YOGA Saint Maximin la Sainte Beaume
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Postures de base
YOGA Saint Maximin la Sainte Beaume
POSITION EN TAILLEUR

Après avoir établi votre posture, commencez à porter votre attention sur votre corps. Quand vous prenez conscience d’une partie de votre corps, assouplissez-la, détendez-la, relâchez-la.
POSTURE DE LA MONTAGNE
Tadasana

La posture de la montagne est la base des postures debout, elle étire le corps supérieur.
Pieds joints ou légèrement écartés, répartir le poids du corps également sur toute la surface des pieds.
Contracter les muscles fessiers, tourner les rotules vers l’extérieur, jambes tendues, poitrine en avant, étirer la colonne vertébrale, bras reposant le long du corps.
Tenir la posture en respirant profondément.
POSTURE DE L’ARBRE
VRIKSASANA

L’ Arbre fait partie des postures qui développent le sens de l’équilibre tant physique que mental. L’équiibre est fortement affecté par l’état émotionnel, inversement, la maîtrise de l’équilibre physique a une influence positive sur l’équilibre mental. Imaginez un arbre majestueux bien enraciné dans la terre déployant sa frondaison vers le soleil.
POSTURE DU TRIANGLE
TRIKONASANA

Cette posture est très géométrique, comme l’indique la traductuion de son nom sanskrit, posture des trois angles. En fait, les bras, les jambes et le torse forment plusieurs triangles. Cette posture aide a aligner sur le même plan les hanches, les jambes et le torse. Elle développe la force, la souplesse et la résistance. La respiration doit être régulière et profonde. Pour allier force et légèreté, imaginez un gros oiseau se laissant porter, ailes déployées, par les courants d’air.
POSTURE DU GUERRIER
VIRABHADRA ASANA

Cette posture fortifie le lien avec l’énergie ancrante de la terre. Cette variante met l’accent sur l’établissement d’une base ferme dans les jambes pendant que la poitrine se lève et s’élargit. excellente pour l’intégration des moitiés inférieure et supérieure du corps.
C’est une posture dynamique qui porte un nom qui s’inspire de Virabhadra, un guerrier mythique. Elle tonifie et renforcent les muscles des cuisses et canalisent l’énergie et la force qui sont dirigées vers les parties du corps ou de l’esprit qui en ont besoin
DEBOUT FLEXION AVANT
UTTANASANA

Les flexions avant stimulent la colonne vertébrale, facilitent la digestion et l’élimination des toxines. Dans cette posture, les jambes sont tendue à la verticale des hanches, les muscles postérieurs sont étirés et tout le corps est tonifié.
Plutôt que de pousser vers le bas, utilisez le poids de votre corps et détendez le buste. si votre dos est raide, faites la posture en douceur et insistez sur la respiration.
POSTURE DU CADAVRE
SAVASANA

Prendre cette posture après quelques asanas permet à tous les systèmes corporels de se détendre et d’assimiler le travail accompli. . Pratiquée seule, elle peut permettre la détente corporelle et la concentration mentale, quand vous êtes tendu, fatigué et que vous avez besoin d’un coup de fouet.
Allongez-vous sur le dos avec vos bras et jambes écartées et les yeux fermés. Détendez-vous. Bien que cela semble une posture facile, il est l’un des plus difficiles. Tout en restant immobile, votre esprit est pleinement conscient et donc de détente dans le vrai sens n’est pas atteint. La pratique répétée vous permet de garder le corps immobile et esprit détendu .
JATHARA PARIVARTANASANA
Posure en torsion

Cette torsion spinale soutenue comprime en douceur les organes abdominaux et élimine les toxines accumulées. Les torsions sont des postures qui améliorent la souplesse vertébrale et stimulent énergiquement les organes internes. – en particulier les reins, l’estomac, le pancréas et la rate. elles permettent également de développer le contrôle de la respiration. Le yoga inclut diverses postures en torsion.
SETU BANDHASANA
Posture du pont

Le pont est une puissante flexion arrière, excellence pour les débutants parce que sans risque. Cette posture aide à développer la souplesse et la force et à rendre conscience du travail des abdomianux et du périnée. Le pont tonifie les jambes et aide la poitrine à s’ouvrir, ce qui libère la région cardiaque, il stimule aussi la colonne vertébrale et les glandes situées au niveau du cou, et prépare le corps aux postures sur les épaules.
SARVANGASANA
Posture de la Chandelle

Dans cette position inversée où le menton appuie contre la poitrine, la circulation vers la thyroïde et parathyroïde est accrue. Les glandes endocrines cérébrales reçoivent aussi du sang frais. Cette posture convient mieux à la fin de votre séquence d’asanas-là, vous pourrez réellement apprécier ces effets très apaisants. la chandelle améliore l’irrigation sanguine cérébrale et les facultés intellectuelles. atténue les troubles cutanés faciaux (cernes sous les yeux, boutons, etc…). Favorise une saine croissance capillaire, limite le grisonnement prématuré, la chute des cheveux. Elle atténue également migraines et céphalées.
HALASANA
Posture de La charrue
Halasana cette inversion rajeunit parfaitement l’ensemble du système nerveux. Les organes abdominaux sont contractés et tonifiés. Le cou et les épaules sont libérés de toute tension et la colonne vertébrale est étirée au maximum. On aboutit naturellement à cette position à partir de la posture de la chandelle. Cette posture améliore la souplesse dorsale, l’irrigation sanguine du visage, la texture de la peau et élémine les cernes sous les yeux. Halasana lève les blocages énergétiques affectant les plexus majeurs que sont le coeur et la gorge.
VAJRASANA
Posture du diamant ou de la foudre

La posture du diamant assouplit les genoux et les chevilles. Stimule les organes et le bassin. Excellente pour le pranayama. Elle permet de reprendre un souffle calme et régulier avant de reprendre quelques asanas.
USTRASANA
Posture du Chameau

Cette posture prépare le corps et le mental pour des flexions vers l’arrière plus difficile. Elle assouplit les épaules, ouvre la poitrine et rend le bas du dos flexible. Ustrasana est réputée pour entraîner un déconditionnement complet du mental
MARJARIASANA
Posture du chat et le geste respiratoire

