Le mandala, symbole universel, signifie cercle ou centre sacré.
C’est une création plus ou moins symétrique élaborée autour d’un point central.
Le mandala peut être de forme simple ou complexe. Il peut être enrichi de formes géométriques diverses mais aussi de symboles, de figures, de graphismes etc.
Chaque mandala se doit en tout cas de représenter une idée de convergence et d’équilibre par rapport à un centre réel ou fictif.L’origine des mandalas reste indéterminée. La création d’un univers, c’est-à-dire le big bang, ne serait-il pas lui-même le point de départ d’un immense mandala cosmique ?
Le zodiaque et notre système solaire, lui aussi, pourrait être comparé à un grand mandala dont le soleil occupe le point central. Les formes concentriques des fleurs ainsi que les formes particulières des cristaux de neige en sont deux autres exemples.
Chaque atome de matière vivante avec ses nombreuses particules tourbillonnantes autour d’un noyau central en sont également une représentation.On trouve des mandalas dans toutes les cultures, dans toutes les civilisations et à toutes les époques. De très anciens lieux de culte, comme « Stonehenge » qui remonte au néolithique, ont été disposés selon les principes éternels du mandala. En occident, les vitraux de certaines églises et ceux des grandes cathédrales ont été conçus selon le principe géométrique des mandalas. Ces magnifiques rosaces lumineuses en sont, pour nous occidentaux, le plus merveilleux exemple. En orient ses formes sont plus innombrables encore mais c’est surtout le bouddhisme tibétain qui en a perpétué la tradition jusqu’à nos jours.
L’objectif principal des mandalas est certainement de nous amener à la réflexion, à la méditation et à la quête de notre centre divin mais il peut être utilisé aussi à d’autres fins, y compris des fins thérapeutiques, à l’instar de la chromothérapie ou de la musicothérapie…
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la Méditation
La méditation ne se mesure pas à l’aune du moi
S’il vous est arrivé de laisser de côté la pratique méditative pendant ces mois d’été, ne passez pas trop de temps à vous accabler de reproches. Reconsidérez plutôt avec sérieux ce propos de Karlfried Graf Dürckheim : « On sait que l’on est sur le chemin lorsqu’on ne peut plus s’en écarter ».En effet, chercher de bonnes raisons au fait que l’on a médité ou pas, c’est encore vouloir justifier cette pratique et l’enfermer dans des grilles de lecture définies par le moi.
La méditation ne se justifie pas, elle est sans usage, elle se présente sans référence et ne ressemble à aucune autre activité. Il n’y a pas à se dire : « C’est bien de pratiquer », « Je devrais pratiquer », ou encore : « J’aurais dû pratiquer ». Ces remarques ne font qu’introduire entre le moi et la pratique une relation de marchandage. Nul ne peut définir la méditation et nous ne pouvons nous définir par rapport à elle. En outre, la pratique ne s’aborde pas à petits pas (un pas en avant, trois pas en arrière), c’est un saut.
Afin de répondre à l’exigence du propos de K.G.Dürckheim, nous devons démontrer une confiance absolue dans l’action de s’asseoir, le dos droit, totalement immobile. Immersion sans retenue dans une pratique corporelle saisissante de simplicité et qui demeure inchangée depuis Bouddha. Expérience vierge de tout présupposé, à laquelle vous vous abandonnez chaque jour parce qu’elle est toujours neuve. La tenue juste, à elle seule, désorganise la pensée et ses stéréotypes.Quand nous regrettons de ne pas avoir suffisamment médité, nous soumettons notre pratique à « la surveillance du moi ». Si nous laissons dépendre notre assiduité d’une gratification du moi, nous perdons l’essence de la pratique.
Abandonnons marchandages et palabres inutiles; devenons simplement curieux de l’approfondissement de notre propre façon d’expérimenter. C’est cette curiosité qui devient alors invitation à la pratique, se soustrayant ainsi au contrôle du moi existentiel. La curiosité a quelque chose d’immédiat, elle ne nous engage pas dans le long terme, elle nous libère de cette idée d’une quête infinie. Elle nous introduit dans la méditation avec ce regard éveillé, totalement attentif à la manière dont nous sommes touchés par ce qui nous arrive. Personne n’est en mesure d’inciter quelqu’un à persévérer dans la pratique, il n’y a que la pratique pour expliquer la pratique et pour convaincre de pratiquer.
