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Les Mandalas
Le mandala, symbole universel, signifie cercle ou centre sacré.
C’est une création plus ou moins symétrique élaborée autour d’un point central.
Le mandala peut être de forme simple ou complexe. Il peut être enrichi de formes géométriques diverses mais aussi de symboles, de figures, de graphismes etc.
Chaque mandala se doit en tout cas de représenter une idée de convergence et d’équilibre par rapport à un centre réel ou fictif.L’origine des mandalas reste indéterminée. La création d’un univers, c’est-à-dire le big bang, ne serait-il pas lui-même le point de départ d’un immense mandala cosmique ?
Le zodiaque et notre système solaire, lui aussi, pourrait être comparé à un grand mandala dont le soleil occupe le point central. Les formes concentriques des fleurs ainsi que les formes particulières des cristaux de neige en sont deux autres exemples.
Chaque atome de matière vivante avec ses nombreuses particules tourbillonnantes autour d’un noyau central en sont également une représentation.On trouve des mandalas dans toutes les cultures, dans toutes les civilisations et à toutes les époques. De très anciens lieux de culte, comme « Stonehenge » qui remonte au néolithique, ont été disposés selon les principes éternels du mandala. En occident, les vitraux de certaines églises et ceux des grandes cathédrales ont été conçus selon le principe géométrique des mandalas. Ces magnifiques rosaces lumineuses en sont, pour nous occidentaux, le plus merveilleux exemple. En orient ses formes sont plus innombrables encore mais c’est surtout le bouddhisme tibétain qui en a perpétué la tradition jusqu’à nos jours.
L’objectif principal des mandalas est certainement de nous amener à la réflexion, à la méditation et à la quête de notre centre divin mais il peut être utilisé aussi à d’autres fins, y compris des fins thérapeutiques, à l’instar de la chromothérapie ou de la musicothérapie…
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LES OUTILS DU TANTRA: MANTRAS, YANTRAS ET MANDALAS
Le Tantra permet d’exprimer sa dévotion sous la forme de rituels qui utilisent les trois outils de base que sont les mantras, les yantras et les mandalas. Ces rituels ne sont pas basés sur la superstition ou sur une foi aveugle. Ils ont été mis au point de manière scientifique, systématique et pratique pour diriger le processus entier de la vie vers la transcendance.
A l’origine, toutes les religions utilisaient ces méthodes. Aujourd’hui, nous avons perdu de vue le but de ces rituels dévotionnels et ils ne sont plus en général, que des gestes automatiques et des actions dont le sens n’est pas compris par celui qui les pratique. Lorsque cela se produit, aucun bénéfice n’est retiré de la pratique du rituel.
L’esprit scientifique moderne considère les rites et les rituels essentiellement comme des superstitions car la dévotion n’a pas sa place dans la pensée scientifique moderne. Pourtant, le Tantra utilise les rituels de façon systématique et consciente pour rentrer en contact avec les choses que la science ne peut atteindre même avec ses instruments les plus délicats et les plus perfectionnés.
Les rites du Tantra sont utilisés pour accorder les différents niveaux de notre être qui sont en dehors de notre perception normale. Ils utilisent les mantras, les yantras, les mudras et toutes les actions qui rendent le mental calme, réceptif et concentré. Ils conduisent à l’expérience de la méditation qui transforme notre compréhension et notre relation avec la vie, avec nous-même et avec les autres.
Le Tantra a pour but de transformer tout acte de la vie en un rituel de sorte que tout individu réalise chaque action et chaque pensée avec un sentiment de dévotion et une conscience éveillée.
Le fait de se laver, de s’habiller, de s’asseoir pour accomplir un rituel, d’offrir différents sacrifices symboliques, l’union de l’homme et de la femme, tous les stades de développement depuis la conception, la naissance, le mariage jusqu’à la mort sont transformés en un rituel.
