurcissent notre ciel, les nuages voilent le soleil, qui, cependant, est toujours présent….là-haut…un peu plus haut.. ! Que sont ces nuages ?
Nos souffrances, nos blessures anciennes,..la tristesse, l’amertume, la colère, la jalousie, le découragement… D’où viennent-ils ? Comment vivre mieux au quotidien ? Comment ne pas se laisser imploser dans ce tourbillon de vibrations désagréables ?
En prenant soin de vous avec amour et compassion pour arriver à la « dévotion » (bhakti) pour la Source de Lumière, d’Amour qui réside au fond de vous !
Le but du yoga est de nettoyer l’esprit et de le stabiliser. Pour parvenir à ce but ou au moins avancer dans cette direction, plusieurs voies sont possibles :
Bhakti Yoga : sublimation des émotions en dévotion.
Hatha Yoga :contrôle du mental par le contrôle de l’énergie.
Raja Yoga :observation et contrôle de l’esprit, concentration.
Jnana Yoga :(utilisation de l’intellect pour poser les vraies questions.
Karma Yoga :détachement dans l’action)-.
Nada Yoga : sons, vibrations, …) [1]
La démarche
Entrer dans la pleine conscience. Ne pas lutter contre ce qui nous gêne, d’abord reconnaître. Ce qui ne veut pas dire cultiver nos blessures !
Mais les rejeter, ne pas vouloir les voir, entraîne à revivre sans cesse les mêmes difficultés, ou les mêmes souffrances. Si on ne comprend pas le message, il revient et crie plus fort pour se faire entendre.
Savoir qu’il y a en nous notre moi, notre ego, notre petite personne qui s’est formée tout au long de notre existence, au travers de nos joies et nos souffrances. Il y a des traces.
Ne pas nier cet ego, ni le « tuer », mais l’ouvrir à la Conscience.
Savoir aussi qu’il y a en nous, plus grand que cet ego, que ce moi. Il y a le Soi, l’Etre essentiel, notre nature de Bouddha, notre nature divine, le Grand Esprit, la Sophia..( à chacun suivant sa culture..).
Cet aspect de nous-même va prendre soin de l’autre partie. Les deux vont se rencontrer de manière à ne plus faire deux, mais une seule entité, c’est l’Unité retrouvée, notre vraie nature…
Deux ? il y a ce qui nous pousse à faire ceci et cela, et une petite voix intérieure qui nous dit souvent que cela n’est pas tout-à-fait O.K., mais on le fait quand même.
Pourquoi ? On ne sait pas, c’est plus fort que nous….c’est toujours comme ça !
Quand on est tout à fait en harmonie avec soi-même, ce tiraillement n’existe pas, n’existe plus. Ni avant, ni pendant, ni après un acte « juste ».
C’est l’Unité, c’est l’accord avec notre Etre profond.
C’est un long chemin, mais c’est une route praticable.
Une étape sur ce chemin est de reconnaître au moment où elle surgit, cette « énergie d’habitude », cet automatisme, en lui disant : « ah ! je t’ai vu ! C’est toi qui est là ! C’est toi qui est revenu ! ».
On n’en est pas encore débarrassé ? Le sera-t-on jamais ? vraiment ? mais au moins ce n’est plus lui qui nous dirige systématiquement et totalement.
Nous allons essayer de nous approcher de notre souffrance (peur, jalousie, colère, amertume, déception, tristesse, énervement, habitude désagréable, identification à …., maladie…) nous allons la prendre, la regarder, ne pas la fuir, voir ce qu’elle essaye de nous révéler, sa profondeur, sa beauté, son immensité.
Si nous restons entièrement avec elle, avec ce seul mouvement, la souffrance va cesser.
Il nous faut trouver le « point de douceur » au cœur de notre blessure, et y demeurer.
Etre blessé est une occasion merveilleuse de changement, plutôt que de résister au changement, ouvrons-nous et profitons de l’occasion . Sogyal Ringpoché.
Nous pouvons y aller ensemble, et nous y aider.
Il y a en nous des ténèbres, càd. la densité de la matière de notre incarnation, mais aussi la Lumière, ce qui nous donne vie, ce qui nous informe.
On a coutume de dire que nous sommes poussière et nous retournons à la poussière, mais on oublie que nous sommes aussi Lumière et retournerons à la Lumière
Méthode de travail
a) Concentration, méditation sur le souffle.
Bien placer la respiration : expirer à fond – inspirer naturellement.
Se centrer sur la respiration, ne penser à rien. Si une pensée vient, la laisser partir sur l’expiration.
b) Entrer en contact avec soi-même.
Prendre de quoi écrire, et laisser venir.
Quelle est la souffrance qui revient sans cesse.
Quelle est l’émotion qui surnage en ce moment : tristesse ? colère ? jalousie ? rancoeur ? culpabilité ?
Quels sont ou quel est le comportement qui revient sans cesse, et dont je dis après coup, zut, je me suis encore laissé(e) emporter.
c) Travail de pleine conscience :
Il s’agit aujourd’hui de regarder en face ce comportement, ce sentiment, cette énergie d’habitude.
Laisser s’exprimer pleinement l’expérience sans la poursuivre pour autant !
Il s’agit de l’accueillir avec bienveillance, avec compassion, car il s’agit de quelque chose de nous, que nous avons fait nôtre, qui s’est inscrit en nous soit dans notre corps, soit dans notre mental, ou notre psychisme.