S’agenouiller et placer les mains au sol, les bras dans le prolongement des épaules.
En expirant abaisser la tête, menton sur le poitrine, en rondissant le dos le plus possible.
En inspirant creuser le dos en cambrant la région lombaire, pousser les mains vers le sol et rejeter la tête en arrière.
- Assouplit la colonne vertébrale.
- Enlève la fatigue du dos.
- Tonifie les muscles abdominaux et thoraciques.
- Développe la concentration et la prise en conscience — chacun des espaces intervertébraux est passé mentalement en revue pour être mobilisé.
- Contribue aussi à la mise en place d’un rythme respiratoire.
- Excellent exercice pendant la menstruation et pour les femmes enceintes.
BALASANA
Posture de l’enfant ou de la feuille pliée

Cette posture reposante rétablit l’équilibre et l’harmonie du corps et conduit l’esprit à un état ouvert et réceptif. C’est une contre posture que l’on intégre après des postures plus difficiles comme le ustrasana.
Bonne pratique ! vivez juste vos postures dans l’absence d’effort, en synchronisant le mouvement à la respiration….
http://denain.yoga.chris.over-blog.com/
A propos du son et de la parole comme itinéraire vers l’unité
L’émission d’un son porté par l’expiration permet d’aller au bout de cette dernière. Cette exploitation maximale de l’expir est particulièrement bénéfique dans la pratique yoguique, où le souffle est essentiel : ainsi, associer posture et chant védique, mantra court ou bija mantra, si la posture elle-même est juste, est très positif.
Dans ses aspects pratiques, le yoga nous offre une série d’instruments permettant de trouver un équilibre dans notre vie physique, psychologique, mentale et de parvenir ainsi à l’Unité intérieure. Comme d’autres « voies spirituelles » où la psalmodie joue un rôle considérable pour éveiller le corps et l’âme à une dimension subtile, le yoga a magnifié l’outil phonique pour en faire une voie à part entière. Krishnamacharaya considérait cette voie du son comme la plus grande discipline (tapas), comme un moyen d’évolution fondamental et très efficace. […]
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La pratique élaborée à partir de la vibration sonore peut prendre plusieurs formes:
– la mise en place de sons (voyelles, phonèmes – syllabes simples) pour accompagner l’expiration dans les postures
– l’utilisation de mantra courts (bija man-tra ou mantra védiques) pour soutenir l’expiration dans la pratique posturale
– la récitation d’un texte védique en posture assise.
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Elle s’appuie sur certaines particularités du sanscrit:
– la richesse de son alphabet (50 phonèmes),
– une phonétique particulière qui distribue les consonnes d’après leur lieu d’émission dans le corps, partant du plus profond (gutturales) vers le plus extérieur (labiales),
– les correspondances établies par les textes entre les plans microcosmique et macrocosmique: les traditions shivaïte et tantrique considèrent l’univers tout entier comme issu du son primordial, chaque élément de cet univers étant représenté par une lettre ; de même, le corps humain est considéré comme un grand mantra contenant toutes les lettres de l’alphabet sanscrit,
– l’existence d’une énergie particulière inhérente à ces phonèmes, chaque phonème portant en lui une charge qui lui est propre, issue de la fragmentation du son primordial et déterminant des résonances avec certaines parties du corps ou certains plans de l’être.
Les sonorités particulières offertes par le sanscrit, de par la charge énergétique contenue dans les phonèmes et dans les associations de phonèmes, jouent un rôle déterminant dans les effets produits même si d’autres langues peuvent engendrer certains effets similaires (tous les sons utilisés dans ces pratiques ne sont pas exclusifs du sanscrit). […]
Rassurons les personnes inhibées par l’émission vocale : il ne s’agit pas d’une technique vocalement complexe, les mantra se chantent ou plutôt se psalmodient sur trois notes. La préparation posturale et respiratoire qui précède les exercices contribue à poser la voix: chanter faux n’a donc plus aucune raison d’être. Au contraire, bien des élèves dépassent leur appréhension et découvre le plaisir – voire même la joie – d’émettre ces sons.
Ces sons sont émis vocalement. Pour des personnes plus avancées, on prescrira quelquefois de les prononcer mentalement. Cette façon de faire permet alors de se concentrer sur un son ou sur un mantra aussi bien à l’expiration qu’à l’inspiration. L’effet sur la concentration est particulièrement intense. […]
L’expérience montre que l’emploi d’un son porté par l’expiration permet généralement d’allonger celle-ci, avec toutes les conséquences qui en découlent: effet sur la détente, le recentrage, l’intériorisation, la concentration. On remarque ainsi que les postures exécutées sur l’expiration, du fait de l’allongement du souffle et de la concentration qui accompagnent l’émission du son, ont tendance à être pratiquées plus à fond dans le sens où les résistances habituelles peuvent se résoudre plus aisément.
Dans certains mantra (notamment dans le chant védique), où chaque phrase se prononce sur un souffle, ces phrases s’enchaînent en s’allongeant progressivement : on retrouve ici la construction typique d’un prânâyâma, à visée éducative pour le souffle et déterminant tous les effets propres à l’allongement de l’expiration avec, en plus, les effets particuliers de la vibration sonore.
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Sous réserve d’appliquer une attitude juste.