Il s’agit de rester conscient en permanence de ses actes et de ses pensées, qu’il s’agisse d’une cérémonie ou d’une tâche quotidienne. Chaque acte doit être accompli avec une totale attention, pas de façon mécanique ou inconsciente et cette concentration nous prépare éventuellement à la méditation. Ainsi, le rituel tantrique n’est pas confiné dans les temples. Il est accompli dès l’instant où nous sortons du lit le matin jusqu’au moment où nous y retournons le soir.Mantras
Avec les yantras et les mandalas, les mantras constituent l’aspect le plus important du Tantra, son essence. Ils sont presque toujours utilisés ensemble pour former des combinaisons puissantes. Le mantra est le véhicule de la conscience alors que les yantras, les mandalas ou les devatas sont la forme de la conscience. Cela s’applique aussi à toute chose autour de nous : la forme est l’expression et le mantra est le véhicule de l’expression.
Le mantra est le lien direct avec la conscience.
Le monde que nous connaissons est matérialisé et prend forme à travers le mantra, à travers le son avec tous ses niveaux et ses degrés de subtilité. Le mantra issu du substratum de Shiva est un moyen de retracer le chemin jusqu’à la source et de nous immerger à nouveau dans la conscience.
L’être intérieur propre à chacun est constamment en contact avec quelque chose de bien plus grand que les limitations de notre individualité mais nous n’en avons pas spontanément conscience. Le mantra installe un état de résonance entre un individu et les profondeurs de son être. C’est un outil pour rentrer en harmonie avec les forces cosmiques intérieures.Yantras
Un yantra est une forme spécifique ou un mandala composé de formes et de figures géométriques. C’est une forme très puissante de mandala et une concentration puissante sur un yantra peut conduire à la réalisation de notre nature supérieure. Le mot yantra veut dire instrument.
C’est en effet, un outil pour nous accorder avec la conscience et induire des états de méditation.Mandalas
Un mandala est un point de concentration pour les forces cosmiques.
Au cours des rituels tantriques, le mandala devient le centre symbolique de l’univers.
Sa construction est un rite en lui-même. Tout dans le monde manifesté est par essence un mandala. Chacun d’entre nous et chacune de nos pensées forme un mandala. Tout objet est un point de concentration de la conscience. Ainsi, une concentration profonde sur quelque objet que ce soit peut nous amener à la réalisation de cette conscience.
Pour cette raison, la dévotion, bhakti est une part importante des pratiques de méditations tantriques car elle renforce encore le pouvoir de concentration qui devient plus perçant lorsqu’il est porté par des émotions d’amour et de révérence.http://www.bijayogashram.net/
La Gayatri
Les Chakras
Les Chakras
(les Centres d’énergie)
Les Chakra ont été « vus » par les Yogis légendaires des temps anciens, mais de nos jours, il est souvent bien prétentieux, de se dire capable, à leur égal, de les voir, de manière clairement objectivée. Toutefois certains de nos contemporains, au détour d’une pratique bien menée, ou plus simplement lors d’une heureuse coïncidence, racontent qu’ils ont pu clairement apercevoir, dans la vision intérieure, la forme archétypale de l’un d’entre eux. Ces phénomènes restent exceptionnels et les récits de cette nature doivent être pris avec beaucoup de circonspection.
Néanmoins dans la discipline du Yoga, à force de régularité et d’intensité dans la pratique, il est possible de ressentir ces centres d’énergies qui peuvent alors à un moment donné, au niveau d’un centre particulier, s’activer de façon tout à fait significative.
Cette sensation peut prendre la forme, plus naturellement, d’un « feu » particulier qui vient embraser le centre concerné, révélant l’intensité de l’énergie qui s’y manifeste alors de manière indubitable. Selon les individus, le centre concerné par la pratique, le moment même de la vie, il est alors possible de ressentir comme une roue à plusieurs rayons qui irradie depuis un centre.
Ces expériences restent en dehors de tout aspect raisonnable et ne peuvent être clairement expliquées si ce n’est justement par le déclenchement d’une énergie qui s’anime et se déploie avec une intensité jusqu’alors insoupçonnée.
