L e yoga est une science du corps et de l’esprit qui comprend une grande variété d’exercices et de techniques. Bien que d’origine orientale, il a été très bien intégré et mis en pratique en Occident, que ce soit sous sa forme originale ou sous une forme adaptée. C’est un système essentiellement pratique qui peut profondément aider les gens dans la vie quotidienne et dans l’exploration des aspects plus profonds de la vie. Les techniques employées utilisent des postures physiques, des pratiques de méditation et de respiration ainsi que la relaxation profonde. Dans sa forme la plus épurée, on le connaît et on l’apprécie comme une gymnastique douce, un moyen efficace d’obtenir la santé et le bien-être physique. Dans sa forme la plus profonde, il peut nous éveiller à la vraie sagesse, à la joie et à la compassion.
De nombreuses personnes se sentent concernées par le yoga car il propose une réponse aux problèmes de l’homme moderne et de la société, sa pratique apporte de nombreux bénéfices. Il peut soulager divers types de maladies si répandues aujourd’hui, par exemple l’hypertension, les problèmes respiratoires, le diabète, les troubles digestifs, le mal au dos, la dépression et la migraine. Il peut jouer un rôle important et efficace dans la gestion du stress, dans l’amélioration de la capacité de travail et dans la relation aux autres.
En approfondissant nos pratiques et nos objectifs, nous pouvons vraiment découvrir un système merveilleux pour permettre l’exploration intérieure et l’évolution personnelle. Le mot « yoga » signifie « relier » ou « unir ». Par sa pratique, un adepte peut commencer à équilibrer tous les aspects de son être — physique, émotionnel, mental et spirituel — c’est à dire tous les éléments nécessaires pour avoir une vie pleine et harmonieuse.
Nous entrons dans un « nouvel âge » et beaucoup de systèmes et de techniques de connaissance de soi refont surface. En fait le yoga englobe la plupart de ces nouvelles techniques et elles ont été pratiquées sous des formes diverses pendant des milliers d’années. Le yoga est un système « sans âge » d’une grande valeur, offrant chaque individu l’occasion d’une qualité de vie améliorée.
Asanas
La pratique du yoga commence avec l’aspect le plus extérieur de la personnalité — le corps physique. Les Asanas nous aident à maintenir le corps en bonne santé en relâchant les tensions, en massant les organes internes, en améliorant leur fonction et en procurant une plus grande souplesse à la colonne vertébrale, aux muscles et aux articulations.
Pranayama
Les techniques respiratoires sont importantes non seulement par l’apport en oxygène qu’elles procurent au corps et la fortification des poumons, mais aussi par ce qu’elles ont un effet direct sur le cerveau et sur nos émotions, en équilibrant le système nerveux et en nous mettant en contact avec des énergies plus subtiles et d’autres aspects de notre être.
Relaxation et méditation
Yoga Nidra est une pratique très efficace dans laquelle on apprend à se relaxer, en relâchant les tensions physiques et mentales. C’est une prise de conscience intérieure qui permet de se relier au subconscient et d’atteindre un état de conscience supérieur. La pratique peut être utilisée pour l’autoguérison, pour accroître sa propre créativité ou pour se transformer.
Antar Mouna est une méditation de base. Sa pratique permet une prise de conscience du fonctionnement et des bruits intérieurs du mental. On apprend à devenir le témoin de ses pensées et de ses émotions, à les accepter. De cette façon, on calme et on apaise l’activité mentale, apportant ainsi l’expérience du silence intérieur.
Ajapa Japa est une autre forme de méditation ; par la répétition constante d’un mantra, le mental se libère de toutes les tensions, ce qui en retour fait remonter à la surface les causes de la plupart des souffrances physiques et mentales.
Techniques de nettoyage
Neti est une technique de nettoyage du nez avec de l’eau salée tiède. Elle contribue à l’état de bonne santé du système respiratoire nasal et apporte une aide efficace dans la prévention contre les rhumes, la fièvre, la sinusite, la poussière et la pollution.
Pierre Rabhi : La clé du changement est intérieure
Il ne peut y avoir de changement de société sans changement humain, et il ne peut y avoir de changement humain sans le changement de chacune et chacun de nous.
Cette affirmation, plus actuelle que jamais, est une sorte de lieu commun. Elle va de soi, pour peu que l’on y réfléchisse. En la circonstance, le fameux « Connais-toi toi-même » reprend son acuité et sa vérité. Le philosophe indien Krishnamurti ne cessait de répéter : « Nous sommes le monde et le monde est nous ». Nul ne peut se soustraire à sa responsabilité d’être humain. Sauf à choisir, avec toute notre conscience, de mettre nous-même fin aux processus de la violence sous toutes ses formes (économique, idéologique, militaire, mais aussi domestique, éducative, sexiste, relationnelle, etc.), les exactions de l’homme contre l’humain et contre la nature finiront avec notre propre extinction.
La clé du changement est intérieure.
Pour autant, ni les philosophies, ni les religions, ni les croyances de toutes obédiences ne semblent en mesure de régler cette question. Aucune d’entre elles ne joue la même partition. Pire, elles sont, par la diversité des points de vue, trop souvent divergentes et elles-mêmes causes de dissensions meurtrières depuis la genèse de l’histoire du genre humain. Les événements actuels sur toute la planète mettent en évidence que nous n’avons toujours pas éradiqué la violence. Nous y sommes même de plus en plus dévoués, avec les armes terribles dont la prolifération témoigne de la faillite de notre condition.
Je soupçonne la conscience de notre finitude, et l’angoisse qu’elle provoque, d’être à l’origine du marasme où la psyché collective s’enlise, suscitant la quête éperdue de sécurité. Nos actes sont comme guidés par la tentative d’abolir coûte que coûte cet insoutenable verdict, et de conjurer ce qui menace notre fragile et éphémère existence. Ainsi, les domaines physique comme métaphysique peuvent être les objets d’une spéculation chargée de dissiper l’insurmontable angoisse. Pour certains, les croyances dogmatiques sont un recours lorsque la voie de la raison et de la rationalité n’offre aucune certitude. J’invoque, quant à moi, en accord avec Socrate qui affirmait savoir qu’il ne sait pas, l’ignorance suprême. Notre planète, joyau parmi les joyaux au sein de l’immensité, est d’une beauté que le langage est souvent incapable d’exprimer sans recours à la poésie, comme quintessence de ce que l’être humain peut dire pour manifester sa jubilation.