L’émission d’un son, pour être correcte et efficace, nécessite une attitude corporelle précise: une bonne conscience de l’ancrage et de la verticalité du dos, une maîtrise du diaphragme, une excellente sangle abdominale et une bonne capacité à détendre le thorax, la gorge, le visage… Des exercices préliminaires au chant sont donc recommandés pour obtenir cette maîtrise. Réciproquement, la maîtrise de l’émission vocale permet de développer la conscience de l’ancrage, la qualité du dos, de la sangle abdominale et du souffle. A l’instar de la posture qui se construit sur la double règle de sthirasukha, le son se construit sur un ancrage, une solidité du dos et de l’abdomen, et sur une bonne qualité de détente. Cette notion est fondamentale, tout particulièrement dans la pratique en assise. […]
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Des sons à manier avec précaution.
La manipulation de ces sons devra se faire avec beaucoup de précautions car la vibration sonore démultiplie généralement les effets d’une posture ou d’une respiration.
Un son dynamisant comme HRAIM associé à une posture d’ouverture peut rééquilibrer une personne sans énergie, mais peut aussi modifier un état d’être dans le sens d’un excès de rajas.
De plus, la façon de régler l’émission de ces sons/vibrations – les prononcer plus ou moins fort, plus au moins haut, plus ou moins vite – détermine des effets plus ou moins apaisants ou dynamisants. Il s’agit donc là d’un savoir faire assez subtil qui nécessite d’être guidé. Ces dernières remarques sont valables également pour le chant védique.Elisabeth Libraire
Qu’est-ce que le yoga ?
Le symbole Om sur l’une des portes de l’ahram
L e yoga est une science du corps et de l’esprit qui comprend une grande variété d’exercices et de techniques. Bien que d’origine orientale, il a été très bien intégré et mis en pratique en Occident, que ce soit sous sa forme originale ou sous une forme adaptée. C’est un système essentiellement pratique qui peut profondément aider les gens dans la vie quotidienne et dans l’exploration des aspects plus profonds de la vie. Les techniques employées utilisent des postures physiques, des pratiques de méditation et de respiration ainsi que la relaxation profonde. Dans sa forme la plus épurée, on le connaît et on l’apprécie comme une gymnastique douce, un moyen efficace d’obtenir la santé et le bien-être physique. Dans sa forme la plus profonde, il peut nous éveiller à la vraie sagesse, à la joie et à la compassion.
De nombreuses personnes se sentent concernées par le yoga car il propose une réponse aux problèmes de l’homme moderne et de la société, sa pratique apporte de nombreux bénéfices. Il peut soulager divers types de maladies si répandues aujourd’hui, par exemple l’hypertension, les problèmes respiratoires, le diabète, les troubles digestifs, le mal au dos, la dépression et la migraine. Il peut jouer un rôle important et efficace dans la gestion du stress, dans l’amélioration de la capacité de travail et dans la relation aux autres.
En approfondissant nos pratiques et nos objectifs, nous pouvons vraiment découvrir un système merveilleux pour permettre l’exploration intérieure et l’évolution personnelle. Le mot « yoga » signifie « relier » ou « unir ». Par sa pratique, un adepte peut commencer à équilibrer tous les aspects de son être — physique, émotionnel, mental et spirituel — c’est à dire tous les éléments nécessaires pour avoir une vie pleine et harmonieuse.
Nous entrons dans un « nouvel âge » et beaucoup de systèmes et de techniques de connaissance de soi refont surface. En fait le yoga englobe la plupart de ces nouvelles techniques et elles ont été pratiquées sous des formes diverses pendant des milliers d’années. Le yoga est un système « sans âge » d’une grande valeur, offrant chaque individu l’occasion d’une qualité de vie améliorée.
Asanas
La pratique du yoga commence avec l’aspect le plus extérieur de la personnalité — le corps physique. Les Asanas nous aident à maintenir le corps en bonne santé en relâchant les tensions, en massant les organes internes, en améliorant leur fonction et en procurant une plus grande souplesse à la colonne vertébrale, aux muscles et aux articulations.
Pranayama
Les techniques respiratoires sont importantes non seulement par l’apport en oxygène qu’elles procurent au corps et la fortification des poumons, mais aussi par ce qu’elles ont un effet direct sur le cerveau et sur nos émotions, en équilibrant le système nerveux et en nous mettant en contact avec des énergies plus subtiles et d’autres aspects de notre être.
Relaxation et méditation
Yoga Nidra est une pratique très efficace dans laquelle on apprend à se relaxer, en relâchant les tensions physiques et mentales. C’est une prise de conscience intérieure qui permet de se relier au subconscient et d’atteindre un état de conscience supérieur. La pratique peut être utilisée pour l’autoguérison, pour accroître sa propre créativité ou pour se transformer.
Antar Mouna est une méditation de base. Sa pratique permet une prise de conscience du fonctionnement et des bruits intérieurs du mental. On apprend à devenir le témoin de ses pensées et de ses émotions, à les accepter. De cette façon, on calme et on apaise l’activité mentale, apportant ainsi l’expérience du silence intérieur.
Ajapa Japa est une autre forme de méditation ; par la répétition constante d’un mantra, le mental se libère de toutes les tensions, ce qui en retour fait remonter à la surface les causes de la plupart des souffrances physiques et mentales.
Techniques de nettoyage
Neti est une technique de nettoyage du nez avec de l’eau salée tiède. Elle contribue à l’état de bonne santé du système respiratoire nasal et apporte une aide efficace dans la prévention contre les rhumes, la fièvre, la sinusite, la poussière et la pollution.
Shankhaprakshalana est une technique de nettoyage complet du tube digestif, de la bouche à l’anus. Il est d’habitude pratiqué deux fois par an, au printemps et à l’automne, il allège le tube digestif et le débarrasse de toute impureté. Un régime alimentaire spécial est prescrit à la suite de cette pratique.
Note importante : ces pratiques doivent être enseignées sous la conduite d’un professeur de yoga qualifié.
l’espace du Coeur