De prime abord, l’individu peut ressentir une sorte de trouble face à ces déclenchements intempestifs de l’énergie, en effet la sensibilité émotionnelle, le plus souvent s’accroît d’égale manière et l’individu s’en trouve affecté, il expérimente des sentiments exacerbés. Ces moments sont souvent assez difficiles à passer, l’individu peut alors se trouver ému de manière inexplicable, pouffer de rires, ressentir des émotions plus empreintes de gravité ou de craintes, et encore toutes formes de sentiments mêlés.
Il s’agit d’un phénomène bien repéré dans le Yoga, en effet l’énergie brasse chez l’individu tous ses sentiments intérieurs, et fait en quelque sorte ressurgir de leurs gangues les plus profondes, les tendances enfouies de l’âme (Vâsanâ) qui se mettent alors en branle et résonnent ou ravivent la trace vibrante des expériences restées inconscientes.
Mais de toutes ces expériences variées qui laissent immanquablement remonter, des profondeurs du psychisme, des relents de la personnalité, l’adepte applique le conseil qui lui est donné, à ce moment là, à savoir l’indifférence à toutes visions extraordinaires, le calme et le repos dans la conscience immuable.
A force de pratique et d’expériences de cette sorte, le Yogi ne fait plus guère cas de ces phénomènes, ils les reconnaît plutôt comme la libre circulation d’une belle énergie qui vibre et rayonne du centre jusqu’à la périphérie des sens pour revenir à nouveau au centre de la conscience d’où l’individu goûte toute son agréable saveur et bien plus encore toute sa magnifique splendeur.
Enfin si le Yogi décide de continuer à baratter plus intensément encore l’énergie : il n’est plus question ici de mesure, ni de raison, il ne règne à l’inverse qu’énergie pure, le Yogi devient libre de sa propre aventure afin de s’enfoncer plus profondément dans l’Amour de soi, en ce champ de conscience n’existe aucune limite, si ce n’est celle de l’ardeur amoureuse.
Ainsi le propos du Yoga tantrique est bien d’activer toutes les roues d’énergie, et ce de manière simultanée. Lorsque le Yogi s’est rendu maître de ses roues, il obtient une fluidité exceptionnelle, il ne s’oppose plus à son environnement immédiat, au contraire il embrasse toute chose comme étant sienne, le Yogi doit alors se voir comme en toute chose, et toute chose comme en lui. Le Yogi de manière incompréhensible se trouve être à ce point en accord avec tout ce qui l’environne que son être intérieur fusionne spontanément avec l’extérieur, lorsque toutes les roues vibrent intensément en même temps, il obtient ce que l’on nomme la forme de ‘l’Octuple roue’, ou plus simplement de la libre énergie, celle dans laquelle fusionne conscience individuelle et conscience universelle.
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MANTRAS
Cours de YOGA à St Maximin la Sainte Baume
Mantra : Signifie littéralement « instrument (tra) de pensée (man) », défini dans plusieurs dictionnaires comme une prière, un hymne ou un cantique, une formule sacrée ou une incantation. Un mantra peut avoir une signification précise ou être inintelligible et peut se composer d’une seule lettre, d’un mot ou d’une phrase entière.
Japa : Signifie littéralement « murmurer, chuchoter », généralement en référence à la répétition des mantras.
Kirtana (Communément appelé kirtan ; ou bhajana, « adoration ») : Le kirtan est l’une des pratiques du yoga de la dévotion (bhakti-yoga) consistant à chanter la louange du Divin, généralement accompagné de percussions et autres instruments de musique. Traduit littéralement par « réciter, répéter, dire », et généralement traduit par « chant dévotionnel ».
Invocation : Une prière semblable à un mantra généralement prononcée au début d’un rituel ou une session formelle pour rendre l’occasion solennelle. L’une des invocations les plus célèbres est celle en hommage à Patanjali, qui commence ainsi : « Je m’incline devant le plus noble des sages, Patanjali… »
Que signifie « Japa »?
La récitation des mantras est désignée par le terme japa, qui signifie littéralement « murmurer, chuchoter. » Selon le Hatha Yoga et le Mantra Yoga, le son est à l’origine de l’univers. Tout son, qu’il soit subtil ou audible, provient d’une source transcendantale et silencieuse appelée « son suprême » ou « voix suprême » (shabda-brahman ou para-vac). Tous les sons contiennent à des degrés divers une partie de la force créatrice du son suprême, mais les sons des mantras sont les plus puissants.