Cependant, il m’est personnellement difficile d’imputer au fait du hasard le principe de Vie, comme échoué sur cette matrice merveilleuse il y a environ 4 milliards d’années. Comment nier la présence d’une sorte d’intention dont nous aurions trahi la bienveillance par nos petites et grandes transgressions ? L’être humain, prisonnier de ses propres peurs et angoisses, tente d’observer le réel et la réalité dont il est lui-même l’un des témoignages. Sa vision fragmentée introduit ainsi le malentendu qu’il nous faut dissiper, car tout ce qui constitue le vivant nous constitue, et rien ne saurait être séparé. Ainsi sommes nous l’eau, la matière terrestre et minérale, le souffle, la chaleur, etc. Nous partageons ce qui est avec tout ce qui vit. De ce constat surgit une question majeure : pourquoi, dans l’ordre unitaire et coopératif originel, avons-nous exalté le principe de dualité et d’antagonisme, et toutes les horreurs qui en découlent ? Sommes-nous condamnés à nous infliger sans cesse les souffrances que nous déplorons, et jalonner notre histoire des horreurs à nous seuls imputables ?
L’être humain, la société humaine, doivent changer de cap, et confier leur destin aux forces du cœur plutôt qu’au pouvoir trompeur de la peur et de la division. L’être humain est en grande partie responsable de sa condition sur terre. Ces considérations une fois admises confirment bien que sans changement humain il ne peut y avoir de changement de société. Cette proclamation peut devenir une incantation stérile sans un examen attentif de ce qu’elle implique pour chacune et chacun d’entre nous, à travers nos réalités individuelles et collectives. Sommes-nous capables de transcender nos réactions primaires pour nous élever au rang d’êtres humains libérés des oripeaux d’une histoire révolue et pourtant, sans cesse, redondante ?
Nos choix politiques et militants ne suffisent pas : nous pouvons manger bio, manifester contre le nucléaire, recycler nos déchets, retourner à la terre et, pourtant, nuire à nos semblables et perpétuer la souffrance. C’est pourquoi l’action de la campagne « (R)évolution Intérieure » du mouvement Colibris se justifie pleinement. Affirmer que le changement de la société est subordonné au changement de l’être humain est encore une fois une vérité absolue. Bienveillance, générosité, partage, équité, empathie, solidarité sont finalement des manifestations d’une conscience créatrice d’un monde libéré.
Cette énergie extraordinaire appelée « amour » est, sans le moindre doute, la plus grande énergie de transformation du monde. Elle est la vraie révolution intérieure.
« Sans les bandhas, la pratique du Pranayama perturbe la circulation de Prana et nuit au système nerveux ».
« Bandha veut dire: Chaine, ligature, sceau, emprisonnement ou capture. c’est aussi le nom donné à certaines postures dans lesquelles certains organes ou parties du corps sont serrées, contractées, controlées. Quand on produit de l’électricité, il est nécessaire d’avoir des transformateurs, des conducteurs, des fusibles, des intrerrupteurs et dse fils isolés pour transporter le courant à destination, car sinon, l’électricité produite serait dangereuse ».
« Lorsqu’en pratiquant le Pranayama, le yogi fait circuler le Prana dans tout son corps, il est aussi nécessaire qu’il emploe les bandhas pour éviter que l’énergie ne se disperse et pour la transporter là où il faut, sans dommages. »
« Parmi les nombreux bandhas mentionnés dans les textes de Hatha Yoga, les 3 principaus essentiels au pranayama sont: Jalandhara Bandha, Uddiyana Bandha, Mula Bandha. ils facilitent la distribution de l’énergie et empêchent la deperdition par hyperventilation du corps ».
Voici, dans le désordre, d’abord la pratique d’Uddiyana Bandha, tel qu’enseigné dans les cours de François, sachant que cette pratique est réservée aux personnes qui maitrisent déjà les 4 temps du souffle, qui connaissent la mise en place de Mula et de Jalandhara Bandhas.
les contre indications à cette pratique détaillée ci-dessous sont:
Opérations récentes de l’abdomen, hernie hiatales, grossesse, hypertension, problèmes cardiaques!
UDDYANA BANDHA SUR LE DOS :
Allongé sur le tapis les jambes repliées, pieds à plat devant chaque fessier, le bas du dos bien déposé avec les fesses tirées un peu plus bas vers les talons… les bras détendus le long du corps…
Vous inspirez tranquillement puis en suspension P.P. vous prenez le Mula bandha (Zone racine) ainsi que le Jalandhara bandha (menton sur gorge) et vous expirez longuement…
Puis en suspension P.V. Accompagnez la remontée du périnée, à l’intérieur du petit bassin… Ouvrez les basses côtes sans reprendre d’air, ce qui crée une dépression qui aspire le ventre vers les lombaires et les reins, et l’estomac est remonté sous les basses cotes. Maintenez cette suspension et cette remontée des viscères sous les cotes, tant que c’est confortable…………………………..
Puis relâchez lentement l’estomac, le ventre et les 2 bandhas, gorge et zone racine se détendent et accueillez l’inspir par la pointe du nez, puis expirez par la bouche, soupirez baillez autant que nécessaire…
Quelques respirations de repos et d’observation avant de retenter une 2ème fois cette expérience… avec peut-être un peu plus de détermination ??
UDDYANA BANDHA dans les 3 socles debout (d’après I. M-L):
1er Socle : En position debout, Jambes écartées comme le bassin, genoux fléchis, les mains, tournées vers l’intérieur,en appui sur le milieu des cuisses, avec les bras tendus et le dos étiré:
1.* Inspirer là en étirant la C.V. et tout le dos…laissant s’ouvrir les basses côtes, dans une posture dos neutre, dans le respect de la cambrure naturelle de la C.V. puis, la ventouse du plancher pelvien se met en place…Prenez Mula Bandha et amenez le menton sur la gorge : Jalandhara Bandha.
2. Expirer longuement et complètement, sans serrer le ventre et en laissant seulement le coccyx réagir…
3. puis en suspension P.V. Accompagnez la remontée du périnée, ouvrez les basses côtes sans reprendre d’air, ce qui crée une dépression qui aspire le ventre vers les lombaires et les reins, et l’estomac est remonté sous les basses cotes. Le bassin est invité à s’enrouler, mais ce n’est pas lui qui décide de le faire !
4. après votre temps de suspension avec ce bandha…Relâchez lentement le ventre tout en douceur… Détendez le mula bandha
5. Inspirez en humant l’air… dégageant la gorge…… puis
6. Expirez par la bouche en fléchissant le buste vers l’avant…relâchant les bras vers le sol…
Retrouvez la position de départ de ce 1er socle et reprenez… au N°1*
2ème socle : les jambes très écartées, pieds parallèles, les mains, tournées vers l’intérieur, en appui sur le haut des cuisses,dos incliné avec le buste fléchi en avant, les fesses en arrière, avec les bras tendus et la tête un peu rentrée dans les épaules, puis idem N°1*
Retrouvez la position de départ de ce 2ème socle et reprenez…
3ème socle : Pieds joints, genoux joints et fléchis… les mains, tournées vers l’intérieur, en appui sur le haut des cuisses, dos incliné avec le buste fléchi en avant, les fesses en arrière, avec les bras tendus et la tête un peu rentrée dans les épaules,
Retrouvez la position de départ de ce 3ème socle et reprenez…
JALANDHARA BANDHA :
Jala signifie filet, trame, ou réseau de mailles.