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La tradition indienne, si soucieuse d’établir un Ordre à partir du Chaos primordial, est à l’origine d’une théorie extrêmement complexe qui sert de fondement aux voies du Yoga et qui fait du corps un champ d’investigation d’une richesse infinie : elle définit l’être incarné comme composé de différents « corps » ou « fourreaux » successifs (sharira) représentatifs des différents niveaux de fonctionnement de l’humain (physique, énergétique, émotionnel et intellectuel) et organisés autour d’un centre où siège la Conscience. Cette même « physiologie mystique » décrit un certain nombre de cakra (roues, cercles) interdépendants, assimilables à des « niveaux d’être ». La voie du Yoga offre de nombreuses techniques « d’ouverture de conscience » et de purification permettant de les transcender. L’être, ainsi métamorphosé, peut alors accéder à l’expérience de cette Conscience suprême et infinie.
Un des drames de l’homme contemporain, provient de ce que cet ordonnancement subtil est mis en déséquilibre, voire en rupture ; le dysfonctionnement qui s’ensuit engendre alors toutes sortes de désordres tant sur le plan du microcosme humain que sur celui du macrocosme dans lequel s’inscrit l’Univers tout entier.
En effet, deux pôles prennent aujourd’hui une place prépondérante au détriment des autres : l’un, relié aux valeurs matérielles de la vie conduit l’homme moderne à surestimer le rôle du corps, à une simple enveloppe charnelle et à privilégier « l’avoir » sur l’« être » ; l’autre valorise l’activité hyperationnalisante du cerveau et accentue les tendances de notre mental à la dispersion. Le subtil équilibre qui permet à l’être de s’exprimer harmonieusement dans toutes ses dimensions (physique, émotionnelle, intellectuelle et spirituelle) est rompu et, dans bien des cas, les possibilités d’évolution vers plus de plénitude s’en trouvent oblitérées.
Entre les deux, le cœur est devenu un lieu d’« appoint », confiné à son rôle de simple réceptacle des activités sentimentales, symbole de l’amour profane, de l’amitié et de la droiture …
Mais la nostalgie est là, de plus en plus intense, qui pousse bien des êtres, conscients de ce déséquilibre et des souffrances qu’il engendre, à retrouver les valeurs oubliées, à redynamiser cette partie d’eux-mêmes laissée dans l’ombre, à explorer leur dimension d’intériorité et réhabiliter le cœur en tant que siège de la connaissance, de l’intelligence, de la sagesse, de la vie affective …
Cependant, le chemin est long et ardu. Il nécessite beaucoup de temps, de patience, de réflexion et un désir très fort d’abandonner le superflu pour laisser place à l’Essentiel et redonner à ce centre, intermédiaire entre le plan vital et le plan intellectuel sa valeur de lieu « crucial », situé à la croisée des valeurs symboliques de l’horizontalité et de la verticalité et, ainsi, nous éclairer et nous relier à la source de lumière qui occupe l’espace du cœur.
Elisabeth Libraire
Tulasi (ocimum sanctum)
La plante la plus sacrée de l’Inde
Je me prosterne devant la plante Tulasi qui contient à ses pieds les hauts lieux sacrés, à son sommet toutes les divinités et en son milieu les Vedas.
En Sanskrit, Tulasi signifie « ce qui est incomparable (dans ses qualités) ».
Il est dit que les feuilles et la plante Tulasi, apparues au temps du barattage de l’Océan de lait, sont chères au Seigneur Vishnu et qu’elles sont souvent identifiées à sa compagne Lakshmi.
Il est également dit que la présence de la plante Tulasi dans les cours des maisons éloigne les messagers de la mort. Les écritures mythologiques hindoues déclarent qu’elle porte en elle tous les Dieux et tous les lieux de pèlerinage.
La majeure partie des temples réserve à cette plante sacrée un endroit particulier. Les Hindous tiennent pour un grand privilège de l’arroser. Ses qualités et ses pouvoirs extraordinaires sont mentionnés dans les plus anciens écrits du monde, les Veda, où il est indiqué que le simple fait de toucher son bois purifie l’Etre humain.
La Skanda Purana dit:
“Ô Tulasi ! Le corps est purifié à ton seul contact. Toute personne qui fabrique les plaisantes Japa Mâlâ (perles de méditation ou perles de collier en bois de Tulasi) et qui les utilise, verra ses activités porter des fruits illimités, même si elle ne vénère pas Sri Vishnu”.
Tulasi était l’épouse dévouée de Shankhachuda, un être céleste. Elle crut que le Seigneur Vishnu lui avait tendu un piège pour qu’elle commette un péché. C’est ainsi qu’elle lui jeta un sort pour le transformer en pierre (shâlagrâma). Admiratif devant sa dévotion, le Seigneur la bénit en disant qu’elle serait la vénérée plante Tulasi qui ornera sa tête. Il déclara également que toutes les offrandes seraient incomplètes sans feuilles de Tulasi. Elles symbolisent la Déesse Lakshmi, la compagne du Seigneur Vishnu. Les personnes recherchant la vérité et souhaitant une vie de famille heureuse vénèrent la Tulasi.
Le Seigneur Krishna en personne déclare que parmi toutes les fleurs, la Tulasi est la plus sacrée. Dans la tradition des temples hindous Vaishnava, les fleurs ont une valeur croissante. Par exemple, la fleur de lotus bleue est inférieure à la fleur de lotus rouge qui est inférieure à la fleur de lotus à cent pétales qui est elle-même inférieure à la fleur de lotus rouge à mille pétales. La fleur de Tulasi est supérieure à toutes.
La nourriture offerte au Dieu est préparée sur un feu de brindilles et de racines de Tulasi mélangées à d’autres bois. Les perles de branches de Tulasi sont portées et utilisées comme perles de prière (Tulasi Mâlâ). La nourriture est offerte au Dieu recouverte d’une feuille de Tulasi. Comme elle est purificatrice des péchés, ses brindilles sont utilisées dans le bûcher funéraire. Les cérémonies funéraires sont conduites en utilisant des brindilles de Tulasi.
La feuille de Tulasi, d’une grande valeur médicale, est aussi utilisée pour la guérison de nombreuses maladies. Les chimistes occidentaux lui reconnaissent de multiples propriétés curatives et ont trouvé de l’eugénol, du carvacrol, du methyl eugénol et du caryophyllène dans ses seules feuilles.
http://www.yogakshemam.net/
AUM
André VAN LYSEBETH, dans son ouvrage J’apprends le Yoga, parle du mantra AUM en ce sens:
« Le « Au… » fait vibrer toute l’ossature de la cage thoracique, ce qui prouve que la vibration se communique à la masse d’air enfermée dans les poumons, et que la délicate membrane des alvéoles en contact avec l’air vibre elle aussi, ce qui stimule ces cellules pulmonaires et permet un meilleur échange gazeux. Les récents travaux de nos physiologistes occidentaux nous apprennent aussi que cette vibration produit des effets très marqués sur les glandes endocrines, auxquelles la science accorde une importance croissante. Le docteur Leser-Lasario, notamment, a consacré 25 ans de sa vie de savant à l’étude des effets produits par les vibrations vocales sur l’organisme humain. Ses travaux ont établi, avec une rigueur scientifique absolue, que l’émission de voyelles durant l’expiration provoquait un auto-massage vibratoire des organes. Ces vibrations atteignent les tissus les plus profonds et les cellules nerveuses ; la circulation sanguine s’intensifie dans les tissus et organes intéressés. Les glandes endocrines, qui déversent leurs hormones directement dans le sang et la lymphe, sont stimulés (hypophyse, pinéale, thyroïde, thymus, surrénales, gonades). Le sympathique et le nerf vague n’échappent pas à l’influence bénéfique des vibrations vocales. La musculature de l’appareil respiratoire se trouve à la fois relaxée et fortifiée. La respiration s’amplifie et, avec elle, l’apport d’oxygène dans tout le corps. Le vibromassage provoqué par l’émission des vocales « Au… » intéresse particulièrement les viscères de la cage thoracique et de l’abdomen. Des ondes électromagnétiques produites par cette vibration se propagent dans tout le corps et accroissent le dynamisme et la joie de vivre. La concentration s’améliore. Les expériences de Leser-Lasario ont prouvé que le corps tout entier se relaxe sous l’effet de ce vibromassage interne, qui, psychiquement, libère les inhibitions, dépressions et complexes d’infériorité en harmonisant tout le psychisme. D’ailleurs, n’est-ce pas par vibration que la musique produit en nous les émotions les plus diverses?
Le « mm » musé et vibré dans la tête, fait vibrer le cerveau et les nerfs crâniens. »
Om shanti (Paix)
Enthousiasme
L’enthousiasme est une énergie spirituelle créative, bienveillante et qui élève. Ce mot vient du grec
« En Theos », c’est-à-dire « En Dieu ». L’enthousiasme ouvre avec puissance, des opportunités, exposant de nouvelles perspectives, générant un nouvel entrain et de l’optimisme. L’enthousiasme élève la perception à un niveau tel que tout semble possible. C’est de cette façon que les « miracles » se produisent.
Proposition de méditation raja yoga pour aujourd’hui
Choisissez 5 mn le matin (au réveil) – le soir (entre 17H30 et 19H30 : heures angéliques pour méditer) -ou juste avant d’aller se coucher. Si vous le pouvez (jour de repos), toutes les 2H.. de 3 à 5 mn, de 10 à 20 mn jusqu’à 30 mn…
Un enthousiasme fort, puissant, authentique, venant de l’âme, faisant vibrer chaque cellule et bouleversant les résistances en submergeant d’émotions, est capable de faire des miracles.
Le vrai enthousiasme qui nous offre la force divine n’est pas celui qui est issu d’une recherche de satisfaction venant du mental. Il n’est pas « calculé ». Il nait d’une profonde prise de conscience face à l’observation de la toute beauté d’amour de quelque chose. Que ce soit un acte, un son, une image, un geste, la vie sous la forme humaine, animale, végétale, etc… Alors survient une vague d’émotions dont la puissance est capable de créer, de dépasser le « connu », le « rationnel », pour faire ce que nous appelons des miracles.
La Non-violence
la non violence
Vous avez peut-être déjà entendu parler des Yoga Sutras de Patanjali. Non ? Vous serez châtiés ! Plus sérieusement, il s’agit d’un recueil de 195 aphorismes, écrits il y a fort longtemps, et qui ont codifié le yoga tel qu’il est encore pratiqué aujourd’hui.
D’après les yogis, Patanjali a écrit les Yoga Sutras pour nous guider jusqu’à l’étape finale de la libération. Pour y accéder, il existe un chemin composé de huit branches. Deux d’entre d’elles suggèrent la façon donc nous devons agir au quotidien, envers les autres mais aussi envers nous mêmes. Il s’agit des Yamas et Niyamas.
Le premier Yama, « Ahimsa », signifie « non violence ». Non violence mentale et physique, envers nous-mêmes mais aussi envers autrui.
Pratiquer la non violence ne se fait pas que 50% du temps, c’est un engagement permanent. Un engagement certes plus facile à tenir quand on vit en ermite dans une cabane au milieu des montagnes que dans la pagaille citadine… Mais pas impossible !
Etre « non violent » (au milieu des grattes ciel)
Sur le tapis, pratiquer la non violence signifie être à l’écoute de soi, ne pas dépasser ses limites du jour, méditer dans la position qui nous est la plus confortable (si ma hanche ne veut pas s’ouvrir, je ne vais pas chercher une scie électrique, par exemple).
Hors du tapis, la non violence peut se traduire par l’attitude que nous adoptons envers ceux qui nous entourent. Si quelqu’un dans la rue nous bouscule par mégarde et qu’il ne s’excuse pas, ne lui aboyons pas dessus comme un roquet. Quand le corps se crispe, on a tendance à avoir des réactions inappropriées alors que si on souffle un bon coup, on lâche prise. « Pète un coup ! », comme disait ma grand-mère.
Pour nous faciliter dans cette démarche (celle de lâcher prise) il y a la compassion. Elle nous aide à voir depuis « la fenêtre du voisin ». En essayant de comprendre son point de vue, on accède également au raisonnement de ses actions. C’est quand même vachement plus pratique pour se mettre à sa place cinq minutes
Ressentir la compassion (dans la ligne 13)
Coincé entre deux individus dans une rame de métro bondée, il est tout à fait normal que notre première réaction soit du rejet. Dans ce cas-là, il ne faut pas se juger. Si toutefois cette réaction se transforme en énervement incoercible, sachez que l’on peut tout à fait le contrôler.
La première des choses à faire est de prendre le dessus sur nos propres faiblesses. Si nous sommes à ce point en rogne contre les autres, c’est que nous éprouvons probablement beaucoup de colère envers nous-mêmes. Peut-être avons-nous fait des choses dont nous ne sommes pas fiers ? Ce n’est pas parce nous nous sommes manqué que nous n’avons pas le droit d’être heureux.
La solution donc : se faire du bien. En causant le moins de préjudice au monde qui nous entoure, on parvient plus facilement à ressentir de la compassion pour les autres. Que l’on soit coincé au milieu des embouteillages, à la caisse d’un supermarché ou dans un souterrain entre la Défense et Place de Clichy.
Mais tant que nous compromettrons notre propre environnement, nous vivrons dans la négativité. Si nous mangeons sains, pratiquons régulièrement, réduisons notre émission de carbone, et par dessus tout cessons d’avoir des pensées cruelles et d’abuser des autres… Etre un yogi dans la ville sera un jeu d’enfant !