Le Japa est une pratique millénaire. À l’origine, les mantras étaient uniquement tirés des milliers de versets que compose le Rig-Veda, le texte sacré le plus ancien de l’hindouisme. Plus tard, les mantras furent également tirés de sources non-védiques telles que les nombreux textes associés aux écoles de Tantra hindou ou ceux révélés aux sages (rishis) pendant la méditation. Le courant du Mantra Yoga a été développé assez récemment, sachant que le mot « récent » en années « yogiques » signifie entre douze et quinze siècles. Les manuels pédagogiques du Mantra Yoga recensent généralement seize membres (anga) du yoga. Un certain nombre d’entre eux – comme les postures (asana), les techniques de respiration (pranayama) et la méditation (dhyana) – sont communs à d’autres écoles de yoga.
Les composantes de base de tous les mantras sont les 50 lettres de l’alphabet sanskrit. Les mantras peuvent être composés d’une seule lettre, d’une syllabe ou d’une série de syllabes, d’un mot ou d’une phrase entière. D’un point de vue étymologique, le mot mantra est dérivé du verbe man qui signifie « penser » et du suffixe –tra signifiant « instrument ». Un mantra est donc littéralement « un instrument de pensée » qui permet à notre conscience de se focaliser, s’intensifier et s’élever sur le plan spirituel.
L’objectif des mantras
Dans la tradition, les mantras ont deux objectifs à la fois matériel et spirituel. Nous pensons généralement qu’un mantra est uniquement un instrument de transformation personnelle. Mais les mantras des anciens temps étaient également utilisés à des fins ordinaires ou avec des intentions qui n’étaient pas toujours positives. Ils servaient par exemple à communiquer avec les esprits et les ancêtres, apaiser leurs souffrances ; exorciser ; chasser les forces du mal ; guérir les maladies ; contrôler les pensées ou les actes d’autrui ; et acquérir des pouvoirs (siddha) ou des pouvoirs magiques. Quant à la dimension spirituelle, les mantras ont le don de calmer les fluctuations habituelles de notre conscience et de l’amener vers sa source, le moi-profond.
Différentes catégories de mantras
Les yogis classent les mantras en deux catégories : les mantras qui ont un sens et ceux qui n’en ont pas. Les premiers revêtent à la fois une signification évidente et une signification ésotérique, à l’instar des « grandes paroles » (maha-vakya) tirées des Upanishad (textes sacrés hindous) telles que « Je suis l’Absolu » (aham brahma asmi) et « Tu es Cela » (tat tvam asi). Ces mantras ont deux fonctions : inculquer une doctrine spirituelle à la personne qui récite le mantra, et servir d’outil de méditation.
Désigner la seconde catégorie de mantras comme des mantras dépourvus de sens peut prêter à confusion. Ces mantras sont en apparence dénués de sens pour les non-initiés, qui ne possèdent pas les clés pour les comprendre. Les initiés les comprennent parfaitement. Par ailleurs, le but de ces mantras n’est pas de transmettre une doctrine mais de stimuler un certain état de conscience chez la personne qui récite.
Les secrets pour un bon enseignement
Lorsque l’on enseigne le Japa, il faut garder plusieurs choses à l’esprit. Il faudra indiquer la vitesse, le rythme, la prononciation, l’intention et la signification ésotérique à vos élèves. On dit qu’un mantra mal prononcé et dont l’usage est inapproprié est « endormi » ou inefficace. Il est aussi recommandé que le Japa soit pratiqué à la même heure et au même endroit chaque jour, face au Nord ou à l’Est. L’heure la plus propice est appelée « l’heure de Brahma » (brahma-muhurta), fixée à des heures différentes selon les enseignants, communément à l’heure du lever du soleil ou une heure avant. Bien sûr, en fonction de l’heure de votre cours, ce n’est peut-être pas toujours possible, mais l’essentiel est d’encourager vos élèves à pratiquer régulièrement.
PAR RICHARD ROSEN