On ne peut pas « se forcer » à méditer et cependant il faut s’efforcer, jusqu’au point où l’on bascule dans cette évidence corporelle qu’est l’exercice méditatif. Là commence le chemin, parce que la foi en zazen (dont parle maître Hakuin) s’est suffisamment nourrie d’une pratique assidue. La foi ne peut se passer de la pratique, de même que la pratique ne peut se passer de la foi.
Négliger la pratique n’est pas un manquement par rapport au moi, puisqu’elle est sans usage pour le moi, mais par rapport à notre vraie nature, à ce qui nous fait être, un manquement quant à l’actualisation de ce que nous sommes au plus profond. Cela ne s’évalue pas en terme de regrets, de culpabilité.
Eric Baret
LES DIFFERENTS CORPS QUI NOUS CONSTITUENT
Ces 5 kosha qui nous enveloppent…
Nous sommes faits un peu comme des matriochkas, ces poupées russes qui s’emboitent les unes dans les autres sauf que nos « enveloppes » (en sanskrit : kosha) sont interdépendantes. Cela change tout…
Si le monde est qualifié d' »irréel » (cf. l’advaïta-vedanta), ce même monde, dans le relatif, existe bel et bien. Issue de l’absolu, la création s’est progressivement matérialisée, s’incarnant jusque dans les couches les plus denses de la matière. La manifestation[1] est donc présente partout, des niveaux les plus subtils aux niveaux les plus grossiers (terme non péjoratif). Les humains que nous sommes ne font pas exception à cette manifestation et, dès lors, possèdent en eux plusieurs plans (ou « niveaux ») d’existence de qualité variable. Pour être plus simple, nous pourrions dire que chaque être humain est composé de plusieurs « corps » qui s’emboitent les uns les autres et dont la nature est différente, allant du plus dense au plus impalpable.
La Taittiriya Upanishad[2], dans sa deuxième partie, décrit ce qui constitue l’homme, du plus matériel au plus spirituel et examine ces kosha, ces « emboitements », ces « enveloppes »[3]« entourant » l’âme individuelle (atman). Elle en distingue cinq, dont l’ensemble constitue chacun d’entre nous, un peu comme des poupées russes dont les parois incertaines communiquant entre elles, ne seraient pas des cloisons rigides mais des couches poreuses.
Ces « enveloppes » dérobent à notre perception l’identité de brahman (= le Divin, l’Absolu, le Soi). Pour « réaliser » que ce brahman (présent en nous et alors appelé atman[4]) est notre seule et véritable nature, il convient d’éliminer peu à peu tout ce qui fait écran à notre conscience et qui procède de l’illusion (mâya)[5] . Dès lors les « enveloppes » ne seront plus séparées les unes des autres : unifiées, elles nous apparaîtront comme apparences faussement multiples d’une seule vraie Réalité. Précisons que chacune d’elles est le support d’un niveau de conscience différent et d’un mode vibratoire particulier. Chacune se rattache à trois « corps » ou « formes » de plus en plus subtiles et constitue une transition entre la précédente et la suivante :
3 « corps » ou « formes » 5 kosha correspondant sthûla-sharîra (niveau corporel) Annamaya-kosha sûkshma-sharira oulinga-sharîra (niveau subtil) Prânamaya-koshaManomaya-kosha Vijnânamaya-kosha
kârana-sharîra (niveau causal) Ânandamaya-kosha Examinons les caractéristiques de chacune de ces enveloppes, de la plus superficielle à la plus intérieure :
Annamaya-kosha, l’enveloppe de nourriture, le corps physique.
» [De la nourriture naquit] l’homme. Cet homme, tel que nous le connaissons, est véritablement un produit de l’essence de cette nourriture. » (II,1,1)
Il s’agit là de l’enveloppe corporelle physique, dense, mesurable, constituée des éléments qu’on trouve également dans la nature.
Prânamaya-kosha, le corps énergétique, à l’intérieur du précédent.
« … différent de ce soi qui consiste en l’essence de la nourriture, bien que situé à l’intérieur de la gaine de celui-ci, se trouve un autre soi intérieur qui, lui, est fait de souffle, d’énergie vitale. » (II, 2, 1)
Ce revêtement est en lien avec le corps physique. C’est la gaine de la force vitale provenant du souffle vital (prâna) qui circule dans les nadi, l’énergie qui meut le corps, pousse à agir. En constante résonnance avec les énergies émanant de l’environnement immédiat (personnes, lieux, objets…), le corps prânique protège le corps physique en lui transmettant l’énergie dont il a besoin pour bien fonctionner. Tout ce que nous appelons « vivant », les plantes et les animaux possèdent ce revêtement.