http://ohmybuddha.fr/healthy-lifestyle/un-yogi-dans-la-ville/
La RESPIRATION
I- Généralité
La respiration est un domaine où, d’une technique à l’autre, circulent beaucoup de règles arrêtées et peu fondées ; certains préfèrent utiliser l’inspiration pour s’installer dans une posture, d’autres privilégieront l’expiration. Nous entendons souvent parler que pour bien respirer, il est nécessaire de respirer par le ventre. Ailleurs on pense le contraire, il faut absolument développer la respiration costale.
En règle générale, l’occidental attribue la primauté à l’inspiration. Le Yoga, au contraire, affirme que toute bonne respiration commence non seulement par une expiration complète mais qu’il est aussi fondamental de respirer uniquement par le nez. (Voir plus bas, pourquoi respirer par le nez?). L’indien tient compte également de la grande symbolique de la respiration, « donner pour ensuite recevoir ».
Il y a deux grands types de gestes respiratoires :
- Ceux qui se servent des côtes, ils les ouvrent à l’inspire et les ferment à l’expire,
- Ceux qui se servent du caisson abdominal, le ventre se bombe à l’inspire et se rentre à l’expire.
Ces deux types de respiration correspondent à deux façons fondamentales différentes de mobiliser les poumons.
Ils peuvent se mixer et se combiner de toutes sortes de manières, ce qui va donner quantité de respirations. Il n’y a donc pas de bonne et de mauvaise respiration.
II- L’action bienfaitrice de la respiration
Sur le plan physique :
- Apport d’oxygène au sang, élimine les déchets gazeux et donc purifie le sang et l’organisme,
- Brassage des différents organes, régule les fonctions digestives et améliore le transit, action essentielle sur l’assimilation des aliments et la combustion des graisses,
- Régule le fonctionnement du cœur, le soulage.
Sur le plan psychologique :
- Calme le mental, diminue le stress è élimine blocage et tensions,
- Améliore la concentration et l’attention, développe le système sensoriel,
- Equilibre le système neurovégétatif, système sympathique et parasympathique
III- La respiration et le Yoga
C’est la « clé de voûte » du Yoga.
Nous essayons d’installer un souffle de qualité, une respiration lente, régulière, silencieuse et ample à la fois. Chacun à sa manière respire en mobilisant plus ou moins toutes les parties du buste, les zones hautes comme les zones basses.
En Yoga, nous distinguons 3 types de respiration, ou 3 différents étages respiratoires:
- La respiration abdominale ou diaphragmatique. Le diaphragme s’abaisse au moment de l’inspiration, l’abdomen se bombe. C’est de cette façon que respire la majorité des hommes. C’est la façon la moins mauvaise de respirer. La base des poumons se remplit d’air, le diaphragme descend dans la cavité abdominale provocant un massage doux et constant des organes.
- La respiration costale s’effectue en écartant les côtes, en dilatant la cage thoracique comme un soufflet. C’est la respiration athlétique. Le bas des poumons n’est pas ventilé.
- La respiration claviculaire. L’air pénètre dans les poumons en soulevant les clavicules. Seule, la partie supérieure des poumons reçoit un apport d’air frais. C’est la moins bonne façon de respirer.
La respiration complète : elle englobe les trois modes de respiration qu’elle intègre en un seul mouvement ample et rythmé.
Le rythme de notre respiration change avec nos pensées et avec nos émotions.
D’autres rythmes sont également concernés par cette modification, comme nos mouvements viscéraux et le battement de notre cœur qui est le mouvement intérieur le plus perceptible.
Il existe donc une corrélation étroite, facile à observer entre :
Cependant, la respiration a une particularité. Elle peut être soumise, à n’importe quel moment, au contrôle de notre volonté, c’est-à-dire à notre esprit.
En effet, la respiration est la seule fonction sur laquelle nous pouvons avoir une action directe à tout moment.Elle occupe donc une place privilégiée, elle constitue le lien entre le corps et l’esprit.
Si les mouvements de l’esprit et les émotions ont une influence sur notre respiration, nous pouvons à l’inverse influencer notre état mental émotif en modifiant la respiration.
Des recherches récentes effectuées dans ce domaine par l’école française de kinésithérapie, ou médecines manuelles, ont souligné l’apparition fréquente de « phéno-spasmes » (contraction et altération du diaphragme, principal muscle respiratoire) parmi les patients souffrant d’anxiété.Devenir attentif à sa respiration peut être une grande découverte, voire même une vraie révolution.
Sur le tapis, l’exercice de la respiration nous donne le temps de goûter l’air que nous inspirant puis le temps de le laisser filer tranquillement dans le temps de l’expiration. Et nous nous rendons compte que la respiration, tout naturellement et progressivement se ralentit. Pour cela il est nécessaire simplement de demeurer dans la conscience de la respiration.
Etre attentif à l’air qui pénètre dans les narines, et à l’air qui ressort des narines.
Etre dans la sensation corporelle de ce qui se « déplie » à l’inspire et de ceux qui se « replient » à l’expire avec douceur et fluidité, sans secousse, sans saccade, sans arrêt.Et petit à petit, par votre attention, votre vigilance, un souffle de qualité s’installe, lent, régulier et ample à la fois. Le mental est enfin à l’arrêt et n’utilise plus d’énergie pour créer les pensées. Le rythme cardiaque peut ralentir. Le régime économique est installé.
« Laissez-vous inspirer silencieusement comme si vous cherchiez à sentir le parfum d’une fleur aussi longtemps que possible et expirez délicatement comme si vous pouviez souffler sur la flamme d’une bougie sans la faire vaciller ».
IV- Pourquoi respirer par le nez ?
Il vaut mieux respirer par les narines, qui filtrent les grosses impuretés, et elles permettent également un réchauffement de l’air.
Il existe dans le nez des terminaisons nerveuses réflexes qui commandent le diaphragme. Les grands sportifs portent des écarteurs de narine pour courir, et on a pu mesurer que cet accessoire augmente de 40 % l’oxygénation d’effort.
En respirant par le nez, nous stimulons à chaque souffle notre hypophyse qui est le principal régulateur de notresystème endocrinien, puisque les voies respiratoires du nez longent la base du crâne en stimulant également notre cerveau.Le fait de respirer par le nez, ralentit les pensées et nettoie le nez et prévient efficacement les rhumes.