André Van Lisbeth nous dit ceci : « Dans l’optique du pranayama, Jalandhara Bandha est probablement la Bandha la plus importante car elle accompagne nécessairement toute rétention un peu prolongée du souffle.
Jalandhara Bandha a donc pour mission de protéger le cœur et le système vasculaire contre les effets nocifs des rétentions de souffle prolongées.
Jalandhara permet de percevoir la circulation de Prana et apaise le mental.
Grâce à Jalandhara, l’étirement cervical dégage les nerfs crâniens et agit sur le bulbe céphalo rachidien qui inclut les centres respiratoires et cardiaques, des centres réglant la vasomotricité et certains métabolismes essentiels. »
Lorsque le menton est correctement placé à la fourchette du sternum, on perçoit un net étirement de la nuque qui dégage les sinus.
Le bon placement de ce bandha consiste donc à maintenir la cage thoracique élevée après une inspiration, puis de commencer par un recul du menton, la cage reste ainsi suspendue par les muscles du cou, suivit d’un étirement de la nuque en abaissant le menton vers le creux de la gorge……
C’est pourquoi, il est dit que l’on doit savoir placer Jalandhara avant tout travail respiratoire pour éviter de trop solliciter le cerveau…
Les postures telles que Viparita, ou la chandelle, ou la charrue permettent de bien préparer ce bandha !
D’après le bel article de Bernadette Gastineau dans INFOS YOGA N°101 de Mars/Avril 2015. Hommage lui soit rendu !
Le mot yoga est aussi connu comme «l’union» ou «unité» et ce mot yoga est dérivé du mot sanscrit yuj, il signifie «se joindre».
Yeux Palming exercice
Avantages: –
1. Palming détend et rafraîchit la force globe oculaire.
2. Stimule la circulation de l’humour aqueuse, le liquide qui circule entre la cornée et le cristallin de l’oeil, facilitant l’altération de la vision défectueuse.
Comment faire:
1. Asseyez-vous doucement et fermer les yeux.
2. Massage de la paume des mains énergiquement jusqu’à ce qu’ils deviennent chauds. Régler les paumes doucement sur les paupières, sans aucune force excessive.
3. Découvrez la chaleur et l’énergie étant transmise des mains dans les yeux et les muscles des yeux relaxant.
4. Les yeux sont baignés dans une obscurité apaisante.
5. Restez dans cette situation jusqu’à ce que la chaleur des mains a été absorbée par les yeux.
6. Abaissez ensuite les mains, en gardant les yeux fermés.
7. Encore une fois frottez les paumes ensemble jusqu’à ce qu’ils se révèlent être chaude et placez-les sur les yeux fermés.
8. Ne nouveau ce processus au moins 3 fois.
Remarque: Assurez-vous que la paume des mains et de ne pas les doigts pour couvrir les yeux.
Suivez Note:
1. Les avantages sont mieux si l’exercice est expérimenté en face du soleil de croissance ou de réglage.
2. Soyez conscient de la chaleur et la lumière sur les yeux fermés.
3. Ne jamais regarder directement le soleil, sauf pour quelques instants initiale quand il est juste montée ou quand il est sur le point de réglé.
Définition:
«Le yoga n’est pas un mythe antique ensevelies dans l’oubli. Il est l’héritage le plus précieux de nos jours. Il est besoin essentiel d’aujourd’hui et de la culture de demain.”
Yoga thérapie est l’application des techniques de yoga classiques sur les plaintes spécifiques. La thérapie est couramment utilisé pour le traitement de maladies. Cela inclut souvent une attitude passive du client. Ce qui est spécial à propos de la thérapie de yoga est que vous apprenez avec nous comment vous pouvez activer vos pouvoirs d’auto-guérison de façon indépendante. Fisch mit Kissen unterstützt
Voici Yoga thérapie est très bien combiné avec la médecine conventionnelle et d’autres thérapies naturelles sur rendez-vous. Peu importe comment votre corps semble juste – Yoga thérapie est adapté pour les débutants et les pratiquants de yoga expérimentés.
Yoga thérapie est un concept de style de vie axé sur la santé pour tous les gens qui veulent faire quelque chose pour eux-mêmes. À tout moment, n’importe où.
Cours de Yoga, stage, à Saint Maximin la Sainte Baume
Yoga-Nidrâ
Le rêve éveillé ou le sommeil conscient ?
Le Yoga-Nidrâ est une technique de visualisation en relaxation profonde très similaire au sommeil lent léger (stade 1 et 2 du sommeil lent).
Les Hindous définissaient non pas deux, mais quatre états de conscience : les deux premiers correspondent à la veille et au sommeil, Le troisième correspond au phases de rêve qu’ils identifiaient comme un état de conscience spécifique distinct du sommeil « calme ».
Le quatrième état yogique est appelé « sommeil conscient », c’est le Yoga-Nidrâ [1] qui s’apparente d’un point de vue médical au stade 1 (et parfois 2) du sommeil lent [2].
Selon notre opinion, cet état de conscience est très semblable à ce qui se passe lors de séances de sophrologies ou d’hypnose, lorsqu’elles sont bien conduites.
Notons bien qu’il serait fallacieux de considérer le Yoga-Nidrâ [3] comme un véritable état de sommeil (alors qu’on lit ici ou là que c’est la « maîtrise du sommeil »).
Pour autant, ces techniques de relaxation développées pendant des siècles par les maitres tantriques restent intéressantes en tant que moyens de se détendre lorsque le stress et les éléments somnotoxiques s’accompagnent d’état d’hyper-éveil cérébral incompatible avec l’endormissement.
Tout en nous gardant bien de prosélytisme vis-à-vis de théories issues des temps immémoriaux, mais basées sur des connaissances physiologiques approximatives, nous trouvons intéressant de décrire ici cette pratique que l’on peut appeler : « technique de visualisation en relaxation profonde ».
Certaines personnes peuvent y trouver un moyen d’apaiser leur système nerveux mais il ne faut pas perdre de vue qu’au final, les seules conditions pour s’endormir sont, avant tout, d’avoir sommeil et de pouvoir s’allonger confortablement et en sécurité
NB. Lorsqu’on s’ennuie dans son lit, il est toujours préférable d’en sortir !
Le Yoga-Ndrâ se pratique allongé (sur le sol) en position dorsale, dans la posture dite « du cadavre », ou shavasana, dans une complète immobilité.
Yoga-Nidrâ
Le yoga a pour but la pacification du mental.
Son enseignement fut originalement pratiqué pour améliorer la santé physique et vider l’esprit afin de préparer à la méditation dans la recherche de l’éveil.
Allongez-vous confortablement sur le dos, les yeux presque totalement fermés (un très mince filet de lumière à travers les cils), les jambes légèrement écartées, les pieds en position de détente légèrement tournés vers l’extérieur.
