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Méditation
Quand le pouvoir de la pensée l’emporte sur les médicaments
Après des années de travail dans un cadre médical traditionnel et pendant le traitement de sa propre santé défaillante, le Dr Lissa Rankin a découvert la véritable puissance d’une vision optimiste sur la capacité du corps à se guérir.
N’importe qui peut se soigner et même aider les autres majoritairement, voire exclusivement, par des moyens psychologiques.
Lissa Rankin propose des preuves scientifiques et des réponses pratiques pour modifier nos pensées et provoquer l’auto-guérison.
Honorer notre singularité
Elle tombe sans discontinuer depuis ce matin, habillant chaque brin d’herbe, chaque buisson, chaque branche d’un velours laiteux.
C’est beau.
Tellement beau.
Et me revient en tête cette idée, lue je ne sais où, partagée par beaucoup : chaque flocon de neige, dit-on, est différent des autres. Chacune de ces minuscules rosettes blanches porte sa propre marque, trace sa forme unique et éphémère au sein de la multitude immaculée…
L’Ayurveda enseigne qu’il en est ainsi des êtres humains : chacun a sa propre constitution, distincte, originale, originelle.
Chacun de nous est une galaxie, avec ses rythmes, ses lois, son fonctionnement, son mystère.
Pouvons nous alors accueillir notre singularité, honorer notre différence, loin des diktats de la mode, de la société, ou du Saint Esprit et des règles toutes faites ?
Quand bien même ce serait celles de l’Ayurveda !
Pouvons nous humblement, tranquillement partir à la découverte de qui nous sommes, de ce qui nous convient, que ce soit en matière de mode de vie, de nourriture, de liens, …?
Substituer l’exploration aux injonctions, le tâtonnement aux figures imposées ?
Pouvons nous explorer et honorer la beauté de notre flocon de neige individuel ? et l’offrir alors simplement aux autres et à la Vie ?
Que 2016 nous permette de danser ensemble, comme tourbillonnent les flocons sur la montagne, créant une harmonie vivante et lumineuse, en perpétuel changement.
Bonne année à tous
http://www.ayurveda-france.org/
L’Inde spirituelle
Swami SIVANANDA Saraswati Maharaj
Kuppuswamy (son nom de naissance) naît le jeudi 8 septembre 1887 à Pattamadai, un petit village le long de la rivière Tamraparani en Inde du sud.
Il est le dernier et le troisième enfant de la famille brahmane orthodoxe. Son père, percepteur des postes était un grand » Shiva Bhakta » (adorateur de Shiva) et sa mère était respectueuse de Dieu.
Kuppuswamy est très intelligent, dès son enfance il montre des signes de renonciation et d’amour pour ses semblables : il plaint les pauvres, nourrit les affamés, oblige son père à nourrir les indigents…souvent il partage les sucreries que lui donne sa mère avec les animaux qu’il croise sur sa route.
Il aime aussi fleurir le Siva Puja (Puja : cérémonie rituelle en l’honneur d’une divinité) de son père et il est impatient de rejoindre ses parents deux fois par jour pour faire des dévotions.
Kuppuswamy garde pourtant toujours un esprit large, sans préjugés.
A l’école supérieure, il est toujours le premier et gagne tous le prix, sa voix est douce et sa mémoire étonnante.
Pendant ses années de collège, il prend part aux débats et drames et en 1905 il joue le rôle d’Héléna dans une pièce de Shakespeare.
Puis, il fréquente l’école de médecine à Tanjore. Il est très assidu et dès la première année il a plus de connaissance que certains étudiants de terminale.
Il termine les cours et reçoit le titre de médecin.
Il pratique à Tiruchi et commence alors un journal médical » The Ambrosia » qu’il distribue souvent gratuitement.
- Docteur à Malaya (Malaisie)
Peu après la mort de son père, un appel arrive de Malaya, comme il a l’esprit d’aventure il prend le bateau pour Singapour. A son débarquement, il rencontre le Dr Iyengar (yogi) qui lui donne une lettre d’introduction pour se présenter auprès d’autres personnes. Et il se retrouve directeur d’un hôpital à Seremban.
Kuppuswamy travaille beaucoup, il est gentil, humoristique, spirituel et doux.