Le yoga nous apprend aussi qu’en inspirant, nous captons dans cet air le » prâna « , c’est-à-dire l’énergie de vie que nous avons besoin et qu’en expirant, nous permettons au « prâna » de se diffuser dans tout notre corps. Aussi, en respirant plus lentement nous donnons le temps de mieux capter et de mieux diffuser le « prâna« .
Tout comme vous devez inspirer par le nez pour sentir une odeur, il faut également inspirer par le nez pour absorber le maximum de prâna, car c’est derrière le nez que se trouvent les organes olfactifs à travers lesquels leprâna passe pour atteindre le système nerveux central et le cerveau.
1-Travail sur l’expiration
a) Le déplacement du négatif, blocages, tensions, crispations.
« Faites comme si vous inspirez par le sommet de la tête et expirez dans chaque partie du corps, dans les zones d’accumulation de tension :
Tout d’abord dans la tête en prenant soin de relâcher tous les muscles sous la peau, détendre le maxillaire inférieur,
Ensuite, le cou, la gorge, les épaules en laissant s’enfoncer les épaules;
Et pour finir, l’abdomen, et le fond du ventre jusque dans les jambes jusqu’au bout des pieds,
Prolongez l’expire et expirez à chaque fois dans ces zones, comme si votre souffle chassait toutes les tensions, comme un fluide qui coule dans tout le corps emportant toutes les tensions, ouvrant tous les barrages »,
Totalisation ensuite de l’ensemble du corpsNota : cette technique peut également se faire en appliquant les mains sur la partie que vous voulez soulager et en marquant la fin de l’expire et de l’inspire par un petit temps de suspension de souffle (1 à 2 secondes max).
Il est important pour terminer de laisser s’éveiller un sentiment de bonheur vital.b) Pour se calmer, pour se relaxer profondément, stimule le parasympathique;
« Inspirez naturellement comme si vous inspiriez par le sommet de la tête et expirez jusqu’au fond du ventre, dans les tissus et cellules les plus profondes en allongeant l’expiration ». Pas de limite de temps pour cet exercice.c) Pour rétablir ou redonner de la confiance en soi,
Inspirez puis à chaque expiration, laissez glisser cette phrase, en formulation mentale, « j’ai confiance en moi ». Plusieurs fois à chaque expire.
2- Le travail sur l’inspire
Pour re-donner de l’énergie et stimuler le système sympathique:
« A chaque inspire, insoufflez la vie dans chaque partie du corps et à l’expire un sentiment de bonheur vital ».
VI- Comment respirer ? du Dr Bernadette de Gasquet
Si je vous dis, comme au cours de gymnastique, de respirer à fond que faites-vous ?
Vous inspirez, en soulevant les épaules, la poitrine, puis vous vous effondrez en soufflant. Donc votre ventre est entré à l’inspiration, ressorti à l’expiration, juste l’inverse de la physiologie.
En effet, c’est toujours comme ça qu’on respire à la gym.Alors il faudrait d’abord gonfler le ventre ?
Surtout pas, c’est très désagréable et ça pousse sur le ventre au lieu de détente. Il ne faut pas non plus expirer en rentrant le nombril, c’est beaucoup trop haut, on se plie en deux et on pousse vers le bas.
Mais alors que faut-il faire pour bien respirer?
D’abord s’étirer, quelle que soit la position, et toujours commencer par l’expiration :
- Premier principe : commencer par l’expiration, c’est-à-dire serrer la ceinture « taille basse » pour remonter les organes abdominaux, et chasser l’air. Si vous êtes à la verticale (debout, assis), cela donne l’impression de remonter le bébé et de ne jamais descendre sur lui. Expirer, c’est grandir, mincir, et non se tasser et sortir le ventre comme dans le modèle de la gym.
Pour mieux remplir il est nécessaire de bien vider
Dans le Yoga il y a une grande symbolique : donner pour ensuite recevoir.- Deuxième principe : l’inspiration est passive, pour éviter les surpressions dans le bas ventre. Il n’y a aucun effort à faire, seulement à « relâcher l’éponge », relâchez le ventre cela se fait tout seul.
- Troisième principe : lutter contre la pesanteur, si les autres mammifères n’ont pas de problèmes respiratoires, ni de problèmes de dos, c’est qu’ils sont à quatre pattes. En nous redressant, nous avons ajouté un obstacle : la pesanteur. Il faudra donc l’intégrer, afin de ne pas de l’aggraver, mais de chercher au contraire à en éliminer les effets. Le tube de dentifrice, (voir dessin).
Il faut donc penser au périnée en respirant.
- Contractez bien le périnée d’abord, puis commencez à serrer le bas du ventre, en expirant,
- relâchez le périnée, sentez bien cette redescende du plancher et laissez le ventre se détendre, l’air entrer dans les poumons.
Ainsi, l’expiration comme l’inspiration partent du périnée qui est une sorte de starter.
Le diaphragme
C’est un muscle du système autonome, il n’est pas nécessaire de commander sa contraction. Heureusement sinon nous serions obligés de penser à respirer de jour comme de nuit.
Il joue aussi un rôle de pompe et va aider le cœur à assurer le retour veineux.
Pour bien respirer il est nécessaire d’effectuer une inspiration abdominale, c’est-à-dire sentir le ventre qui se gonfle et l’expiration doit venir du fond du ventre c’est-à-dire du périnée et pour éviter le problème du tube de dentifrice, (voir lien: la respiration), une hyper pression à chaque fois sur le périnée.Pour que le « piston diaphragme » puisse se mobiliser correctement, il est indispensable que la statique soit bonne.
Une posture cambrée, un dos rond tassé ne permettent pas une respiration libre. Essayez de respirer à fond en étant enfoncée dans le canapé, vous sentirez tout de suite un blocage.La respiration fait partie de la fonction de nutrition et d’élimination et pour mettre en mouvement cette fonction, il existe 2 catégories de muscles, elles mêmes réparties en 4 groupes. Voir tableau plus bas.
Le diaphragme est le muscle principal de la respiration. Il est large et mince et sépare horizontalement le tronc en deux cavités :
- le thorax (poitrine)
- l’abdomen (ventre), dont la contraction permet l’inspiration (par l’augmentation du volume du thorax).
Il forme à la base du thorax, une coupole musculo-aponévrotique percée de plusieurs orifices permettant le passage de :
- De l’œsophage
- De l’aorte abdominale
- Du canal thoracique
- De la veine cave inférieure
a) Les insertions:
Il est attaché :
- À la paroi abdominale,
- Aux vertèbres lombaires,
- Aux dernières côtes,
- Au sternum
- Au péricarde du coeur par un tissu tendineux
Les insertions sont de 3 types :
Sternales:
- par des faisceaux très courts, grêles. Ils délimitent la fente de Marphan, et sont bordés par les faisceaux costaux.
Costales:
- La face endothoracique des côtes
- Du 7em au 9em cartilage costal et la 10eme côte
- Sur l’arcade costale de la 1ere côte
- Sur l’arcade du carré des lombes (qui devient le ligament arqué latéral)
Vertébrales: naissent de piliers fibreux
- Pilier droit: sur la face ventrale des corps vertébraux de th12 à L3.
- Pilier gauche: sur la face ventrale des corps vertébraux de th12 à L2.
b) Sa forme:
En forme de dôme, a convexité supérieure, les fibres du diaphragme se réunissent en un centre, sur un tendon aplati et circulaire, point culminant de cette coupole : le centre phrénique.
Il est comparable à l’image d’un trèfle à quatre feuilles :
- Quatre feuilles représentant quatre corps musculaire
- Une tige et les espaces entre les 4 feuilles représentant les bandelettes fascio-aponévrotiques du muscle. La tige pourrait représenter la suspension du muscle au médiastin ainsi que son lien avec le système fascia global du corps.
Il comprend 2 parties :
- Une partie centrale, charnue, tendineuse : le centre sphérique (partie claire sur le dessin fig 3)
- Une partie périphérique musculaire, s’insérant tout autour du thorax avec :
- Les six dernières paires de côtes
- L’appendice xiphoïde
- Le rachis lombaire par les piliers du diaphragme.
c) Le diaphragme relié à la colonne vertébrale
Théoriquement, se sont les insertions vertébrales (D12, L1, L2, L3) du muscle.
En réalité, les mouvements s’échelonnent sur 10cm de long, au point d’inflexion de la zone vertébrale du diaphragme : D12, L1, L2, dite zone libératoire du diaphragmeLe diaphragme est commandé par les nerfs phréniques sortant de la 4eme vertèbre cervicale.
Il faut donc débloquer C4, et toute la zone cervicale, puis libérer la zone mécanique D12, L1, L2, si l’on veut avoir une action thérapeutique complète sur ce muscle et donc sur la respiration en général.On comprend que, dans une conception juste de la biomécanique du corps, tout se tientet qu’une bonne respiration ne dépend pas uniquement d’un bon diaphragme et d’une bonne éducation respiratoire, et que l’entraînement doit toujours être complémentaire avec une vision globale de la pratique :
- Bonne colonne vertébrale
- Bons abdominaux
- Bonnes narines etc.
III- Fonction: son mécanisme respiratoire
C’est le principal muscle inspiratoire, second cœur, sans lequel la respiration n’est plus possible.
Dans un premier temps lorsqu’il se contracte, il s’aplatit et l’ensemble des insertions périphériques inférieures est fixe, et le raccourcissement musculaire entraîne une descente du centre phrénique.
Un vide se crée dans la cavité thoracique et exerce une pression dans la cavité abdominale. Le vide est comblé par l’expansion du tissu pulmonaire et l’air inhalé.Cette poussée abdominale déclenche, entre autres, une intervention synergique, en partie par réflexe myotatique du muscle transverse.
Cette descente provoque une augmentation de la pression intra-abdominale.
Le contenu abdominal et le muscle transverse forment alors un point d’appui fixe au centre phrénique déjà stabilisé par la résistance à l’élongation des fascias vertébraux du médiastin auquel il est suspendu.
A partir de ce moment là, les points qui étaient mobiles (le centre phrénique et le contenu abdominal) deviennent fixes et les attaches costales du diaphragme s’étirent.
L’appui du centre phrénique sur le contenu abdominal fait intervenir :
- Le muscle transverse,
- Plus ou moins les autres muscles abdominaux (obliques et grands droits),
- Les muscles du périnée.
La pression exercée sur le bas de l’abdomen favorise l’accouchement et la défécation.
Quand le diaphragme se relâche et reprend sa forme de dôme, l’air est repoussé (expiré) et les poumons se contractent.
Bien que les muscles intercostaux et abdominaux fonctionnent également lors de la respiration, pendant le sommeil, la respiration est essentiellement due aux contractions du diaphragme.La convexité de la coupole s’explique :
- Par l’existence d’une pression intra thoracique négative, qui joue le rôle de la force d’aspiration
- Par la pression des viscères, et de la paroi abdominale qui le repoussent vers le haut
- Par la suspension du diaphragme et plus particulièrement du centre phrénique à l’ensemble membraneux, fascia.
Le diaphragme, muscle essentiel de la respiration, agrandit le thorax dans ses 3 diamètres.
1-Diamètre vertical :
En se contractant, il abaisse son centre et ainsi, allonge le diamètre vertical. Il agit alors comme un piston glissant dans un corps de pompe. L’abaissement se trouve limité par la mise en tension des éléments du médiastin auquel il est suspendu, et la présence des viscères et des muscles abdominaux, sur lesquels il s’appuie
2-Diamètre transversal inférieur
A partir du moment où le diamètre vertical se trouve au maximum de son ouverture, le centre phrénique s’appuie sur la masse abdominale, maintenu par les fibres du médiastin, il devient le point fixe, à partir duquel les fibres musculaires agissent pour élever les côtes. Ainsi le diaphragme agrandit le diamètre transversal du thorax inférieur. Les côtes inférieures se déplacent dans l’espace en un mouvement dit en « anse de panier ».
3-Diamètre antéro-postérieur
Par son action sur le sternum, il élève les côtes supérieures, provoquant l’allongement du diamètre antéro-postérieur. Le mouvement est dit « bras de pompe », ou de haut en bas, et d’avant en arrière.
En fait ces mouvements se font simultanément.
Les autres actions que celles liée à la respiration :
Le diaphragme est le grand ouvrier de la respiration, donc de la vie
- Il délimite le monde de la respiration en haut et celui de la digestion en bas.
- Il masse sans cesse les organes, favorisant l’absorption de l’oxygène et le dégagement du gaz carbonique.
- Il permet un contrôle du trac, car son point d’attache frontal correspond au plexus solaire, qui est un centre énergétique important, siège de nos émotions. Travailler au maintien du calme du diaphragme va donc nous permettre du même coup de maîtriser nos émotions et de pouvoir mieux gérer notre trac.
- Il permet d’abaisser volontairement notre rythme cardiaque en maîtrisant la vitesse de l’inspir et de l’expir et ainsi de maintenir ou de retrouver un calme physique, même dans une situation stressante.
- Il sépare les chakras du haut et ceux du bas, c’est un muscle qui ne s’arrête jamais, de la naissance à la mort.
- Il fonctionne seul, mais peut être soumis à la volonté.
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