Manomaya-kosha, l’enveloppe mentale.
« … différente de ce soi qui consiste en l’essence de l’énergie vitale, bien que situé à l’intérieur de la gaine de celui-ci, se trouve un autre soi intérieur qui, lui, est fait de conscience, de matière mentale, manas… » (II, 3, 1)
Ce « lieu » est celui des émotions, des sentiments (toujours contradictoires : j’aime – je n’aime pas), des mémoires (chitta) qui agissent sur les sens. Agités par les peurs, le doute et les désirs, ce que nous percevons à ce niveau est faussé car très subjectif. Plus ce champ relationnel sera équilibré, plus les vibrations émises sont bien reçues par autrui et donc apaisantes. A contrario, si nous sommes gonflés de colères plus ou moins refoulées, les autres s’éloignent de notre champ énergétique.
Vijnânamaya-kosha, l’enveloppe d’intelligence, de connaissance supérieure.
« … différent de ce soi qui consiste en l’essence de la matière mentale, bien que situé à l’intérieur de la gaine de celui-ci, se trouve un autre soi intérieur qui, lui, est fait d’intellect, de connaissance valide, vijnâna. » (II, 4, 1)
Reflet de l’Intelligence absolue (chit), capable de discriminer le vrai du faux par une prise de conscience supérieure ou par l’intuition, cette enveloppe renferme ahamkara (principe d’individuation) et buddhi (intelligence supérieure, faculté permettant l’éveil). Si l’ego manipule le mental pour satisfaire ses besoins, buddhi transcende ce même mental et permet le discernement. C’est le premier pas vers l’éveil (donc la fin de la tyrannie de l’ego), la découverte du vrai Moi et de son identité avec le Soi suprême. L’intensification de ce champ vibratoire est ouverture au monde suprasensible : elle transforme le sujet et ceux qui l’entourent.
Ânandamaya-kosha, l’enveloppe de félicité.
« … différent de ce soi qui consiste en l’essence de l’intellect, bien que situé à l’intérieur de la gaine de celui-ci, se trouve un autre soi intérieur qui, lui, est fait de félicité, ânanda. » (II,5,1)
A ce niveau, nous accédons au corps de béatitude, supérieur à tous les conditionnements. Le sujet se sent alors partie intégrante et non séparée de la création. Il acquiert une qualité d’être qui lui permet de guider les autres et de les inciter à abandonner leurs limitations égocentriques. Proche du Divin, non affecté, il reste néanmoins contenu dans la manifestation formelle : le sage qui veut atteindre la Libération doit renoncer à ce corps de félicité – et au désir même de franchir ce dernier seuil…
————–
La lumière du Soi, même si nous ne la percevons pas, est présente dans ces cinq gaines et non seulement dans la dernière. Insistons sur le fait qu’elles ne sont pas étanches et communiquent en s’interpénétrant. Leurs vibrations, de fréquences plus ou moins subtiles, peuvent entrer en harmonie. C’est ainsi qu’une sensation purement physique peut vibrer à d’autres niveaux et nous amener au seuil d’une « enveloppe » moins « grossière » que celle du corps matériel, car – nous l’avons déjà dit – ces enveloppes sont aussi des « niveaux de conscience ». Dès lors, il est patent que, par elles, nous sommes aussi mis en relation avec les enveloppes des êtres qui nous entourent et avec qui nous communiquons à des niveaux différents, de manière plus ou moins consciente.
Et en pratique ?
L’atman est comme englué dans ces fourreaux par les identifications qui me font croire que je « suis » ce que j' »ai »… C’est ainsi que, sans cesse, non seulement dans ce que je dis mais ce que je sens, je m’identifie…
– … à mon corps, à son bien-être, à sa souffrance, à ses apparences (« Je suis gros, bronzé, laid… »).Annamaya-kosha me retient prisonnier.
– … à l’agitation incessante ou à la passivité qui me caractérisent, à l’énergie qui m’anime (ou non), à mes sensations sans cesse variables (« Je suis affamé », « Je suis en forme »…) Prânamaya-kosha me retient prisonnier.