Gardez les bras le long du corps, les paumes des mains tournées vers le haut, le cou bien droit en alignement de la colonne vertébrale.
Recherchez une position confortable de façon à pouvoir rester strictement immobile pendant toute la séance.
Si nécessaire, utilisez un tapis de sol, des coussins ou une couverture.
Prenez une grande inspiration, et avec l’expiration, laissez vous aller, en essayant de lâcher toutes les contractions musculaire inutiles.
NB : Le but de la technique est d’essayer de ne pas s’endormir
Vous êtes prêt pour le Yoga-Nidrâ…
Essayez de prendre conscience de l’état de votre être, juste au moment où vous entrez dans le sommeil.
Laissez votre respiration se faire doucement, lentement, régulièrement mais sans essayer de la diriger (contrairement à ce qui est à la base des autres techniques de relaxation).
À chaque expiration lente et longue, répétez le son « AUM ». Laissez la vibration sonore de ce mot vous envahir, des plantes de pieds jusqu’au sommet de la tête.
Peu à peu, réduisez le son en finissant simplement par le répéter uniquement mentalement.
Inspiration, expiration : « AUM », inspiration , expiration : « AUM »….
Conservez une attitude d’immobilité absolue, et restez concentré(e). Le Yoga-nidrâ s’apparente à un état de réceptivité lucide. Vous devez rester bien présent(e) et bien conscient(e).
Mais le corps devient statue, et le mental s’arrête lui aussi dans la contemplation de l’espace noir devant les yeux.
Imaginez des situation agréable de repos contemplatif, qui seront destinée à rester tout du long en arrière fond de votre conscience :
un paysage magnifique (un désert, des montagnes couvertes de neige, une prairie au printemps, le mouvement des vagues).
la flamme d’une bougie ou d’un feu de bois ;
une pluie chaude d’été ;
un lever ou un coucher de soleil ;
un vol d’oiseaux migrateurs ;
un ciel étoilé en été ;
une bonne partie de pêche…
la pleine lune sur la grande pyramide du Caire ;
la contemplation d’une aurore boréale ;
une longue plongée profonde en bouteille ;
le survol de la forêt tropicale en montgolfière ;
une promenade à cheval en automne.
Vous allez essayer d’imaginer de sentir, de ressentir de contempler aussi parfaitement que possible des situations de parfaite sérénité que vous avez déjà vécu(e) par le passé.
Le but est d’arriver à une sensation de paix intérieure et d’harmonie profonde avec l’univers.
Sankalpa
Lorsque vous êtes bien détendu(e), choisissez ce que les yogis appellent « Sankalpa » ou « pensée de Lumière ».
Le Sankalpa (concentration sur le souhait) est une sorte de bonne résolution pour soi même, une pensée positive, une pensée noble.
Contrairement aux promesses du nouvel ans qui se conjuguent souvent sur le mode de la culpabilité, le Sankalpa (en Sanskrit, détermination) s’appuie plus sur la cause que sur la conséquence.
Pour donner un exemple, ce n’est pas « j’arrête de fumer », mais c’est « je recherche la santé ».
C’est donc une phrase qui correspond à un désir de progrès personnel et qu’on se répètera quand on sera prêt, dans le silence intérieur du Yoga-Ndrâ (cf. plus bas).
rotation de la conscience
Maintenant, vous allez effectuer une « rotation de la conscience ». Il s’agit de vous concentrer pour prendre mentalement conscience de chaque partie de votre corps.
Ne bougez pas ! Il n’est pas nécessaire de chercher à plus relaxer chacun de vos membres, mais simplement d’en percevoir la présence le plus clairement possible.
Commencez par la main droite (si vous êtes droitier). Pensez d’abord à votre pouce, puis à l’index, au majeur, à l’annulaire et enfin à l’auriculaire. Passez à la paume, l’avant-bras, le coude, l’épaule, puis l’aisselle, et redescendez vers la taille, la hanche droite, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville, le talon, la plante du pied, le gros orteil, le 2ème orteil… jusqu’au 5ème.
Suivez ensuite le même parcours de l’autre côté. Concentrez vous sur la main gauche, du pouce d’abord, puis de l’index, du majeur, de l’annulaire et enfin l’auriculaire. Remontez pareillement vers la paume de la main gauche, l’avant-bras, le coude , l’épaule, l’aisselle, la taille, la hanche, la cuisse, le genou, le mollet, la cheville , le talon, la plante du pied, le gros orteil…, jusqu’au dernier de chacun de vos dix orteils.
Prenez conscience maintenant de la colonne vertébrale, du bas vers le haut et ensuite de tout l’ensemble du rachis avant d’élargir votre pensée vers l’omoplate droite puis l’omoplate gauche et ainsi de tout le dos.
A présent, prenez conscience de votre ventre, à partir du creux de l’estomac et remontez vers la poitrine et suivez vers le cou, la nuque, la tête et le front.
Orientez votre pensée vers les éléments à droite de votre visage, votre œil droit d’abord, puis votre oreille, la joue, la narine, le menton qui fait le passage vers l’autre côté, la joue gauche, l’oreille gauche, l’œil gauche, la narine gauche, la lèvre supérieure, la lèvre inférieure, la langue, la mâchoire.
Conscience de la respiration
Gardez la conscience de votre respiration.
À présent, vous sentez l’intégralité de votre corps.
Vous êtes bien, vous êtes immobile, vous êtes extrêmement lucide, vous avez pleinement conscience que vous êtes en train de pratiquer le Yoga-Nidrâ.
Nb. Veillez à rester tout ce temps absolument immobile, aucun mouvement physique et aucune autre activité mentale parasite en dehors de votre « Sankalpa ».
Dans cette immobilité physique et mentale, prenez davantage conscience de votre respiration. Il s’agit d’un mouvement automatique du corps qui signifie que vous êtes vivant(e). N’essayez pas de la diriger, contentez vous de l’observer comme de l’extérieur : à chaque cycle respiratoire, le nombril s’abaisse le ventre se soulève légèrement, puis se creuse à nouveau.
Prenez conscience des mouvements qui provoquent l’inspiration ainsi que ceux qui accompagnent l’expiration.
Restez ainsi dans cette attitude d’observation immobile et, lorsque vous êtes prêt(e), commencez à compter vos cycles respiratoires
Le chiffre de départ est fixé à 27, mais il faut les compter à rebours de 27 à 1, en prenant compte de chaque mouvement et en répétant mentalement le décompte pour chaque inspiration et chaque expiration : 27, vous inspirez ; 27, vous expirez.
Puis 26, vous inspirez, 26, vous expirez.
Et ainsi de suite, 25, 25, 24, 24, … jusqu’à 1.
Restez concentré(e), vous ne devez pas vous endormir, vous ne devez pas faire d’erreur. Si vous oubliez où vous en étiez, ou si vous vous trompez dans vos comptes recommencez à partir de 27.