Des cas sans espoir viennent le voir et la réussite est souvent au rendez-vous. Chacun déclare qu’il possède un don spécial de Dieu pour ses guérisons spectaculaires. Dans ses visites privées, Kuppuswamy fréquente les pauvres et ne leur demande rien, au contraire il leur donne de l’argent.
Malgré sa vie très occupée, il sert les Sadhus (Bon, saint) , les Sannyasins (celui qui a renoncé au monde, ascète) et les mendiants. Il se charge des mariages, fêtes et autres réunions sociales.
Un jour, le docteur soigne un sannyasin qui lui donne un livre : » Jiva Brahma Aikyam » de Sri Swami Satchidananda, cette lecture éveille la spiritualité latente en lui. Il commence alors à étudier les livres de Swami Rama Tirtha, Swami Vivekananda, Sankara, L’Imitation du Christ, la Bible et la littérature des société théosophique. Le sadhu lui prodigua aussi l’instruction sur le yoga et le Vedanta. A partir de ce jour, la vie du docteur change et progressivement, il devient plus introspectif, réfléchit sans cesse aux questions de la vie…et sent le besoin de soigner les gens à un niveau plus profond, ne soignant pas uniquement le corps physique, mais il les aide à trouver un remède pour toutes les souffrances.
Il est très régulier dans ses adorations journalières, prière et yoga asanas (postures).
L’étude des écritures sacrées comme la Baghavad Gita, le Mahabharata, le Ramayana est faite avec grande dévotion.
Parfois il anime Nandan Charitam et chante Bhajans (poèmes mis en musique et chantés avec amour et dévotion ; les Bhajans glorifient Dieu dans tous ses aspects, qualités, manifestations, c’est l’amour et la dévotion qui sont invoqués pour Lui) et Kirtans (chants du nom de Dieu avec la sensation de l’amour divin)
Il pratique Anahat Laya Yoga (Anahat = sons mystiques que les yogis entendent Laya yoga : yoga visant à la dissolution du mental) et Swara Sadhana (pratique d’une discipline spirituelle).
( Le docteur aime les vêtements de haut standing, les collections d’articles curieux et drôles, les bijoux…parfois, il achète différentes sortes de bagues et colliers et les porte tous en même temps. Il porte parfois dix bagues sur dix doigts.)
Mais rien ne peut tenter le docteur, son âme est pure comme la neige de l’Himalaya. Son immense philanthropie et esprit de service et de renonciation l’endurcissait. Les gens l’appelaient gentiment » cœur et amour » .
- Renonciation :
Au fil des jours, le docteur souhaite renoncer au monde. Son cœur était purifié par le service d’amour et à la fin, lui qui avait une pratique lucrative, renonce au monde en 1923 pour retourner en Inde. Empli d’un désir immense pour une croissance spirituelle et la lumière il part à la recherche de son guru.
En Inde, il laisse ses affaires chez un ami et commença son pèlerinage. A Benares, il a une vision (Darshan) de Lord Visvanath, et il visite les temples.
A Dhalai, un village sur la rive de Chandrabaga, il rencontre un receveur des postes et vit avec lui comme son cuisinier. C’est le receveur qui suggère au docteur de s’installer à Rishikesh ( » séjour ou demeure des sages « ) lorsque celui-ci désira un endroit de méditation solitaire.
Le docteur arrive à Rishikesh le 8 mai 1924, le 1er juin, sa sainteté Sri Swami Visvananda Saraswati vint. Le docteur vit le gourou dans le moine et le moine vit un chala (disciple) dans le docteur. Après un bref échange de mots, le docteur fut initié à l’ordre de Sannyas (vœu de renonciation de moine) par Visvananda qui l’appele docteur Swami Sivananda Saraswati et le docteur commence le Sadhana (discipline spirituelle) pendant les dix années suivantes.
- SADHANA
Sivananda s’habille lui-même, mange pour vivre et vit pour servir l’humanité. Une petite hutte délabrée et infestée de scorpions le protège de la pluie et du soleil. Il fait des tapas (austérités), observe le silence et jeûne. Il reste plus de 12 heures en méditations quotidiennes et ne néglige pas ses services aux malades.
Il visite les huttes des saddhus avec des médicaments, il les sert, lave leurs jambes. Il mendie en leur nom et les nourrit lorsqu’ils sont malades. Il apporte de l’eau du Gange et nettoie leur kuttir (hutte). Si nécessaire, il veille pendant la nuit au côté des malades, il porte les personnes malades sur son dos à l’hôpital. Avec le peu d’argent qu’il a, Sivananda ouvre un dispensaire de charité à Lakshmanjula en 1927.