– … aux sentiments fluctuants (« Je suis enthousiaste, déprimé, impatient »…), aux émotions perturbantes, aux désirs incessants : acheter une maison, séduire ma voisine… Manomaya-koshame retient prisonnier. Tant que mon mental n’arrive pas à faire silence, tant que les souvenirs remontent en moi – y compris, bien sûr, les pulsions inconscientes, tant que cette machine à produire de l’émotion, des regrets et des projets fonctionne, je lui suis soumis. Je suis constamment en réaction (alors que je me crois dans l' »action »)
Et puis je m’approche de Vijnânamaya-kosha qui m’aide à percevoir ces trois prisons et à me libérer de leur pouvoir… Si j’ai vraiment accédé à ce niveau, je peux faire cesser les « fluctuations du mental » (donc le cours des pensées) ; je ne m’identifie plus aux émotions, aux peurs. Je deviens témoin : j’observe ce qui se passe en moi sans en être affecté. Je vois enfin ce qui « est » et non ce que je projette… Certes, j’aurai aussi à me libérer de cette enveloppe et de la suivante, la plus subtile, mais en attendant, avoir rejeté les trois premières constitue déjà un immense progrès !
Si j’arrive à me désidentifier, à me « désengager » (A. Desjardins) de l’ensemble, si je ne me limite plus à « être mon corps », à « être mon mental », mon regard traverse ces enveloppes et accède au cœur où brille la Lumière que rien ne fait plus jamais vaciller. C’est la fin des illusions et l’accession à la vérité concernant mon identité : atman – brahman.
L’individu qui « pénètre » la dernière enveloppe connaît le samâhdi, état de conscience supérieur, source d’une béatitude indescriptible. Sans parler de cet état somme toutes assez peu fréquent (que l’on peut cependant avoir expérimenté très fugacement, de façon totalement inattendue), qui n’a pas le souvenir de la joie hors norme éprouvée devant une œuvre d’art, picturale, musicale ou autre ? ou devant un coucher de soleil, un ciel étoilé, etc. ? C’est l’être entier qui est alors submergé et non seulement telle ou telle zone précise de l’être… Il convient donc de se faire attentif à certains signes qui nous aident à nous repérer sur le chemin, à pressentir ce que peut êtrel’atman et sa plénitude…
Que faire alors ?
Ce parcours (très théorique pour l’instant) que nous achevons dans ces dernières lignes peut aboutir à une question : que faire – ou comment faire ? Toutes les traditions offrent des « techniques » et le yoga en particulier. Les postures de yoga vont agir sur le corps physique, les techniques respiratoires sur le corps prânique ; pratiquer le prânâyâma, c’est pouvoir intervenir sur ses émotions (niveau de manomaya-kosha), se libérer peu à peu du petit moi étriqué – et ainsi de suite… Observation de soi, concentration, méditation purifient les corps subtils : les outils sont tous à notre portée ! N’oublions pas que, ces enveloppes étant reliées, travailler à mettre plus d’harmonie dans le corps, c’est aussi travailler à mettre plus d’harmonie dans le mental et à tous les autres niveaux. Tous les exercices en lien avec le yoga (âsanas, prânâyâma, mudras, bandhas) visent à cette « purification ». Mais il convient de développer parallèlement une qualité de conscience toujours plus affinée, plus globale, dégagée des impressions passées, des empreintes psychiques perturbantes, de l’ego et de ses exigences incessantes (y compris des progrès qu’il considère comme un juste retour des efforts accomplis). Il convient avant tout d’observer, autant et aussi souvent qu’on le peut, ce qui se passe en nous, sur les plans physique (sensations corporelles), prânique (respiration), mental (émotions). Observer sans juger, sans refuser. Fixer son attention sans se crisper, sans viser un quelconque dépassement. C’est simple mais nous n’y sommes pas habitués…
Au néophyte choisissant de faire confiance à ses facultés « naturelles » – donc bien souvent à ses ressources de pure volonté – nous formulerons une mise en garde : pour dépasser nos limites (physiques, énergétiques, mentales…) il convient d’abord de les accepter. On est libre de ce qu’on accepte, prisonniersde ce qu’on refuse. Refuser les limitations de son corps (trop raide, pas assez beau, etc.), de son mental (paresseux, etc.), c’est se crisper, rendre les kosha hermétiques, empêcher la circulation d’énergie entre eux. En revanche, accepter son corps et ses limitations, physiques mais aussi mentales, permet d’entrer dans un état de détente, donc d’accéder au deuxième fourreau (prânamaya-kosha), lié au corps subtil.