Laissez vous envahir
Vous êtes parfaitement lucide et immobile depuis le début et vous avez fini de compter ? voilà venu le temps de l’évocation de votre Sankalpa.
Votre visage est apaisé, vos yeux sont relaxés, vous conservez une immobilité, un silence intérieur profond. Laissez vous envahir par un sentiment de calme et une sensation de bien-être.
Vous êtes vivant(e)… vous respirez doucement, lentement, régulièrement.
Étirez vous méthodiquement
Lorsque vous le désirez, reprenez à nouveau conscience de votre corps depuis les orteils de vos pieds jusqu’au sommet de votre tête pour revenir doucement vers l’éveil.
Répétez mentalement le son « AUM »…
Puis, tout en veillant à garder les yeux fermés, bougez très légèrement les orteils, bougez légèrement le bout des doigts un par un en finissant par les pouces…
bougez légèrement la colonne vertébrale, avec un léger mouvement du bassin et des épaules.
Posez doucement les mains sur le ventre, au niveau du nombril, le temps d’une ou deux respirations et faites remonter doucement les mains vers le haut sur la poitrine, puis vers la gorge, le menton, le nez et entre les sourcils, jusqu’au sommet de la tête.
Continuez le mouvement en étirant les bras vers le haut comme pour vous allonger au maximum.
Étirez vous ainsi méthodiquement en mettant en jeu le plus possible de muscles (agonistes et antagonistes) et relâchez votre effort pour profiter du bien être en restant encore immobile un instant.
Essayez aussi de bâiller.
Puis asseyez vous et finissez la séance en vous frottant très doucement le visage de haut en bas plusieurs fois.
Si la séance c’est bien déroulée, il s’est passé 15 à 20 minutes, et vous devez vous sentir calme et reposé (comme après une petite sieste).
Vous êtes prêt(e) à vaquer à vos occupations.
Quelle place du Yoga-Nidrâ pour l’autogestion du sommeil ?
En principe, selon ce qu’en disent les adeptes du Yoga, cette technique ne devrait pas conduire au sommeil proprement dit car il n’y a pas de perte de conscience.
Cela appelle quelques commentaires :
L’analogie avec le sommeil vient du fait que la relaxation bien conduite procure a ses adeptes un effet reposant assimilable au sommeil.
Il serait inexact de le confondre avec la sieste par exemple.
La définition encéphalo-graphique du sommeil (Cf Iconographie) ne correspond pas nécessairement à une perte totale de conscience. Lors des stades 1 et 2 du sommeil, la plupart des personnes souffrant d’insomnie n’ont pas conscience de dormir, contrairement à la plupart de celles qui se savent bonnes dormeurs.
En revanche, il semble peu probable que l’on puisse rester conscient durant les phases de sommeil lent profond (le somnambulisme est ce qui correspond le plus à un tel sommeil).
Durant le sommeil paradoxal, on considère qu’une certaine forme de conscience peut persister (comme lorsqu’on a conscience de rêver au cours du rêve), mais ce phénomène dit de rêve conscient ne s’apparente pas, selon nous, au Yoga-Nidrâ.
Nous considérons qu’il est toujours bénéfique de connaître une stratégie à utiliser lorsque l’on éprouve des difficultés à d’endormir.
Lorsqu’il préfère ne pas se relever, le mauvais dormeur peut s’employer à occuper son esprit en pratiquant calmement cette technique.
Au final, si c’est le soir, que vous êtes dans votre lit et que vous vous êtes endormi en cours de parcours, tant mieux !
Par contre, dans la journée, si vous avez dormi, vous devez prendre soin de vous interroger sur votre niveau de somnolence.
Si vous exprimez le besoin d’une sieste, cela peut être normal (en fonction de votre horloge interne et de votre rythme de vie
NB Mais, dans tous les cas, la sieste doit demeurer courte. Prenez bien garde, la prochaine fois, de penser à programmer un réveil après 30 ou 45 minutes.
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CONSEILS PRATIQUES ET INFORMATIONS POUR DÉBUTANTS
Le yoga se pratique pieds nus sur une surface (tapis) antidérapante.
Portez des vêtements confortables et amples, rien qui ne sert trop la taille, bref, un vêtement qui vous permet de bouger librement. Prenez note qu’il fait toujours un peu plus chaud dans un studio de yoga que dans un centre de conditionnement physique, prévoyez alors une camisole ou un tshirt.
Retirez vos bijoux et montres.
Pour favoriser le travail de respiration profonde, évitez de porter parfum et eau de toilette.
Buvez avant et après la pratique de yoga. Il n’est pas recommandé de boire durant la pratique pour diminuer la chaleur interne qui amorce le travail de purification des organes et de lubrification des tissus.
Ne mangez pas avant une pratique de yoga; attendez 4 à 5 heures après un repas lourd et 1 à 2 heures après une collation.
Pendant la séance, écoutez attentivement les instructions du professeur et restez concentré sur les messages de votre corps. Vous avez l’entière responsabilité d’exercer une posture, de la maintenir ou d’en sortir.
Effectuez les mouvements en douceur sans forcer votre corps, sans dépasser vos limites et vos capacités physiques. Si vous êtes enceinte, si vous avez vos menstruations, si vous avez un inconfort ou une limite physique, une blessure ou prenez un médicament, avisez-en votre professeur avant la classe. Ne retenez jamais votre souffle.
Respectez vos limites. Le yoga ne favorise ni la compétition, ni toute comparaison.
Terminez toujours votre séance, quelle que soit la durée, par une posture de relaxation profonde.
Si vous avez des questions, n’hésitez jamais à demander conseil au professeur.
LES CATÉGORIES DE POSTURES ET LEURS BIENFAITS
Le yoga est une discipline ancestrale et s’avère un excellent moyen de maintenir ou de retrouver une bonne santé physique et mentale.
Le yoga est une pratique complète qui tonifie le corps et apaise l’esprit. Durant la pratique du yoga, toutes les postures sont adaptées en fonction de vos capacités et de vos limites.
Il existe toutefois différentes catégories de postures pour vous aider à gagner force et souplesse.
LES POSTURES DEBOUT
Elles donnent une base solide à la pratique, elles amplifient la force, l’énergie et la détermination du pratiquant, des qualités que l’on peut ensuite utiliser dans les autres postures. Elles développent la conscience du corps.
LES POSTURES ASSISES
Elles améliorent l’élasticité des hanches, des genoux et des chevilles. Elles réduisent la
tension dans le diaphragme et la gorge, adoucissent la respiration. Les postures assises en flexion avant sont des postures reposantes qui calment le système nerveux et apaisent l’esprit.
LES TORSIONS
Elles étirent et font pivoter la colonne vertébrale. Elles soulagent les maux de dos, les raideurs du cou et des épaules. Les organes internes sont stimulés par la rotation du tronc, ce qui favorise la digestion. Quand la colonne vertébrale gagne en souplesse, la circulation sanguine s’améliore dans la colonne vertébrale, augmentant ainsi le degré d’énergie du corps tout entier.