Il sert les pèlerins et voit Narayana (Vishnu) en eux.
Swamiji pratique les différents yogas et étudie les écritures. Après des années de Sadhana intense et ininterrompu il trouve la béatitude de Nirvikalpa Samadhi (samadhi suprême, immuable et exempt de toute différenciation, le samadhi étant l’état d’union avec le dieu personnel ou d’Absorption dans l’Absolu). Il était arrivé au terme de son voyage spirituel.
Dans un petit calepin, il inscrit certaines auto-instructions telles que :
- Cessez de prendre du sel, du sucre, des épices, des chutneys, du tamarin
- Servez les Bhangis, les vagabons, les inférieurs, lavez les vêtements des sadhus
- Ne prenez pas de revanche, ne résistez pas au mal, transformez le mal en bien, supportez les insultes et les injures
- Oubliez directement chaque injure faite, ne les gardez jamais dans votre cœur, elles font naître la haine.
- Pratiquez l’amitié, la compassion, la gratitude, l’amour, le pardon
- Développez de bonnes manières : la politesse, la courtoisie, le bon maintien, la noblesse, la gentillesse, la douceur.
- Ne soyez jamais brutal ou cruel, il n’y a rien à haïr sur terre. La haine est l’ignorance.
- Tout mépris des choses ou des êtres doit se transformer en amour.
Swamiji voyage dans toute l’Inde, pendant sa vie de moine errant. Il visite des endroits de pèlerinages importants dans le sud. Il dirige Sankirtan ( ensemble de personne qui chantent le nom de dieu avec amour et dévotion) et fait des conférences. Il visite l’ashram d’Aurobindo et rencontre Maharishi Suddhananda Bharati. A l’Ashram Ramana, il reçoit le Darshan (vision) de Sri Ramana Maharishi. Swamiji part en voyage à Kailas Manasarovar et Badri.
Après son pèlerinage il retourne à Rishikesh ;
En 1936 il commence son ashram (groupe de disciple autour d’un maître ; ermitage, monastère) sur la rive du Gange. Il trouve un vieux Kuttir (hutte), ravagé et insalubre qui ressemble à une étable abandonnée. Il le nettoie et l’occupe. Puis, le nombre de disciple venu le voir augmentant, il fallut agrandir, ils trouvèrent d’autres étables vides mais très sales…
La société grandit et devint le quartier général de l’Organisation mondialement connue qui a de nombreuses branches dans le pays et à l’étranger.
Il y eut le registre de la Divine Life Society comme trust en 1936 avec les objectifs de dissémination de connaissance spirituelle et service à l’humanité.
La distribution gratuite de littérature spirituelle amena un flot constant de nouveaux disciples. Avec l’aide de gens habiles, Sivananda ouvrit différents départements de la société pour fournir des domaines d’activité pour la purification de leur cœur et pour grandir dans la spiritualité.
La publication du mensuel » The divine Life » commença en septembre 1938 pour coïncider avec son anniversaire.
Le monde était en guerre et pour aider les esprits en détresses, le 3 décembre 1943, Sivananda commence le Akhanda Mahamantra Kirtan (chant continu du Mahamantra : » Hare Rama Hare Rama ; Rama Rama Hare Hare ; Hare Krishna Hare Krishna, Krishna Krishna ; Hare, Hare « ) le 31 décembre il institue le Sri Visvanath Mandir ( Mandira : Temple) avec 3 adorations journalières.
Sivananda croit en la Synthèse de chaque choses, au yoga, en l’allégement de la souffrance humaine.
En 1945, il crée la pharmacie Ayurvédique Sivananda pour servir le peuple avec de véritables préparations ayurvédiques (Ayurveda = L’ancienne science et médecine Indienne) issues d’herbes de l’Himalaya. Sa pharmacie prit une telle expansion qu’elle ne put faire face à la demande croissante.
En 1947 Sivananda organise la Fédération » All world Sadhus « .
Cette année vit une grande expansion des activités de la Société.
En 1948 La » Yoga Vedanta Forest Académie » est organisée. Son but est l’enseignement du yoga et du Vedanta.
En 1950 Sivananda voyage au travers l’Inde et du Sri Lanka pour faire passer son message divin.