Unifier le corps, le cœur et la tête, cela peut nous mener, sinon vers la Libération, en tout cas vers l’exercice de cette liberté rare à laquelle chacun de nous peut prétendre sans être exagérément optimiste.
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Corps et Souffle
Notre corps, notre souffle.
Notre façon de respirer détient le pouvoir de nous ouvrir ou de nous fermer, non seulement à notre capacité de guérison, mais aussi à notre potentiel psychologique et spirituel.
Notre respiration naturelle est un reflexe, incontrôlé…
Elle est superficielle et donc insuffisante pour que nos poumons soient nourris et notre sang renouvelé.
Notre équilibre global, notre santé est liée à cet échange intracellulaire qualitatif sans lequel l’organisme s’asphyxie, et se pollue……
Une mauvaise respiration affaiblit et désorganise le fonctionnement de quasiment tous nos organes ; sachant que plus de 70% des déchets sont éliminés par les poumons.
Une accélération du rythme cardiaque, de l’oppression, une hernie hiatale, de l’aérophagie, un déséquilibre acido-basique, de la spasmophilie, des maux de tête, de la fatigue chronique, la dépression nerveuse, les insomnies, les problèmes de digestion et d’élimination, et la prise de graisse abdominale en sont les effets négatifs.
Le diaphragme, ce grand muscle inspirateur par excellence est impair et asymétrique, il comprend 2 parties.
L’une musculaire et périphérique, grâce à laquelle il s’insère sur le pourtour du thorax, accroché aux basses cotes et aux vertèbres lombaires…
L’autre partie est tendineuse et centrale, on l’appelle le centre phrénique, il est lui en relation direct avec le plexus solaire, siège des nos émotions/sentiments…
Le diaphragme est le muscle le plus important pour notre état de santé, il forme un plancher pour le thorax, il agit comme un piston entre thorax et abdomen.
Les poumons sont posés sur lui, et le cœur est posé sur le centre phrénique enveloppé par le péricarde, qui adhère au diaphragme. C’est dire le lien étroit, intime qui existe entre eux.
Au-delà d’être le muscle inspirateur, il fait également office de sphincter entre l’œsophage et l’estomac. Il intervient dans la statique. Il a une fonction de phonation. Il nous fait donc respirer, parler, chanter, avancer…
C’est très souvent le stress et surtout nos vécus émotionnels traumatisants qui le bloquent… car :
TOUT CE QUI N’EST PAS EXPRIME S’IMPRIME !!
Un traumatisme est toujours enregistré au niveau cérébral et organique !!, On ne peut séparer les deux.
Chaque organe est en lien avec une émotion, lorsqu’elle est positive, le tissu est détendu, lorsqu’elle est négative, il est tendu et il y a compression.
C’est cette tension qui contracte anormalement le diaphragme, entraînant le blocage du plexus solaire, ce réseau de nerfs, ce centre d’énergie que seuls les muscles sont capables de dénouer. Boule à la gorge et nœud à l’estomac en sont un exemple parlant !!
Pour résoudre tous ces désordres, le Yoga propose de se reconnecter avec la physiologie de la respiration, qui est en lien avec le système nerveux autonome, le système nerveux central et le symbolisme du corps. La pratique de la respiration consciente prend appui sur l’intériorité, le ressenti, en lien avec le système énergétique subtil par le biais des méridiens (les nadis du Yoga). Elle permet également d’accéder à la conscience cellulaire.
Le retour à une respiration complète et guérisseuse demande patience et persévérance comme toute avancée sur le chemin du Yoga.
En libérant le diaphragme, le péricarde, cette enveloppe protectrice du cœur qui absorbe les chocs émotionnels, lui aussi se libère. Ainsi, vous vous reconnectez à votre lumière intérieure et à votre force de vie.