LES POSTURES INVERSÉES
Elles revitalisent l’organisme. Le cerveau est nourri par le sang qui y afflue. Comme aucun poids n’est porté sur la partie basse du corps, les postures inversées soulagent les jambes fatiguées.
LES POSTURES ALLONGÉES
Elles étirent l’abdomen et améliorent l’élasticité de la colonne et des hanches. Certaines ne demandent aucun effort, alors que d’autres renforcent le dos, les bras, les fessiers et les jambes.
LES POSTURES RELAXANTES
Elles sont pratiquées en position allongée ou supportée, surtout en fin de séance pour détendre le corps et apaiser le mental.Il est recommandé de pratiquer le yoga chaque jour durant de courtes séances . Pour vous guider dans votre pratique de yoga de façon sécuritaire, YogaMonde vous offre des outils tels que des CD et DVD pour pratiquer à la maison.Pour plus d’informations, visitez notre boutique en ligne ou présentez-vous durant nos heures d’ouvertures à la réception du studio.
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Le yoga « c’est un état d’être, un état d’énergie et de conscience conjugués où nos capacités d’action et de réflexion s’unissent instantanément en un point d’équilibre ». Selon le degré de purification et d’énergie du pratiquant, l’état de yoga se situe à des échelons plus ou moins élevés et s’y maintient. Plus la tenue de l’état est longue, plus l’intégration de l’expérience et la transformation de soi est effective.
Or, nous devons constater que, dés la naissance, nous sommes dans un état de déséquilibre total. Notre corps, notre visage, notre souffle, notre être sensible, sensitif, notre mental, les différentes parties de notre être sont toutes plus ou moins déséquilibrées. C’est d’ailleurs grâce à ce déséquilibre que nous nous mettons en mouvement, poussés par nos peurs, nos désirs, nous avançons « cahin-caha ». Aucun être humain, aucun mammifère n’est équilibré. L’équilibre n’existe pas à l’état naturel. Il n’y a donc aucune chance de trouver l’état d’équilibre – si nous ne le provoquons pas nous-mêmes – et par conséquent, « d’être » en yoga. Certaines personnes ont eu accès à des niveaux de conscience modifiés ou « supérieurs » par des chocs physiques, émotifs. Parfois, au cours de maladies ou d’opérations chirurgicales, ou du fait de l’absorption de drogues, ces états ne sont que partiellement intégrés, voire pas du tout, et surtout, ils ne « tiennent » qu’un bref instant. Ils sont alors souvent plus déséquilibrant que bénéfiques.
En termes yogiques, le concept de l’équilibre s’exprime ainsi:
» c’est par l’union de Prana shakti et de Mana shakti que l’éveil d’Atma Shakti se produit. «
– Prana shakti située symboliquement dans le côté droit du corps, représente nos forces d’action. – Mana shakti située dans le côté gauche représente nos forces de réflexion, d’imagination, d’inspiration, etc…
Noter le fort déséquilibre entre ces deux « forces ». Lorsque celles-ci sont équilibrées, Atma Shakti s’éveille. C’est la force de l’âme et de la conscience qui s’exprime alors. Elle est située dans la colonne vertébrale. C’est la voie du milieu ou le chemin de traverse comme l’ont appelé certains. Le Yoga commence là. Auparavant, l’ego seul est à l’œuvre.
Les Techniques
Pour induire l’état de yoga, les techniques sont nombreuses et variées tant en Orient qu’en Occident. Elles peuvent convenir ainsi à tous les types d’individus.
Les systèmes principaux sont:
– le Hatha yoga qui nettoie et équilibre les corps physiques (c’est la seule activité, toutes disciplines confondues qui le fasse aussi complètement et parfaitement).
– le Bhakti yoga qui nettoie et équilibre le corps émotif.
– le Karma yoga qui équilibre l’action dans la vie. Plus complets et plus rapides car ils agissent sur la quasi totalité, voire la totalité de l’être
– le Raja yoga (le yoga de Patanjali),
– le Kundalini yoga,
– le Laya yoga,
– le Mantra yoga.
Cependant, il n’y a pas, à proprement parler, de yoga supérieur à d’autres. Il s’agit d’utiliser celui qui correspond le plus à nos capacités, à nos aspirations et à nos besoins du moment. C’est celui-là le meilleur. Comme nous sommes à multiples facettes, une synthèse personnelle sera opérée, ce qui est souhaitable, car si une seule des parties de l’être est touchée, elle pourrait oblitérer les autres, et du coup, rompre l’équilibre, donc l’état de yoga.
Le yoga est une « globalité » qui ne peut être comprise qu’à travers tous les aspects de la vie.
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Trikonasana peut être considérée comme la posture reine des postures debout.
Technique :
Prendre la posture de tadasana la montagne, point de départ de toutes les postures debout.
tadasana la montagne cours de yoga paris bastille
Ouvrir les jambes de la longueur d’une jambe, les deux jambes ouvertes sont pareilles à un triangle équilatéral.
Les pieds sont parallèles, les bras à l’horizontale dans l’alignement des épaules, les paumes ouvertes tournées vers le sol, les doigts en contact, le pouce légèrement ouvert.
Tourner le pied gauche légèrement vers l’intérieur ( plus ou moins 60° ) en faisant partir ce geste du centre de gravité du corps (3 travers de doigts sous le nombril ), tournez le pied droit vers l’extérieur avec cette même conscience. Pour dynamiser les jambes, monter les rotules sans bloquer l’articulation du genoux . Le talon droit se trouve dans l’alignement de l’arc du pied gauche.
Absorber le pli de l’aine. Au milieu se situe l’articulation de la hanche ( Dite coxo-fémorale ) étirer le bras droit loin sur le côté, et tout le corps.
Venir entourer la cheville avec la main. Étirer puissamment les deux bras dans l’alignement des épaules . Les deux flancs restent harmonieusement étirés.
Etirer la nuque en douceur, et tourner le visage vers le ciel. Regarder le pouce de la main levée, en faisant partir le regard de l’arrière de la tête.
fiche technique posturale Trikonasana la posture du triangle yoga paris bastille 75012
Laisser rayonner la posture depuis le cœur.
Support : un bloc en bois ou en liège peut être placé derrière le pied, L’avant du bloc se situe au niveau de la malléole externe. Ce support facilite l’ajustement de la posture.
Quitter la posture :
Contracter légèrement le périnée, et revenir sur une inspir en gardant bien l’étirement. Changer de côté.
Effets :
Cette posture donne de la stabilité et de la force. Elle conjugue la Verticale, l’Horizontale et l’oblique, directions fondatrices de toutes construction.
Elle nous aide à nous situer dans l’espace physique et relationnel.
Exercice :
S’entrainer à bouger les pieds et les jambes sans que la tête ne suive le mouvement, en restant centré.