Il éveille la conscience morale et spirituelle dans le cœur des gens. L’impact fut immense. Depuis, il y a un courant incessant d’âmes égarées vers l’Ashram ainsi qu’un immense courrier pour demander une plus grande dispersion des connaissances.
Le petit dispensaire s’agrandit et devint un hôpital régulier.
En 1958 on établit le » Sivananda Literature Research Institute » et on y traduit et publie les œuvres de Sivananda dans les langues régionales de l’Inde.
Sivananda diffuse son message de service, méditation et Réalisation de Dieu dans le monde.
SIVANANDA SARASVATI – ASHRAM (témoignage de Arnaud Desjardins – 1961)
Un ashram est une communauté d’hommes et de femmes regroupés autour d’un maître, un Guru.
Dans cet ashram les disciples ont une intense activité intérieure et silencieuse.
Il y a plusieurs temples et le son des cloches appelle à la prière.
Sur un pilier est inscrit les grands principes de chacune des grandes religions :
Hindouisme : » Connais le Soi suprême et sois libre «
Christianisme : » le royaume des cieux est au-dedans de vous «
Judaïsme : » je suis celui qui suis «
Soufisme : » je suis la vérité «
…
Swami Sivananda a écrit plus de 350 livres ( biographies, autobiographies, poèmes, messages, traités sur le yoga, la santé….)
Ses disciples disent que la méditation aussi importante soit-elle, n’exclut pas la vie active et surtout l’aide active aux autres.
L’ashram comprend une imprimerie, un hôpital ophtalmologique, un hôpital, une fabrique pharmaceutique, une bibliothèque, une poste…) on parle même de la » ville de Sivananda « .
UNE JOURNEE DANS L’ASHRAM :
- La journée commence par le salut au soleil (rite symbolique)
- Puis la purification : le disciple prend l’eau du Gange dans le creux de la main et l’offre au feu solaire. (l’eau joue un rôle essentiel dans les rites hindous.)
- La prière
- Pranamaya (maîtrise du souffle mais aussi maîtrise des énergies subtiles qui pénètrent dans le corps par l’air, les aliments et les sensations). Le pranamaya prépare à la méditation et à la concentration.
- Méditation, c’est par la méditation que l’on trouve le véritable silence là où la vie se révèle.
Chaque matin, Swami Sivananda sort de sa chambre pour mettre en route l’ashram.
On pouvait être un peu étonné de le voir marcher avec difficulté (surprenant pour un yogi) mais malgré la douleur, il était toujours très souriant.
Ses disciples disaient de lui : » Le maître, à force de prendre sur lui le mal, la souffrance des autres succombe à la maladie « . Mais a 75 ans, Sivananda avait toujours un très beau visage, peu ridé d’où émanait une puissance et une immense bonté.
Les disciples venaient de très loin pour le voir.
A l’intérieur de l’Ashram, Sivananda recevait les visiteurs pour le darshan.
Les occidentaux peuvent être frappé par la dévotion extrême du disciple pour le maître. Mais en Inde c’est normal, le guru n’est pas adoré en temps que personne mais il a fait de son corps un Temple de Dieu et il manifeste une partie de l’énergie divine. Ce n’est pas lui, mais l’Absolu qui est adoré en lui.
Swami bénit la nourriture qui sera offerte, partagée, il bénit la flamme : chacun passe la main sur la flamme puis porte la main au visage et au front en témoignage du désir d’illumination spirituelle.
A la fin du darshan, on partage le repas prasad (nourriture offerte au Divin ou au guru et redistribuée aux assistants) . Tout ce que le maître a consacré devient un support pour son influence spirituelle.
L’aide du Guru se fait surtout sentir lors de la méditation silencieuse qui est suivie d’une lecture des textes sacrés (Upanishad, Baghavad Gita) et des commentaires.
La musique est aussi une activité très importante dans l’ashram.
L’effort de concentration débouche sur le samadhi (état d’union avec le dieu personnel ou d’absorption dans l’Absolu)
Ce n’est pas le but de la vie spirituelle hindoue mais une expérience qui porte dans un état de conscience au delà des limites du temps et de l’espace.
Le yogi sait qu’il lui reste alors à unir le ciel et la terre, à revenir parmi ses frères et témoigner de cet autre monde qu’il a réalisé.