Sur le plan énergétique, l’équilibre est rétabli grâce à cette ré-information positive reçue par le cerveau. Le diaphragme retrouve son amplitude naturelle, les poumons retrouvent leur élasticité, tout l’organisme se rééquilibre en profondeur et vous redonne une sensation de légèreté, d’espace, d’unité et de paix intérieure…
http://yogaequilibre.e-monsite.com/
Séance de Yoga
https://youtu.be/TTtRGCNi1iM
Notre ventre – 2 eme cerveau
http://dai.ly/x1jp95s
La porte du corps interieur
https://youtu.be/eyIJZ7mxTQw
LES OUTILS DU TANTRA: MANTRAS, YANTRAS ET MANDALAS
Le Tantra permet d’exprimer sa dévotion sous la forme de rituels qui utilisent les trois outils de base que sont les mantras, les yantras et les mandalas. Ces rituels ne sont pas basés sur la superstition ou sur une foi aveugle. Ils ont été mis au point de manière scientifique, systématique et pratique pour diriger le processus entier de la vie vers la transcendance.
A l’origine, toutes les religions utilisaient ces méthodes. Aujourd’hui, nous avons perdu de vue le but de ces rituels dévotionnels et ils ne sont plus en général, que des gestes automatiques et des actions dont le sens n’est pas compris par celui qui les pratique. Lorsque cela se produit, aucun bénéfice n’est retiré de la pratique du rituel.
L’esprit scientifique moderne considère les rites et les rituels essentiellement comme des superstitions car la dévotion n’a pas sa place dans la pensée scientifique moderne. Pourtant, le Tantra utilise les rituels de façon systématique et consciente pour rentrer en contact avec les choses que la science ne peut atteindre même avec ses instruments les plus délicats et les plus perfectionnés.
Les rites du Tantra sont utilisés pour accorder les différents niveaux de notre être qui sont en dehors de notre perception normale. Ils utilisent les mantras, les yantras, les mudras et toutes les actions qui rendent le mental calme, réceptif et concentré. Ils conduisent à l’expérience de la méditation qui transforme notre compréhension et notre relation avec la vie, avec nous-même et avec les autres.
Le Tantra a pour but de transformer tout acte de la vie en un rituel de sorte que tout individu réalise chaque action et chaque pensée avec un sentiment de dévotion et une conscience éveillée.
Le fait de se laver, de s’habiller, de s’asseoir pour accomplir un rituel, d’offrir différents sacrifices symboliques, l’union de l’homme et de la femme, tous les stades de développement depuis la conception, la naissance, le mariage jusqu’à la mort sont transformés en un rituel.
Il s’agit de rester conscient en permanence de ses actes et de ses pensées, qu’il s’agisse d’une cérémonie ou d’une tâche quotidienne. Chaque acte doit être accompli avec une totale attention, pas de façon mécanique ou inconsciente et cette concentration nous prépare éventuellement à la méditation. Ainsi, le rituel tantrique n’est pas confiné dans les temples. Il est accompli dès l’instant où nous sortons du lit le matin jusqu’au moment où nous y retournons le soir.Mantras
Avec les yantras et les mandalas, les mantras constituent l’aspect le plus important du Tantra, son essence. Ils sont presque toujours utilisés ensemble pour former des combinaisons puissantes. Le mantra est le véhicule de la conscience alors que les yantras, les mandalas ou les devatas sont la forme de la conscience. Cela s’applique aussi à toute chose autour de nous : la forme est l’expression et le mantra est le véhicule de l’expression.
Le mantra est le lien direct avec la conscience.
Le monde que nous connaissons est matérialisé et prend forme à travers le mantra, à travers le son avec tous ses niveaux et ses degrés de subtilité. Le mantra issu du substratum de Shiva est un moyen de retracer le chemin jusqu’à la source et de nous immerger à nouveau dans la conscience.
L’être intérieur propre à chacun est constamment en contact avec quelque chose de bien plus grand que les limitations de notre individualité mais nous n’en avons pas spontanément conscience. Le mantra installe un état de résonance entre un individu et les profondeurs de son être. C’est un outil pour rentrer en harmonie avec les forces cosmiques intérieures.Yantras
Un yantra est une forme spécifique ou un mandala composé de formes et de figures géométriques. C’est une forme très puissante de mandala et une concentration puissante sur un yantra peut conduire à la réalisation de notre nature supérieure. Le mot yantra veut dire instrument.
C’est en effet, un outil pour nous accorder avec la conscience et induire des états de méditation.Mandalas
Un mandala est un point de concentration pour les forces cosmiques.
Au cours des rituels tantriques, le mandala devient le centre symbolique de l’univers.
Sa construction est un rite en lui-même. Tout dans le monde manifesté est par essence un mandala. Chacun d’entre nous et chacune de nos pensées forme un mandala. Tout objet est un point de concentration de la conscience. Ainsi, une concentration profonde sur quelque objet que ce soit peut nous amener à la réalisation de cette conscience.
Pour cette raison, la dévotion, bhakti est une part importante des pratiques de méditations tantriques car elle renforce encore le pouvoir de concentration qui devient plus perçant lorsqu’il est porté par des émotions d’amour et de révérence.http://www.bijayogashram.net/
Yama et Niyama : L’éthique
Yama et Niyama sont les deux premières parties constituantes du Yoga et doivent permettre la fondation morale adéquate à l’entraînement du Yoga. Le fait même qu’ils soient cités en premier montre leur caractère fondamental. Avant de traiter des qualités morales et du mode de vie général impliqués dans Yama-Niyama, il est nécessaire d’expliciter certains points sur le rôle de la moralité dans la vie du Yogi.
Le principal objet de ce code éthique rigoureux est d’éliminer complètement tous les troubles mentaux et émotionnels qui caractérisent la vie d’un être humain ordinaire. Quiconque est familiarisé avec le fonctionnement du mental humain ne devrait pas trouver difficile de comprendre qu’aucune libération des troubles émotionnels et mentaux n’est possible tant que les tendances traitées en Yama-Niyama n’ont pas été déracinées, ou du moins maîtrisées à un degré suffisant. La haine, la malhonnêteté, la tromperie, la sensualité, le désir de posséder sont certains des vices habituels et bien enracinés en nous, et tant que l’être humain est sujet à ces vices, dans leurs formes grossières ou subtiles, son mental restera la proie de troubles émotionnels, violents ou à peine perceptibles, qui trouvent tous leur source ultime dans ces vices. Et tant que ces troubles continuent d’affecter le mental, il est inutile d’entreprendre une pratique plus avancée du Yoga.
Les Yamas constituent un code de conduite dont l’expression est horizontale. Elles traitent de nos relations avec les autres et sont résumées et contenues dans la premières d’entre elle: Ahimsa, la non-violence.
Les cinq Yamas sont:
Ahimsa = la non violence
Satya = la vérité
Asteya = l’abstention au vol
Brahmacarya = la continence
Aparigraha = l’abstention à l’avarice
Les pratiques incluses dans Yama sont, de façon générale, éthiques et restrictives, tandis que celles de Niyama sont disciplinaires et constructives. Le premier vise à poser la fondation éthique de la vie yoguique et le dernier à organiser la vie du Sadhaka (chercheur) dans la dure discipline du Yoga qui doit suivre. Cette différence dans le but général de Yama et de Niyama implique une différence correspondante dans la nature des pratiques elles-mêmes. Dans l’observance du Grand Vœu rattachée à Yama, le Sadhaka n’est pas requis de faire quoi que ce soit. Jour après jour, on lui demande de réagir aux évènements et incidents de sa vie d’une manière bien définie, mais le nombre et le caractère des occasions qui se présenteront dans sa vie, requérant l’exercice des cinq vertus (les cinq commandements), dépendra naturellement des circonstances. Si, par exemple, il s’en va vivre comme ascète dans la jungle, il n’aura guère d’occasion de mettre ces vertus (les commandements) en pratique. Le Grand Vœu le liera toujours mais restera inopérant faute d’occasion de le pratiquer.
Il n’en est pas de même dans le cas de Niyama qui implique des pratiques régulières, jour après jour, quelles que soient les circonstances dans lesquelles le Sadhaka est placé. Il faut encore savoir qu’il n’est pas sage de vouloir commencer la véritable pratique du Raja-Yoga si Yama et Niyama n’ont pas été instaurés en tant que facteurs déterminants de la vie quotidienne du disciple. C’est la méconnaissance de ce fait qui crée en Occident tant de trouble parmi les étudiants en Yoga.
Les Niyamas sont:
Saucha = la pureté (relié au corps physique et énergétique)
Santosha = le contentement (relié au corps émotionnel)
Tapas = l’austérité (relié au principe de volonté)
Svdhyaya = l’étude (relié au corps mental)
Isvara pranidhana = l’abandon au divin (relié à notre être profond)
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