Réflexions :
Dans trikonasana, on peut conscientiser la spirale dans chaque jambe. Donner l’information d’une rotation externe en haut de la cuisse et d’une rotation interne vers la malléole interne et même jusqu’à la racine du gros orteil.
Tous nos os sont spiroïdes.
Conscience de la musculature profonde : tout le long de la colonne vertébrale, il y a des petits muscles qui la protègent. Chez la plupart d’entre nous, cette musculature est sous-employée.Son activation dans Trikonasana est très importante. Cette activation s’obtient par l’étirement nuancé de l’axe vertébral. Pour que cet étirement puisse bien s’accomplir, cela demande un bon placement du bassin.
Un point sait tout :
Entre la 2°et la 3° vertèbre lombaire, au niveau de la taille, se trouve un des plus grands points d’acupuncture : la « porte de la vie éternelle ». Ming Men.
Dans la sagesse médicale chinoise, on appelle les tensions autour de cette zone « les écorces de l’ego ». La libération de ces tensions nous sera une aide pour retrouver notre identité profonde et de là, notre projet de vie.
En cette rentrée automnale, nous nous lançons dans un nouveau projet pour l’année qui vient : celui d’écrire un article sur chaque saison, non pas à partir de la saison proprement dite comme nous l’avons déjà fait sur ce site (le printemps, l’été, l’automne, l’hiver), mais autour d’une réflexion sur le mouvement énergétique propre à chaque saison.
Dans la tradition chinoise, chaque saison est associée à un type d’énergie particulière qu’il s’agit de suivre, et surtout de vivre, afin d’en puiser la force et nourrir ainsi son corps tout au long de l’année. C’est avant tout parce que nous ne suivons pas les cycles naturels des saisons que la santé se détériore et les maladies apparaissent. Telle est la règle sur laquelle se base toute la tradition chinoise.
Dans ces différents articles saisonniers, il s’agira donc à la fois de développer une réflexion sur chaque type d’énergie mais aussi d’y associer des recommandations pratiques simples qui vous permettrons de vivre pleinement ce mouvement énergétique propre à chaque saison.
L’automne, ou le mouvement d’intériorisation
Dans la Tradition Chinoise, les saisons, comme toute chose, peuvent se saisir au travers des notions de Yin et de Yang. Ainsi, l’Automne manifeste le déclin du Yang et la naissance du Yin. Mais le mouvement énergétique propre à l’Automne se saisit peut-être mieux encore par les caractéristiques Yang et Yin prises dans leur qualité dynamique : le Yang est expansif, centrifuge, une énergie qui va du centre vers l’extérieur, de l’individu vers le monde. Le Yin, à l’inverse, concentre et possède une dynamique centripète allant de l’extérieur vers le centre, du monde vers l’individu. Autrement dit, la saison automnale entamant la naissance du Yin consacre le mouvement de l’externe vers l’interne : c’est le mouvement d’intériorisation.
Ralentir, premier mouvement vers l’intériorisation
Comme nous le soulignions dans notre article sur l’été, considérer la période estivale comme une période de repos est particulièrement injustifié du point de vue énergétique. L’été est au contraire la saison qui nous pousse à être le plus actif ou active comme nous le montre nos envies de partir ou de sociabilité. L’automne sonne nécessairement la fin de cette phase de mouvement : il s’agit donc en premier lieu de ralentir, ou plus précisément d’accepter de ralentir.
Et cela n’est pas aisé car la rentrée du mois de septembre nous pousse au contraire à la mise en mouvement de nouveaux projets, de s’adapter à de nouvelles situations professionnelles ou autres. C’est sans doute cette contradiction entre la demande sociale et le tempo énergétique de la saison automnale qui explique en partie cette baisse de régime, ce manque d’énergie et cette fatigue lancinante. Tout se passe comme si nous devions, non seulement trouver l’énergie pour porter ces projets mais également contrecarrer la tendance au ralentissement que l’on ressent et perçoit dans la nature.
Sans doute, peu d’entre nous peuvent outrepasser les logiques sociales et ralentir toutes leurs activités au moment où tout le monde « rentre ». Nous pouvons cependant trouver des temps où consciemment nous cherchons à ralentir, à prendre notre temps, à s’accorder et à renouer avec le rythme naturel. La marche nous semble une voie privilégié pour ce faire. Non pas la marche active et volontaire des randonnées montagnardes de l’été. Non, plutôt une marche lente et réceptive dans les forêts ou les parcs qui sont magnifiques en cette saison.
Une marche où vous prenez le temps – ou plus précisément, vous laissez le temps vous imposer son rythme – une marche durant laquelle vous laissez les sensations (odeurs, couleurs, sensation de fraîcheur et d’humidité, la brise légère sur votre visage) vous affecter, vous nourrir en conscience. Réservez-vous un temps de marche durant les week-end. Vos Poumons, organes associés à l’Automne, se régaleront et se renforceront au contact de cet air pur et frais des forêts.
Une marche où vous laissez votre esprit lui aussi suivre son propre cours. L’automne, saison où traditionnellement l’on engrange et on comptabilise le foin et autres céréales en prévision de l’hiver à venir, est le temps des bilans, du retour sur investissement si l’on peut dire. La marche automnale tendra naturellement vers cet état d’esprit et vers ces pensées : qu’ai-je obtenu des efforts consentis, des projets mis en route au printemps ? Quelles leçons retenir de telle expérience passée ? Prenez le temps de faire advenir ces bilans lors de ces marches automnales et d’en accepter les leçons.
Le retour au corps : second mouvement vers l’intériorité
Nous avons vu que la naissance du Yin qui caractérise l’Automne peut être aussi vu comme le mouvement allant de l’extérieur vers l’interne, du monde vers l’individu. Ce mouvement intériorisation nous amène ainsi à un retour vers le corps de l’individu, vers notre corps. C’est sans doute la seconde étape qu’il faut entamer pour vivre cette saison automnale. Retourner vers son corps oui, mais comment ? Cela peut prendre plusieurs formes différentes. Les massages comme le Shiatsu, mais aussi sous ses autres formes, nous ramènent évidemment vers notre propre corps. Les auto-massages seront également les bienvenues, comme celui-ci : Petit Do-In du haut du dos.
Le toucher est le sens qu’il faut privilégier et développer en cette saison. Et ce n’est pas un hasard si la peau est considérée comme le troisième Poumon, qui, comme nous le soulignons plus haut, est l’organe rattaché à la saison automnale. Notre peau, là où s’exerce et se ressent le toucher, est la frontière qui définit notre enveloppe corporelle. La conscience de cette frontière par le toucher facilite cette corporéïté.
Nettoyer son corps est le second moyen qui permet de renouer avec la dimension corporelle de notre être. Nos conditions de vies (environnement urbain, alimentation, stress, gestion parfois difficiles des émotions, etc.) entraînent une pollution de notre organisme ; pollution dont il faut se débarrasser pour éviter un encrassage généralisé et un terrain propice à moyen et long terme aux maladies chroniques et autres cancers. Le corps possède ainsi des organes dont la fonction est de stocker ces déchets et pollution : les émonctoires. Les grands émonctoires du corps sont le Foie, les Poumons, le Gros Intestin , la peau et le Rein.