Le yoga de Sivananda qu’il avait appelé » Yoga de Synthèse » influe sur le développement harmonieux de la main, de la tête et du cœur par la pratique du Karma yoga, Jnana yoga et Bhakti yoga.
Sivananda a des disciples de toutes les religions dans le monde entier.
Sivananda meurt le 24 juillet 1963 dans son Kuttir sur la rive du Gange à Sivanandanagar (ville de Sivananda).
SES ENSEIGNEMENTS SONT RÉSUMES EN 6 MOTS :
Servir, Aimer, Donner, Purifier, Méditer, Réaliser.
Prière Universelle de Swami Sivananda
Site à visiter : www.sivananda.org
La Posture de Méditation
La posture de méditation est le reflet corporel de la qualité de la méditation, un rapport essentiel existe entre la position du corps et l’attitude de l’esprit.
Il existe plusieurs postures de méditation, elles sont tooutes des postures assises ce qui empêchent l’endormissement et le dos doit toujours être droit : Siddhâsana, Vajrâsana, Ardha Padmâsana, Sukhâsana mais la plus correcte est Padmâsana, le Lotus.
Evidemment, on adapte la posture assise s’il y a des problématiques physiques. On peut alors être en assise avec le dos contre un mur et on peut méditer sur une chaise
La posture de méditation doit être Sukka Stirha : ferme et confortable. Elle doit être tenue longtemps et sans effort.
Pourquoi la posture du Lotus – Padmâsana – est la plus correcte ?
Le yoga distingue 5 instruments subtils d’action et de perception :
- les pieds (locomotion)
- les mains (préhension)
- les organes génitaux (reproduction)
- anus & uretère (excrétion)
- langue & bouche (expression)
Empêcher les instruments d’action d’agir, c’est bloquer l’instrument subtil de perception. C’est un moyen efficace pour s’isoler des stimulations extérieures et diminuer l’agitation du mental.
Dans les tendons, les capsules articulaires, les muscles, il y a des récepteurs spécialisés qui mesurent l’état de tension et d’élongation des fibres qui les environnent.
Ces récepteurs sont liés à la substance réticulée activatrice dans le bulbe rachidien.
Quand il y a élongation, la substance réticulée est activée et le cerveau s’éveille
Les mains et les pieds sont orientés vers le haut et marquent :
o Un désir de sublimation de l’activité mentale
o Une aspiration a faire monter la conscience de l’intellectuel vers le spirituel
o La volonté de faire monter la conscience du bassin vers les épaules et la tête.
Le dos des pieds en contact avec l’intérieur des cuisses libère la respiration abdominale par réaction réflexe et cela joue un rôle apaisant.
Les jambes sont verrouillées ce qui empêche le corps et le mental de bouger.
Les jambes croisées expriment l’unité de la vie et de la mort, du bien et du mal, des moyens habiles et de la sagesse, des principes masculins et féminins…
Le regard fixé vers le bout du nez ou vers le troisième œil (âjna chakrâ) sert a freiner l’activité de rêverie. On cherche ici à aller dans un état d’unité au-delà des images mentales, dans un état de fixité oculaire.
Dans la vie ordinaire, le dos est relâché, voûté, les mains et les jambes sont tendues. Dans la méditation, on inverse le processus, les mains et les jambes sont détendues, les muscles paravertébraux et la nuque sont maintenus avec un dynamisme de base. Le fait de garder la nuque tendue aide le mental à aller au delà de l’imagerie et du sommeil.
En gardant le dos bien droit, on permet à l’énergie intérieure ou prana de circuler plus facilement dans les nadis et l’esprit est plus vite apaisé.
La position de la langue évite que le perroquet intérieur ne se mette en action.
Raison ésotérique de cette posture:
Depuis les temps anciens l’homme pratique la méditation dans cette posture.
Certains ont atteint des états de consciences ultimes (Samadhi, Nirvana..) où l’homme entre en contact direct avec la réalité, au-delà des apparences illusoires que nous apportent les sens.
L’homme contacte alors la réalité cosmique ultime . Cet homme ramène sur le plan de la conscience ordinaire, de veille, une expérience dont il peut faire bénéficier les autres, et de plus les conditions permettant à d’autres d’atteindre le même état.
Quand un homme atteint le samadhi, il marque profondément son propre mental et le psychisme cosmique.
Se placer dans la même position facilite l’accès à ce type de conscience où tout nous est révélé.
Source du texte : http://syldefline.chez.com/