C’est une information qui s’est bien incrustée.
La surface du lac de notre esprit est agitée, mais la profondeur de notre océan intérieur est calme et rempli de bonté naturelle.
Nous allons nous servir de ce fond là pour apaiser ce qui s’agite en surface.
Sur l’inspir :
Soyons accueillant(e) à cette construction mentale, cette habitude.
Je sais que la colère, la tristesse, voire la maladie est en moi..
Je sais que le bébé, le petit enfant en moi est en train de crier, de pleurer.
Bonjour ma colère…ou ma tristesse..ou ma peur…
Sur l’expir : compassion envers soi-même.
(Comme un grand frère qui ne condamne pas son cadet malheureux mais lui dit : cher petit frère, je suis là pour toi…)
J’en prends bien soin.
Je te vois….je te reconnais.(ma tristesse, ou ma colère, ou ma peur….)
Je te souris.(idem..).
Ne pas « lutter contre » mais accueillir l’émotion, la reconnaître, lui envoyer de l’Amour, et elle se calmera, elle se diluera, elle se transformera en Sagesse.
Le bébé ne pleure plus tout seul dans un coin.
(Lorsque chacun aura trouvé l’affect ou le comportement qui le domine pour le moment, laisser chacun s’installer dedans.
Ecrire quelques mots au sujet de cet affect, ce comportement.. Quelle est son origine ?
Dans quelles circonstances revient-il chaque fois ?
Bien le cerner, le nommer : colère, peur etc…)
Qu’est-ce que vous avez à lui dire : construisez votre petit mentra.
Si au lieu d’un affect, d’une construction mentale, il s’agit d’un comportement récurrent dont croit qu’il vient d’une personne : père, mère, ou autre (je me mets toujours dans les mêmes colères que mon père…)
Nous travaillons ensemble, chacun pour soi, quelques respirations.
Ensuite chaque personne va se mettre au milieu du groupe et va dire sa phrase et quelques mots à ce sujet – si elle le désire- ce n’est absolument pas indispensable, le travail peut se faire de manière strictement personnelle sans que personne ne soit obligé de s’exprimer verbalement. Il ne s’agit pas d’un groupe de « thérapie ».
Les autres se centrent en eux-mêmes dans leur Etre essentiel ( ce qu’il y a de meilleur en lui, ce qu’on sait de notre bonté, de notre compassion, et si on ne le sent pas, le dire simplement mentalement à l’intérieur de soi : « si je ne me sens pas compatissant en ce moment, je sais ou je crois qu’il y a en moi cette pure compassion).
On se prépare à soutenir, à accompagner la personne qui est au milieu.
Les autres respirent simplement au rythme le plus proche de la personne.
Sutra du coeur.
Si après un travail de ce genre, vous sentez, vous ressentez une sorte de bien-être, de soulagement, de gratitude envers l’autre, pour l’Univers, pour la vie….
notez, enregistrez bien ce que vous vous dites à ce moment là, relisez le de temps en temps en vous retirant au calme, méditez le : répétez-le en ressentant ce que vous éprouvez au fond de vous.. c’est votre sutra du cœur .
Relaxation dirigée.
On termine le travail par une relaxation en position couchée, relaxation dirigée où l’on est invité à envoyer un sourire, une pensée positive dans chaque recoin de notre corps.
Mieux-etre.com
Le YOGA c est bon pour la santé
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Jeune cadre stressé, retraité, femme enceinte, enfant ou sportif, nous pouvons tous tirer d’énormes bénéfices de la pratique du yoga.
Sans aucune contre-indication et ne nécessitant pas d’aptitude physique particulière, les séances de yoga sont ouvertes à tous.
Le yoga stimule toutes les fonctions de l’organisme
Le yoga est une méthode de développement personnel et une science de la pratique spirituelle.
La discipline la plus pratiquée est le hatha-yoga (un esprit sain, pour un corps sain et pour méditer au mieux), lequel comprend des exercices respiratoires et plus d’un millier de postures. La réalisation des postures impose des étirements, flexions et torsions sollicitant les articulations, les nerfs et les muscles. Mais les postures et la respiration stimulent également la circulation sanguine, le système digestif, la concentration, etc. Au final, tout l’organisme travaille et en tire des bénéfices importants.Les inestimables bienfaits du yoga
Une pratique ponctuelle du yoga apporte immédiatement une détente à la fois mentale et musculaire. Le yoga aide également à lutter contre le stress et l’anxiété.
Une pratique plus régulière s’accompagne de nombreux bienfaits sur le long terme : développement de la souplesse, lutte contre les troubles musculo-squelettiques, meilleure santé générale et soulagement de nombreux problèmes de santé.Quelles sont les principales indications du yoga ?
- Santé respiratoire.
- Asthme (amélioration de la qualité de vie et allègement du traitement médicamenteux).
- Santé cardiovasculaire (cholestérol, tension artérielle, glycémie…).
- Stress et anxiété.
- Sommeil (endormissement, qualité et durée du sommeil).
- Dépression (amélioration de l’humeur).
- Qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer.
- Troubles musculo-squelettiques (arthrose, lombalgie…).
- Facultés intellectuelles et mémoire (chez les jeunes et les personnes âgées).
- Syndrome colon irritable (soulagement des symptômes).
- Épilepsie (réduction de la fréquence des crises).
e-santé.fr