Nous avons vu comment les promenades renforceront les Poumons en cette saison. Par cela, elles favorisent leur capacité « émonctoire ». Énergétiquement, le Foie est au repos à l’automne, on préférera donc le nettoyer lorsqu’il se « réveillera » au tout début du printemps (début février). Le Gros Intestin est le second organe qui est lié, avec les Poumons à la saison automnale. C’est donc sur lui que nous pouvons aussi concentrer notre attention.
Le Dr Kousmine a montré comment le Gros Intestin est, avec le Foie, le lieu privilégié où se stockent les déchets de notre corps. L’hygiène intestinale, c’est-à-dire préserver un Gros Intestin propre, est ainsi un des piliers de sa méthode. Les lavements intestinaux, pratiques traditionnelles aujourd’hui oublié, sont ainsi bienvenues. Il s’agit de nettoyer par l’injection d’eau dans le colon, les dépôts qui se forment le long de l’intestin (principalement le Gros Intestin) qui créent un milieu pathogène et inflammatoire provoquant notamment douleurs du colon, selles irrégulières, gaz et plus généralement à l’encrassage généralisé du corps. Une fiche technique est téléchargeable ici pour plus d’informations.
Enfin, une autre manière de retrouver son corps est une attention particulière à son alimentation. En cette saison, il est bénéfique de consommer les légumes de saisons notamment de couleur blanche (la couleur associée en médecine chinoise à l’Autonome ) et de saveur piquante : le poireaux, toutes sortes de choux, le millet, la cannelle, le gingembre, ail, céleri, oignon, radis, piment, navet etc. En prévision de l’Hiver où votre corps refait ses réserves, vous pouvez consommer également davantage de légumineuses : pois, pois cassés, lentilles, haricots secs, pois chiche, les fèves, le haricot azuki, etc.
Le retour à soi : développer son intériorité
Troisième et dernière phase dans ce cheminement automnale pourrait s’intituler : développer son intériorité. C’est sans doute un travail qui suscite le plus de réticence ou d’interrogation pour une partie d’entre nous. Notre société en favorisant le mouvement, la vitesse, la vie professionnelle et familiale, l’intellect plus que le corps valorise ou sur-valorise même l’énergie Yang, Nous sommes construit dans cette culture portée vers le monde, tout ce qui est extérieur à nous, et bien peu nourrit à aller vers notre intérieur et à le connaître.
Cette difficulté à aller vers soi s’illustre à travers une question bien concrète : combien d’entre nous, hormis ceux et celles qui en font leur profession, connaissent la localisation de nos organe internes ? Le Foie est-il à gauche ou à droite ? A quoi sert-il ? Où s’arrête l’Intestin Grêle et où commence le Gros Intestin ? Bien sur, ce que nous appelons l’intériorité ne consiste pas à connaître la localisation de nos organes internes. Toutefois, ces simples questions nous indiquent l’état de nos connaissances sur ce qui constituent notre intérieur, même physique.
L’intériorité a parfois mauvaise presse car, dans notre société laïque, elle renvoie à la tradition religieuse comme étant liée à la prière ou alors comme étant opposée au principe moral du souci de l’autre : se tourner vers soi serait se détourner de l’autre, bref, une posture tendant vers l’égoïsme. C’est souvent la première réaction que j’entends lorsque j’évoque cette notion lors de mes séances de Shiatsu. Mais cette opposition n’a pas lieu d’être.
On peut plutôt définir l’Intériorité comme la capacité à être à l’écoute de sa vie intérieure, de ses besoins, de ses d’émotions, de ses intuitions et de ses aspirations profondes. C’est à être à l’écoute de sa voie intérieure, de sa conscience. C’est aussi, comme on le dit plus volontiers, prendre soin de son jardin secret.
Être à l’écoute requiert un premier pas souvent difficile : faire le silence en soi. Faire le silence face à nos pensées qui nous assaillent dès que l’on se pose. Car assurément, être à l’écoute de sa vie intérieure c’est d’abord réussir à se détourner du bavardage incessant de notre mental, à ces jugements sur tout et n’importe quoi souvent portés par la peur et l’inquiétude, à sa volonté d’organiser, de prévoir, de contrôler. Se détacher de ce verbiage mental pour descendre dans une zone plus basse, plus intérieure, dans son ventre, dans le Hara dirions-nous en suivant la tradition japonaise.
Et c’est le but premier des pratiques de méditation : prendre de la distance avec l’agitation mentale en focalisant son attention de manière bienveillante soit sur sa respiration ou sur ses sensations corporelles (son, couleur, toucher, etc.) pour que le silence s’installe peu à peu. Mais jamais pour très longtemps. Constatez, sans juger si cela est bien ou mal, qu’on est reparti dans ses pensées. Portez à nouveau son attention sur sa respiration, sur les sensations de son hara, ou à toutes autres sensations corporelles. Votre esprit repart ? Rien de plus naturel, ne vous focalisez pas dessus…Recommencez encore et toujours avec toujours plus de bienveillance envers vous… Vous finirez par sentir que vous observez vos pensées comme l’on regarde passer les nuages dans le ciel. Vous y êtes…L’agitation mentale s’éloigne, le silence advient… Ecoutez, savourez, toujours avec bienveillance…
Faire baisser l’agitation mentale pour atteindre des moments parfois furtifs de silence où l’écoute de soi devient possible, l’écoute de ce qui remonte du plus profond de soi, une écoute au travers de laquelle se forment des compréhensions de soi – mais aussi du monde extérieur-, de ses besoins véritables, sous un mode plus intuitif, plus profond, plus ancré, plus subtil, plus vrai en quelque sorte. Rentrer en contact avec son Etre intérieur comme le disent notamment les maître Zen Japonais.
Etre en lien avec son intériorité, c’est évidemment quelque chose qui s’apprend, se construit peu à peu. C’est une découverte insoupçonnée pour certains et certaines. Quelque chose avec lequel on apprend à cheminer, que l’on apprend à faire exister peu à peu au quotidien ou lors de pauses régulières où l’on « fait le point ». Accessoirement si l’on ose dire, c’est aussi une aide très précieuse pour lutter contre l’anxiété, la dépression, les émotions qui nous envahissent ou encore les états inflammatoires… Un temps où l’on prend rendez-vous avec soi-même, un temps où l’on prend soin de soi…
Il existe de multiples techniques de méditation. Voici une petite fiche technique simple pour vous y mettre : Conseils et techniques de base pour la méditation Vous pouvez également vous référer à une lecture abondante sur le sujet, notamment autour de la méditation de pleine conscience, issu du bouddhisme. En voici quelques unes que j’affectionne particulièrement: